Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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Auteur Marjorie Lombard |
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Toucher le fond. Quand le toucher thérapeutique prend la voie du toucher traumatique : « pré-texte » à un passé de violences sexuelles / Marjorie Lombard in Kinésithérapie, la revue, 263 (novembre 2023)
[article]
Titre : Toucher le fond. Quand le toucher thérapeutique prend la voie du toucher traumatique : « pré-texte » à un passé de violences sexuelles Type de document : texte imprimé Auteurs : Marjorie Lombard Année de publication : 2023 Article en page(s) : p.11-17 Langues : Français (fre) Mots-clés : Toucher thérapeutique abus sexuel Infractions sexuelles violence sexuelle toucher traumatisant ethique dans les soins Résumé : En toute intimité, certains de nos patients ont touché le fond par la nature même de violences antérieures subies de mains qui instrumentalisent pour mieux posséder. Le sujet ne peut qu’être nié, dans un rapport de force qui éteint toute rencontre. C’est même le meurtre du sujet psychique qui s’y loge avec le risque, qu’à l’occasion du soin, quand des mains expertes se poseront sur ce corps autrefois violenté, que la mémoire traumatique soit mise au goût du jour. Plus qu’une empathie, c’est la reconnaissance de cet autre dévoilé dans sa vulnérabilité, comme un semblable en humanité, qui éloigne le professionnel du risque de commettre un autruicide. À notre insu, et pour ne pas être médusé, à notre tour, la tentation peut être d’éviter que l’effroyable se produise au gré d’un touché thérapeutique. Entre toucher affectif, érotique, gnostique, pathique et traumatique, il n’y a parfois qu’un pas à franchir. Ce n’est pas celui qui touche qui le franchit, mais davantage celui qui est touché, qui y retourne. Ainsi, ce qui se révèle dans l’intimité clinique, et ce de manière plus ou moins voilée, se laisse à entendre à l’instar d’un texte en premier jet, de sensations figurant l’irreprésentable des violences sexuelles passées, en appelant à notre code éthique pour éviter une posture en ré-acte prenant l’allure du sur-traumatisme.
POINTS à RETENIR
•Le toucher est susceptible de se décliner en nature intime (toucher affectif et érotique), professionnelle (toucher gnostique et pathique) et traumatique (toucher effractant).
•Toucher pour soigner peut fantasmatiquement devenir toucher pour posséder quand le passé est mis au goût du jour traumatique.
•Les sensations qui naissent de la main experte agissent telle une machine à remonter le temps, simulacre de pré-texte à une mémoire traumatique.
•Ne pas reconnaître les violences passées quand elles prennent la voix/e des reviviscences risque de causer un sur-traumatisme.
•Un code éthique professionnel s’impose quand l’exploration du corps s’exporte en clinique.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=114408
in Kinésithérapie, la revue > 263 (novembre 2023) . - p.11-17[article] Toucher le fond. Quand le toucher thérapeutique prend la voie du toucher traumatique : « pré-texte » à un passé de violences sexuelles [texte imprimé] / Marjorie Lombard . - 2023 . - p.11-17.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie, la revue > 263 (novembre 2023) . - p.11-17
Mots-clés : Toucher thérapeutique abus sexuel Infractions sexuelles violence sexuelle toucher traumatisant ethique dans les soins Résumé : En toute intimité, certains de nos patients ont touché le fond par la nature même de violences antérieures subies de mains qui instrumentalisent pour mieux posséder. Le sujet ne peut qu’être nié, dans un rapport de force qui éteint toute rencontre. C’est même le meurtre du sujet psychique qui s’y loge avec le risque, qu’à l’occasion du soin, quand des mains expertes se poseront sur ce corps autrefois violenté, que la mémoire traumatique soit mise au goût du jour. Plus qu’une empathie, c’est la reconnaissance de cet autre dévoilé dans sa vulnérabilité, comme un semblable en humanité, qui éloigne le professionnel du risque de commettre un autruicide. À notre insu, et pour ne pas être médusé, à notre tour, la tentation peut être d’éviter que l’effroyable se produise au gré d’un touché thérapeutique. Entre toucher affectif, érotique, gnostique, pathique et traumatique, il n’y a parfois qu’un pas à franchir. Ce n’est pas celui qui touche qui le franchit, mais davantage celui qui est touché, qui y retourne. Ainsi, ce qui se révèle dans l’intimité clinique, et ce de manière plus ou moins voilée, se laisse à entendre à l’instar d’un texte en premier jet, de sensations figurant l’irreprésentable des violences sexuelles passées, en appelant à notre code éthique pour éviter une posture en ré-acte prenant l’allure du sur-traumatisme.
POINTS à RETENIR
•Le toucher est susceptible de se décliner en nature intime (toucher affectif et érotique), professionnelle (toucher gnostique et pathique) et traumatique (toucher effractant).
•Toucher pour soigner peut fantasmatiquement devenir toucher pour posséder quand le passé est mis au goût du jour traumatique.
•Les sensations qui naissent de la main experte agissent telle une machine à remonter le temps, simulacre de pré-texte à une mémoire traumatique.
•Ne pas reconnaître les violences passées quand elles prennent la voix/e des reviviscences risque de causer un sur-traumatisme.
•Un code éthique professionnel s’impose quand l’exploration du corps s’exporte en clinique.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=114408 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtLa traversée du deuil Approche théorico-clinique / Marjorie Lombard in Les Cahiers dynamiques, 79 (janvier 2022)
[article]
Titre : La traversée du deuil Approche théorico-clinique Type de document : texte imprimé Auteurs : Marjorie Lombard Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 66-80 Langues : Français (fre) Mots-clés : Deuil -- Aspect psychologique Résumé : De cette opacité autour du deuil, Annie Duperey en témoigne dans son célèbre livre « Le voile noir » quand elle écrit qu’il ne s’agit pas de renier les morts, ni même de ne plus les regretter, mais de se souvenir autrement. Nous le saisissons, ainsi attachés au regret qu’ils ont comme prolongement de leur disparu, le parcours engagé par les endeuillés est bien souvent semé d’embûches, de difficultés, celles-ci renforcées par les représentations qui circulent autour du « travail de deuil ». Mais combien d’entre eux taisent l’impossibilité quant à se déprendre de leur objet d’amour ? Cette réalité engage l’attention des professionnels du soin et s’ils tendent suffisamment l’oreille, ils pourraient être surpris de constater que l’éprouvé du deuil est parfois cultivé, comme « on porte et réchauffe une perle de peur de la voir se ternir et mourir ». L’impact psychologique est bien légitime et comprendre que toute perte suppose un renoncement coûteux, permet aux professionnels d’autoriser l’effondrement nécessaire plutôt que de le stigmatiser comme pathologique. En effet, la suspension de l’élan vital du sujet est symptomatique de l’intégration de ce fait de réalité. Dans la mesure où tout thérapeute, quelle que soit sa spécialité, s’expose cliniquement à la problématique de la perte, penser la question du deuil se pose comme un impératif. Note de contenu : Le deuil : phénomène universel et problématique singulière
Chronos, Kaïros et Aiôn, les trois types de temps
Hypnos et Thanatos
Le deuil comme « travail » : dynamique de l’échange dans le deuil freudien
Un phénomène naturel qu’il convient de ne pas perturber
Une remise en question de la théorie autour du concept de la pulsion de mort
Le deuil comme processus : rétablir l’objet perdu en soi
Symptomatologie du deuil dit « normal »
Circonstances aggravantes
Le deuil comme acte de gracieux sacrifice
Un « déjà éprouvé » qui fait retour
Le deuil comme un acte en « pure perte »
Se refuser à la marche forcée de l’injonction
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=101442
in Les Cahiers dynamiques > 79 (janvier 2022) . - p. 66-80[article] La traversée du deuil Approche théorico-clinique [texte imprimé] / Marjorie Lombard . - 2022 . - p. 66-80.
Langues : Français (fre)
in Les Cahiers dynamiques > 79 (janvier 2022) . - p. 66-80
Mots-clés : Deuil -- Aspect psychologique Résumé : De cette opacité autour du deuil, Annie Duperey en témoigne dans son célèbre livre « Le voile noir » quand elle écrit qu’il ne s’agit pas de renier les morts, ni même de ne plus les regretter, mais de se souvenir autrement. Nous le saisissons, ainsi attachés au regret qu’ils ont comme prolongement de leur disparu, le parcours engagé par les endeuillés est bien souvent semé d’embûches, de difficultés, celles-ci renforcées par les représentations qui circulent autour du « travail de deuil ». Mais combien d’entre eux taisent l’impossibilité quant à se déprendre de leur objet d’amour ? Cette réalité engage l’attention des professionnels du soin et s’ils tendent suffisamment l’oreille, ils pourraient être surpris de constater que l’éprouvé du deuil est parfois cultivé, comme « on porte et réchauffe une perle de peur de la voir se ternir et mourir ». L’impact psychologique est bien légitime et comprendre que toute perte suppose un renoncement coûteux, permet aux professionnels d’autoriser l’effondrement nécessaire plutôt que de le stigmatiser comme pathologique. En effet, la suspension de l’élan vital du sujet est symptomatique de l’intégration de ce fait de réalité. Dans la mesure où tout thérapeute, quelle que soit sa spécialité, s’expose cliniquement à la problématique de la perte, penser la question du deuil se pose comme un impératif. Note de contenu : Le deuil : phénomène universel et problématique singulière
Chronos, Kaïros et Aiôn, les trois types de temps
Hypnos et Thanatos
Le deuil comme « travail » : dynamique de l’échange dans le deuil freudien
Un phénomène naturel qu’il convient de ne pas perturber
Une remise en question de la théorie autour du concept de la pulsion de mort
Le deuil comme processus : rétablir l’objet perdu en soi
Symptomatologie du deuil dit « normal »
Circonstances aggravantes
Le deuil comme acte de gracieux sacrifice
Un « déjà éprouvé » qui fait retour
Le deuil comme un acte en « pure perte »
Se refuser à la marche forcée de l’injonction
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=101442 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
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