Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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Auteur Godefroy NAUD-LEPAGE |
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Assurer la validité de contenu lors du développement d’un outil d’évaluation / Marjorie Désormeaux-Moreau in Revue Francophone de Recherche en Ergothérapie [périodique éléctronique], vol. 6,N°2 (2020)
[article]
Titre : Assurer la validité de contenu lors du développement d’un outil d’évaluation : Soutenir l’ergothérapeute pas à pas Type de document : document électronique Auteurs : Marjorie Désormeaux-Moreau ; Godefroy NAUD-LEPAGE ; Marie-Josée Drolet Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 75-97 Langues : Français (fre) Mots-clés : Evaluation Développement Outil Ergothérapie Note de contenu : Introduction :
Pour cerner la problématique occupationnelle vécue par les personnes avec lesquelles il travaille, l’ergothérapeute utilise divers outils ou batteries d’évaluation. Ce faisant, il cherche à mieux comprendre les barrières à leur engagement, leur participation ou leur rendement occupationnels, lesquelles peuvent être liées aux caractéristiques de la personne, de l’occupation ou de l’environnement au sein duquel celle-ci évolue (Christiansen et Baum, 2005). Au moment de sélectionner et d’utiliser un outil d’évaluation, l’ergothérapeute doit s’assurer :
1) que l’outil a été élaboré pour évaluer ce qu’il souhaite mesurer et 2) qu’il a été validé auprès de personnes ayant des caractéristiques comparables à celles desclients avec lesquels il prévoit l’utiliser (Laveault et Grégoire, 2002 ; Streiner, Norman et Cairney, 2014), et ce, pour être en mesure de recueillir de l’information à la fois pertinente par rapport à sa démarche clinique et valide sur le plan scientifique (Law, Baum et Dunn, 2005). Or, nombreuses sont les situations vécues en pratique où aucun outil d’évaluation n’existe pour évaluer ce que l’ergothérapeute souhaite
circonscrire, comprendre ou mesurer.
Cet article méthodologique a pour but de soutenir tout ergothérapeute qui souhaite développer un nouvel outil d’évaluation et le valider, qu’il soit clinicien, enseignant, chercheur ou gestionnaire. Rappelons néanmoins qu’il convient de réaliser une recension des écrits scientifiques et professionnels avant de procéder à l’élaboration d’un nouvel outil, de manière à s’assurer qu’il n’existe réellement aucun outil d’évaluation pouvant répondre au besoin rencontré. Une fois cela confirmé, la première étape du développement d’un nouvel outil sera de procéder à la validation dite de contenu, laquelle, lorsqu’elle est adéquatement réalisée, assure qu’un outil permet de recueillir une information adéquate et complète de l’attribut ou du phénomène à documenter ou à évaluer (Corbière et Fraccaroli, 2014 ; Streiner, Norman et Cairney, 2014). Un tel procédé permet de s’attarder à la cohérence entre ce concept ou ce phénomène et les connaissances sous-jacentes, de façon à ce que la formulation des énoncés, des consignes, des échelles et des choix de réponse soit adéquate, c’est-à-dire à la fois claire, représentative et exhaustive (Corbière et Fraccaroli, 2014; Trochim, 2006).
Or, la validation de contenu est parfois négligée lors du développement d’outils, certains considérant qu’il s’agit d’un procédé limité, voire biaisé, du fait qu’il repose sur l’avis d’experts (Rubio et al., 2003;Trochim, 2006). S’il demeure subjectif (Laveault et Grégoire, 2002; Rubio et al., 2003), il n’est toutefois ni inutile, ni non approprié et une validation de contenu qui s’appuie sur
une démarche systématique et rigoureuse permettra de dégager des constats solides (Laveault et Grégoire, 2002; Trochim, 2006).En ligne : https://www.rfre.org/index.php/RFRE/article/view/178/196 Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=100624
in Revue Francophone de Recherche en Ergothérapie [périodique éléctronique] > vol. 6,N°2 (2020) . - p. 75-97[article] Assurer la validité de contenu lors du développement d’un outil d’évaluation : Soutenir l’ergothérapeute pas à pas [document électronique] / Marjorie Désormeaux-Moreau ; Godefroy NAUD-LEPAGE ; Marie-Josée Drolet . - 2020 . - p. 75-97.
Langues : Français (fre)
in Revue Francophone de Recherche en Ergothérapie [périodique éléctronique] > vol. 6,N°2 (2020) . - p. 75-97
Mots-clés : Evaluation Développement Outil Ergothérapie Note de contenu : Introduction :
Pour cerner la problématique occupationnelle vécue par les personnes avec lesquelles il travaille, l’ergothérapeute utilise divers outils ou batteries d’évaluation. Ce faisant, il cherche à mieux comprendre les barrières à leur engagement, leur participation ou leur rendement occupationnels, lesquelles peuvent être liées aux caractéristiques de la personne, de l’occupation ou de l’environnement au sein duquel celle-ci évolue (Christiansen et Baum, 2005). Au moment de sélectionner et d’utiliser un outil d’évaluation, l’ergothérapeute doit s’assurer :
1) que l’outil a été élaboré pour évaluer ce qu’il souhaite mesurer et 2) qu’il a été validé auprès de personnes ayant des caractéristiques comparables à celles desclients avec lesquels il prévoit l’utiliser (Laveault et Grégoire, 2002 ; Streiner, Norman et Cairney, 2014), et ce, pour être en mesure de recueillir de l’information à la fois pertinente par rapport à sa démarche clinique et valide sur le plan scientifique (Law, Baum et Dunn, 2005). Or, nombreuses sont les situations vécues en pratique où aucun outil d’évaluation n’existe pour évaluer ce que l’ergothérapeute souhaite
circonscrire, comprendre ou mesurer.
Cet article méthodologique a pour but de soutenir tout ergothérapeute qui souhaite développer un nouvel outil d’évaluation et le valider, qu’il soit clinicien, enseignant, chercheur ou gestionnaire. Rappelons néanmoins qu’il convient de réaliser une recension des écrits scientifiques et professionnels avant de procéder à l’élaboration d’un nouvel outil, de manière à s’assurer qu’il n’existe réellement aucun outil d’évaluation pouvant répondre au besoin rencontré. Une fois cela confirmé, la première étape du développement d’un nouvel outil sera de procéder à la validation dite de contenu, laquelle, lorsqu’elle est adéquatement réalisée, assure qu’un outil permet de recueillir une information adéquate et complète de l’attribut ou du phénomène à documenter ou à évaluer (Corbière et Fraccaroli, 2014 ; Streiner, Norman et Cairney, 2014). Un tel procédé permet de s’attarder à la cohérence entre ce concept ou ce phénomène et les connaissances sous-jacentes, de façon à ce que la formulation des énoncés, des consignes, des échelles et des choix de réponse soit adéquate, c’est-à-dire à la fois claire, représentative et exhaustive (Corbière et Fraccaroli, 2014; Trochim, 2006).
Or, la validation de contenu est parfois négligée lors du développement d’outils, certains considérant qu’il s’agit d’un procédé limité, voire biaisé, du fait qu’il repose sur l’avis d’experts (Rubio et al., 2003;Trochim, 2006). S’il demeure subjectif (Laveault et Grégoire, 2002; Rubio et al., 2003), il n’est toutefois ni inutile, ni non approprié et une validation de contenu qui s’appuie sur
une démarche systématique et rigoureuse permettra de dégager des constats solides (Laveault et Grégoire, 2002; Trochim, 2006).En ligne : https://www.rfre.org/index.php/RFRE/article/view/178/196 Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=100624 Exemplaires
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