Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
Bienvenue sur le catalogue du centre de documentation du campus de Montignies.
Détail de l'auteur
Auteur Bernard DELGUSTE |
Documents disponibles écrits par cet auteur
Ajouter le résultat dans votre panier Faire une suggestion Affiner la recherche
La dysphorie de l’accueil aux urgences psychiatriques / Bernard DELGUSTE in Santé mentale, 264 (janvier 2022)
[article]
Titre : La dysphorie de l’accueil aux urgences psychiatriques Type de document : texte imprimé Auteurs : Bernard DELGUSTE Année de publication : 2022 Langues : Français (fre) Mots-clés : Services des urgences psychiatriques Accueil Signes et symptômes Dossiers médicaux Entretien Prise en charge personnalisée du patient Troubles mentaux / diagnostic Résumé : Accueillir un patient aux urgences psychiatrique confronte le professionnel à son inévitable ambivalence lors de la rencontre avec le symptôme. Du recueil des éléments pour le dossier du patient, jusqu’à l’orientation, regard sur une clinique singulière…
La «?dysphorie?» est une expression de notre postmodernité, que l’on peut déplacer de la question des genres à celle de l’accueil en psychiatrie. En effet, ce terme me paraît approprié pour faire entendre qu’il y a à ce stade, du côté de l’accueillant, une sorte de malaise et d’ambivalence inévitable, pas nécessairement de façon permanente, mais certainement régulièrement. L’accueillant est ainsi confronté à des difficultés, pas toujours simples à éclaircir, à des interrogations parfois anxieuses, à des limites dans son ambition professionnelle, à des sensations désagréables. La dysphorie de l’accueil convoque des émotions contradictoires chez le soignant, et pointe quelque chose de l’ordre d’une humeur qui pourra être changeante. Nous pourrions penser que l’accueillant, dans son travail, est enthousiaste… mais le voilà qui en revient, perplexe, envahi d’éléments troubles et de questions?: ai-je bien fait?? Est-ce que je n’ai pas accédé trop vite à la demande du patient (ou, à l’inverse, été trop rigide avec lui)?? En prenant telle orientation, n’ai-je pas cédé à la pression de l’équipe?? Lors de l’entrevue clinique, n’aurais-je pas dû interroger davantage le patient (ou sa famille)?? Faudrait-il que je retourne le voir?? Suis-je carrément passé à côté du diagnostic??Note de contenu : Cet article fait partie du dossier "Quel accueil pour quels soins ?" Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=100613
in Santé mentale > 264 (janvier 2022)[article] La dysphorie de l’accueil aux urgences psychiatriques [texte imprimé] / Bernard DELGUSTE . - 2022.
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 264 (janvier 2022)
Mots-clés : Services des urgences psychiatriques Accueil Signes et symptômes Dossiers médicaux Entretien Prise en charge personnalisée du patient Troubles mentaux / diagnostic Résumé : Accueillir un patient aux urgences psychiatrique confronte le professionnel à son inévitable ambivalence lors de la rencontre avec le symptôme. Du recueil des éléments pour le dossier du patient, jusqu’à l’orientation, regard sur une clinique singulière…
La «?dysphorie?» est une expression de notre postmodernité, que l’on peut déplacer de la question des genres à celle de l’accueil en psychiatrie. En effet, ce terme me paraît approprié pour faire entendre qu’il y a à ce stade, du côté de l’accueillant, une sorte de malaise et d’ambivalence inévitable, pas nécessairement de façon permanente, mais certainement régulièrement. L’accueillant est ainsi confronté à des difficultés, pas toujours simples à éclaircir, à des interrogations parfois anxieuses, à des limites dans son ambition professionnelle, à des sensations désagréables. La dysphorie de l’accueil convoque des émotions contradictoires chez le soignant, et pointe quelque chose de l’ordre d’une humeur qui pourra être changeante. Nous pourrions penser que l’accueillant, dans son travail, est enthousiaste… mais le voilà qui en revient, perplexe, envahi d’éléments troubles et de questions?: ai-je bien fait?? Est-ce que je n’ai pas accédé trop vite à la demande du patient (ou, à l’inverse, été trop rigide avec lui)?? En prenant telle orientation, n’ai-je pas cédé à la pression de l’équipe?? Lors de l’entrevue clinique, n’aurais-je pas dû interroger davantage le patient (ou sa famille)?? Faudrait-il que je retourne le voir?? Suis-je carrément passé à côté du diagnostic??Note de contenu : Cet article fait partie du dossier "Quel accueil pour quels soins ?" Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=100613 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêt