[article] 
inAnnales de Biologie Clinique > 76/3 (mai-juin 2018) . - p. 300-306

Titre :	Rupture prématurée des membranes : étude comparative des performances analytiques des tests de diagnostic biologique
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Mélissa Julien ; Laury N’guema ; Amina Bouzerara
Année de publication :	2018
Article en page(s) :	p. 300-306
Langues :	Français (fre)
Mots-clés :	rupture prématurée des membranes  diagnostic rapide  IGFBP-1  performances analytiques
Résumé :	La rupture prématurée des membranes est un évènement fréquent qui affecte 3 % des grossesses. Son diagnostic est important car elle est à l’origine de 30 % des accouchements prématurés et de 20 % de la mortalité périnatale. Le diagnostic est très souvent clinique par visualisation de l’écoulement de liquide amniotique dans le vagin. Dans certaines situations litigieuses ou à distance d’un écoulement franc, le clinicien a alors recours à des tests biologiques rapides détectant soit le changement du pH vaginal soit la présence inhabituelle de composants amniotiques principalement l’IGFBP-1 ou l’AFP dans le milieu vaginal. Nous avons étudié les caractéristiques techniques et analytiques de 5 tests qualitatifs immuno-chromatographiques (easyProm®, ActimProm®, Toda Amniodiag 5 strip®, Amnioquick® Duo, Amnisure®) détectant principalement l’IGFBP-1, et confronté nos résultats aux données des fabricants. Nous avons évalué la phase pré-analytique (le prélèvement, sa conservation, son élution) et la phase analytique (la limite de détection, le temps de lecture, les interférences liées à une contamination physiologique). Le respect de l’étape pré-analytique est crucial car l’absorption et l’élution du prélèvement dans le diluant varient avec l’écouvillon, son imprégnation, son expression. Une fois élué, l’échantillon est stable. Les temps de lecture préconisés sont adéquats mais ne doivent pas être dépassés sous peine de rendre un résultat faussement positif. Les limites de détection annoncées sont globalement surestimées. La présence de sang maternel peut perturber les résultats ce qui n’est pas le cas des urines maternelles.
Permalink :	./index.php?lvl=notice_display&id=66109

[article] Rupture prématurée des membranes : étude comparative des performances analytiques des tests de diagnostic biologique [texte imprimé] / Mélissa Julien ; Laury N’guema ; Amina Bouzerara . - 2018 . - p. 300-306.
Langues : Français (fre)
in Annales de Biologie Clinique > 76/3 (mai-juin 2018) . - p. 300-306

Mots-clés :	rupture prématurée des membranes  diagnostic rapide  IGFBP-1  performances analytiques
Résumé :	La rupture prématurée des membranes est un évènement fréquent qui affecte 3 % des grossesses. Son diagnostic est important car elle est à l’origine de 30 % des accouchements prématurés et de 20 % de la mortalité périnatale. Le diagnostic est très souvent clinique par visualisation de l’écoulement de liquide amniotique dans le vagin. Dans certaines situations litigieuses ou à distance d’un écoulement franc, le clinicien a alors recours à des tests biologiques rapides détectant soit le changement du pH vaginal soit la présence inhabituelle de composants amniotiques principalement l’IGFBP-1 ou l’AFP dans le milieu vaginal. Nous avons étudié les caractéristiques techniques et analytiques de 5 tests qualitatifs immuno-chromatographiques (easyProm®, ActimProm®, Toda Amniodiag 5 strip®, Amnioquick® Duo, Amnisure®) détectant principalement l’IGFBP-1, et confronté nos résultats aux données des fabricants. Nous avons évalué la phase pré-analytique (le prélèvement, sa conservation, son élution) et la phase analytique (la limite de détection, le temps de lecture, les interférences liées à une contamination physiologique). Le respect de l’étape pré-analytique est crucial car l’absorption et l’élution du prélèvement dans le diluant varient avec l’écouvillon, son imprégnation, son expression. Une fois élué, l’échantillon est stable. Les temps de lecture préconisés sont adéquats mais ne doivent pas être dépassés sous peine de rendre un résultat faussement positif. Les limites de détection annoncées sont globalement surestimées. La présence de sang maternel peut perturber les résultats ce qui n’est pas le cas des urines maternelles.
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