L’analyse cinématique du test timed-up-and-go peut-elle évaluer le risque de chute chez les personnes âgées / Pierre-Loup Stoffel

Public ISBD Titre : L’analyse cinématique du test timed-up-and-go peut-elle évaluer le risque de chute chez les personnes âgées Type de document : TFE / Mémoire Auteurs : Pierre-Loup Stoffel ; Fabien Buisseret, Promoteur du mémoire Editeur : Montignies-sur-Sambre : Haute Ecole Louvain en Hainaut Année de publication : 2021 Importance : 50p. Note générale : Le fichier numérique de ce document est disponible uniquement pour les membres de la Haute Ecole Louvain-en-Hainaut. Veuillez vous connecter pour accéder à votre compte lecteur. Langues : Français (fre) Mots-clés : Timed Up and Go  Capteur inertiel  Cinématique  Régression logistique Index. décimale : MK Mémoire Kinésithérapie Résumé : Contexte et objectif – Le test Timed-Up-and-Go (TUG) est fréquemment utilisé afin d'évaluer les capacités motrices des personnes âgées. Le TUG est également utilisé dans le but de définir le risque de chute sur base de la comparaison du temps nécessaire pour effectuer le test avec un seuil déterminé. Ce test est limité par le fait qu'il se base uniquement sur le temps nécessaire pour le compléter, mais aussi parce qu'il catégorise le risque de chute sur base d'un seuil de plus en plus discuté dans la littérature. Des pistes d'amélioration ont déjà été proposées en utilisant des caméras, de multiples capteurs ou encore en combinant le TUG à d'autres tests. Nous nous inscrivons dans cette démarche en utilisant un capteur inertiel pour récolter des mesures cinématiques afin d'améliorer l’interprétation du TUG. L’objectif est de déterminer quelles variables sont pertinentes pour différencier les chuteurs des non-chuteurs et parmi celles-ci, lesquelles permettent de diagnostiquer au mieux un chuteur dans les 6 mois. Méthodes – Les données cinématiques issues du test TUG réalisé par 73 sujets vivant en maison de repos ont été récoltées à l'aide du capteur inertiel DYSKIMOT mesurant l'accélération et la vitesse angulaire dans les trois dimensions. Ces données ont d'une part permis le séquençage du TUG en différentes sous-phases (lever, marche, demi-tour, marche, demi-tour et assis) et ont d'autre part été analysées afin de déterminer quelles variables cinématiques permettaient de différencier les chuteurs des non-chuteurs. Les variables les plus pertinentes ont ensuite été intégrées dans différentes régressions logistiques visant à prédire l’appartenance d’un sujet donné à l’un ou l’autre groupe. Ces régressions ont permis le calcul d'indicateurs de qualité statistique tels que la sensibilité, la spécificité et la précision. Les odds ratio ont également été calculés. Résultats – Les variables ayant montré les meilleures capacités discriminatoires et permettant une amélioration des capacités diagnostiques du TUG sont : le temps total déjà couramment utilisé, la vitesse angulaire maximale lors du premier demi-tour, le sexe et la présence d'une aide à la marche. La précision diagnostique du test atteint la valeur de 74% avec une spécificité de 95,9% et une sensibilité de 29,2%. Conclusion – L’ajout de variables cinématiques mesurées par un capteur inertiel permettrait d'obtenir un test précis et très spécifique (mais peu sensible). Cette méthode est facilement administrable, peu coûteuse et pourrait aisément être adaptée afin d'être intégrée dans la pratique quotidienne. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=96787 L’analyse cinématique du test timed-up-and-go peut-elle évaluer le risque de chute chez les personnes âgées [TFE / Mémoire] / Pierre-Loup Stoffel ; Fabien Buisseret, Promoteur du mémoire . - Montignies-sur-Sambre : Haute Ecole Louvain en Hainaut, 2021 . - 50p. Le fichier numérique de ce document est disponible uniquement pour les membres de la Haute Ecole Louvain-en-Hainaut. Veuillez vous connecter pour accéder à votre compte lecteur. Langues : Français (fre) Mots-clés : Timed Up and Go  Capteur inertiel  Cinématique  Régression logistique Index. décimale : MK Mémoire Kinésithérapie Résumé : Contexte et objectif – Le test Timed-Up-and-Go (TUG) est fréquemment utilisé afin d'évaluer les capacités motrices des personnes âgées. Le TUG est également utilisé dans le but de définir le risque de chute sur base de la comparaison du temps nécessaire pour effectuer le test avec un seuil déterminé. Ce test est limité par le fait qu'il se base uniquement sur le temps nécessaire pour le compléter, mais aussi parce qu'il catégorise le risque de chute sur base d'un seuil de plus en plus discuté dans la littérature. Des pistes d'amélioration ont déjà été proposées en utilisant des caméras, de multiples capteurs ou encore en combinant le TUG à d'autres tests. Nous nous inscrivons dans cette démarche en utilisant un capteur inertiel pour récolter des mesures cinématiques afin d'améliorer l’interprétation du TUG. L’objectif est de déterminer quelles variables sont pertinentes pour différencier les chuteurs des non-chuteurs et parmi celles-ci, lesquelles permettent de diagnostiquer au mieux un chuteur dans les 6 mois. Méthodes – Les données cinématiques issues du test TUG réalisé par 73 sujets vivant en maison de repos ont été récoltées à l'aide du capteur inertiel DYSKIMOT mesurant l'accélération et la vitesse angulaire dans les trois dimensions. Ces données ont d'une part permis le séquençage du TUG en différentes sous-phases (lever, marche, demi-tour, marche, demi-tour et assis) et ont d'autre part été analysées afin de déterminer quelles variables cinématiques permettaient de différencier les chuteurs des non-chuteurs. Les variables les plus pertinentes ont ensuite été intégrées dans différentes régressions logistiques visant à prédire l’appartenance d’un sujet donné à l’un ou l’autre groupe. Ces régressions ont permis le calcul d'indicateurs de qualité statistique tels que la sensibilité, la spécificité et la précision. Les odds ratio ont également été calculés. Résultats – Les variables ayant montré les meilleures capacités discriminatoires et permettant une amélioration des capacités diagnostiques du TUG sont : le temps total déjà couramment utilisé, la vitesse angulaire maximale lors du premier demi-tour, le sexe et la présence d'une aide à la marche. La précision diagnostique du test atteint la valeur de 74% avec une spécificité de 95,9% et une sensibilité de 29,2%. Conclusion – L’ajout de variables cinématiques mesurées par un capteur inertiel permettrait d'obtenir un test précis et très spécifique (mais peu sensible). Cette méthode est facilement administrable, peu coûteuse et pourrait aisément être adaptée afin d'être intégrée dans la pratique quotidienne. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=96787

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