Centre de Documentation Campus Montignies
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Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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Annals of physical and rehabilitation medicine . Vol. 53, n°2Paru le : 01/03/2010 |
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Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
Revue | Revue | Centre de Documentation HELHa Campus Montignies | Réserve | Consultable sur demande auprès des documentalistes Exclu du prêt |
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Ajouter le résultat dans votre panierThe use of dry powder inhaler devices by elderly patients suffering from chronic obstructive pulmonary disease in Annals of physical and rehabilitation medicine, Vol. 53, n°2 (Mars 2010)
[article]
Titre : The use of dry powder inhaler devices by elderly patients suffering from chronic obstructive pulmonary disease Titre original : Utilisation de dispositifs d’inhalation de poudres sèches chez des patients âgés présentant une bronchopneumopathie chronique obstructive Type de document : texte imprimé Année de publication : 2010 Article en page(s) : pp.69-76 Langues : Français (fre) Résumé : Un collectif de 25 patients, âgés d’au moins 65ans et atteints de BPCO, a été sélectionné pour déterminer leur aptitude à utiliser les inhalateurs de poudres sèches (IPS) Handihaler® (Boeringher-Ingelheim) et Aerolizer® (Novartis). Les résultats d’un score créé pour évaluer la technique d’inhalation (STI) ont été comparés à l’âge, au MMSE, à l’indice de Barthel, au VEMS, aux pressions inspiratoires et expiratoires maximales et au débit inspiratoire de pointe (DIP).
Résultats
Les IPS étaient utilisés correctement par 60 % des patients (15 sur 25). Parmi les patients aptes, 13 patients sur 15 étaient âgés de moins de 80ans (p≤0,02), 13 patients sur 15 avaient une pression inspiratoire maximale supérieure ou égale à 53cm H2O (p≤0,001) et un DIP supérieur ou égal à 120l/min (p≤0,05). L’ensemble des patients aptes avait un MMSE minimal de 25 (p≤0,001).
Conclusion
Dans une population gériatrique, l’âge, la diminution de la pression inspiratoire maximale et du DIP ainsi que l’altération des fonctions cognitives limitent l’utilisation des IPS.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=24350
in Annals of physical and rehabilitation medicine > Vol. 53, n°2 (Mars 2010) . - pp.69-76[article] The use of dry powder inhaler devices by elderly patients suffering from chronic obstructive pulmonary disease = Utilisation de dispositifs d’inhalation de poudres sèches chez des patients âgés présentant une bronchopneumopathie chronique obstructive [texte imprimé] . - 2010 . - pp.69-76.
Langues : Français (fre)
in Annals of physical and rehabilitation medicine > Vol. 53, n°2 (Mars 2010) . - pp.69-76
Résumé : Un collectif de 25 patients, âgés d’au moins 65ans et atteints de BPCO, a été sélectionné pour déterminer leur aptitude à utiliser les inhalateurs de poudres sèches (IPS) Handihaler® (Boeringher-Ingelheim) et Aerolizer® (Novartis). Les résultats d’un score créé pour évaluer la technique d’inhalation (STI) ont été comparés à l’âge, au MMSE, à l’indice de Barthel, au VEMS, aux pressions inspiratoires et expiratoires maximales et au débit inspiratoire de pointe (DIP).
Résultats
Les IPS étaient utilisés correctement par 60 % des patients (15 sur 25). Parmi les patients aptes, 13 patients sur 15 étaient âgés de moins de 80ans (p≤0,02), 13 patients sur 15 avaient une pression inspiratoire maximale supérieure ou égale à 53cm H2O (p≤0,001) et un DIP supérieur ou égal à 120l/min (p≤0,05). L’ensemble des patients aptes avait un MMSE minimal de 25 (p≤0,001).
Conclusion
Dans une population gériatrique, l’âge, la diminution de la pression inspiratoire maximale et du DIP ainsi que l’altération des fonctions cognitives limitent l’utilisation des IPS.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=24350 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtClaw toes in hemiplegic patients after stroke in Annals of physical and rehabilitation medicine, Vol. 53, n°2 (Mars 2010)
[article]
Titre : Claw toes in hemiplegic patients after stroke Titre original : Griffe des orteils chez le patient hémiplégique après un accident vasculaire cérébral Type de document : texte imprimé Année de publication : 2010 Article en page(s) : pp.77-85 Langues : Français (fre) Résumé : Objectif
L’objectif de cette étude était d’analyser la fréquence de survenue d’une griffe des orteils, ses liens avec les autres troubles du membre inférieur et la récupération fonctionnelle globale chez un patient hémiplégique durant la première année après un accident vasculaire cérébral (AVC) unifocal hémisphérique.
Patients et méthode
Cette étude prospective concernait 39 patients hémiplégiques hospitalisés en service de rééducation. L’évaluation recherchait la survenue d’une griffe des orteils pendant la première année post-AVC et s’il existait une relation avec la spasticité du triceps surae, le déficit moteur du segment jambier et l’autonomie fonctionnelle (index de Barthel, Postural assessment scale for stroke patients et Functional ambulation classification).
Résultats
Soixante-quatre évaluations (une à quatre par patient) ont été réalisées. Une griffe des orteils était retrouvée chez 18/39 (46 %) des patients. Elle était observée avant le troisième mois post-AVC chez 15/18 (83 %) patients ayant récupéré une autonomie moyenne (Barthel : 30–70, PASS : 15–33, FAC : 3–4) et était liée significativement à un pied varus et/ou équin (p<0,0001).
Conclusion
La survenue d’une griffe des orteils est fréquente et précoce chez le patient hémiplégique par AVC hémisphérique. L’équinisme et une autonomie fonctionnelle moyenne sont associés à cette griffe des orteils. Bien que peu rapportée, elle doit être dépistée et prise en charge pour permettre une meilleure rééducation du patient.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=24351
in Annals of physical and rehabilitation medicine > Vol. 53, n°2 (Mars 2010) . - pp.77-85[article] Claw toes in hemiplegic patients after stroke = Griffe des orteils chez le patient hémiplégique après un accident vasculaire cérébral [texte imprimé] . - 2010 . - pp.77-85.
Langues : Français (fre)
in Annals of physical and rehabilitation medicine > Vol. 53, n°2 (Mars 2010) . - pp.77-85
Résumé : Objectif
L’objectif de cette étude était d’analyser la fréquence de survenue d’une griffe des orteils, ses liens avec les autres troubles du membre inférieur et la récupération fonctionnelle globale chez un patient hémiplégique durant la première année après un accident vasculaire cérébral (AVC) unifocal hémisphérique.
Patients et méthode
Cette étude prospective concernait 39 patients hémiplégiques hospitalisés en service de rééducation. L’évaluation recherchait la survenue d’une griffe des orteils pendant la première année post-AVC et s’il existait une relation avec la spasticité du triceps surae, le déficit moteur du segment jambier et l’autonomie fonctionnelle (index de Barthel, Postural assessment scale for stroke patients et Functional ambulation classification).
Résultats
Soixante-quatre évaluations (une à quatre par patient) ont été réalisées. Une griffe des orteils était retrouvée chez 18/39 (46 %) des patients. Elle était observée avant le troisième mois post-AVC chez 15/18 (83 %) patients ayant récupéré une autonomie moyenne (Barthel : 30–70, PASS : 15–33, FAC : 3–4) et était liée significativement à un pied varus et/ou équin (p<0,0001).
Conclusion
La survenue d’une griffe des orteils est fréquente et précoce chez le patient hémiplégique par AVC hémisphérique. L’équinisme et une autonomie fonctionnelle moyenne sont associés à cette griffe des orteils. Bien que peu rapportée, elle doit être dépistée et prise en charge pour permettre une meilleure rééducation du patient.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=24351 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Réserve Consultable sur demande auprès des documentalistes
Exclu du prêtDo patients have any special medical or rehabilitation difficulties after a craniectomy for malignant cerebral infarction during their hospitalization in a physical medicine and rehabilitation department? in Annals of physical and rehabilitation medicine, Vol. 53, n°2 (Mars 2010)
[article]
Titre : Do patients have any special medical or rehabilitation difficulties after a craniectomy for malignant cerebral infarction during their hospitalization in a physical medicine and rehabilitation department? Titre original : Les patients craniectomisés pour infarctus sylvien malin présentent-ils des particularités durant l’hospitalisation en médecine physique et de réadaptation ? Type de document : texte imprimé Année de publication : 2010 Article en page(s) : pp.86-95 Langues : Français (fre) Résumé : Objectifs
Observer si les patients craniectomisés pour infarctus sylvien malin posent des problèmes médicaux, suivent une évolution des déficits neurologiques ainsi que de la dépendance et ont un mode de sortie différents en comparaison à des patients non craniectomisés habituellement admis en médecine physique et de réadaptation après infarctus sylvien malin ou sévère.
Matériel et méthode
Étude rétrospective comparant des patients craniectomisés pour infarctus sylvien malin à des non craniectomisés, appariés selon l’âge, le côté de la lésion et la période d’hospitalisation.
Résultats
Douze craniectomisés (43±10,44 ans) ont été appariés à 12 non craniectomisés (49±7,66 ans). Les deux groupes étaient comparables en terme d’évènements médicaux indésirables généraux. Les évènements propres à la craniectomie sont décrits. L’évolution des déficiences, la durée moyenne de séjour (194±118,93 jours vs 152±94,64 jours), la mesure d’indépendance fonctionnelle de sortie (87±21,28 vs 95±22,19) et le nombre de retours directs à domicile (7 vs 9) étaient comparables.
Discussion et conclusion
Les patients craniectomisés n’ont pas posé plus de problèmes médicaux, hormis les évènements liés à la craniectomie qui ont pu allonger la durée de séjour sans retentissement majeur.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=24352
in Annals of physical and rehabilitation medicine > Vol. 53, n°2 (Mars 2010) . - pp.86-95[article] Do patients have any special medical or rehabilitation difficulties after a craniectomy for malignant cerebral infarction during their hospitalization in a physical medicine and rehabilitation department? = Les patients craniectomisés pour infarctus sylvien malin présentent-ils des particularités durant l’hospitalisation en médecine physique et de réadaptation ? [texte imprimé] . - 2010 . - pp.86-95.
Langues : Français (fre)
in Annals of physical and rehabilitation medicine > Vol. 53, n°2 (Mars 2010) . - pp.86-95
Résumé : Objectifs
Observer si les patients craniectomisés pour infarctus sylvien malin posent des problèmes médicaux, suivent une évolution des déficits neurologiques ainsi que de la dépendance et ont un mode de sortie différents en comparaison à des patients non craniectomisés habituellement admis en médecine physique et de réadaptation après infarctus sylvien malin ou sévère.
Matériel et méthode
Étude rétrospective comparant des patients craniectomisés pour infarctus sylvien malin à des non craniectomisés, appariés selon l’âge, le côté de la lésion et la période d’hospitalisation.
Résultats
Douze craniectomisés (43±10,44 ans) ont été appariés à 12 non craniectomisés (49±7,66 ans). Les deux groupes étaient comparables en terme d’évènements médicaux indésirables généraux. Les évènements propres à la craniectomie sont décrits. L’évolution des déficiences, la durée moyenne de séjour (194±118,93 jours vs 152±94,64 jours), la mesure d’indépendance fonctionnelle de sortie (87±21,28 vs 95±22,19) et le nombre de retours directs à domicile (7 vs 9) étaient comparables.
Discussion et conclusion
Les patients craniectomisés n’ont pas posé plus de problèmes médicaux, hormis les évènements liés à la craniectomie qui ont pu allonger la durée de séjour sans retentissement majeur.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=24352 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Réserve Consultable sur demande auprès des documentalistes
Exclu du prêtPatients in a permanent vegetative state or minimally conscious state in the Maine-et-Loire county of France: A cross-sectional, descriptive study in Annals of physical and rehabilitation medicine, Vol. 53, n°2 (Mars 2010)
[article]
Titre : Patients in a permanent vegetative state or minimally conscious state in the Maine-et-Loire county of France: A cross-sectional, descriptive study Titre original : Situation des patients en état végétatif chronique et en état paucirelationnel en Maine-et-Loire. Enquête transversale Type de document : texte imprimé Année de publication : 2010 Article en page(s) : pp.96-104 Langues : Français (fre) Résumé : Objectifs
Évaluer le nombre de patients en état végétatif et paucirelationnel chroniques vivant en institution dans le département de Maine-et-Loire. Évaluer les complications somatiques rencontrées, la charge en soins, les difficultés relevées par les soignants et les souhaits des équipes.
Patients et méthodes
Étude descriptive transversale des structures de médecine physique et de réadaptation (MPR), de soins de suite, de long séjour et des hôpitaux locaux. Tous les dossiers cliniques ont été analysés et tous les patients examinés par le même observateur. Un questionnaire dédié aux soignants a permis l’évaluation de la charge en soin et un autre questionnaire à réponses ouvertes pour le cadre infirmier a évalué les besoins en personnel et les souhaits des équipes.
Résultats
Treize patients ont été recensés. Quatre sont en état végétatif chronique. Neuf sont en état paucirelationnel. Dix patients se trouvent en unité de soin de longue durée, un en MPR et deux en hôpital local. Tous ont des limitations importantes d’amplitudes articulaires. Toutes les équipes font état de difficultés pratiques quotidiennes et de questionnements d’ordre éthique.
Discussion–conclusion
Ce travail montre que les situations de prise en charge sont variées. Il met en évidence les difficultés matérielles mais surtout les questionnements éthiques actuellement rencontrés. Il fournit une base de travail pour l’application au cours du SROSS de la circulaire sur la prise en charge de ces patients.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=24353
in Annals of physical and rehabilitation medicine > Vol. 53, n°2 (Mars 2010) . - pp.96-104[article] Patients in a permanent vegetative state or minimally conscious state in the Maine-et-Loire county of France: A cross-sectional, descriptive study = Situation des patients en état végétatif chronique et en état paucirelationnel en Maine-et-Loire. Enquête transversale [texte imprimé] . - 2010 . - pp.96-104.
Langues : Français (fre)
in Annals of physical and rehabilitation medicine > Vol. 53, n°2 (Mars 2010) . - pp.96-104
Résumé : Objectifs
Évaluer le nombre de patients en état végétatif et paucirelationnel chroniques vivant en institution dans le département de Maine-et-Loire. Évaluer les complications somatiques rencontrées, la charge en soins, les difficultés relevées par les soignants et les souhaits des équipes.
Patients et méthodes
Étude descriptive transversale des structures de médecine physique et de réadaptation (MPR), de soins de suite, de long séjour et des hôpitaux locaux. Tous les dossiers cliniques ont été analysés et tous les patients examinés par le même observateur. Un questionnaire dédié aux soignants a permis l’évaluation de la charge en soin et un autre questionnaire à réponses ouvertes pour le cadre infirmier a évalué les besoins en personnel et les souhaits des équipes.
Résultats
Treize patients ont été recensés. Quatre sont en état végétatif chronique. Neuf sont en état paucirelationnel. Dix patients se trouvent en unité de soin de longue durée, un en MPR et deux en hôpital local. Tous ont des limitations importantes d’amplitudes articulaires. Toutes les équipes font état de difficultés pratiques quotidiennes et de questionnements d’ordre éthique.
Discussion–conclusion
Ce travail montre que les situations de prise en charge sont variées. Il met en évidence les difficultés matérielles mais surtout les questionnements éthiques actuellement rencontrés. Il fournit une base de travail pour l’application au cours du SROSS de la circulaire sur la prise en charge de ces patients.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=24353 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Réserve Consultable sur demande auprès des documentalistes
Exclu du prêtEvaluation of a wheelchair prototype with non-conventional, manual propulsion in Annals of physical and rehabilitation medicine, Vol. 53, n°2 (Mars 2010)
[article]
Titre : Evaluation of a wheelchair prototype with non-conventional, manual propulsion Titre original : Évaluation d’un prototype de fauteuil roulant avec une technique non-conventionnelle de propulsion manuelle Type de document : texte imprimé Année de publication : 2010 Article en page(s) : pp.105-117 Langues : Français (fre) Résumé : Objectifs
Un nouveau prototype de fauteuil roulant, basé sur la technique de propulsion à leviers, a été conçu dans l’objectif de prévenir les complications et les contraintes reliées à l’acte de propulsion conventionnelle. Une évaluation subjective de ce nouveau prototype a été effectuée à travers un questionnaire.
Matériels et méthodes
Un questionnaire comprenant des questions sur le confort, la possibilité de réglage des différents accessoires, la conduite, la manœuvrabilité, le franchissement des obstacles, la sécurité du fauteuil, son poids, sa taille, sa portabilité ainsi que son apparence a été adressé à des utilisateurs de ce prototype. Une note de satisfaction globale de la propulsion du prototype a été également demandée. Dix-sept personnes ont participé à cette étude en utilisant le prototype au minimum deux jours avant leurs réponses au questionnaire.
Résultats
Les résultats montrent que le prototype a été jugé supérieur au fauteuil conventionnel sur le plan du confort et de la sécurité ressentis lors de la propulsion non-conventionnelle ainsi que sur le plan de la satisfaction globale. Le prototype a été trouvé inférieur au fauteuil conventionnel concernant la taille, la possibilité des réglages, le franchissement d’obstacles et l’apparence.
Conclusion
Nous pouvons conclure que le prototype du fauteuil roulant a été largement accepté par les utilisateurs et pourrait être recommandé dans le domaine de l’handisport. Les points faibles du prototype pourraient être liés probablement à des facteurs ergonomiques qui doivent être améliorés dans les futurs prototypes.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=24354
in Annals of physical and rehabilitation medicine > Vol. 53, n°2 (Mars 2010) . - pp.105-117[article] Evaluation of a wheelchair prototype with non-conventional, manual propulsion = Évaluation d’un prototype de fauteuil roulant avec une technique non-conventionnelle de propulsion manuelle [texte imprimé] . - 2010 . - pp.105-117.
Langues : Français (fre)
in Annals of physical and rehabilitation medicine > Vol. 53, n°2 (Mars 2010) . - pp.105-117
Résumé : Objectifs
Un nouveau prototype de fauteuil roulant, basé sur la technique de propulsion à leviers, a été conçu dans l’objectif de prévenir les complications et les contraintes reliées à l’acte de propulsion conventionnelle. Une évaluation subjective de ce nouveau prototype a été effectuée à travers un questionnaire.
Matériels et méthodes
Un questionnaire comprenant des questions sur le confort, la possibilité de réglage des différents accessoires, la conduite, la manœuvrabilité, le franchissement des obstacles, la sécurité du fauteuil, son poids, sa taille, sa portabilité ainsi que son apparence a été adressé à des utilisateurs de ce prototype. Une note de satisfaction globale de la propulsion du prototype a été également demandée. Dix-sept personnes ont participé à cette étude en utilisant le prototype au minimum deux jours avant leurs réponses au questionnaire.
Résultats
Les résultats montrent que le prototype a été jugé supérieur au fauteuil conventionnel sur le plan du confort et de la sécurité ressentis lors de la propulsion non-conventionnelle ainsi que sur le plan de la satisfaction globale. Le prototype a été trouvé inférieur au fauteuil conventionnel concernant la taille, la possibilité des réglages, le franchissement d’obstacles et l’apparence.
Conclusion
Nous pouvons conclure que le prototype du fauteuil roulant a été largement accepté par les utilisateurs et pourrait être recommandé dans le domaine de l’handisport. Les points faibles du prototype pourraient être liés probablement à des facteurs ergonomiques qui doivent être améliorés dans les futurs prototypes.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=24354 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Réserve Consultable sur demande auprès des documentalistes
Exclu du prêtKienböck’s disease and cerebral palsy case report in Annals of physical and rehabilitation medicine, Vol. 53, n°2 (Mars 2010)
[article]
Titre : Kienböck’s disease and cerebral palsy case report Titre original : Maladie de Kienbock et paralysie cérébrale à propos d’un cas Type de document : texte imprimé Année de publication : 2010 Article en page(s) : pp.118-123 Langues : Français (fre) Résumé : Introduction
La douleur est le principal motif de consultation des personnes atteintes de paralysie cérébrale, notamment dans la population adulte. L’atteinte des membres supérieurs est retrouvée dans un quart des cas. Nous rapportons ici le cas d’un patient souffrant d’une ostéonécrose du lunatum connue sous le nom de maladie de Kienböck.
Méthode
Présentation d’un cas clinique et revue de la littérature.
Observation
Un patient de 28ans présentant une tétraparésie dystonique consulte pour une douleur de poignet de rythme mécanique et d’aggravation progressive. Après le diagnostic de maladie de Kienböck de stade 2 de Lichtman, un traitement conservateur par immobilisation avec traitement associé de la spasticité du fléchisseur radial du carpe par toxine botulique permet d’obtenir une nette amélioration, avec diminution de la douleur de 80 % selon le patient. Le bénéfice thérapeutique persiste à deux ans, avec des injections itératives de toxine botulique. Sur le plan radiologique, aucune modification n’est observée à deux ans.
Discussion
La maladie de Kienböck chez les personnes atteintes de paralysie cérébrale est peu décrite dans la littérature mais probablement sous-estimée. L’attitude permanente en flexion du poignet et l’hypertonie musculaire pourrait être des facteurs de risques. La connaissance de ce tableau clinique particulier doit permettre de l’évoquer précocement et de mettre ainsi en place un traitement conservateur avec un maximum de chance de succès thérapeutique et ainsi d’éviter un geste chirurgical.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=24355
in Annals of physical and rehabilitation medicine > Vol. 53, n°2 (Mars 2010) . - pp.118-123[article] Kienböck’s disease and cerebral palsy case report = Maladie de Kienbock et paralysie cérébrale à propos d’un cas [texte imprimé] . - 2010 . - pp.118-123.
Langues : Français (fre)
in Annals of physical and rehabilitation medicine > Vol. 53, n°2 (Mars 2010) . - pp.118-123
Résumé : Introduction
La douleur est le principal motif de consultation des personnes atteintes de paralysie cérébrale, notamment dans la population adulte. L’atteinte des membres supérieurs est retrouvée dans un quart des cas. Nous rapportons ici le cas d’un patient souffrant d’une ostéonécrose du lunatum connue sous le nom de maladie de Kienböck.
Méthode
Présentation d’un cas clinique et revue de la littérature.
Observation
Un patient de 28ans présentant une tétraparésie dystonique consulte pour une douleur de poignet de rythme mécanique et d’aggravation progressive. Après le diagnostic de maladie de Kienböck de stade 2 de Lichtman, un traitement conservateur par immobilisation avec traitement associé de la spasticité du fléchisseur radial du carpe par toxine botulique permet d’obtenir une nette amélioration, avec diminution de la douleur de 80 % selon le patient. Le bénéfice thérapeutique persiste à deux ans, avec des injections itératives de toxine botulique. Sur le plan radiologique, aucune modification n’est observée à deux ans.
Discussion
La maladie de Kienböck chez les personnes atteintes de paralysie cérébrale est peu décrite dans la littérature mais probablement sous-estimée. L’attitude permanente en flexion du poignet et l’hypertonie musculaire pourrait être des facteurs de risques. La connaissance de ce tableau clinique particulier doit permettre de l’évoquer précocement et de mettre ainsi en place un traitement conservateur avec un maximum de chance de succès thérapeutique et ainsi d’éviter un geste chirurgical.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=24355 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Réserve Consultable sur demande auprès des documentalistes
Exclu du prêtThe management of stroke patients. Conference of experts with a public hearing. Mulhouse (France), 22 October 2008 in Annals of physical and rehabilitation medicine, Vol. 53, n°2 (Mars 2010)
[article]
Titre : The management of stroke patients. Conference of experts with a public hearing. Mulhouse (France), 22 October 2008 Titre original : Orientation des patients atteints d’AVC. Conférence d’experts avec audition publique. Mulhouse le 22 octobre 2008 Type de document : texte imprimé Année de publication : 2010 Article en page(s) : pp.124-147 Langues : Français (fre) Résumé : L’objectif est de définir le plus précocement possible des critères pertinents d’orientation des patients atteints d’AVC à partir des unités neurovasculaires (UNV) ou structures de soin aiguë, afin de faciliter le retour au domicile (ou équivalent de domicile) ou la poursuite de la prise en charge dans les structures de soin les plus adaptées.
Dès la phase initiale, trois outils cliniques sont utiles car robustes et reproductibles :
– le score NIHSS apparaît comme le meilleur outil clinique d’évaluation et est l’échelle de référence à utiliser durant la phase aiguë des AVC car prédictif du pronostic vital et du devenir fonctionnel à moyen terme ;
– le score de Glasgow est un outil d’évaluation initial utile comme facteur prédictif de l’évolution à moyen terme de la vigilance, essentiellement en cas d’hémorragie cérébrale ou d’infarctus cérébral sévère ;
– l’index de Barthel (côté sur 100), réalisé dans les sept premiers jours et sa progression au cours des deux premières semaines représentent un facteur prédictif du devenir fonctionnel des patients AVC.
Les valeurs de ces indices doivent tenir compte de marqueurs de stabilité clinique à la phase initiale qui ont également leur valeur pronostique :
– la relation entre la pression artérielle (PA) et le pronostic des patients AVC suivrait une courbe en U avec une influence péjorative des valeurs extrêmes de PA ;
– une hyperthermie ainsi qu’une hypoxie constituent des facteurs prédictifs précoces de mauvais pronostic fonctionnel et vital ;
– la présence (et la persistance) d’une incontinence urinaire et/ou de troubles de la déglutition représente un important facteur prédictif de mauvais pronostic fonctionnel et de surmortalité à moyen terme.
Les examens complémentaires permettent d’approcher précocement l’état anatomique, métabolique et physiologique du parenchyme cérébral lésé, alors que déjà s’amorcent les processus de réparation et de plasticité. Phénomène multifactoriel d’une grande complexité, pouvant à chaque instant être remis en cause, le processus de réparation ne peut être prédit avec certitude en l’état de nos connaissances par ces seules explorations. Deux paramètres semblent déterminants dans l’utilisation de l’imagerie à visée pronostique dans le cadre d’un AVC : l’exploration du parenchyme cérébral en IRM et l’exploration de la perméabilité vasculaire en imagerie de perfusion. Actuellement, la place de l’imagerie fonctionnelle et moléculaire semble limitée. Parmi les explorations neurophysiologiques, seuls les potentiels évoqués moteurs (PEM) représentent une technique simple, non invasive et peu coûteuse pouvant apporter une valeur pronostique additionnelle. L’hyperglycémie a un effet délétère sur le pronostic vital et fonctionnel. L’utilité des biomarqueurs n’est actuellement pas validée.
D’autres facteurs cliniques influencent le pronostic. L’âge est un facteur aggravant le pronostic vital des AVC, mais qui ne peut pas être considéré comme un facteur de pronostic fonctionnel indépendant du fait des polymorbidités associées à l’âge. Le diabète, les cardiopathies ischémiques et la fibrillation auriculaire sont des comorbidités aggravant le pronostic vital et fonctionnel des AVC.
Les troubles cognitifs non démentiels ont une influence péjorative sur le pronostic fonctionnel et en particulier les troubles phasiques avec troubles de la compréhension, l’héminégligence. Les syndromes démentiels post-AVC ont un rôle très défavorable. Cependant, les troubles cognitifs, s’ils retardent l’acquisition des gains d’autonomie, ne sont pas un obstacle à la prise en charge en rééducation. La dépression n’influence pas le résultat de la rééducation.
L’entourage familial est un facteur essentiel conditionnant le mode de sortie et la durée d’hospitalisation. Un support familial important, efficace et organisé, améliore ainsi le statut fonctionnel. Les facteurs favorisant le retour à domicile sont la présence d’un aidant naturel à domicile, un niveau de handicap modeste, le sexe masculin ; le niveau social et le statut socioéconomique jouent un rôle : faibles ils sont non seulement facteurs de risque d’AVC, de mortalité post-AVC, mais aussi d’institutionnalisation.
Pour le bon fonctionnement de la filière de soins, l’orientation doit respecter deux impératifs :
– impératif individuel : meilleure adéquation possible entre les besoins et possibilités des patients et les prestations des services de suite, sans perte de chance pour les patients ;
– impératif organisationnel : précocité de l’orientation et meilleur délai possible de transfert afin d’assurer la fluidité de la filière et de faire bénéficier le plus grand nombre de patients d’une prise en charge par une structure dédiée, notamment à la phase aiguë de l’AVC.
Seront orientés préférentiellement :
– vers une structure intermédiaire de postréanimation puis une structure de rééducation et réadaptation spécialisée pour cérébrolésés : les déficit sévères (NIHSS supérieur à 16), lorsqu’ils sont conscients, sevrés de la ventilation artificielle sans ou avec trachéotomie ; les AVC cérébraux malins après hémicrâniectomie décompressive ; les AVC par occlusion du tronc basilaire après recanalisation par thrombolyse ;
– vers le SSR spécialisé en affections neurologiques : les hémiplégies de gravité intermédiaire (NIHSS entre 5 et 15 et Barthel Index≥20) avec un début d’amélioration dans les septpremiers jours , et les hémiplégies plus graves chez des sujets plus jeunes dans la mesure où il n’y a pas à proximité de structure de rééducation et réadaptation spécialisée pour cérébrolésés ;
– vers les SSR non spécialisés ou spécialisés en affections de la personne âgée polypathologique dépendante ou à risque de dépendance : les hémiplégies graves sans signe de récupération dans les sept premiers jours avec présence de signes de mauvais pronostic (Barthel Index<20, persistance d’une incontinence, multiplicité et complexité des déficiences) et qui n’ont pas besoin d’un programme de rééducation multidisciplinaire coordonné ou ne sont pas en mesure de participer à au moins trois heures de rééducation par jour à brève échéance ;
– vers un établissement pour personne âgée dépendante (EHPAD) : les patients d’âge avancé, surtout au-delà de 80 ans, avec isolement social, dont l’AVC est sévère (déficit moteur et cognitif, troubles de la déglutition et incontinence).
Hors le cas des AVC mineurs évoluant spontanément vers la récupération, le retour précoce au domicile du patient déficitaire est fondé sur trois critères : la persistance d’une incapacité compatible avec la vie au domicile et la nécessité d’une prise en charge en rééducation, la faisabilité (résidence du patient dans la même zone géographique que l’hôpital) et la sécurité , c’est à dire la stabilité au plan médical.
Ce mode de retour, plus fréquent dans l’Europe du Nord qu’en France, est significativement associé à une meilleure évolution à moyen terme, que ce soit en termes de décès, d’autonomie ou de satisfaction. L’impact positif d’une sortie précoce est plus important chez les patients modérément dépendants (indice de Barthel initial>45).
Deux éléments conditionnent la réussite de ce retour au domicile
– une visite du domicile réalisée avant la sortie ;
– une équipe multidisciplinaire (kinésithérapeute, ergothérapeute, orthophoniste, médecin, infirmière et assistante sociale) prenant en charge les patients à leur sortie et assurant des soins adaptés dès le jour de la sortie, pendant environ trois mois et à une fréquence de quatre fois par semaine au minimum.
Le modèle de l’early supported discharge (ESD) développé dans les pays anglo-saxons qui accompagne et conditionne ce retour ne correspond pas tout à fait à l’HAD tel que notre système de santé l’entend, mais mérite d’être développé.
À défaut d’intervention multidisciplinaire, l’intervention précoce mais durable (cinq mois) au domicile d’un ergothérapeute réduit le handicap du patient avec retour précoce au domicile (moins d’un mois après l’AVC).
Le maintien au domicile passent d’abord par l’identification des besoins, des patients comme des aidants, et leur actualisation ; là encore l’équipe multidisciplinaire joue un rôle pour maintenir, voire accroître l’autonomie du patient, améliorer sa qualité de vie et celle de son entourage, tout en assurant une sécurité optimale au domicile. Cela passe par l’éducation du patient et des aidants, comme par l’intervention au domicile.
Les causes de l’échec de ce maintien peuvent être dues à une aggravation de l’état du patient (affection intercurrente, perte d’autonomie), à des facteurs imprévisibles (perte du conjoint) mais aussi à l’épuisement de l’entourage.
L’intervention d’une équipe multidisciplinaire au domicile à distance de la l’AVC, lorsque s’installe régression de l’autonomie, désintérêt, contribue à réduire le taux de détérioration dans les activités de la vie quotidienne et à augmenter les capacités du patient à faire des activités personnelles. Elle consiste en des visites répétées dans les trois mois suivants la sortie. Les soignants et au-delà les aidants ont besoin d’informations sur les techniques de transfert, l’adaptation et l’utilisation des aides techniques, la prévention des chutes et le développement de stratégies de sécurité à domicile, l’amélioration des difficultés de communication, l’adaptation aux perturbations visuelles et aux changement émotionnels du patient. À défaut d’équipe multidisciplinaire structurée, l’ergothérapie a un effet positif sur les AVQ personnelles, instrumentales et la participation sociale ; la kinésithérapie à domicile seule ne semble pas avoir d’effet significatif sur les capacités fonctionnelles du patient.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=24356
in Annals of physical and rehabilitation medicine > Vol. 53, n°2 (Mars 2010) . - pp.124-147[article] The management of stroke patients. Conference of experts with a public hearing. Mulhouse (France), 22 October 2008 = Orientation des patients atteints d’AVC. Conférence d’experts avec audition publique. Mulhouse le 22 octobre 2008 [texte imprimé] . - 2010 . - pp.124-147.
Langues : Français (fre)
in Annals of physical and rehabilitation medicine > Vol. 53, n°2 (Mars 2010) . - pp.124-147
Résumé : L’objectif est de définir le plus précocement possible des critères pertinents d’orientation des patients atteints d’AVC à partir des unités neurovasculaires (UNV) ou structures de soin aiguë, afin de faciliter le retour au domicile (ou équivalent de domicile) ou la poursuite de la prise en charge dans les structures de soin les plus adaptées.
Dès la phase initiale, trois outils cliniques sont utiles car robustes et reproductibles :
– le score NIHSS apparaît comme le meilleur outil clinique d’évaluation et est l’échelle de référence à utiliser durant la phase aiguë des AVC car prédictif du pronostic vital et du devenir fonctionnel à moyen terme ;
– le score de Glasgow est un outil d’évaluation initial utile comme facteur prédictif de l’évolution à moyen terme de la vigilance, essentiellement en cas d’hémorragie cérébrale ou d’infarctus cérébral sévère ;
– l’index de Barthel (côté sur 100), réalisé dans les sept premiers jours et sa progression au cours des deux premières semaines représentent un facteur prédictif du devenir fonctionnel des patients AVC.
Les valeurs de ces indices doivent tenir compte de marqueurs de stabilité clinique à la phase initiale qui ont également leur valeur pronostique :
– la relation entre la pression artérielle (PA) et le pronostic des patients AVC suivrait une courbe en U avec une influence péjorative des valeurs extrêmes de PA ;
– une hyperthermie ainsi qu’une hypoxie constituent des facteurs prédictifs précoces de mauvais pronostic fonctionnel et vital ;
– la présence (et la persistance) d’une incontinence urinaire et/ou de troubles de la déglutition représente un important facteur prédictif de mauvais pronostic fonctionnel et de surmortalité à moyen terme.
Les examens complémentaires permettent d’approcher précocement l’état anatomique, métabolique et physiologique du parenchyme cérébral lésé, alors que déjà s’amorcent les processus de réparation et de plasticité. Phénomène multifactoriel d’une grande complexité, pouvant à chaque instant être remis en cause, le processus de réparation ne peut être prédit avec certitude en l’état de nos connaissances par ces seules explorations. Deux paramètres semblent déterminants dans l’utilisation de l’imagerie à visée pronostique dans le cadre d’un AVC : l’exploration du parenchyme cérébral en IRM et l’exploration de la perméabilité vasculaire en imagerie de perfusion. Actuellement, la place de l’imagerie fonctionnelle et moléculaire semble limitée. Parmi les explorations neurophysiologiques, seuls les potentiels évoqués moteurs (PEM) représentent une technique simple, non invasive et peu coûteuse pouvant apporter une valeur pronostique additionnelle. L’hyperglycémie a un effet délétère sur le pronostic vital et fonctionnel. L’utilité des biomarqueurs n’est actuellement pas validée.
D’autres facteurs cliniques influencent le pronostic. L’âge est un facteur aggravant le pronostic vital des AVC, mais qui ne peut pas être considéré comme un facteur de pronostic fonctionnel indépendant du fait des polymorbidités associées à l’âge. Le diabète, les cardiopathies ischémiques et la fibrillation auriculaire sont des comorbidités aggravant le pronostic vital et fonctionnel des AVC.
Les troubles cognitifs non démentiels ont une influence péjorative sur le pronostic fonctionnel et en particulier les troubles phasiques avec troubles de la compréhension, l’héminégligence. Les syndromes démentiels post-AVC ont un rôle très défavorable. Cependant, les troubles cognitifs, s’ils retardent l’acquisition des gains d’autonomie, ne sont pas un obstacle à la prise en charge en rééducation. La dépression n’influence pas le résultat de la rééducation.
L’entourage familial est un facteur essentiel conditionnant le mode de sortie et la durée d’hospitalisation. Un support familial important, efficace et organisé, améliore ainsi le statut fonctionnel. Les facteurs favorisant le retour à domicile sont la présence d’un aidant naturel à domicile, un niveau de handicap modeste, le sexe masculin ; le niveau social et le statut socioéconomique jouent un rôle : faibles ils sont non seulement facteurs de risque d’AVC, de mortalité post-AVC, mais aussi d’institutionnalisation.
Pour le bon fonctionnement de la filière de soins, l’orientation doit respecter deux impératifs :
– impératif individuel : meilleure adéquation possible entre les besoins et possibilités des patients et les prestations des services de suite, sans perte de chance pour les patients ;
– impératif organisationnel : précocité de l’orientation et meilleur délai possible de transfert afin d’assurer la fluidité de la filière et de faire bénéficier le plus grand nombre de patients d’une prise en charge par une structure dédiée, notamment à la phase aiguë de l’AVC.
Seront orientés préférentiellement :
– vers une structure intermédiaire de postréanimation puis une structure de rééducation et réadaptation spécialisée pour cérébrolésés : les déficit sévères (NIHSS supérieur à 16), lorsqu’ils sont conscients, sevrés de la ventilation artificielle sans ou avec trachéotomie ; les AVC cérébraux malins après hémicrâniectomie décompressive ; les AVC par occlusion du tronc basilaire après recanalisation par thrombolyse ;
– vers le SSR spécialisé en affections neurologiques : les hémiplégies de gravité intermédiaire (NIHSS entre 5 et 15 et Barthel Index≥20) avec un début d’amélioration dans les septpremiers jours , et les hémiplégies plus graves chez des sujets plus jeunes dans la mesure où il n’y a pas à proximité de structure de rééducation et réadaptation spécialisée pour cérébrolésés ;
– vers les SSR non spécialisés ou spécialisés en affections de la personne âgée polypathologique dépendante ou à risque de dépendance : les hémiplégies graves sans signe de récupération dans les sept premiers jours avec présence de signes de mauvais pronostic (Barthel Index<20, persistance d’une incontinence, multiplicité et complexité des déficiences) et qui n’ont pas besoin d’un programme de rééducation multidisciplinaire coordonné ou ne sont pas en mesure de participer à au moins trois heures de rééducation par jour à brève échéance ;
– vers un établissement pour personne âgée dépendante (EHPAD) : les patients d’âge avancé, surtout au-delà de 80 ans, avec isolement social, dont l’AVC est sévère (déficit moteur et cognitif, troubles de la déglutition et incontinence).
Hors le cas des AVC mineurs évoluant spontanément vers la récupération, le retour précoce au domicile du patient déficitaire est fondé sur trois critères : la persistance d’une incapacité compatible avec la vie au domicile et la nécessité d’une prise en charge en rééducation, la faisabilité (résidence du patient dans la même zone géographique que l’hôpital) et la sécurité , c’est à dire la stabilité au plan médical.
Ce mode de retour, plus fréquent dans l’Europe du Nord qu’en France, est significativement associé à une meilleure évolution à moyen terme, que ce soit en termes de décès, d’autonomie ou de satisfaction. L’impact positif d’une sortie précoce est plus important chez les patients modérément dépendants (indice de Barthel initial>45).
Deux éléments conditionnent la réussite de ce retour au domicile
– une visite du domicile réalisée avant la sortie ;
– une équipe multidisciplinaire (kinésithérapeute, ergothérapeute, orthophoniste, médecin, infirmière et assistante sociale) prenant en charge les patients à leur sortie et assurant des soins adaptés dès le jour de la sortie, pendant environ trois mois et à une fréquence de quatre fois par semaine au minimum.
Le modèle de l’early supported discharge (ESD) développé dans les pays anglo-saxons qui accompagne et conditionne ce retour ne correspond pas tout à fait à l’HAD tel que notre système de santé l’entend, mais mérite d’être développé.
À défaut d’intervention multidisciplinaire, l’intervention précoce mais durable (cinq mois) au domicile d’un ergothérapeute réduit le handicap du patient avec retour précoce au domicile (moins d’un mois après l’AVC).
Le maintien au domicile passent d’abord par l’identification des besoins, des patients comme des aidants, et leur actualisation ; là encore l’équipe multidisciplinaire joue un rôle pour maintenir, voire accroître l’autonomie du patient, améliorer sa qualité de vie et celle de son entourage, tout en assurant une sécurité optimale au domicile. Cela passe par l’éducation du patient et des aidants, comme par l’intervention au domicile.
Les causes de l’échec de ce maintien peuvent être dues à une aggravation de l’état du patient (affection intercurrente, perte d’autonomie), à des facteurs imprévisibles (perte du conjoint) mais aussi à l’épuisement de l’entourage.
L’intervention d’une équipe multidisciplinaire au domicile à distance de la l’AVC, lorsque s’installe régression de l’autonomie, désintérêt, contribue à réduire le taux de détérioration dans les activités de la vie quotidienne et à augmenter les capacités du patient à faire des activités personnelles. Elle consiste en des visites répétées dans les trois mois suivants la sortie. Les soignants et au-delà les aidants ont besoin d’informations sur les techniques de transfert, l’adaptation et l’utilisation des aides techniques, la prévention des chutes et le développement de stratégies de sécurité à domicile, l’amélioration des difficultés de communication, l’adaptation aux perturbations visuelles et aux changement émotionnels du patient. À défaut d’équipe multidisciplinaire structurée, l’ergothérapie a un effet positif sur les AVQ personnelles, instrumentales et la participation sociale ; la kinésithérapie à domicile seule ne semble pas avoir d’effet significatif sur les capacités fonctionnelles du patient.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=24356 Exemplaires (1)
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