Centre de Documentation Campus Montignies
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Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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Auteur Geneviève Lacape |
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Atteintes myocardiques au cours de la maladie à coronavirus 19 (Covid-19) : principaux mécanismes physiopathologiques et utilité clinique des biomarqueurs cardiaques / Saïd Kamel in Annales de Biologie Clinique, Vol. 79, n°3 (Mai-juin 2021)
[article]
Titre : Atteintes myocardiques au cours de la maladie à coronavirus 19 (Covid-19) : principaux mécanismes physiopathologiques et utilité clinique des biomarqueurs cardiaques Type de document : texte imprimé Auteurs : Saïd Kamel ; Alexandre Raynor ; Samuel Zozor ; Geneviève Lacape ; Valéry Brunel ; Valérie Nivet-Antoine ; Delphine Collin-Chavagnac ; Katell Peoc’h ; Ariel Cohen ; Amin Ben Lassoued ; Marc Chévrier ; Mathieu Alemann ; Jean-Marc Lessinger ; Annie M. Bérard ; Vincent Sapin ; Marie-Christine Beauvieux Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 219-231 Note générale : DOI : 10.1684/abc.2021.1642 Langues : Français (fre) Mots-clés : myocarde SARS-CoV-2 Covid-19 troponine peptides natriurétiques myocardite Résumé : La Covid-19 est fréquemment responsable d’une atteinte myocardique aggravant la maladie. Les mécanismes physiopathologiques complexes impliquent des effets directs du virus après pénétration dans les myocytes et des effets indirects secondaires aux manifestations cliniques de l’infection virale. Les cardiomyocytes expriment fortement le récepteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine II favorisant la pénétration du virus et la survenue de myocardite, d’altérations morphologiques du myocarde ventriculaire et plus rarement d’infarctus du myocarde. Les manifestations cardiaques peuvent également être secondaires au syndrome inflammatoire généralisé et à l’état d’hypercoagulabilité dû à l’infection virale pulmonaire. L’existence d’un axe cardio-intestinal, avec une altération du métabolisme entérocytaire du tryptophane, provoquant une colite puis une inflammation généralisée, a également été évoquée pour expliquer les atteintes cardiaques. L’atteinte myocardique s’accompagne d’une augmentation des concentrations sanguines de troponine et des peptides natriurétiques dont le dosage s’est avéré très utile sur le plan diagnostique, pronostique et pour stratifier le risque cardiovasculaire du patient infecté. Les données de la littérature démontrent qu’environ 20 % des patients à l’admission ont des concentrations élevées de troponine et/ou de BNP et qu’une concentration de troponine à l’admission supérieure au 99e percentile constitue un marqueur statistiquement significatif de risque de décès. En conclusion, après un an de cette pandémie mondiale, il est aujourd’hui admis que l’atteinte myocardique de la Covid-19 est fréquente et contribue à la gravité de la maladie. Les lésions cardiaques qu’elles soient directes ou indirectes, s’accompagnent d’une élévation des biomarqueurs cardiaques dont les dosages sanguins s’avèrent indispensables dans la prise en charge. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=95689
in Annales de Biologie Clinique > Vol. 79, n°3 (Mai-juin 2021) . - p. 219-231[article] Atteintes myocardiques au cours de la maladie à coronavirus 19 (Covid-19) : principaux mécanismes physiopathologiques et utilité clinique des biomarqueurs cardiaques [texte imprimé] / Saïd Kamel ; Alexandre Raynor ; Samuel Zozor ; Geneviève Lacape ; Valéry Brunel ; Valérie Nivet-Antoine ; Delphine Collin-Chavagnac ; Katell Peoc’h ; Ariel Cohen ; Amin Ben Lassoued ; Marc Chévrier ; Mathieu Alemann ; Jean-Marc Lessinger ; Annie M. Bérard ; Vincent Sapin ; Marie-Christine Beauvieux . - 2021 . - p. 219-231.
DOI : 10.1684/abc.2021.1642
Langues : Français (fre)
in Annales de Biologie Clinique > Vol. 79, n°3 (Mai-juin 2021) . - p. 219-231
Mots-clés : myocarde SARS-CoV-2 Covid-19 troponine peptides natriurétiques myocardite Résumé : La Covid-19 est fréquemment responsable d’une atteinte myocardique aggravant la maladie. Les mécanismes physiopathologiques complexes impliquent des effets directs du virus après pénétration dans les myocytes et des effets indirects secondaires aux manifestations cliniques de l’infection virale. Les cardiomyocytes expriment fortement le récepteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine II favorisant la pénétration du virus et la survenue de myocardite, d’altérations morphologiques du myocarde ventriculaire et plus rarement d’infarctus du myocarde. Les manifestations cardiaques peuvent également être secondaires au syndrome inflammatoire généralisé et à l’état d’hypercoagulabilité dû à l’infection virale pulmonaire. L’existence d’un axe cardio-intestinal, avec une altération du métabolisme entérocytaire du tryptophane, provoquant une colite puis une inflammation généralisée, a également été évoquée pour expliquer les atteintes cardiaques. L’atteinte myocardique s’accompagne d’une augmentation des concentrations sanguines de troponine et des peptides natriurétiques dont le dosage s’est avéré très utile sur le plan diagnostique, pronostique et pour stratifier le risque cardiovasculaire du patient infecté. Les données de la littérature démontrent qu’environ 20 % des patients à l’admission ont des concentrations élevées de troponine et/ou de BNP et qu’une concentration de troponine à l’admission supérieure au 99e percentile constitue un marqueur statistiquement significatif de risque de décès. En conclusion, après un an de cette pandémie mondiale, il est aujourd’hui admis que l’atteinte myocardique de la Covid-19 est fréquente et contribue à la gravité de la maladie. Les lésions cardiaques qu’elles soient directes ou indirectes, s’accompagnent d’une élévation des biomarqueurs cardiaques dont les dosages sanguins s’avèrent indispensables dans la prise en charge. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=95689 Réservation
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Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Disponible
DisponiblePlace des biomarqueurs dans la renutrition des patients ayant une infection grave à Covid-19 / Marie Schnebelen in Annales de Biologie Clinique, Vol.80 N°1 (janvier 2022)
[article]
Titre : Place des biomarqueurs dans la renutrition des patients ayant une infection grave à Covid-19 : discussion autour d’un cas clinique Type de document : texte imprimé Auteurs : Marie Schnebelen ; Laurent Petit ; Vincent Rigalleau ; Geneviève Lacape ; Marie-Christine Beauvieux ; Blandine Gatta-Cherifi Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 15-27 Note générale : https://DOI:10.1684/abc.2022.1705 Langues : Français (fre) Mots-clés : biomarqueurs renutrition syndrome de renutrition inapproprié infection grave à Covid-19 Résumé : L’infection à Covid-19 est une maladie potentiellement grave. Surpoids, obésité et diabète sont des comorbidités fréquemment retrouvées dans les formes sévères de la maladie. Une prise en charge nutritionnelle adaptée du patient fait partie intégrante du soin. Nous discuterons de la renutrition d’une patiente de 76 ans, obèse (IMC = 35 kg/m2) dénutrie, selon les critères de la Haute Autorité de santé de 2021, ayant une infection à Covid-19, admise en réanimation au CHU de Bordeaux pour un syndrome de détresse respiratoire aiguë. L’initiation ainsi que la progression de l’apport calorico-protéique est accompagnée d’une surveillance clinique et biologique étroite. Le bilan biologique effectué peu après son admission est évocateur d’un syndrome de renutrition inapproprié bien que les déficits ioniques puissent être multifactoriels. Les déficits ioniques sont compensés dès les premiers jours d’hospitalisation en réanimation. Après une supplémentation en thiamine et lorsque la kaliémie et la phosphatémie ont été normalisées, la nutrition a été entreprise. Une nutrition parentérale en complément à la nutrition orale a été utilisée. La nutrition parentérale choisie contenait des électrolytes. La tolérance de la nutrition parentérale a été correcte ; les apports caloriques et protidiques recommandés ont été atteints au quatrième jour d’hospitalisation. L’évolution clinique a été favorable. En conclusion, les patients ayant une infection à Covid-19 sont à considérer comme des patients dénutris lorsqu’ils sont admis en réanimation. Des apports en macro- et micronutriments adaptés aux patients métaboliquement perturbés sont essentiels. Le monitoring biologique comprenant la surveillance de l’urée urinaire, de l’ionogramme, de la phosphatémie, de l’urémie, de la créatininémie, du bilan hépatique et de la glycémie est indispensable dans la prise en charge nutritionnelle des patients ayant une infection grave à Covid-19. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=101630
in Annales de Biologie Clinique > Vol.80 N°1 (janvier 2022) . - p. 15-27[article] Place des biomarqueurs dans la renutrition des patients ayant une infection grave à Covid-19 : discussion autour d’un cas clinique [texte imprimé] / Marie Schnebelen ; Laurent Petit ; Vincent Rigalleau ; Geneviève Lacape ; Marie-Christine Beauvieux ; Blandine Gatta-Cherifi . - 2022 . - p. 15-27.
https://DOI:10.1684/abc.2022.1705
Langues : Français (fre)
in Annales de Biologie Clinique > Vol.80 N°1 (janvier 2022) . - p. 15-27
Mots-clés : biomarqueurs renutrition syndrome de renutrition inapproprié infection grave à Covid-19 Résumé : L’infection à Covid-19 est une maladie potentiellement grave. Surpoids, obésité et diabète sont des comorbidités fréquemment retrouvées dans les formes sévères de la maladie. Une prise en charge nutritionnelle adaptée du patient fait partie intégrante du soin. Nous discuterons de la renutrition d’une patiente de 76 ans, obèse (IMC = 35 kg/m2) dénutrie, selon les critères de la Haute Autorité de santé de 2021, ayant une infection à Covid-19, admise en réanimation au CHU de Bordeaux pour un syndrome de détresse respiratoire aiguë. L’initiation ainsi que la progression de l’apport calorico-protéique est accompagnée d’une surveillance clinique et biologique étroite. Le bilan biologique effectué peu après son admission est évocateur d’un syndrome de renutrition inapproprié bien que les déficits ioniques puissent être multifactoriels. Les déficits ioniques sont compensés dès les premiers jours d’hospitalisation en réanimation. Après une supplémentation en thiamine et lorsque la kaliémie et la phosphatémie ont été normalisées, la nutrition a été entreprise. Une nutrition parentérale en complément à la nutrition orale a été utilisée. La nutrition parentérale choisie contenait des électrolytes. La tolérance de la nutrition parentérale a été correcte ; les apports caloriques et protidiques recommandés ont été atteints au quatrième jour d’hospitalisation. L’évolution clinique a été favorable. En conclusion, les patients ayant une infection à Covid-19 sont à considérer comme des patients dénutris lorsqu’ils sont admis en réanimation. Des apports en macro- et micronutriments adaptés aux patients métaboliquement perturbés sont essentiels. Le monitoring biologique comprenant la surveillance de l’urée urinaire, de l’ionogramme, de la phosphatémie, de l’urémie, de la créatininémie, du bilan hépatique et de la glycémie est indispensable dans la prise en charge nutritionnelle des patients ayant une infection grave à Covid-19. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=101630 Réservation
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