[article]
Titre : |
Docteur èS Des oufs |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Gilles Van Aertryck |
Année de publication : |
2018 |
Article en page(s) : |
p. 58-59 |
Note générale : |
Issu du dossier : Ces groupes qui aident |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
Après quelques communications et articles où sa petite signature apparaissait après celle du grand chef, comme de surcroît, la surchauffe mentale devenait évidente, sans faire appel au speed, et rendait audible qu’il y avait dérapage incontrôlé, c’était du délire ! Il fallut au chef en chef convaincre le collaborateur de lever le pied pour décélérer et faire refroidir le moteur. Plus exactement, après des éclats de voix, portes claquées et des plaintes de l’équipe, et la crainte d’erreurs fatales qui pourraient bien survenir et faire scandale. Passer de l’autre côté et se faire hospitaliser pour une cure de sommeil euphémisait-on, puisqu’il ne trouvait plus le repos, n’était pas une démarche aisée ni volontaire. Mais il fallut redire que les cimetières sont pleins de personnes indispensables sans lesquelles le monde ne pourrait tourner rond, et qu’il faudrait des doses de cheval de course pour calmer le jeu.
Arrivé en hospitalisation, la rumeur courait dans le couloir, « il a tombé la blouse celui-là ! C’est un interne interné ! ». L’équipe le traitait avec un brin de fraternité et faisait montre d’une compétence d’excellence vraiment médicale pour être crédible et non toisée de haut par le jeune collègue à haute technicité dans une spécialité réputée. Les autres soignés virent un jeune un peu perdu, disponible pour ne pas céder à l’ennui, et d’un contact agréable, encore un peu rapide dans sa parole et ses pensées vives, direct avec un humour de carabin avant le ralentissement médicamenteux… |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=61549 |
in VST - Vie sociale et traitements > 140 (4e trimestre 2018) . - p. 58-59
[article] Docteur èS Des oufs [texte imprimé] / Gilles Van Aertryck . - 2018 . - p. 58-59. Issu du dossier : Ces groupes qui aident Langues : Français ( fre) in VST - Vie sociale et traitements > 140 (4e trimestre 2018) . - p. 58-59
Résumé : |
Après quelques communications et articles où sa petite signature apparaissait après celle du grand chef, comme de surcroît, la surchauffe mentale devenait évidente, sans faire appel au speed, et rendait audible qu’il y avait dérapage incontrôlé, c’était du délire ! Il fallut au chef en chef convaincre le collaborateur de lever le pied pour décélérer et faire refroidir le moteur. Plus exactement, après des éclats de voix, portes claquées et des plaintes de l’équipe, et la crainte d’erreurs fatales qui pourraient bien survenir et faire scandale. Passer de l’autre côté et se faire hospitaliser pour une cure de sommeil euphémisait-on, puisqu’il ne trouvait plus le repos, n’était pas une démarche aisée ni volontaire. Mais il fallut redire que les cimetières sont pleins de personnes indispensables sans lesquelles le monde ne pourrait tourner rond, et qu’il faudrait des doses de cheval de course pour calmer le jeu.
Arrivé en hospitalisation, la rumeur courait dans le couloir, « il a tombé la blouse celui-là ! C’est un interne interné ! ». L’équipe le traitait avec un brin de fraternité et faisait montre d’une compétence d’excellence vraiment médicale pour être crédible et non toisée de haut par le jeune collègue à haute technicité dans une spécialité réputée. Les autres soignés virent un jeune un peu perdu, disponible pour ne pas céder à l’ennui, et d’un contact agréable, encore un peu rapide dans sa parole et ses pensées vives, direct avec un humour de carabin avant le ralentissement médicamenteux… |
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