[article]
Titre : |
Le relever du sol chez des patients présentant une démence de type Alzheimer |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Marine BRIKA ; France Mourey, Auteur |
Année de publication : |
2018 |
Article en page(s) : |
p.41-44 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
ALZHEIMER(MALADIE) CHUTE |
Résumé : |
L?incidence des chutes lors du vieillissement reflète l?importance de ne pas banaliser cet événement. En effet, une personne sur 3 de plus de 65 ans chute chaque année. Ce ratio évolue à 1 sur 2 pour les personnes âgées de plus de 85 ans [1]. Le risque de récidive après une première chute est multiplié par 20 [2].
Les conséquences des chutes sont traumatiques dans 10 % des cas et les fractures apparaissent seulement dans 5 % des cas [2]. Malgré l?absence de blessure grave, la moitié des personnes âgées ayant chuté sont incapables de se relever seule [3]. Cette incapacité constitue un facteur prédictif de chute [4] et peut provenir d?une fragilisation des automatismes moteurs [5] : la personne âgée ne sait plus comment se relever, la séquence motrice ayant été oubliée [6].
De plus, l?entrée dans le vieillissement pathologique peut être causée par l?apparition d?une fragilité cognitive. La prévalence des démences, et plus particulièrement de la maladie d?Alzheimer, attire l?attention. En 2020, 1,2 million de français seront atteints par cette maladie, 2,1 millions en 2040, la France comptant chaque année 225 000 nouveaux cas [7]. Cette pathologie neurodégénérative doit être considérée comme un facteur de risque de chute à part entière [8, 9]. Les répercussions physiques et psychologiques de la chute sur la personne âgée ainsi que les conséquences de la station prolongée au sol (hypothermie, pneumopathie, escarres, rhabdomyolyse, syndrome de désadaptation psychomotrice...) doivent être au centre des préoccupations de tout rééducateur intervenant auprès de personnes âgées fragiles.
Ceci nous a amené à proposer une activité collective autour du relever du sol dans notre unité Alzheimer, au sein du Centre gériatrique de Champmaillot. Cette démarche s?appuie également sur un autre constat : le relever du sol en institution est rarement effectué par le patient lui-même car les soignants, animés d?une volonté de secourir, aident d?emblée la personne à se relever |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=61221 |
in Kinésithérapie scientifique > 604 (Décembre 2018) . - p.41-44
[article] Le relever du sol chez des patients présentant une démence de type Alzheimer [texte imprimé] / Marine BRIKA ; France Mourey, Auteur . - 2018 . - p.41-44. Langues : Français ( fre) in Kinésithérapie scientifique > 604 (Décembre 2018) . - p.41-44
Mots-clés : |
ALZHEIMER(MALADIE) CHUTE |
Résumé : |
L?incidence des chutes lors du vieillissement reflète l?importance de ne pas banaliser cet événement. En effet, une personne sur 3 de plus de 65 ans chute chaque année. Ce ratio évolue à 1 sur 2 pour les personnes âgées de plus de 85 ans [1]. Le risque de récidive après une première chute est multiplié par 20 [2].
Les conséquences des chutes sont traumatiques dans 10 % des cas et les fractures apparaissent seulement dans 5 % des cas [2]. Malgré l?absence de blessure grave, la moitié des personnes âgées ayant chuté sont incapables de se relever seule [3]. Cette incapacité constitue un facteur prédictif de chute [4] et peut provenir d?une fragilisation des automatismes moteurs [5] : la personne âgée ne sait plus comment se relever, la séquence motrice ayant été oubliée [6].
De plus, l?entrée dans le vieillissement pathologique peut être causée par l?apparition d?une fragilité cognitive. La prévalence des démences, et plus particulièrement de la maladie d?Alzheimer, attire l?attention. En 2020, 1,2 million de français seront atteints par cette maladie, 2,1 millions en 2040, la France comptant chaque année 225 000 nouveaux cas [7]. Cette pathologie neurodégénérative doit être considérée comme un facteur de risque de chute à part entière [8, 9]. Les répercussions physiques et psychologiques de la chute sur la personne âgée ainsi que les conséquences de la station prolongée au sol (hypothermie, pneumopathie, escarres, rhabdomyolyse, syndrome de désadaptation psychomotrice...) doivent être au centre des préoccupations de tout rééducateur intervenant auprès de personnes âgées fragiles.
Ceci nous a amené à proposer une activité collective autour du relever du sol dans notre unité Alzheimer, au sein du Centre gériatrique de Champmaillot. Cette démarche s?appuie également sur un autre constat : le relever du sol en institution est rarement effectué par le patient lui-même car les soignants, animés d?une volonté de secourir, aident d?emblée la personne à se relever |
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