Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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Auteur L. Coquisart |
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Prise de décision pour la rééducation du relever du sol chez la personne âgée : étude préliminaire / Frédéric Desramault in Kinésithérapie scientifique, 628 (Février 2021)
[article]
Titre : Prise de décision pour la rééducation du relever du sol chez la personne âgée : étude préliminaire Type de document : texte imprimé Auteurs : Frédéric Desramault ; Marine BRIKA ; L. Coquisart ; France Mourey Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 11-18 Langues : Français (fre) Mots-clés : Gériatrie CHUTE Résumé : La conséquence majeure de la station au sol prolongée pour les personnes âgées est le risque accru de décès dans l’année suivant cette chute [1]. Ce constat, retrouvé dans nombre d’articles scientifiques montre la gravité de la chute et l’impact de la station au sol prolongée chez le sujet âgé [2]. Il est important de préciser qu’environ 450 000 chutes requérant un passage aux urgences ont lieu chez les sujets de plus de 65 ans chaque année en France. Plus de 9 000 personnes décèdent des suites d’une chute, avec ou sans station au sol prolongée [3, 4]. Ces chiffres font écho aux données de santé publique, mettant en évidence une augmentation importante du nombre de sujets âgés de plus de 75 ans. En effet, nous en comptions 5,7 millions en 2012, ils seront 12 millions en 2060 [5].
Par ailleurs, bien que les recommandations de pratique professionnelle proposent d’évaluer et pratiquer le relever du sol auprès des sujets âgés [2, 6, 7] la littérature scientifique évoque que l’exercice est peu proposé par les rééducateurs, au cours d’une prise en soin [8-13]. Ceci s’explique par les résistances et potentiels refus des personnes âgées qui se sentent incapables de se relever du sol ou qui présentent une appréhension majeure à l’idée de réexpérimenter sensoriellement une station au sol, surtout si la précédente s’est soldée par une incapacité à s’en relever. Les sujets évoquent par ailleurs leur âge ou leur surcharge pondérale pour motiver leur refus, ce qui est corroboré par la littérature scientifique qui indique que plus l’âge augmente, moins le sujet âgé est spontanément capable de se relever du sol [10-15]. Les résistances peuvent également provenir des rééducateurs parfois réticents à l’idée de proposer cet exercice [10], par manque de connaissance de la technique, par peur de ne pouvoir relever un sujet assis au sol par manque de force entre autre et de provoquer des douleurs.
Toutefois, à défaut d’évaluer systématiquement la capacité à se relever du sol, les rééducateurs utilisent plus fréquemment dans leur pratique quotidienne des tests fonctionnels d’évaluation de l’équilibre (TMM, test de Tinetti, TUG, etc.).
L’objectif de l’étude qui suit a donc consisté à évaluer la présence d’un lien entre les tests fonctionnels d’évaluation gériatrique et trois autres paramètres (âge, indice de masse corporelle (IMC) et la présence d’une gonalgie) avec la capacité à se relever du sol. À partir de cette étude nous avons élaboré un outil aidant le rééducateur dans sa prise de décision pour proposer le relever du sol aux personnes âgées.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=91096
in Kinésithérapie scientifique > 628 (Février 2021) . - p. 11-18[article] Prise de décision pour la rééducation du relever du sol chez la personne âgée : étude préliminaire [texte imprimé] / Frédéric Desramault ; Marine BRIKA ; L. Coquisart ; France Mourey . - 2021 . - p. 11-18.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 628 (Février 2021) . - p. 11-18
Mots-clés : Gériatrie CHUTE Résumé : La conséquence majeure de la station au sol prolongée pour les personnes âgées est le risque accru de décès dans l’année suivant cette chute [1]. Ce constat, retrouvé dans nombre d’articles scientifiques montre la gravité de la chute et l’impact de la station au sol prolongée chez le sujet âgé [2]. Il est important de préciser qu’environ 450 000 chutes requérant un passage aux urgences ont lieu chez les sujets de plus de 65 ans chaque année en France. Plus de 9 000 personnes décèdent des suites d’une chute, avec ou sans station au sol prolongée [3, 4]. Ces chiffres font écho aux données de santé publique, mettant en évidence une augmentation importante du nombre de sujets âgés de plus de 75 ans. En effet, nous en comptions 5,7 millions en 2012, ils seront 12 millions en 2060 [5].
Par ailleurs, bien que les recommandations de pratique professionnelle proposent d’évaluer et pratiquer le relever du sol auprès des sujets âgés [2, 6, 7] la littérature scientifique évoque que l’exercice est peu proposé par les rééducateurs, au cours d’une prise en soin [8-13]. Ceci s’explique par les résistances et potentiels refus des personnes âgées qui se sentent incapables de se relever du sol ou qui présentent une appréhension majeure à l’idée de réexpérimenter sensoriellement une station au sol, surtout si la précédente s’est soldée par une incapacité à s’en relever. Les sujets évoquent par ailleurs leur âge ou leur surcharge pondérale pour motiver leur refus, ce qui est corroboré par la littérature scientifique qui indique que plus l’âge augmente, moins le sujet âgé est spontanément capable de se relever du sol [10-15]. Les résistances peuvent également provenir des rééducateurs parfois réticents à l’idée de proposer cet exercice [10], par manque de connaissance de la technique, par peur de ne pouvoir relever un sujet assis au sol par manque de force entre autre et de provoquer des douleurs.
Toutefois, à défaut d’évaluer systématiquement la capacité à se relever du sol, les rééducateurs utilisent plus fréquemment dans leur pratique quotidienne des tests fonctionnels d’évaluation de l’équilibre (TMM, test de Tinetti, TUG, etc.).
L’objectif de l’étude qui suit a donc consisté à évaluer la présence d’un lien entre les tests fonctionnels d’évaluation gériatrique et trois autres paramètres (âge, indice de masse corporelle (IMC) et la présence d’une gonalgie) avec la capacité à se relever du sol. À partir de cette étude nous avons élaboré un outil aidant le rééducateur dans sa prise de décision pour proposer le relever du sol aux personnes âgées.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=91096 Exemplaires (1)
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