Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
Bienvenue sur le catalogue du centre de documentation du campus de Montignies.
Détail de l'auteur
Auteur Cyrille Gailleton |
Documents disponibles écrits par cet auteur
Ajouter le résultat dans votre panier Faire une suggestion Affiner la recherche
Le programme lsvt big® dans la pratique clinique des kinésithérapeutes / Manon Grand in Kinésithérapie scientifique, 627 (Janvier 2021)
[article]
Titre : Le programme lsvt big® dans la pratique clinique des kinésithérapeutes Type de document : texte imprimé Auteurs : Manon Grand ; Cyrille Gailleton Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 25-36 Langues : Français (fre) Mots-clés : Pratique clinique Maladie de Parkinson Résumé : La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative résultant de la dégénération des neurones dopaminergique de la substance noire compacte du cerveau [1]. Elle a été pour la première fois décrite par James Parkinson dans « An essay on the Shaking Palsy » en 1817 comme une association de 2 symptômes : le tremblement de repos et la démarche festinante [2]. Elle touche environ 5 millions de personnes dans le monde et représente la deuxième maladie neurodégénérative après la maladie d’Alzheimer en France. La prévalence de cette maladie est estimée à 0-3 % et elle augmente avec l’âge pour atteindre un pic autour de 70 ans [1, 3, 4].
Les signes cliniques moteurs de la maladie sont variables d’un patient à l’autre et comportent :
– la bradykinésie (lenteur d’initiation et diminution d’amplitude et de vitesse lors de la réalisation d’un mouvement) ;
– la rigidité musculaire ;
– le tremblement de repos (4-6 Hz) ;
– l'instabilité posturale.
Il existe aussi des signes non moteurs qui précèdent souvent les signes moteurs tels que la fatigue, des troubles du système olfactif, des troubles du sommeil, des symptômes psychiatriques... Les patients commencent à présenter des symptômes lorsque 50 à 70 % des neurones de la substance noire sont détruits [1, 5].À l’heure actuelle, il n’existe aucun traitement contre la maladie de parkinson. Les thérapeutiques mises en place ne traitent que les symptômes de la maladie. Le traitement médicamenteux a pour but d’augmenter les concentrations intracérébrales en dopamine ou de mimer l’action de celle-ci en stimulant les récepteurs à la dopamine. On retrouve par exemple la lévodopa, les agonistes de la dopamine, les inhibiteurs de la monoamine oxydase de type B, l'amantadine... Certains patients peuvent aussi se voir proposer un traitement chirurgical par stimulation cérébrale profonde du noyau subthalamique ou du globus pallidus interne lorsque le traitement médicamenteux n’est plus suffisant [5].La maladie continuant à progresser, les effets de ces traitements diminuent et des effets secondaires liés au traitement à long terme peuvent apparaitre tel que des dyskinésies ou la psychose [5].
Associée à ces traitements, la prise en charge kinésithérapique tient une place importante. Cette rééducation fonctionnelle a pour but de maintenir une fonction motrice de qualité le plus longtemps possible. Elle se compose des divers exercices qui ont pour objectif de travailler la force, l’amplitude de mouvement, la posture, la démarche, la coordination et l'équilibrePermalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=91093
in Kinésithérapie scientifique > 627 (Janvier 2021) . - p. 25-36[article] Le programme lsvt big® dans la pratique clinique des kinésithérapeutes [texte imprimé] / Manon Grand ; Cyrille Gailleton . - 2021 . - p. 25-36.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 627 (Janvier 2021) . - p. 25-36
Mots-clés : Pratique clinique Maladie de Parkinson Résumé : La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative résultant de la dégénération des neurones dopaminergique de la substance noire compacte du cerveau [1]. Elle a été pour la première fois décrite par James Parkinson dans « An essay on the Shaking Palsy » en 1817 comme une association de 2 symptômes : le tremblement de repos et la démarche festinante [2]. Elle touche environ 5 millions de personnes dans le monde et représente la deuxième maladie neurodégénérative après la maladie d’Alzheimer en France. La prévalence de cette maladie est estimée à 0-3 % et elle augmente avec l’âge pour atteindre un pic autour de 70 ans [1, 3, 4].
Les signes cliniques moteurs de la maladie sont variables d’un patient à l’autre et comportent :
– la bradykinésie (lenteur d’initiation et diminution d’amplitude et de vitesse lors de la réalisation d’un mouvement) ;
– la rigidité musculaire ;
– le tremblement de repos (4-6 Hz) ;
– l'instabilité posturale.
Il existe aussi des signes non moteurs qui précèdent souvent les signes moteurs tels que la fatigue, des troubles du système olfactif, des troubles du sommeil, des symptômes psychiatriques... Les patients commencent à présenter des symptômes lorsque 50 à 70 % des neurones de la substance noire sont détruits [1, 5].À l’heure actuelle, il n’existe aucun traitement contre la maladie de parkinson. Les thérapeutiques mises en place ne traitent que les symptômes de la maladie. Le traitement médicamenteux a pour but d’augmenter les concentrations intracérébrales en dopamine ou de mimer l’action de celle-ci en stimulant les récepteurs à la dopamine. On retrouve par exemple la lévodopa, les agonistes de la dopamine, les inhibiteurs de la monoamine oxydase de type B, l'amantadine... Certains patients peuvent aussi se voir proposer un traitement chirurgical par stimulation cérébrale profonde du noyau subthalamique ou du globus pallidus interne lorsque le traitement médicamenteux n’est plus suffisant [5].La maladie continuant à progresser, les effets de ces traitements diminuent et des effets secondaires liés au traitement à long terme peuvent apparaitre tel que des dyskinésies ou la psychose [5].
Associée à ces traitements, la prise en charge kinésithérapique tient une place importante. Cette rééducation fonctionnelle a pour but de maintenir une fonction motrice de qualité le plus longtemps possible. Elle se compose des divers exercices qui ont pour objectif de travailler la force, l’amplitude de mouvement, la posture, la démarche, la coordination et l'équilibrePermalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=91093 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêt