[article]
Titre : |
Schisandrins impact on the efficiency of human body: A review |
Titre original : |
Effets physiologiques des schisandrines : revue de la littérature |
Auteurs : |
K. Leis ; P. Gatazka ; M. Racinowski ; P. Kaczor ; E. Mazur ; A. Baska |
Année de publication : |
2020 |
Article en page(s) : |
p. 271-278 |
Note générale : |
10.1016/j.scispo.2019.12.009 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Schisandrine Muscles squelettiques Tissu adipeux Métabolisme glucidique |
Résumé : |
Actualités
Les schisandrines sont un groupe de composés chimiques contenus dans Schisandra chinensis , classifiés parmi les lignanes. Elles comprennent: la schisandrine A, la B, C et le schisandrol A. On attribue à ces substances bien connues en médecine traditionnelle chinoise des propriétés hépatoprotectrices, anti-inflammatoires, anti-oxydantes et antinéoplasiques. De plus, il existe un large éventail d’essais et d’analyses réalisés sur des modèles animaux, portant à penser qu’après avoir effectué des essais sur un modèle humain, les schisandrines seront utilisées comme compléments sportifs. Ces composés stimulent l’hypertrophie des muscles squelettiques, avec un effet objectivé sur les muscles soléaires et gastrocnémiens, et un rôle protecteur et régénérateur. Les lignanes diminuent les triglycérides et le cholestérol total, et entraînent une réduction de la masse corporelle. Ils sont également hypoglycémiants, facilitent le transport et le métabolisme du glucose en tant qu’activateurs de GLUT-2 ou antagonistes de l’adiponectine. Ils augmentent la sensibilité à l’insuline en abaissant les niveaux d’interleukine 1, d’interleukine 2 et d’interleukine 6. Ces composés ont également une activité néphroprotectrice dans le diabète expérimental, arrêtant la progression de la néphropathie. Les schisandrines influencent le système endocrinien en diminuant la cortisolémie et en augmentant légèrement la testostérone.
Conclusions
Dans cette revue de la littérature, nous synthétisons les recherches effectuées en soulignant l’impact des schisandrines sur l’adaptation de l’organisme à l’activité physique. On décrit aussi des interactions avec CYP3A4 et la survenue d’hypertriglyceridemies. Les actions des schisandrines semblent donc prometteuses mais il n’y a pas encore assez de données pour encourager leur utilisation. |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=90164 |
in Science & sports > Vol. 35, n°5 (2020) . - p. 271-278
[article] Schisandrins impact on the efficiency of human body: A review = Effets physiologiques des schisandrines : revue de la littérature [] / K. Leis ; P. Gatazka ; M. Racinowski ; P. Kaczor ; E. Mazur ; A. Baska . - 2020 . - p. 271-278. 10.1016/j.scispo.2019.12.009 Langues : Français ( fre) in Science & sports > Vol. 35, n°5 (2020) . - p. 271-278
Mots-clés : |
Schisandrine Muscles squelettiques Tissu adipeux Métabolisme glucidique |
Résumé : |
Actualités
Les schisandrines sont un groupe de composés chimiques contenus dans Schisandra chinensis , classifiés parmi les lignanes. Elles comprennent: la schisandrine A, la B, C et le schisandrol A. On attribue à ces substances bien connues en médecine traditionnelle chinoise des propriétés hépatoprotectrices, anti-inflammatoires, anti-oxydantes et antinéoplasiques. De plus, il existe un large éventail d’essais et d’analyses réalisés sur des modèles animaux, portant à penser qu’après avoir effectué des essais sur un modèle humain, les schisandrines seront utilisées comme compléments sportifs. Ces composés stimulent l’hypertrophie des muscles squelettiques, avec un effet objectivé sur les muscles soléaires et gastrocnémiens, et un rôle protecteur et régénérateur. Les lignanes diminuent les triglycérides et le cholestérol total, et entraînent une réduction de la masse corporelle. Ils sont également hypoglycémiants, facilitent le transport et le métabolisme du glucose en tant qu’activateurs de GLUT-2 ou antagonistes de l’adiponectine. Ils augmentent la sensibilité à l’insuline en abaissant les niveaux d’interleukine 1, d’interleukine 2 et d’interleukine 6. Ces composés ont également une activité néphroprotectrice dans le diabète expérimental, arrêtant la progression de la néphropathie. Les schisandrines influencent le système endocrinien en diminuant la cortisolémie et en augmentant légèrement la testostérone.
Conclusions
Dans cette revue de la littérature, nous synthétisons les recherches effectuées en soulignant l’impact des schisandrines sur l’adaptation de l’organisme à l’activité physique. On décrit aussi des interactions avec CYP3A4 et la survenue d’hypertriglyceridemies. Les actions des schisandrines semblent donc prometteuses mais il n’y a pas encore assez de données pour encourager leur utilisation. |
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