Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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Auteur J. Facione |
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État des lieux de l’accompagnement à la reprise du sport après arrêt de l’entraînement dans l’armée française / M. Dargaud in Science & sports, Vol. 35, n°5 (2020)
[article]
Titre : État des lieux de l’accompagnement à la reprise du sport après arrêt de l’entraînement dans l’armée française Titre original : Implementation of return-to-sport protocols in the French armed forces: A state of the art Auteurs : M. Dargaud ; S. Coste ; N. Koulmann ; R. Michel ; J. Facione ; A. Malgoyre Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 279-288 Note générale : 10.1016/j.scispo.2020.03.007 Langues : Français (fre) Mots-clés : Plaies et blessures Sports Retour au sport Prévention Militaire Résumé : Contexte
La condition physique du militaire est gage de son aptitude opérationnelle. Les blessures inhérentes à la pratique du sport sont cause d’indisponibilités pouvant entraver la capacité opérationnelle des armées. L’antécédent de blessure est un facteur de risque de nouvelle blessure clairement identifiée. Une reprise progressive, adaptée et encadrée, permet d’amoindrir ce sur-risque incitant le service de santé des armées à décrire récemment une procédure institutionnelle de reprise encadrée de l’entraînement physique militaire et sportif après un arrêt de plus de 21jours.
Objectif
Nous présentons les résultats d’une enquête dont l’objectif principal était d’étudier la mise en place de cette procédure sur le terrain.
Méthode
Une enquête transversale de type « Connaissance, Attitude, Pratique » a été réalisée au moyen d’un questionnaire adressé aux 193 antennes médicales (AM) métropolitaines, entre septembre 2017 et janvier 2018.
Résultats
Cent quarante-trois questionnaires ont été analysés (taux de réponse de 77,7 %). Au total, 71,3 % des AM disposaient d’un médecin qualifié en médecine du sport et 54,2 % des AM étaient en contact avec un moniteur de sport formé à la reprise encadrée des activités physiques et sportives (APS). De plus, 74,1 % des AM connaissaient la procédure et 45,5 % la mettaient en place. Des initiatives locales ont été répertoriées : projets personnalisés de reprise d’activité, protocoles d’autonomisation, prévention de la récidive des blessures par des auto-exercices. L’instauration d’une reprise encadrée des APS était statistiquement corrélée à la connaissance de la procédure, à la taille de l’effectif soutenu, au fait de disposer d’un bureau des sports local et de bénéficier d’un moniteur de sport spécifiquement formé (p <0,05). Les freins évoqués en priorité étaient : la difficulté à tisser un lien entre le sportif blessé, son commandement, les moniteurs de sport et les médecins (73,1 %), le manque de retour sur les bénéfices (41 %), et l’utilité (33,3 %) d’une telle prise en charge. Par ailleurs, 11,2 % des médecins ne s’estimaient pas suffisamment compétents pour prodiguer les conseils de reprise.
Discussion
La mise en place de cette procédure présentait des difficultés qui doivent être prises en compte. Parmi les axes d’amélioration, il pourrait être proposé une formation ciblée des principaux acteurs et la rédaction d’un support de prescription permettrait de favoriser l’organisation de cette procédure dans les antennes médicales.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=90140
in Science & sports > Vol. 35, n°5 (2020) . - p. 279-288[article] État des lieux de l’accompagnement à la reprise du sport après arrêt de l’entraînement dans l’armée française = Implementation of return-to-sport protocols in the French armed forces: A state of the art [] / M. Dargaud ; S. Coste ; N. Koulmann ; R. Michel ; J. Facione ; A. Malgoyre . - 2020 . - p. 279-288.
10.1016/j.scispo.2020.03.007
Langues : Français (fre)
in Science & sports > Vol. 35, n°5 (2020) . - p. 279-288
Mots-clés : Plaies et blessures Sports Retour au sport Prévention Militaire Résumé : Contexte
La condition physique du militaire est gage de son aptitude opérationnelle. Les blessures inhérentes à la pratique du sport sont cause d’indisponibilités pouvant entraver la capacité opérationnelle des armées. L’antécédent de blessure est un facteur de risque de nouvelle blessure clairement identifiée. Une reprise progressive, adaptée et encadrée, permet d’amoindrir ce sur-risque incitant le service de santé des armées à décrire récemment une procédure institutionnelle de reprise encadrée de l’entraînement physique militaire et sportif après un arrêt de plus de 21jours.
Objectif
Nous présentons les résultats d’une enquête dont l’objectif principal était d’étudier la mise en place de cette procédure sur le terrain.
Méthode
Une enquête transversale de type « Connaissance, Attitude, Pratique » a été réalisée au moyen d’un questionnaire adressé aux 193 antennes médicales (AM) métropolitaines, entre septembre 2017 et janvier 2018.
Résultats
Cent quarante-trois questionnaires ont été analysés (taux de réponse de 77,7 %). Au total, 71,3 % des AM disposaient d’un médecin qualifié en médecine du sport et 54,2 % des AM étaient en contact avec un moniteur de sport formé à la reprise encadrée des activités physiques et sportives (APS). De plus, 74,1 % des AM connaissaient la procédure et 45,5 % la mettaient en place. Des initiatives locales ont été répertoriées : projets personnalisés de reprise d’activité, protocoles d’autonomisation, prévention de la récidive des blessures par des auto-exercices. L’instauration d’une reprise encadrée des APS était statistiquement corrélée à la connaissance de la procédure, à la taille de l’effectif soutenu, au fait de disposer d’un bureau des sports local et de bénéficier d’un moniteur de sport spécifiquement formé (p <0,05). Les freins évoqués en priorité étaient : la difficulté à tisser un lien entre le sportif blessé, son commandement, les moniteurs de sport et les médecins (73,1 %), le manque de retour sur les bénéfices (41 %), et l’utilité (33,3 %) d’une telle prise en charge. Par ailleurs, 11,2 % des médecins ne s’estimaient pas suffisamment compétents pour prodiguer les conseils de reprise.
Discussion
La mise en place de cette procédure présentait des difficultés qui doivent être prises en compte. Parmi les axes d’amélioration, il pourrait être proposé une formation ciblée des principaux acteurs et la rédaction d’un support de prescription permettrait de favoriser l’organisation de cette procédure dans les antennes médicales.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=90140 Exemplaires (1)
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