Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
Bienvenue sur le catalogue du centre de documentation du campus de Montignies.
Détail de l'auteur
Auteur Bertrand Lefrère |
Documents disponibles écrits par cet auteur
Ajouter le résultat dans votre panier Faire une suggestion Affiner la recherche
Une acidose pas si basique / Bertrand Lefrère in Annales de Biologie Clinique, Vol. 78, n°4 (Juillet-Août 2020)
[article]
Titre : Une acidose pas si basique Type de document : texte imprimé Auteurs : Bertrand Lefrère ; Emmanuelle Ecochard-Dugelay ; Alexis Mosca Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 417-424 Note générale : DOI : 10.1684/abc.2020.1573 Langues : Français (fre) Mots-clés : acidose D-lactique syndrome du grêle court chromatographie des acides organiques stéréospécificité Résumé : Nous rapportons le cas d’une petite fille de 4 ans, hospitalisée en service de réanimation pour coma calme, dans un contexte d’acidose métabolique avec excès d’anions indosés plasmatiques. Cette patiente présentait comme antécédent un syndrome du grêle court, secondaire à une résection intestinale liée à une entérocolite ulcéro-nécrosante survenue au 51e jour de vie. Un premier bilan étiologique de cette acidose n’a pu identifier les espèces responsables de l’augmentation du trou anionique plasmatique. La poursuite des investigations, par chromatographie des acides organiques urinaires (CAO), a mis en évidence un important pic de lactate (15 mmol/mol de créatininurie) ainsi que de certains de ses métabolites. La discordance entre le lactate plasmatique normal, mesuré par méthode enzymatique, et l’importante excrétion urinaire de lactate, identifiée par chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse (GC-MS), peut s’expliquer par la stéréospécificité des méthodes de dosages enzymatiques. En effet, la plupart des méthodes de dosage sanguin s’avèrent spécifiques du L-lactate, alors que la CAO, dont la colonne est le plus souvent achirale, détecte le lactate sous ses deux conformations, L- et D-lactate. L’identification indirecte de cet excès d’anions indosés par l’analyse urinaire, conjointement à un ensemble d’arguments cliniques, suggère le diagnostic d’acidose D-lactique. Après quelques rappels sur la physiopathologie et la prise en charge du syndrome du grêle court dont est atteinte la patiente, nous discuterons du diagnostic d’une acidose D-lactique, et soulignerons l’intérêt, devant tout excès d’anions indosés non identifiés, de la CAO urinaire pour avancer dans la démarche étiologique. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=88347
in Annales de Biologie Clinique > Vol. 78, n°4 (Juillet-Août 2020) . - p. 417-424[article] Une acidose pas si basique [texte imprimé] / Bertrand Lefrère ; Emmanuelle Ecochard-Dugelay ; Alexis Mosca . - 2020 . - p. 417-424.
DOI : 10.1684/abc.2020.1573
Langues : Français (fre)
in Annales de Biologie Clinique > Vol. 78, n°4 (Juillet-Août 2020) . - p. 417-424
Mots-clés : acidose D-lactique syndrome du grêle court chromatographie des acides organiques stéréospécificité Résumé : Nous rapportons le cas d’une petite fille de 4 ans, hospitalisée en service de réanimation pour coma calme, dans un contexte d’acidose métabolique avec excès d’anions indosés plasmatiques. Cette patiente présentait comme antécédent un syndrome du grêle court, secondaire à une résection intestinale liée à une entérocolite ulcéro-nécrosante survenue au 51e jour de vie. Un premier bilan étiologique de cette acidose n’a pu identifier les espèces responsables de l’augmentation du trou anionique plasmatique. La poursuite des investigations, par chromatographie des acides organiques urinaires (CAO), a mis en évidence un important pic de lactate (15 mmol/mol de créatininurie) ainsi que de certains de ses métabolites. La discordance entre le lactate plasmatique normal, mesuré par méthode enzymatique, et l’importante excrétion urinaire de lactate, identifiée par chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse (GC-MS), peut s’expliquer par la stéréospécificité des méthodes de dosages enzymatiques. En effet, la plupart des méthodes de dosage sanguin s’avèrent spécifiques du L-lactate, alors que la CAO, dont la colonne est le plus souvent achirale, détecte le lactate sous ses deux conformations, L- et D-lactate. L’identification indirecte de cet excès d’anions indosés par l’analyse urinaire, conjointement à un ensemble d’arguments cliniques, suggère le diagnostic d’acidose D-lactique. Après quelques rappels sur la physiopathologie et la prise en charge du syndrome du grêle court dont est atteinte la patiente, nous discuterons du diagnostic d’une acidose D-lactique, et soulignerons l’intérêt, devant tout excès d’anions indosés non identifiés, de la CAO urinaire pour avancer dans la démarche étiologique. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=88347 Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Disponible
Disponible« Mets la main sur mon cœur, Et vois comme il se trouble » – un pseudo-chylopéricarde ? / Bertrand Lefrère in Annales de Biologie Clinique, Vol.80 N°5 (septembre 2022)
[article]
Titre : « Mets la main sur mon cœur, Et vois comme il se trouble » – un pseudo-chylopéricarde ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Bertrand Lefrère ; Randa Bittar ; Antoine Levasseur ; Cécile Lambe ; Elie Abi-Nader ; Margaux Pontailler ; Régis Gaudin ; Valérie Fesel-Fouquier ; Mehdi Sakka ; Dominique Bonnefont-Rousselot Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 478-486 Note générale : https://doi.org/10.1684/abc.2022.1753 Langues : Français (fre) Mots-clés : épanchement péricardique chylopéricarde perfusopéricarde nutripéricarde électrophorèse des lipoprotéines émulsions lipidiques parentérales syndrome du grêle court Résumé : Les liquides d’épanchements peuvent renfermer quelques surprises. Nous documentons le cas d’un patient de quatorze mois, hospitalisé en cardiologie, présentant un syndrome de grêle court et recevant une nutrition parentérale au long cours par cathéter Broviac®. Le patient présentait de multiples occlusions veineuses consécutives aux changements itératifs du dispositif. En parallèle d’une plastie de la veine cave supérieure, un Broviac® a été posé en intra-atrial droit devant l’absence d’autres abords veineux périphériques. Ce dispositif comporte un orifice de sortie sous-cutané pour apporter une solution de nutrition hyperosmolaire de type émulsion lipidique. Quant au liquide recueilli dans les drains péricardiques en postopératoire, il s’avère lactescent, particulièrement à partir du septième jour. Le lipidogramme du liquide d’épanchement péricardique semble conclure à la présence de chylomicrons – un chylopéricarde. Cependant, le dosage de certains analytes penche en faveur d’un perfuso-péricarde, probablement pseudo-chyleux, lié au cisaillement du Broviac® dont l’extrémité a migré de l’oreillette droite au péricarde. Le patient, sous régime sans graisses, sans nutrition parentérale, sera réopéré pour drainer l’épanchement et repositionner le cathéter, avec succès. À la lumière de données originales quant à l’interférence des émulsions lipidiques sur le lipidogramme, nous tâcherons de déterminer si l’apparente présence de chylomicrons sur le gel serait le témoin d’une réelle lésion du lymphatique, ou plutôt le fruit d’une contamination par l’émulsion, si ce n’est par le sang. Des considérations au sujet des épanchements péricardiques, dont les chylopéricarde et nutripéricarde, ainsi que sur les émulsions lipidiques pédiatriques dans le contexte du grêle court émailleront ce travail. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=107757
in Annales de Biologie Clinique > Vol.80 N°5 (septembre 2022) . - p. 478-486[article] « Mets la main sur mon cœur, Et vois comme il se trouble » – un pseudo-chylopéricarde ? [texte imprimé] / Bertrand Lefrère ; Randa Bittar ; Antoine Levasseur ; Cécile Lambe ; Elie Abi-Nader ; Margaux Pontailler ; Régis Gaudin ; Valérie Fesel-Fouquier ; Mehdi Sakka ; Dominique Bonnefont-Rousselot . - 2022 . - p. 478-486.
https://doi.org/10.1684/abc.2022.1753
Langues : Français (fre)
in Annales de Biologie Clinique > Vol.80 N°5 (septembre 2022) . - p. 478-486
Mots-clés : épanchement péricardique chylopéricarde perfusopéricarde nutripéricarde électrophorèse des lipoprotéines émulsions lipidiques parentérales syndrome du grêle court Résumé : Les liquides d’épanchements peuvent renfermer quelques surprises. Nous documentons le cas d’un patient de quatorze mois, hospitalisé en cardiologie, présentant un syndrome de grêle court et recevant une nutrition parentérale au long cours par cathéter Broviac®. Le patient présentait de multiples occlusions veineuses consécutives aux changements itératifs du dispositif. En parallèle d’une plastie de la veine cave supérieure, un Broviac® a été posé en intra-atrial droit devant l’absence d’autres abords veineux périphériques. Ce dispositif comporte un orifice de sortie sous-cutané pour apporter une solution de nutrition hyperosmolaire de type émulsion lipidique. Quant au liquide recueilli dans les drains péricardiques en postopératoire, il s’avère lactescent, particulièrement à partir du septième jour. Le lipidogramme du liquide d’épanchement péricardique semble conclure à la présence de chylomicrons – un chylopéricarde. Cependant, le dosage de certains analytes penche en faveur d’un perfuso-péricarde, probablement pseudo-chyleux, lié au cisaillement du Broviac® dont l’extrémité a migré de l’oreillette droite au péricarde. Le patient, sous régime sans graisses, sans nutrition parentérale, sera réopéré pour drainer l’épanchement et repositionner le cathéter, avec succès. À la lumière de données originales quant à l’interférence des émulsions lipidiques sur le lipidogramme, nous tâcherons de déterminer si l’apparente présence de chylomicrons sur le gel serait le témoin d’une réelle lésion du lymphatique, ou plutôt le fruit d’une contamination par l’émulsion, si ce n’est par le sang. Des considérations au sujet des épanchements péricardiques, dont les chylopéricarde et nutripéricarde, ainsi que sur les émulsions lipidiques pédiatriques dans le contexte du grêle court émailleront ce travail. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=107757 Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Disponible
Disponible