Surveillance biologique de l’exposition environnementale à l’arsenic inorganique / Robert Garnier in Annales de Biologie Clinique, Vol. 78, n°3 (Mai-Juin 2020)

Public ISBD [article]  inAnnales de Biologie Clinique > Vol. 78, n°3 (Mai-Juin 2020) . - p. 279-298 Titre : Surveillance biologique de l’exposition environnementale à l’arsenic inorganique Type de document : texte imprimé Auteurs : Robert Garnier ; Jean-Pierre Goullé ; Emmanuel Nouyrigat ; et al. Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 279-298 Note générale : DOI : 10.1684/abc.2020.1550 Langues : Français (fre) Mots-clés : arsenic inorganique  urine  exposition environnementale  biométrologie Résumé : Contexte et objectifs :À la demande de la Direction générale de la santé, la Haute autorité de santé, en partenariat avec la Société de toxicologie clinique a élaboré des recommandations pour le dépistage des surexpositions environnementales à l’arsenic inorganique (Asi) et la prise en charge des populations concernées. Nous rapportons une étape préalable à la production de ces recommandations qui a consisté à identifier les possibles indicateurs biologiques de l’exposition à l’Asi et de ses effets précoces, ainsi que leurs valeurs de référence. Méthode : En première intention, les monographies publiées par des agences sanitaires nationales ou internationales au cours des trois dernières décennies ont été examinées. Cette analyse a été complétée par une recherche bibliographique conduite dans Medline et Scopus, ciblée sur les publications postérieures au 1er janvier 2016, année de publication de la plus récente des évaluations publiées antérieurement. Résultats et conclusion : La somme des concentrations urinaires des espèces inorganiques de l’arsenic, de l’acide monométhylarsonique (MMA) et de l’acide diméthylarsinique (DMA) est le meilleur indicateur biologique de l’exposition à l’Asi. Il est recommandé de retenir 10 μg/g de créatinine comme valeur au-delà de laquelle l’exposition à l’arsenic inorganique doit être considérée comme excessive. Chez les enfants de moins de 12 ans, la surexposition est caractérisée par le double dépassement du seuil de 10 μg/g de créatinine et de son équivalent en μg/L, soit 11 μg/L. Il sera recommandé d’utiliser les valeurs de référence spécifiques de cette tranche d’âge quand elles seront disponibles. Il n’est pas recommandé d’indicateur biologique d’effets précoces de l’arsenic inorganique. L’indicateur le plus sensible d’effets délétères associés à l’exposition chronique à l’arsenic est la survenue de lésions cutanées non cancéreuses (troubles de la pigmentation et hyperkératose). Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=88250 [article] Surveillance biologique de l’exposition environnementale à l’arsenic inorganique [texte imprimé] / Robert Garnier ; Jean-Pierre Goullé ; Emmanuel Nouyrigat ; et al. . - 2020 . - p. 279-298. DOI : 10.1684/abc.2020.1550 Langues : Français (fre) in Annales de Biologie Clinique > Vol. 78, n°3 (Mai-Juin 2020) . - p. 279-298 Mots-clés : arsenic inorganique  urine  exposition environnementale  biométrologie Résumé : Contexte et objectifs :À la demande de la Direction générale de la santé, la Haute autorité de santé, en partenariat avec la Société de toxicologie clinique a élaboré des recommandations pour le dépistage des surexpositions environnementales à l’arsenic inorganique (Asi) et la prise en charge des populations concernées. Nous rapportons une étape préalable à la production de ces recommandations qui a consisté à identifier les possibles indicateurs biologiques de l’exposition à l’Asi et de ses effets précoces, ainsi que leurs valeurs de référence. Méthode : En première intention, les monographies publiées par des agences sanitaires nationales ou internationales au cours des trois dernières décennies ont été examinées. Cette analyse a été complétée par une recherche bibliographique conduite dans Medline et Scopus, ciblée sur les publications postérieures au 1er janvier 2016, année de publication de la plus récente des évaluations publiées antérieurement. Résultats et conclusion : La somme des concentrations urinaires des espèces inorganiques de l’arsenic, de l’acide monométhylarsonique (MMA) et de l’acide diméthylarsinique (DMA) est le meilleur indicateur biologique de l’exposition à l’Asi. Il est recommandé de retenir 10 μg/g de créatinine comme valeur au-delà de laquelle l’exposition à l’arsenic inorganique doit être considérée comme excessive. Chez les enfants de moins de 12 ans, la surexposition est caractérisée par le double dépassement du seuil de 10 μg/g de créatinine et de son équivalent en μg/L, soit 11 μg/L. Il sera recommandé d’utiliser les valeurs de référence spécifiques de cette tranche d’âge quand elles seront disponibles. Il n’est pas recommandé d’indicateur biologique d’effets précoces de l’arsenic inorganique. L’indicateur le plus sensible d’effets délétères associés à l’exposition chronique à l’arsenic est la survenue de lésions cutanées non cancéreuses (troubles de la pigmentation et hyperkératose). Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=88250

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