Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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Auteur Demba Papa Ndiaye |
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Kinésithérapie et locomotion humaine au sénégal / Demba Papa Ndiaye in Kinésithérapie scientifique, 621 (Juin 2020)
[article]
Titre : Kinésithérapie et locomotion humaine au sénégal Type de document : texte imprimé Auteurs : Demba Papa Ndiaye, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 35-41 Langues : Français (fre) Mots-clés : analyse de la marche examen clinique Résumé : La kinésithérapie a débuté au Sénégal avec la création d’un service d’appareillage orthopédique en 1917 durant la période coloniale pour appareiller les blessés et mutilés de la première guerre mondiale.
Le Centre national d’appareillage orthopédique (CNAO) a subi des réformes sur le plan institutionnel pour être nationalisé après les indépendances. En plus de sa mission de soins de rééducation, le centre formait des kinésithérapeutes et des techniciens orthoprothésistes avant l’ouverture d’une filière de kinésithérapie à l’École nationale de développement sanitaire et social (ENDSS) en 1992.
Les soins de kinésithérapie sont dispensés dans les structures publiques (hôpitaux et centre de rééducation) mais aussi dans le privé dans des cabinets, des cliniques et des académies de sport.
Sur le plan des effectifs, on note actuellement un ratio kinésithérapeute/population très faible (1 kinésithérapeute pour 150 000 habitants) ce qui est loin des normes de l’OMS (1 kinésithérapeute pour 500 à 1 000). La répartition des kinésithérapeutes est donc à l’image du personnel de santé où plus de 46 % des effectifs sont concentrés à Dakar.
Sur le plan de la formation, on note un ralentissement de la formation initiale et un déficit important au niveau de la formation continue diplômante. En effet, l’accès au cursus de kinésithérapie est essentiellement réservé aux professionnels de santé (infirmier d’état et sage-femme d’état) pour une durée de 2 années.
LA RÉÉDUCATION DE LA MARCHE AU SÉNÉGAL
La rééducation de la marche au Sénégal repose sur les principes de prise en charge internationaux. Elle est cependant adaptée aux réalités socio-économiques, culturelles et matérielles des structures de prise en charge. C’est l’une des activités les plus répandues dans les unités et les cabinets de kinésithérapie au Sénégal.
Ceci est en grande partie lié aux traumatismes (accidents de la voie publique et traumatismes domestique et sportif), aux affections neurologiques dominées par l’hémiplégie consécutive à l’accident vasculaire cérébral et aux problèmes rhumatismaux (arthroses, pathologies inflammatoires).
L’observation permet d’avoir une idée précise des problèmes du patient à objectiver par l’examen. Cela permet de dégager les grands axes de prise en charge en fonction des principales causes.
Évaluation de la marche
L’évaluation est essentiellement basée sur l’observation et objectivée par l’examen clinique en fonction des orientations. On note généralement 3 types de dysfonctions qui sont généralement notées dans les services de rééducation :
– problèmes d’origine neurologique (hémiplégie+++) ;
– problèmes d’origine traumatique (séquelles de traumatisme, raideurs articulaires, déficits musculaires) ;
– problèmes d’origine rhumatologique (coxarthroses+++).
L’examen clinique est toujours orienté par l’observation. Elle sera essentiellement axée sur 2 points :
– le pas (la position du membre inférieur, le temps d’appui, la symétrie des pas...) ;
– la position du tronc lors des appuis (mouvements dans les plans sagittal et frontal).Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=87174
in Kinésithérapie scientifique > 621 (Juin 2020) . - p. 35-41[article] Kinésithérapie et locomotion humaine au sénégal [texte imprimé] / Demba Papa Ndiaye, Auteur . - 2020 . - p. 35-41.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 621 (Juin 2020) . - p. 35-41
Mots-clés : analyse de la marche examen clinique Résumé : La kinésithérapie a débuté au Sénégal avec la création d’un service d’appareillage orthopédique en 1917 durant la période coloniale pour appareiller les blessés et mutilés de la première guerre mondiale.
Le Centre national d’appareillage orthopédique (CNAO) a subi des réformes sur le plan institutionnel pour être nationalisé après les indépendances. En plus de sa mission de soins de rééducation, le centre formait des kinésithérapeutes et des techniciens orthoprothésistes avant l’ouverture d’une filière de kinésithérapie à l’École nationale de développement sanitaire et social (ENDSS) en 1992.
Les soins de kinésithérapie sont dispensés dans les structures publiques (hôpitaux et centre de rééducation) mais aussi dans le privé dans des cabinets, des cliniques et des académies de sport.
Sur le plan des effectifs, on note actuellement un ratio kinésithérapeute/population très faible (1 kinésithérapeute pour 150 000 habitants) ce qui est loin des normes de l’OMS (1 kinésithérapeute pour 500 à 1 000). La répartition des kinésithérapeutes est donc à l’image du personnel de santé où plus de 46 % des effectifs sont concentrés à Dakar.
Sur le plan de la formation, on note un ralentissement de la formation initiale et un déficit important au niveau de la formation continue diplômante. En effet, l’accès au cursus de kinésithérapie est essentiellement réservé aux professionnels de santé (infirmier d’état et sage-femme d’état) pour une durée de 2 années.
LA RÉÉDUCATION DE LA MARCHE AU SÉNÉGAL
La rééducation de la marche au Sénégal repose sur les principes de prise en charge internationaux. Elle est cependant adaptée aux réalités socio-économiques, culturelles et matérielles des structures de prise en charge. C’est l’une des activités les plus répandues dans les unités et les cabinets de kinésithérapie au Sénégal.
Ceci est en grande partie lié aux traumatismes (accidents de la voie publique et traumatismes domestique et sportif), aux affections neurologiques dominées par l’hémiplégie consécutive à l’accident vasculaire cérébral et aux problèmes rhumatismaux (arthroses, pathologies inflammatoires).
L’observation permet d’avoir une idée précise des problèmes du patient à objectiver par l’examen. Cela permet de dégager les grands axes de prise en charge en fonction des principales causes.
Évaluation de la marche
L’évaluation est essentiellement basée sur l’observation et objectivée par l’examen clinique en fonction des orientations. On note généralement 3 types de dysfonctions qui sont généralement notées dans les services de rééducation :
– problèmes d’origine neurologique (hémiplégie+++) ;
– problèmes d’origine traumatique (séquelles de traumatisme, raideurs articulaires, déficits musculaires) ;
– problèmes d’origine rhumatologique (coxarthroses+++).
L’examen clinique est toujours orienté par l’observation. Elle sera essentiellement axée sur 2 points :
– le pas (la position du membre inférieur, le temps d’appui, la symétrie des pas...) ;
– la position du tronc lors des appuis (mouvements dans les plans sagittal et frontal).Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=87174 Exemplaires (1)
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