Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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Auteur Julien Gueneau |
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Étude pilote dite observationnelle sur l'analyse de la masso-kinésithérapie chez les patients atteints du syndrome du canal carpien léger ou modéré / Julien Gueneau in Kinésithérapie scientifique, 620 (Mai 2020)
[article]
Titre : Étude pilote dite observationnelle sur l'analyse de la masso-kinésithérapie chez les patients atteints du syndrome du canal carpien léger ou modéré Type de document : texte imprimé Auteurs : Julien Gueneau, Auteur ; Claude Santos, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 29-33 Langues : Français (fre) Mots-clés : Syndrome du canal carpien Résumé : Le syndrome du canal carpien (SCC) est un sujet courant dans notre société, il toucherait environ entre 3 à 10 % de la population générale. Il est défini comme une neuropathie périphérique faisant partie des syndromes canalaires dont il est le plus fréquent. Celui-ci regroupe différents symptômes tels que des douleurs dans le membre supérieur atteint, des fourmillements, une perte de force de la pince, voire de la poigne. Les signes seront majoritairement localisés au niveau de la main par la compression distale du nerf médian. Elle est souvent déterminée par un rapport trop étroit entre le contenu correspondant aux 9 tendons fléchisseurs et le contenant représenté par les os du carpe et le rétinaculum des fléchisseurs . La population cible est constituée principalement par des femmes ayant une cinquantaine d’années qui réalisent un mouvement répété dans leur quotidien. Le plus commun est celui d’un travail sur ordinateur. Ce phénomène s’explique par l’augmentation de la pression dans le canal qui passera de 3 à 5 mmHg en position neutre à une valeur avoisinant les 30 mmHg lors du positionnement sur le clavier.Cette altération contenant/contenu diminuera le débit sanguin qui aura pour conséquence une augmentation de la stase veineuse. Ce phénomène augmentera la vulnérabilité du nerf dans ses composantes physiologiques et mécaniques (glissement et extensibilité).Au quotidien, nous avons besoin de l’ensemble des caractéristiques du nerf pour réaliser les différents mouvements où l’ensemble des structures sont sollicitées. Si le nerf devient vulnérable, des lésions seront possibles. Ces atteintes seront d’abord centralisées au niveau des cellules de Schwann diminuant la vitesse de conduction dans les stades légers, voire modérés (perte de sensibilité), puis au niveau de l’axone pour les stades dits plus sévères (perte de sensibilité avec perte de force). D’un point de vue clinique général, une phase inflammatoire sera signalée par le patient via des douleurs nocturnes, une hyperthermie [5].Pour traiter ce syndrome, il existe différents soins selon le stade de gravité, déterminé par le neurologue grâce à l’exploitation des données de l’électroneuromyogramme (ENMG) ou par l’utilisation de tests clinique (Phalen, Tinel...) .Selon la vitesse de conduction du nerf et le temps de latence de l’information, un degré de gravité sera évoqué. Pour un stade dit léger, voire modéré un traitement conservateur est désigné en première intention selon la Haute Autorité de Santé (HAS) se basant sur la revue de Cochrane en 2012 [2]. Ce traitement est représenté par l’injection de corticoïdes, l’attelle et la kinésithérapie. Si les deux premiers sont montrés comme efficaces à court terme dans cette revue, le dernier semble plus controversé.
Pourtant, le traitement kinésithérapique pourrait s’avérer avantageux pour les patients. Il reste non invasif, contrairement à la chirurgie, évitant certaines complications après opération (environ 10 % des opérés [4]). Cette pratique s’inscrit au coeur du plan de santé en rendant acteur le patient de ses soins par la mise en place d’une éducation thérapeutique. Ce concept de responsabiliser le patient est de plus en plus recherché par les thérapeutes, les organismes de la santé et les patients sur leur droit à l’information [7].
Un point supplémentaire, sur le plan économique, le passage vers la kinésithérapie pourrait améliorer la gestion des dépenses de santé si elle s’avère efficace en première intention. En effet, elle éviterait le coût de l’acte chirurgical qui prend en compte l’intervention, la journée d’hospitalisation, les soins infirmiers voire les soins kinésithérapiques post-intervention.
Ces atouts ont apporté des perspectives d’études supplémentaires, après la synthèse dans la revue de Cochrane publié en 2012 [2]. L’impact de la kinésithérapie manuelle a été étudié chez les personnes atteintes d’un SCC d’origine idiopathique.
Il en ressort qu’un gain de force de la pince de 17 % a été relevé dans l’étude de Günay et Alp publiée en 2015 [8]. Le protocole était constitué exclusivement de mobilisations articulaires. L’étude de Fernandez-de-las-Penas et al. en 2017 [9] par un traitement plus global composé de massages, de mobilisations du poignet et des cervicales apporte un gain de la force de pince (25 %). Son protocole avec une évaluation jusqu’à 12 mois amène une vision intéressante sur les moyen et long termes.
L’étude de Wolny et al. en 2017 [10], a montré l’impact par l’utilisation de la neurodynamique sliding et tensioning dans l’impact de la douleur de manière significative par rapport à la physiothérapie. Nous pouvons voir que le traitement est riche en techniques qui peuvent être administrées les unes avec les autres.
Cette globalité est représentative de nos séances. En effet, lors d’une séance en kinésithérapie, nous n’utilisons pas une seule, mais une multitude de techniques afin d’essayer de potentialiser le résultat. C’est dans cette optique qu’un protocole a été créé en reprenant les idées de ces 3 études. L’objectif est de montrer si l’association de différentes techniques manuelles kinésithérapiques peut-elle être une solution de choix en première intention chez les patients atteints d’un syndrome du SCC léger, voire modéré ?Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=86109
in Kinésithérapie scientifique > 620 (Mai 2020) . - p. 29-33[article] Étude pilote dite observationnelle sur l'analyse de la masso-kinésithérapie chez les patients atteints du syndrome du canal carpien léger ou modéré [texte imprimé] / Julien Gueneau, Auteur ; Claude Santos, Auteur . - 2020 . - p. 29-33.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 620 (Mai 2020) . - p. 29-33
Mots-clés : Syndrome du canal carpien Résumé : Le syndrome du canal carpien (SCC) est un sujet courant dans notre société, il toucherait environ entre 3 à 10 % de la population générale. Il est défini comme une neuropathie périphérique faisant partie des syndromes canalaires dont il est le plus fréquent. Celui-ci regroupe différents symptômes tels que des douleurs dans le membre supérieur atteint, des fourmillements, une perte de force de la pince, voire de la poigne. Les signes seront majoritairement localisés au niveau de la main par la compression distale du nerf médian. Elle est souvent déterminée par un rapport trop étroit entre le contenu correspondant aux 9 tendons fléchisseurs et le contenant représenté par les os du carpe et le rétinaculum des fléchisseurs . La population cible est constituée principalement par des femmes ayant une cinquantaine d’années qui réalisent un mouvement répété dans leur quotidien. Le plus commun est celui d’un travail sur ordinateur. Ce phénomène s’explique par l’augmentation de la pression dans le canal qui passera de 3 à 5 mmHg en position neutre à une valeur avoisinant les 30 mmHg lors du positionnement sur le clavier.Cette altération contenant/contenu diminuera le débit sanguin qui aura pour conséquence une augmentation de la stase veineuse. Ce phénomène augmentera la vulnérabilité du nerf dans ses composantes physiologiques et mécaniques (glissement et extensibilité).Au quotidien, nous avons besoin de l’ensemble des caractéristiques du nerf pour réaliser les différents mouvements où l’ensemble des structures sont sollicitées. Si le nerf devient vulnérable, des lésions seront possibles. Ces atteintes seront d’abord centralisées au niveau des cellules de Schwann diminuant la vitesse de conduction dans les stades légers, voire modérés (perte de sensibilité), puis au niveau de l’axone pour les stades dits plus sévères (perte de sensibilité avec perte de force). D’un point de vue clinique général, une phase inflammatoire sera signalée par le patient via des douleurs nocturnes, une hyperthermie [5].Pour traiter ce syndrome, il existe différents soins selon le stade de gravité, déterminé par le neurologue grâce à l’exploitation des données de l’électroneuromyogramme (ENMG) ou par l’utilisation de tests clinique (Phalen, Tinel...) .Selon la vitesse de conduction du nerf et le temps de latence de l’information, un degré de gravité sera évoqué. Pour un stade dit léger, voire modéré un traitement conservateur est désigné en première intention selon la Haute Autorité de Santé (HAS) se basant sur la revue de Cochrane en 2012 [2]. Ce traitement est représenté par l’injection de corticoïdes, l’attelle et la kinésithérapie. Si les deux premiers sont montrés comme efficaces à court terme dans cette revue, le dernier semble plus controversé.
Pourtant, le traitement kinésithérapique pourrait s’avérer avantageux pour les patients. Il reste non invasif, contrairement à la chirurgie, évitant certaines complications après opération (environ 10 % des opérés [4]). Cette pratique s’inscrit au coeur du plan de santé en rendant acteur le patient de ses soins par la mise en place d’une éducation thérapeutique. Ce concept de responsabiliser le patient est de plus en plus recherché par les thérapeutes, les organismes de la santé et les patients sur leur droit à l’information [7].
Un point supplémentaire, sur le plan économique, le passage vers la kinésithérapie pourrait améliorer la gestion des dépenses de santé si elle s’avère efficace en première intention. En effet, elle éviterait le coût de l’acte chirurgical qui prend en compte l’intervention, la journée d’hospitalisation, les soins infirmiers voire les soins kinésithérapiques post-intervention.
Ces atouts ont apporté des perspectives d’études supplémentaires, après la synthèse dans la revue de Cochrane publié en 2012 [2]. L’impact de la kinésithérapie manuelle a été étudié chez les personnes atteintes d’un SCC d’origine idiopathique.
Il en ressort qu’un gain de force de la pince de 17 % a été relevé dans l’étude de Günay et Alp publiée en 2015 [8]. Le protocole était constitué exclusivement de mobilisations articulaires. L’étude de Fernandez-de-las-Penas et al. en 2017 [9] par un traitement plus global composé de massages, de mobilisations du poignet et des cervicales apporte un gain de la force de pince (25 %). Son protocole avec une évaluation jusqu’à 12 mois amène une vision intéressante sur les moyen et long termes.
L’étude de Wolny et al. en 2017 [10], a montré l’impact par l’utilisation de la neurodynamique sliding et tensioning dans l’impact de la douleur de manière significative par rapport à la physiothérapie. Nous pouvons voir que le traitement est riche en techniques qui peuvent être administrées les unes avec les autres.
Cette globalité est représentative de nos séances. En effet, lors d’une séance en kinésithérapie, nous n’utilisons pas une seule, mais une multitude de techniques afin d’essayer de potentialiser le résultat. C’est dans cette optique qu’un protocole a été créé en reprenant les idées de ces 3 études. L’objectif est de montrer si l’association de différentes techniques manuelles kinésithérapiques peut-elle être une solution de choix en première intention chez les patients atteints d’un syndrome du SCC léger, voire modéré ?Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=86109 Exemplaires (1)
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