[article]
Titre : |
Quelle transmission pour nos enfants ? |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Daniel Marcelli |
Année de publication : |
2017 |
Article en page(s) : |
p. 19-34 |
Note générale : |
Issu du dossier : Transmissions. Enjeux et perspectives |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Transmission transgénérationnel émotions surmoi |
Résumé : |
La transmission est au coeur de nombreux débats. Entre le « devoir de mémoire » activement soutenu par les Autorités comme par de multiples associations et le « droit à l’oubli » revendiqué par de nombreux individus, par où passe cette transmission et que veut-on transmettre ? La transmission collective, celle qui va d’une génération à l’autre, au sein d’une population, d’un groupe ethnique, d’une famille et la transmission individuelle qui concerne la singularité d’une personne, quels sont les points communs, les divergences ? Aujourd’hui, dans l’éducation de leur enfant, les parents ne sont plus guidés par la tradition mais ont au contraire le souci de s’adapter à chaque enfant pour que son potentiel, véritable juge de paix de la parentalité, se développe au mieux. Or le potentiel ne se transmet pas ! Que peuvent bien vouloir transmettre les parents et comment font-ils ? Entre la conscience de ce qu’ils veulent transmettre et ce que l’enfant gardera en lui, où est le filtre/philtre ? Qu’est-ce qui se transmet le mieux, une parole ou un silence, un énoncé ou une intonation ? Ce qu’on sait d’un côté, ce qu’on ignore ou plutôt ce qu’on sait qu’on ignore, de l’autre, n’agit pas sur les mêmes instances psychiques, moi/surmoi d’un côté, inconscient de l’autre ? On le pratique chaque jour, l’être humain ne s’identifie pas tant à ce qu’il sait mais bien plus à ce qu’il ignore (ou sait qu’il ignore). Le « savoir de l’ignorance » possède sur la psyché un pouvoir énigmatique d’attraction, ces fameux « secrets de famille » ! Or, pour vivre en paix avec soi-même, il faut pouvoir assumer son héritage ! Affaire d’une vie, c’est la transmission qui en détient la clé. |
Note de contenu : |
Plan de l'article
Quelques généralités sur la notion de transmission
Commençons par la transmission assumée, volontaire, celle qui concerne le « moi »
Premier type, la transmission silencieuse involontaire (inconsciente) qui concerne surtout le surmoi ou l’idéal du moi
Mais il y a un second type de transmission silencieuse, la transmission de symptôme et la transmission traumatique, celle qui se loge dans l’inconscient
Quelle « crise de la transmission » ?
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Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=53768 |
in Enfances & psy > 75 (Octobre 2017) . - p. 19-34
[article] Quelle transmission pour nos enfants ? [texte imprimé] / Daniel Marcelli . - 2017 . - p. 19-34. Issu du dossier : Transmissions. Enjeux et perspectives Langues : Français ( fre) in Enfances & psy > 75 (Octobre 2017) . - p. 19-34
Mots-clés : |
Transmission transgénérationnel émotions surmoi |
Résumé : |
La transmission est au coeur de nombreux débats. Entre le « devoir de mémoire » activement soutenu par les Autorités comme par de multiples associations et le « droit à l’oubli » revendiqué par de nombreux individus, par où passe cette transmission et que veut-on transmettre ? La transmission collective, celle qui va d’une génération à l’autre, au sein d’une population, d’un groupe ethnique, d’une famille et la transmission individuelle qui concerne la singularité d’une personne, quels sont les points communs, les divergences ? Aujourd’hui, dans l’éducation de leur enfant, les parents ne sont plus guidés par la tradition mais ont au contraire le souci de s’adapter à chaque enfant pour que son potentiel, véritable juge de paix de la parentalité, se développe au mieux. Or le potentiel ne se transmet pas ! Que peuvent bien vouloir transmettre les parents et comment font-ils ? Entre la conscience de ce qu’ils veulent transmettre et ce que l’enfant gardera en lui, où est le filtre/philtre ? Qu’est-ce qui se transmet le mieux, une parole ou un silence, un énoncé ou une intonation ? Ce qu’on sait d’un côté, ce qu’on ignore ou plutôt ce qu’on sait qu’on ignore, de l’autre, n’agit pas sur les mêmes instances psychiques, moi/surmoi d’un côté, inconscient de l’autre ? On le pratique chaque jour, l’être humain ne s’identifie pas tant à ce qu’il sait mais bien plus à ce qu’il ignore (ou sait qu’il ignore). Le « savoir de l’ignorance » possède sur la psyché un pouvoir énigmatique d’attraction, ces fameux « secrets de famille » ! Or, pour vivre en paix avec soi-même, il faut pouvoir assumer son héritage ! Affaire d’une vie, c’est la transmission qui en détient la clé. |
Note de contenu : |
Plan de l'article
Quelques généralités sur la notion de transmission
Commençons par la transmission assumée, volontaire, celle qui concerne le « moi »
Premier type, la transmission silencieuse involontaire (inconsciente) qui concerne surtout le surmoi ou l’idéal du moi
Mais il y a un second type de transmission silencieuse, la transmission de symptôme et la transmission traumatique, celle qui se loge dans l’inconscient
Quelle « crise de la transmission » ?
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