Centre de Documentation Campus Montignies
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[article]
Titre : |
Technique de mobilisation spécifique de L5/S1 : Explication des cinq étapes |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Pascal Gouilly, Auteur |
Année de publication : |
2001 |
Article en page(s) : |
p. 50-51 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Rachis |
Résumé : |
Un patient lombalgique nous est confié en rééducation. Le bilan permet de détecter l'articulaire postérieure de L5/S1 douloureuse à la palpation et à la mobilisation [1]. Le traitement est réalisé sur le patient placé en latérocubitus controlatéral. La technique de mobilisation est classiquement divisée en cinq phases : le verrouillage inférieur, l'étirement du plan postérieur, le verrouillage supérieur, la réaxation passive et la réaxation active [2].
Phase 1 : verrouillage inférieur
Le kinésithérapeute place ses doigts en regard de l'épineuse de S1, L5 et L4 Figure 1 et Figure 2 }, il peut également les mettre dans les espaces interépineux. Le verrouillage inférieur est effectué par le thérapeute qui réalise une flexion passive de la coxofémorale Figure 3. Lorsqu'il sent S1 bouger, il arrête la flexion passive (pour mobiliser L4/L5, L5 devrait également bouger).
Phase 2 : étirement du plan postérieur à visée antalgique
Le thérapeute place une main sur la face postérieure du sacrum. L'autre main est située en regard de l'épine iliaque antéropostérieure (EIAS) Figure 4 et Figure 5. Le couple de force entraîne une rotation du bassin et un étirement du plan postérieur.
Phase 3 : verrouillage supérieur
Le thérapeute réalise une rotation du tronc en tirant la ceinture scapulaire vers lui du côté de l'appui Figure 6. De l'autre main, il contrôle la rotation des épineuses. Il arrête la rotation dès qu'il perçoit un mouvement de L5. Le thérapeute veille à ne pas amener le tronc trop en cyphose, ce qui entraînerait un verrouillage bilatéral de l'étage.
Phase 4 : réaxation passive
Le thérapeute pose une main sur la crête iliaque et va exercer des poussées vers le caudal, son autre main étant placée sur le sacrum Figure 7. Le but est de réaliser un microglissement des surfaces articulaires Figure 8. Il est essentiel de bien ajuster le niveau d'action de la mobilisation à l'aide du verrouillage supérieur et inférieur pour mobiliser l'étage souhaité. L'efficacité de cette position a été confirmée sous scanner Figure 9[3].
Phase 5 : réaxation active
Le thérapeute réalise une sollicitation en regard de l'ischion du côté de l'articulaire douloureuse. Le patient réagit en réalisant une latéroflexion du bassin Figure 10. Le but est d'utiliser des muscles permettant le microglissement. Ce temps final est le prémisse de la reprogrammation neuromusculaire [4]. |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=53340 |
in Kinésithérapie. Les Cahiers > (Novembre-décembre 2001) . - p. 50-51
[article] Technique de mobilisation spécifique de L5/S1 : Explication des cinq étapes [texte imprimé] / Pascal Gouilly, Auteur . - 2001 . - p. 50-51. Langues : Français ( fre) in Kinésithérapie. Les Cahiers > (Novembre-décembre 2001) . - p. 50-51
Mots-clés : |
Rachis |
Résumé : |
Un patient lombalgique nous est confié en rééducation. Le bilan permet de détecter l'articulaire postérieure de L5/S1 douloureuse à la palpation et à la mobilisation [1]. Le traitement est réalisé sur le patient placé en latérocubitus controlatéral. La technique de mobilisation est classiquement divisée en cinq phases : le verrouillage inférieur, l'étirement du plan postérieur, le verrouillage supérieur, la réaxation passive et la réaxation active [2].
Phase 1 : verrouillage inférieur
Le kinésithérapeute place ses doigts en regard de l'épineuse de S1, L5 et L4 Figure 1 et Figure 2 }, il peut également les mettre dans les espaces interépineux. Le verrouillage inférieur est effectué par le thérapeute qui réalise une flexion passive de la coxofémorale Figure 3. Lorsqu'il sent S1 bouger, il arrête la flexion passive (pour mobiliser L4/L5, L5 devrait également bouger).
Phase 2 : étirement du plan postérieur à visée antalgique
Le thérapeute place une main sur la face postérieure du sacrum. L'autre main est située en regard de l'épine iliaque antéropostérieure (EIAS) Figure 4 et Figure 5. Le couple de force entraîne une rotation du bassin et un étirement du plan postérieur.
Phase 3 : verrouillage supérieur
Le thérapeute réalise une rotation du tronc en tirant la ceinture scapulaire vers lui du côté de l'appui Figure 6. De l'autre main, il contrôle la rotation des épineuses. Il arrête la rotation dès qu'il perçoit un mouvement de L5. Le thérapeute veille à ne pas amener le tronc trop en cyphose, ce qui entraînerait un verrouillage bilatéral de l'étage.
Phase 4 : réaxation passive
Le thérapeute pose une main sur la crête iliaque et va exercer des poussées vers le caudal, son autre main étant placée sur le sacrum Figure 7. Le but est de réaliser un microglissement des surfaces articulaires Figure 8. Il est essentiel de bien ajuster le niveau d'action de la mobilisation à l'aide du verrouillage supérieur et inférieur pour mobiliser l'étage souhaité. L'efficacité de cette position a été confirmée sous scanner Figure 9[3].
Phase 5 : réaxation active
Le thérapeute réalise une sollicitation en regard de l'ischion du côté de l'articulaire douloureuse. Le patient réagit en réalisant une latéroflexion du bassin Figure 10. Le but est d'utiliser des muscles permettant le microglissement. Ce temps final est le prémisse de la reprogrammation neuromusculaire [4]. |
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