[article]
Titre : |
TRAITEMENT DES PARAOSTEOARTHROPATHIES NEUROGENES PAR LE PAMIDRONATE |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
M. Enjalbert ; BENAÏM C. ; KANJ A. ; MARCELLI D. ; J. PELISSIER |
Année de publication : |
1995 |
Article en page(s) : |
p.409 - 414 |
Résumé : |
Le Pamidronate(r) (APD) est un diphosphonate récemment commercialisé qui inhibe efficacement la résorption osseuse. Il a été proposé pour traiter l'hypercalcémie des cancers osseux métastatiques et la maladie osseuse de Paget, au cours de laquelle il réduit significativement le turn over osseux. Vingt-trois patients cérébrolésés (cérébrolésion traumatique : 19 cas par anévrisme intracrânien rompu : quatre cas) encore comateux ou récemment sortis du coma, sont inclus dans le protocole. Ils présentent des paraostéoarthropathies (POA) (37 au total), localisées à la hanche (19), au coude (neuf), au genou (sept) et à l'épaule (deux). Le protocole consiste en l'administration par perfusion intraveineuse de 180 mg d'APD, en trois injections quotidiennes de 60 mg. Le délai entre l'administration et le premier signe clinique de POA est de 48,5 jours (7 à 90 jours). L'administration de l'APD est suivie par une hypocalcémie significative, témoin de l'inhibition de la résorption osseuse. En dépit de cela, l'APD n'empêche pas l'évolution des POA ; la raideur articulaire s'accroît et, avec un recul de 5,5 mois après l'administration, 14 des 37 POA s'accompagnent d'une ankylose articulaire. En outre, le taux de la phosphatase alcaline sérique reste élevé, ce qui correspond à la persistance d'une activité d'ostéoformation. Cette constatation conduit les auteurs à penser qu'il y a dans le processus d'ossification ectopique des POA, un découplage de la formation et de la résorption osseuse, contrairement à l'os normal ou à l'os pagétique.
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Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=53239 |
in Annales de réadaptation et de médecine physique > vol. 38/7 (1995) . - p.409 - 414
[article] TRAITEMENT DES PARAOSTEOARTHROPATHIES NEUROGENES PAR LE PAMIDRONATE [texte imprimé] / M. Enjalbert ; BENAÏM C. ; KANJ A. ; MARCELLI D. ; J. PELISSIER . - 1995 . - p.409 - 414. in Annales de réadaptation et de médecine physique > vol. 38/7 (1995) . - p.409 - 414
Résumé : |
Le Pamidronate(r) (APD) est un diphosphonate récemment commercialisé qui inhibe efficacement la résorption osseuse. Il a été proposé pour traiter l'hypercalcémie des cancers osseux métastatiques et la maladie osseuse de Paget, au cours de laquelle il réduit significativement le turn over osseux. Vingt-trois patients cérébrolésés (cérébrolésion traumatique : 19 cas par anévrisme intracrânien rompu : quatre cas) encore comateux ou récemment sortis du coma, sont inclus dans le protocole. Ils présentent des paraostéoarthropathies (POA) (37 au total), localisées à la hanche (19), au coude (neuf), au genou (sept) et à l'épaule (deux). Le protocole consiste en l'administration par perfusion intraveineuse de 180 mg d'APD, en trois injections quotidiennes de 60 mg. Le délai entre l'administration et le premier signe clinique de POA est de 48,5 jours (7 à 90 jours). L'administration de l'APD est suivie par une hypocalcémie significative, témoin de l'inhibition de la résorption osseuse. En dépit de cela, l'APD n'empêche pas l'évolution des POA ; la raideur articulaire s'accroît et, avec un recul de 5,5 mois après l'administration, 14 des 37 POA s'accompagnent d'une ankylose articulaire. En outre, le taux de la phosphatase alcaline sérique reste élevé, ce qui correspond à la persistance d'une activité d'ostéoformation. Cette constatation conduit les auteurs à penser qu'il y a dans le processus d'ossification ectopique des POA, un découplage de la formation et de la résorption osseuse, contrairement à l'os normal ou à l'os pagétique.
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