[article]
Titre : |
Les dysfonctionnements urétraux à l'origine de troubles de la continence ou de la miction: étude clinique et urodynamique chez 318 femmes âgées de plus de 65 ans |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
DELEPELEER A. ; PIERA J. B. ; ROMAN F |
Année de publication : |
1995 |
Article en page(s) : |
p.9 - 16 |
Résumé : |
Le but de notre travail était de préciser grâce aux explorations urodynamiques le fonctionnement urétral de la femme âgée consultant pour des troubles de la continence ou de la miction. Trois cent dix-huit femmes âgées de plus de 65 ans ont été examinées selon un protocole préétabli. Aucune donnée de la littérature n'établit pour quelle valeur, chez la femme âgée, les paramètres étudiés peuvent être retenus comme anormaux; nous proposons pour les patientes de plus de 65 ans de parler de: - insuffisance de pression de clôture en dessous de 25 cm d'eau; - hypertonie urétrale au-dessus de 60 cm d'eau; - instabilité urétrale pour des variations de pression d'au moins 15 cm d'eau en différenciant les variations lentes (slow waves) des varitions brutales (fast waves), les deux types pouvant s'associer; - défaut de transmission pour des taux inférieurs à 75% ou annulant le gradient de clôture; - hypertransmission pour des taux supérieurs à 1OO%. Nous avons choisi également de considérer comme insuffisante la commande du sphincter strié si, lors d'efforts de retenue, la pression de clôture ne pouvait augmenter de plus de 10 cm d'eau pendant 6 secondes. Si l'on s'en tient à ces définitions, chez 318 patientes, fréquemment, c'est-à-dire plus d'une fois sur deux: une insuffisance de la pression de clôture urétrale et une insuffisance de commande du sphincter strié de l'urètre; plus rarement, entre 10 et 15%o de nos patientes: un défaut de transmission des pressions abdominales à l'urètre (14%), une hypertransmission (12%), une instabilité urétrale (11%), une hypertonie urétrale (10%). Les insuffisances prédominent et s'associent, notamment pression de clôture basse et insuffisance de commande. La rééducation périnéale trouve là une justification chez la personne âgée incontinente. Enfin, les explorations urodynamiques ont été bien tolérées par l'ensemble de nos patientes
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Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=53191 |
in Annales de réadaptation et de médecine physique > vol. 38/1 (1995) . - p.9 - 16
[article] Les dysfonctionnements urétraux à l'origine de troubles de la continence ou de la miction: étude clinique et urodynamique chez 318 femmes âgées de plus de 65 ans [texte imprimé] / DELEPELEER A. ; PIERA J. B. ; ROMAN F . - 1995 . - p.9 - 16. in Annales de réadaptation et de médecine physique > vol. 38/1 (1995) . - p.9 - 16
Résumé : |
Le but de notre travail était de préciser grâce aux explorations urodynamiques le fonctionnement urétral de la femme âgée consultant pour des troubles de la continence ou de la miction. Trois cent dix-huit femmes âgées de plus de 65 ans ont été examinées selon un protocole préétabli. Aucune donnée de la littérature n'établit pour quelle valeur, chez la femme âgée, les paramètres étudiés peuvent être retenus comme anormaux; nous proposons pour les patientes de plus de 65 ans de parler de: - insuffisance de pression de clôture en dessous de 25 cm d'eau; - hypertonie urétrale au-dessus de 60 cm d'eau; - instabilité urétrale pour des variations de pression d'au moins 15 cm d'eau en différenciant les variations lentes (slow waves) des varitions brutales (fast waves), les deux types pouvant s'associer; - défaut de transmission pour des taux inférieurs à 75% ou annulant le gradient de clôture; - hypertransmission pour des taux supérieurs à 1OO%. Nous avons choisi également de considérer comme insuffisante la commande du sphincter strié si, lors d'efforts de retenue, la pression de clôture ne pouvait augmenter de plus de 10 cm d'eau pendant 6 secondes. Si l'on s'en tient à ces définitions, chez 318 patientes, fréquemment, c'est-à-dire plus d'une fois sur deux: une insuffisance de la pression de clôture urétrale et une insuffisance de commande du sphincter strié de l'urètre; plus rarement, entre 10 et 15%o de nos patientes: un défaut de transmission des pressions abdominales à l'urètre (14%), une hypertransmission (12%), une instabilité urétrale (11%), une hypertonie urétrale (10%). Les insuffisances prédominent et s'associent, notamment pression de clôture basse et insuffisance de commande. La rééducation périnéale trouve là une justification chez la personne âgée incontinente. Enfin, les explorations urodynamiques ont été bien tolérées par l'ensemble de nos patientes
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