[article] 
inAnnales de réadaptation et de médecine physique > vol. 39/2 (1996) . - p.61 - 78 [ 18 pages.

Titre :	EVALUATION DES TECHNIQUES DE REEDUCATION PERINEALE
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	GROSSE D. ; Jean Sengler
Année de publication :	1996
Article en page(s) :	p.61 - 78 [ 18 pages.
Résumé :	Il nous a semblé intéressant d'évaluer les techniques de rééducation périnéale à travers la littérature internationale. Nous avons procédé technique par technique, nous avons évalué les différentes combinaisons de techniques et de traitements globaux c'est-à-dire les interventions simultanées, multiples, en proportion variable; enfin est abordée la place de la rééducation par rapport à la chirurgie. Sont mises en évidence les difficultés importantes rencontrées au cours de cette évaluation liées au problème de populations et de protocoles, d'absence de standardisation des critères, de méthodologie et d'exploitation statistique insuffisante. Il se dégage néanmoins clairement le fait que la contraction correcte du plancher pelvien nécessite un travail manuel intravaginal; que lorsqu'on utilise le travail manuel ou l'électrostimulation comme technique exclusive les protocoles intensifs et longs s'imposent; que les cônes ne peuvent représenter à l'heure actuelle une alternative à la rééducation périnéale, ils représentent probablement une stimulation pour le travail personnel des patientes; que le biofeedback instrumental est un retour d'information supérieur à la main du thérapeute; que le manque de recul et d'études comparatives pour juger de l'efficacité des traitements comportementaux est insuffisant; que les techniques combinées ont des résultats incontestablement supérieurs à l'utilisation d'une seule technique de façon isolée, la combinaison des techniques représentant non seulement une amélioration des résultats mais également un gain de temps important. Le maintien des résultats de la rééducation est excellent dans les trois premières années, il dépend par la suite en grande partie du travail personnel des patients. On manque actuellement encore cruellement d'éléments prédictifs permettant de mieux cerner les indications de rééducation par rapport à la chirurgie.
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[article] EVALUATION DES TECHNIQUES DE REEDUCATION PERINEALE [texte imprimé] / GROSSE D. ; Jean Sengler . - 1996 . - p.61 - 78 [ 18 pages.
in Annales de réadaptation et de médecine physique > vol. 39/2 (1996) . - p.61 - 78 [ 18 pages.

Résumé :

Il nous a semblé intéressant d'évaluer les techniques de rééducation périnéale à travers la littérature internationale. Nous avons procédé technique par technique, nous avons évalué les différentes combinaisons de techniques et de traitements globaux c'est-à-dire les interventions simultanées, multiples, en proportion variable; enfin est abordée la place de la rééducation par rapport à la chirurgie. Sont mises en évidence les difficultés importantes rencontrées au cours de cette évaluation liées au problème de populations et de protocoles, d'absence de standardisation des critères, de méthodologie et d'exploitation statistique insuffisante. Il se dégage néanmoins clairement le fait que la contraction correcte du plancher pelvien nécessite un travail manuel intravaginal; que lorsqu'on utilise le travail manuel ou l'électrostimulation comme technique exclusive les protocoles intensifs et longs s'imposent; que les cônes ne peuvent représenter à l'heure actuelle une alternative à la rééducation périnéale, ils représentent probablement une stimulation pour le travail personnel des patientes; que le biofeedback instrumental est un retour d'information supérieur à la main du thérapeute; que le manque de recul et d'études comparatives pour juger de l'efficacité des traitements comportementaux est insuffisant; que les techniques combinées ont des résultats incontestablement supérieurs à l'utilisation d'une seule technique de façon isolée, la combinaison des techniques représentant non seulement une amélioration des résultats mais également un gain de temps important. Le maintien des résultats de la rééducation est excellent dans les trois premières années, il dépend par la suite en grande partie du travail personnel des patients. On manque actuellement encore cruellement d'éléments prédictifs permettant de mieux cerner les indications de rééducation par rapport à la chirurgie.

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