[article] 
inAnnales de réadaptation et de médecine physique > vol. 39/3 (1996) . - p.179 - 182

Titre :	ETUDE DE L'EFFICACITE DES TRAITEMENTS DES TROUBLES VESICOSPHINCERIENS DE LA SCLEROSE EN PLAQUES. A PROPOS DE 150 CAS
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	G. AMARENCO ; BOITEAU F. ; BOSC S. ; PERRIGOT M.
Année de publication :	1996
Article en page(s) :	p.179 - 182
Résumé :	Cent cinquante scléroses en plaques (93 femmes, 57 hommes) d'âge moyen 47 ans, sont étudiées rétrospectivement sur les plans cliniques, urodynamique et électrophysiologique afin de déterminer l'efficacité des traitements médicaux des troubles vésicosphinctériens. L'incontinence urinaire par l'impériosité était le symptôme principal (66 %) suivi de la dysurie (10 %), de la rétention chronique (9 %) et de la pollakiurie (15 %). L'exploration urodynamique a mis en évidence une hyperactivité vésicale dans 70 % des cas et une hypoactivité dans 7 %. La synergie vésicosphinctérienne était altérée dans 86 % des cas. Les anticholinergiques (119 fois) étaient totalement efficaces dans 53 %, partiellement 41 % et non efficaces dans 6 %. Un échappement était noté dans 48 % des cas. Les alphabloquants (totalement efficaces dans 28 %, partiellement 34 % et non efficaces dans 38 % des cas) ont un taux d'échappement de 61 % nécessitant la réalisation d'autosondages ou d'hétérosondages intermittents. Les anticholinergiques sont ainsi régulièrement très efficaces (94 %) dans le traitement des mictions impérieuses avec ou sans fuites observées au cours des scléroses en plaques. La résistance progressive non négligeable (26 %) à ce type de traitement représente une indication chirurgicale potentielle mais rarement réalisée en raison de l'état général des patients. Si les alphabloquants améliorent moins souvent les troubles (62 %) et sont rapidement inefficaces (52 %), ils sont plus facilement suppléés par la réalisation d'auto ou d'hétérosondages.
Permalink :	./index.php?lvl=notice_display&id=53147

[article] ETUDE DE L'EFFICACITE DES TRAITEMENTS DES TROUBLES VESICOSPHINCERIENS DE LA SCLEROSE EN PLAQUES. A PROPOS DE 150 CAS [texte imprimé] / G. AMARENCO ; BOITEAU F. ; BOSC S. ; PERRIGOT M. . - 1996 . - p.179 - 182.
in Annales de réadaptation et de médecine physique > vol. 39/3 (1996) . - p.179 - 182

Résumé :

Cent cinquante scléroses en plaques (93 femmes, 57 hommes) d'âge moyen 47 ans, sont étudiées rétrospectivement sur les plans cliniques, urodynamique et électrophysiologique afin de déterminer l'efficacité des traitements médicaux des troubles vésicosphinctériens. L'incontinence urinaire par l'impériosité était le symptôme principal (66 %) suivi de la dysurie (10 %), de la rétention chronique (9 %) et de la pollakiurie (15 %). L'exploration urodynamique a mis en évidence une hyperactivité vésicale dans 70 % des cas et une hypoactivité dans 7 %. La synergie vésicosphinctérienne était altérée dans 86 % des cas. Les anticholinergiques (119 fois) étaient totalement efficaces dans 53 %, partiellement 41 % et non efficaces dans 6 %. Un échappement était noté dans 48 % des cas. Les alphabloquants (totalement efficaces dans 28 %, partiellement 34 % et non efficaces dans 38 % des cas) ont un taux d'échappement de 61 % nécessitant la réalisation d'autosondages ou d'hétérosondages intermittents. Les anticholinergiques sont ainsi régulièrement très efficaces (94 %) dans le traitement des mictions impérieuses avec ou sans fuites observées au cours des scléroses en plaques. La résistance progressive non négligeable (26 %) à ce type de traitement représente une indication chirurgicale potentielle mais rarement réalisée en raison de l'état général des patients. Si les alphabloquants améliorent moins souvent les troubles (62 %) et sont rapidement inefficaces (52 %), ils sont plus facilement suppléés par la réalisation d'auto ou d'hétérosondages.

Permalink :

./index.php?lvl=notice_display&id=53147