[article] 
inAnnales de réadaptation et de médecine physique > vol. 42/4 (mai 1999) . - p.181 - 199 [ 19 pages.

Titre :	Stimulation électrique fonctionnelle et fatigue musculaire du muscle paralysé chez le blessé médullaire paraplégique: effet de la vitesse d'activation et du niveau d'activation des unités motrices
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	GAVIRIA M. ; HERTOGH C. ; OHANNA F. ; RABISCHONG E.
Année de publication :	1999
Article en page(s) :	p.181 - 199 [ 19 pages.
Résumé :	Introduction : L'objectif de ce travail a été de déterminer comment la vitesse d'activation et le niveau d'activation des unités motrices influent sur les caractéristiques mécaniques et électrophysiologiques de la fatigue du muscle quadriceps paralysé par lésion du motoneurone supérieur. Matériel et méthodes: Le couple du genou et le potentiel d'action de surface (PAS) de trois chefs musculaires du quadriceps ont été enregistrés bilatéralement sur 11 patients lors d'une contraction isométrique fatigante évoquée par stimulation électrique. Deux protocoles de stimulation ont été utilisés : stimulation supramaximale continue versus intermittente et stimulation coiitinue en faisant varier l'amplitude de stimulation. L'évolution du couple et celle du PAS (amplitude, latence, durée, surface, et RMS ou valeur efficace du signal EMG) ont été mesurées et comparées dans chaque protocole. Résultats: La vitesse et le taux de diminution de la tension musculaire ont été plus importants quand la vitesse d'activation était élevée (p < 0,01) alors qu'aucune différence significative n'a été notée d'un niveau d'activation à l'autre. Le PAS des trois chefs musculaires a également subit des altérations importantes à vitesse d'activation élevée (p < 0,001) mais n'a pas été différent d'un niveau d'activation à l'autre. Par ailleurs, une plus grande modification de la vitesse de conduction le long des fibres musculaires que de la vitesse de conduction nerveuse et de la transmission de la jonction neuromusculaire a été remarquée quel que soit le niveau ou la vitesse d'activation. Aucune différence significative n'a été notée entre les trois chefs musculaires. Conclusion: Ces résultats montrent que la vitesse d'activation des unités motrices est un élément fondamental dans l'apparition de la fatigue musculaire sous stimulation électrique fonctionnelle, la réduction du niveau d'activation ayant peu ou pas d'effets sur son contrôle.
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[article] Stimulation électrique fonctionnelle et fatigue musculaire du muscle paralysé chez le blessé médullaire paraplégique: effet de la vitesse d'activation et du niveau d'activation des unités motrices [texte imprimé] / GAVIRIA M. ; HERTOGH C. ; OHANNA F. ; RABISCHONG E. . - 1999 . - p.181 - 199 [ 19 pages.
in Annales de réadaptation et de médecine physique > vol. 42/4 (mai 1999) . - p.181 - 199 [ 19 pages.

Résumé :

Introduction : L'objectif de ce travail a été de déterminer comment la vitesse d'activation et le niveau d'activation des unités motrices influent sur les caractéristiques mécaniques et électrophysiologiques de la fatigue du muscle quadriceps paralysé par lésion du motoneurone supérieur. Matériel et méthodes: Le couple du genou et le potentiel d'action de surface (PAS) de trois chefs musculaires du quadriceps ont été enregistrés bilatéralement sur 11 patients lors d'une contraction isométrique fatigante évoquée par stimulation électrique. Deux protocoles de stimulation ont été utilisés : stimulation supramaximale continue versus intermittente et stimulation coiitinue en faisant varier l'amplitude de stimulation. L'évolution du couple et celle du PAS (amplitude, latence, durée, surface, et RMS ou valeur efficace du signal EMG) ont été mesurées et comparées dans chaque protocole. Résultats: La vitesse et le taux de diminution de la tension musculaire ont été plus importants quand la vitesse d'activation était élevée (p < 0,01) alors qu'aucune différence significative n'a été notée d'un niveau d'activation à l'autre. Le PAS des trois chefs musculaires a également subit des altérations importantes à vitesse d'activation élevée (p < 0,001) mais n'a pas été différent d'un niveau d'activation à l'autre. Par ailleurs, une plus grande modification de la vitesse de conduction le long des fibres musculaires que de la vitesse de conduction nerveuse et de la transmission de la jonction neuromusculaire a été remarquée quel que soit le niveau ou la vitesse d'activation. Aucune différence significative n'a été notée entre les trois chefs musculaires. Conclusion: Ces résultats montrent que la vitesse d'activation des unités motrices est un élément fondamental dans l'apparition de la fatigue musculaire sous stimulation électrique fonctionnelle, la réduction du niveau d'activation ayant peu ou pas d'effets sur son contrôle.

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