[article] 
inAnnales de réadaptation et de médecine physique > vol. 41/4 (juin 1998) . - p.195 - 201

Titre :	Incontinence urinaire et cystocèle : intérêt et apport d'un modèlemathématique de la miction
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	VALENTINI F. A. ; BESSON G. ; NELSON P. P. ; SABY M. O.
Année de publication :	1998
Article en page(s) :	p.195 - 201
Résumé :	Les femmes porteuses d'un prolapsus génito-urinaire présentent fréquemment des troubles mictionnels associés, incontinence et ou dysurie. Les débitmétries de 32 patientes présentant une cystocèle de grade I ou II ont été analysées à l'aide d'un modèle mathématique de la miction. Ce modèle est adapté au cas d'un prolapsus par introduction, dans le sous-modèle d'urètre, d'un coefficient de pathologie urétrale (g) qui modifie la section de l'urètre. Ce coefficient est caractéristique d'une même patiente à un moment donné. Il est inférieur à 1 pour 94% des patientes, révélant une dysurie infraclinique (débits maximum normaux). Cette dysurie est compensée par des anomalies du contrôle vésical ou et urétral qui permettent d'obtenir une pression vésicale efficace. L'analyse modélisée met ainsi en évidence des modifications de la miction, connues pour les cystocèles de haut grade, dès l'installation du trouble statique pelvien. Des études ultérieures devraient permettre de préciser la place du coefficient de pathologie urétrale dans l'évaluation des prolapsus génito-urinaires et le choix de leur traitement thérapeutique.
Permalink :	./index.php?lvl=notice_display&id=53056

[article] Incontinence urinaire et cystocèle : intérêt et apport d'un modèlemathématique de la miction [texte imprimé] / VALENTINI F. A. ; BESSON G. ; NELSON P. P. ; SABY M. O. . - 1998 . - p.195 - 201.
in Annales de réadaptation et de médecine physique > vol. 41/4 (juin 1998) . - p.195 - 201

Résumé :

Les femmes porteuses d'un prolapsus génito-urinaire présentent fréquemment des troubles mictionnels associés, incontinence et ou dysurie. Les débitmétries de 32 patientes présentant une cystocèle de grade I ou II ont été analysées à l'aide d'un modèle mathématique de la miction. Ce modèle est adapté au cas d'un prolapsus par introduction, dans le sous-modèle d'urètre, d'un coefficient de pathologie urétrale (g) qui modifie la section de l'urètre. Ce coefficient est caractéristique d'une même patiente à un moment donné. Il est inférieur à 1 pour 94% des patientes, révélant une dysurie infraclinique (débits maximum normaux). Cette dysurie est compensée par des anomalies du contrôle vésical ou et urétral qui permettent d'obtenir une pression vésicale efficace. L'analyse modélisée met ainsi en évidence des modifications de la miction, connues pour les cystocèles de haut grade, dès l'installation du trouble statique pelvien. Des études ultérieures devraient permettre de préciser la place du coefficient de pathologie urétrale dans l'évaluation des prolapsus génito-urinaires et le choix de leur traitement thérapeutique.

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