L’outil du lestage dans les atteintes du cervelet / Stella Wagner in Kinésithérapie, la revue, 267 (Mars 2024)

Public ISBD [article]  inKinésithérapie, la revue > 267 (Mars 2024) . - p. 24-26 Titre : L’outil du lestage dans les atteintes du cervelet Type de document : texte imprimé Auteurs : Stella Wagner ; Patrick Nenert ; Arnaud Choplin Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 24-26 Langues : Français (fre) Mots-clés : Cervelet  Équilibre postural Résumé : On estime que plus de 30 000 personnes sont touchées par des atteintes du cervelet en France. Ce dernier est une structure anatomique située postérieurement au tronc cérébral. On associe généralement des régions topographiques aux fonctions du cervelet. Le vermis, au centre du cervelet, assure la fonction du maintien du tonus musculaire ; le lobe floculo-nodulaire, à la partie postérieure du cervelet, permet l’équilibre ; les hémisphères, de part et d’autre du vermis, permettent la coordination des gestes. Une atteinte d’une de ces structures – de cause traumatique, vasculaire ou génétique – amène une altération du mouvement. En effet, le cervelet permet de moduler et d’organiser la commande motrice en recueillant toutes les afférences sensitives du corps. Lors d’une atteinte du cervelet, on peut relever divers signes cliniques, tels que des tremblements d’action, des ataxies, des dysmétries et des dyschronométries. Aujourd’hui, il n’existe aucun traitement médicamenteux curatif. Pour pallier aux divers signes cliniques et incapacités liées à ce type de pathologie, la littérature a montré tout l’intérêt de la rééducation. Celle-ci permet une amélioration des capacités motrices ainsi qu’une meilleure autonomie et une meilleure qualité de vie des patients [4, 5]. Les axes rééducatifs décrits dans les différents ouvrages de rééducation de pathologies neurologiques peuvent être accompagnés de l’utilisation de différents outils, notamment le lestage. Cet outil est cependant souvent énoncé sans justification ni conseil d’utilisation. Et la littérature semble peu consensuelle à ce sujet. Les premières études effectuées dans ce domaine concernent la réduction des tremblements d’action à l’aide de bracelets lestés. Les hypothèses physiologiques évoquées pour expliquer son éventuelle efficacité sont une augmentation du moment d’inertie, une augmentation des afférences sensitives du muscle antagoniste au mouvement ou une augmentation de la conscience du geste par le patient. Les lests utilisés au niveau des poignets excèdent rarement un kilogramme. Cependant, la réduction des tremblements d’action n’est pas montrée de manière significative. De plus la population étudiée est majoritairement constituée de patients atteints de sclérose en plaques, qui peuvent présenter d’autres atteintes de l’encéphale qui entraînent des troubles moteurs. Certaines études présentent des augmentations de l’hypermétrie selon une augmentation de la cinétique du mouvement [14, 15]. Comme hypothèse physiologique, ces études suggèrent une augmentation du temps de réponse du muscle antagoniste au mouvement par le fait que le cervelet présente une lésion. D’autres études émergèrent sur le lestage du tronc à l’aide de gilets, notamment dans le but de réduire les instabilités posturales et dynamiques. Les hypothèses physiologiques restent les mêmes que pour le lestage des poignets. Le poids n’excède pas les dix pour cent du poids du corps. Les lests peuvent être positionnés de manière homogène sur le tronc ou selon la technique du Balance-Based Torso-Weighting . Celle-ci s’appuie sur l’hypothèse physiologique d’un positionnement dans le sens opposé au centre de projection gravitaire du patient afin de rééquilibrer le centre gravitaire. Des études montrent qu’il n’existe pas de corrélation entre le positionnement des poids sur le gilet et les oscillations du centre de gravité des patients. La littérature montre que le lestage semble indiqué dans le traitement des atteintes du cervelet. Cependant, les preuves scientifiques à ce sujet ne sont pas consensuelles. C’est pourquoi une recherche a été effectuée pour déterminer quelle est la place et la justification de l’outil thérapeutique du lestage dans le traitement des pathologies qui touchent le cervelet. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=116455 [article] L’outil du lestage dans les atteintes du cervelet [texte imprimé] / Stella Wagner ; Patrick Nenert ; Arnaud Choplin . - 2024 . - p. 24-26. Langues : Français (fre) in Kinésithérapie, la revue > 267 (Mars 2024) . - p. 24-26 Mots-clés : Cervelet  Équilibre postural Résumé : On estime que plus de 30 000 personnes sont touchées par des atteintes du cervelet en France. Ce dernier est une structure anatomique située postérieurement au tronc cérébral. On associe généralement des régions topographiques aux fonctions du cervelet. Le vermis, au centre du cervelet, assure la fonction du maintien du tonus musculaire ; le lobe floculo-nodulaire, à la partie postérieure du cervelet, permet l’équilibre ; les hémisphères, de part et d’autre du vermis, permettent la coordination des gestes. Une atteinte d’une de ces structures – de cause traumatique, vasculaire ou génétique – amène une altération du mouvement. En effet, le cervelet permet de moduler et d’organiser la commande motrice en recueillant toutes les afférences sensitives du corps. Lors d’une atteinte du cervelet, on peut relever divers signes cliniques, tels que des tremblements d’action, des ataxies, des dysmétries et des dyschronométries. Aujourd’hui, il n’existe aucun traitement médicamenteux curatif. Pour pallier aux divers signes cliniques et incapacités liées à ce type de pathologie, la littérature a montré tout l’intérêt de la rééducation. Celle-ci permet une amélioration des capacités motrices ainsi qu’une meilleure autonomie et une meilleure qualité de vie des patients [4, 5]. Les axes rééducatifs décrits dans les différents ouvrages de rééducation de pathologies neurologiques peuvent être accompagnés de l’utilisation de différents outils, notamment le lestage. Cet outil est cependant souvent énoncé sans justification ni conseil d’utilisation. Et la littérature semble peu consensuelle à ce sujet. Les premières études effectuées dans ce domaine concernent la réduction des tremblements d’action à l’aide de bracelets lestés. Les hypothèses physiologiques évoquées pour expliquer son éventuelle efficacité sont une augmentation du moment d’inertie, une augmentation des afférences sensitives du muscle antagoniste au mouvement ou une augmentation de la conscience du geste par le patient. Les lests utilisés au niveau des poignets excèdent rarement un kilogramme. Cependant, la réduction des tremblements d’action n’est pas montrée de manière significative. De plus la population étudiée est majoritairement constituée de patients atteints de sclérose en plaques, qui peuvent présenter d’autres atteintes de l’encéphale qui entraînent des troubles moteurs. Certaines études présentent des augmentations de l’hypermétrie selon une augmentation de la cinétique du mouvement [14, 15]. Comme hypothèse physiologique, ces études suggèrent une augmentation du temps de réponse du muscle antagoniste au mouvement par le fait que le cervelet présente une lésion. D’autres études émergèrent sur le lestage du tronc à l’aide de gilets, notamment dans le but de réduire les instabilités posturales et dynamiques. Les hypothèses physiologiques restent les mêmes que pour le lestage des poignets. Le poids n’excède pas les dix pour cent du poids du corps. Les lests peuvent être positionnés de manière homogène sur le tronc ou selon la technique du Balance-Based Torso-Weighting . Celle-ci s’appuie sur l’hypothèse physiologique d’un positionnement dans le sens opposé au centre de projection gravitaire du patient afin de rééquilibrer le centre gravitaire. Des études montrent qu’il n’existe pas de corrélation entre le positionnement des poids sur le gilet et les oscillations du centre de gravité des patients. La littérature montre que le lestage semble indiqué dans le traitement des atteintes du cervelet. Cependant, les preuves scientifiques à ce sujet ne sont pas consensuelles. C’est pourquoi une recherche a été effectuée pour déterminer quelle est la place et la justification de l’outil thérapeutique du lestage dans le traitement des pathologies qui touchent le cervelet. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=116455

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La place des exosquelettes d’assistance dans le quotidien des personnes blessées médullaires / Justine Berson in Kinésithérapie, la revue, 235 (Juillet 2021)

Public ISBD [article]  inKinésithérapie, la revue > 235 (Juillet 2021) . - p. 20-26 Titre : La place des exosquelettes d’assistance dans le quotidien des personnes blessées médullaires Type de document : texte imprimé Auteurs : Justine Berson ; Patrick Nenert ; Arnaud Choplin Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 20-26 Langues : Français (fre) Mots-clés : Blessé médullaire, Classification internationale du fonctionnement et du handicap, Exosquelette, Rééducation Résumé : La visée de ce travail exploratoire est de comprendre, par une étude qualitative utilisant la méthodologie des groupes de discussion, la place que les personnes blessées médullaires sont prêtes à accorder aux exosquelettes d’assistance dans les différents domaines que recense la Classification Internationale du Fonctionnement et du Handicap. Méthode Une analyse catégorielle fait suite à la réalisation d’un focus group de trois participants. Résultats L’analyse permet de cerner les compensations attendues par les utilisateurs potentiels et indique des priorités dans le développement des futurs exosquelettes. Paradoxalement, les acteurs de ce focus group font part des bénéfices physiques mineurs dans l’utilisation d’exosquelettes. Ils pointent surtout le manque d’aménagement de l’environnement, identifié comme la principale source de handicap en fauteuil roulant. D’ailleurs, ils affirment que l’exosquelette, dans l’état actuel de son développement ne permet pas d’améliorer cette condition. Discussion Une perspective vise à orienter notre projet autour de la valeur ajoutée des exosquelettes dans le futur. En parallèle, il convient que l’accessibilité aux personnes handicapées soit une priorité sociétale. L’intégration des personnes blessées médullaires dans leur milieu de vie est l’objectif rééducatif à atteindre. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=95724 [article] La place des exosquelettes d’assistance dans le quotidien des personnes blessées médullaires [texte imprimé] / Justine Berson ; Patrick Nenert ; Arnaud Choplin . - 2021 . - p. 20-26. Langues : Français (fre) in Kinésithérapie, la revue > 235 (Juillet 2021) . - p. 20-26 Mots-clés : Blessé médullaire, Classification internationale du fonctionnement et du handicap, Exosquelette, Rééducation Résumé : La visée de ce travail exploratoire est de comprendre, par une étude qualitative utilisant la méthodologie des groupes de discussion, la place que les personnes blessées médullaires sont prêtes à accorder aux exosquelettes d’assistance dans les différents domaines que recense la Classification Internationale du Fonctionnement et du Handicap. Méthode Une analyse catégorielle fait suite à la réalisation d’un focus group de trois participants. Résultats L’analyse permet de cerner les compensations attendues par les utilisateurs potentiels et indique des priorités dans le développement des futurs exosquelettes. Paradoxalement, les acteurs de ce focus group font part des bénéfices physiques mineurs dans l’utilisation d’exosquelettes. Ils pointent surtout le manque d’aménagement de l’environnement, identifié comme la principale source de handicap en fauteuil roulant. D’ailleurs, ils affirment que l’exosquelette, dans l’état actuel de son développement ne permet pas d’améliorer cette condition. Discussion Une perspective vise à orienter notre projet autour de la valeur ajoutée des exosquelettes dans le futur. En parallèle, il convient que l’accessibilité aux personnes handicapées soit une priorité sociétale. L’intégration des personnes blessées médullaires dans leur milieu de vie est l’objectif rééducatif à atteindre. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=95724

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Potentiels et freins à promouvoir l'accès direct en France : analyse des pratiques professionnelles auprès des kinésithérapeutes libéraux des Alpes-Maritimes. Étude exploratoire. / Fabio Novena in Kinésithérapie, la revue, 216 (Décembre 2019)

Public ISBD [article]  inKinésithérapie, la revue > 216 (Décembre 2019) . - p. 39-43 Titre : Potentiels et freins à promouvoir l'accès direct en France : analyse des pratiques professionnelles auprès des kinésithérapeutes libéraux des Alpes-Maritimes. Étude exploratoire. Type de document : texte imprimé Auteurs : Fabio Novena ; Patrick Nenert, Auteur ; Arnaud Choplin, Auteur Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 39-43 Langues : Français (fre) Mots-clés : Enquête de satisfaction  conditions de travail  Kinésithérapeutes Résumé : L'accès direct permet aux kinésithérapeutes de prendre en charge des patients en l'absence de prescription médicale. Cette pratique peine à se développer en France alors qu'elle est autorisée dans le cadre de l'urgence depuis la loi établie en janvier 2016. L'objectif de cette étude exploratoire était de comprendre en quoi les conditions d'exercice actuelles des kinésithérapeutes permettaient une prise en charge des patients en accès direct. Nous avons effectué cinq entretiens libres auprès de kinésithérapeutes libéraux des Alpes-Maritimes tirés au sort. Ces entretiens ont été retranscrits mot à mot pour permettre une analyse thématique et fréquentielle des unités de sens. Les propos des interviewés ont pu être regroupés en cinq thématiques : les compétences des kinésithérapeutes (37 %), le cadre juridique et économique (24 %), la relation patient-kinésithérapeute (18 %), l'organisation au travail (12 %) et les circonstances de l'accès direct (9 %). Cette étude permet de faire un état des lieux sur les freins actuels et d'envisager des pistes de réflexion pour optimiser les possibilités d'accès direct aux kinésithérapeutes par la promotion de la formation initiale et continue, de l'écriture et la transmission du BDK (Bilan-Diagnostic Kinésithérapique), de l'information des professionnels de santé et des patients à travers des conditions économiques et juridiques claires. Trois des cinq kinésithérapeutes interrogés souhaitent l'accès direct à travers une augmentation de leur autonomie professionnelle. Les résultats doivent être relativisés au regard de l'impossibilité d'extrapoler les données à la population nationale. D'autres études seront nécessaires afin d'identifier si les kinésithérapeutes peuvent à la fois répondre aux attentes de cette prise en charge et garantir la sécurité des patients Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=83077 [article] Potentiels et freins à promouvoir l'accès direct en France : analyse des pratiques professionnelles auprès des kinésithérapeutes libéraux des Alpes-Maritimes. Étude exploratoire. [texte imprimé] / Fabio Novena ; Patrick Nenert, Auteur ; Arnaud Choplin, Auteur . - 2019 . - p. 39-43. Langues : Français (fre) in Kinésithérapie, la revue > 216 (Décembre 2019) . - p. 39-43 Mots-clés : Enquête de satisfaction  conditions de travail  Kinésithérapeutes Résumé : L'accès direct permet aux kinésithérapeutes de prendre en charge des patients en l'absence de prescription médicale. Cette pratique peine à se développer en France alors qu'elle est autorisée dans le cadre de l'urgence depuis la loi établie en janvier 2016. L'objectif de cette étude exploratoire était de comprendre en quoi les conditions d'exercice actuelles des kinésithérapeutes permettaient une prise en charge des patients en accès direct. Nous avons effectué cinq entretiens libres auprès de kinésithérapeutes libéraux des Alpes-Maritimes tirés au sort. Ces entretiens ont été retranscrits mot à mot pour permettre une analyse thématique et fréquentielle des unités de sens. Les propos des interviewés ont pu être regroupés en cinq thématiques : les compétences des kinésithérapeutes (37 %), le cadre juridique et économique (24 %), la relation patient-kinésithérapeute (18 %), l'organisation au travail (12 %) et les circonstances de l'accès direct (9 %). Cette étude permet de faire un état des lieux sur les freins actuels et d'envisager des pistes de réflexion pour optimiser les possibilités d'accès direct aux kinésithérapeutes par la promotion de la formation initiale et continue, de l'écriture et la transmission du BDK (Bilan-Diagnostic Kinésithérapique), de l'information des professionnels de santé et des patients à travers des conditions économiques et juridiques claires. Trois des cinq kinésithérapeutes interrogés souhaitent l'accès direct à travers une augmentation de leur autonomie professionnelle. Les résultats doivent être relativisés au regard de l'impossibilité d'extrapoler les données à la population nationale. D'autres études seront nécessaires afin d'identifier si les kinésithérapeutes peuvent à la fois répondre aux attentes de cette prise en charge et garantir la sécurité des patients Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=83077

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