Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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Auteur Nicolas Colombe |
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Cinquante nuances de grève [Dossier] / Nicolas Colombe in Alter Echos, 471 (Février 2019)
[article]
Titre : Cinquante nuances de grève [Dossier] Type de document : texte imprimé Auteurs : Nicolas Colombe, Illustrateur Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 14-26 Langues : Français (fre) Mots-clés : grèves manifestations mouvements sociaux Belgique Résumé : À moins d’avoir passé ces derniers mois sur le dos du robot chinois Chang’ e-4 à arpenter les douces courbures de la face cachée de la lune, il paraît peu probable que vous soyez passé à côté d’une évidence: «la rue», comme on dit parfois, est sacrément agitée. Qu’elle soit vêtue d’une chasuble phosphorescente couleur poussin, qu’elle brandisse des panneaux «Eat pussy, not cows» ou qu’elle revête l’apparence de syndicalistes qui se demandent parfois ce qui leur arrive, la contestation est tendance cet hiver. Et elle suscite de grands espoirs du côté de ceux qui se mobilisent. Parfois trop grands? Une chose est claire: les modes de contestation «classiques» déçoivent parfois, jugés peu productifs ou trop institutionnalisés. Au point d’inciter les militants à opter pour des modes d’action plus radicaux ou originaux? (Lire «Manifs, grèves: c’est plus comme avant?»)
Malgré cela, les classiques restent les classiques. Et une bonne manifestation, cela s’organise, cela se négocie. Parfois jusqu’au détail près (Lire «La manifestation cogérée, une histoire belge»). Avec, bien sûr, des slogans qui claquent (Lire «’T’es bonne sans carbone’: #slogan»). Et, depuis peu de temps, un service minimum à respecter dans certains secteurs lors des grèves (Lire «Service minimum: des travailleurs’pris en otage’?»).
Mais alors, que fait-on quand on n’est pas en mesure de se faire entendre, de s’organiser, de structurer ses revendications dans des quartiers dits populaires? On fait appel au «community organizing», une méthode qui vient des États-Unis et qui commence à faire son chemin en France et – un tout petit peu – en Belgique (Lire «Community organizing: les classes populaires prennent le pouvoir»). Ou bien alors on peut tenter sa chance du côté d’Eva Maria Jimenez Lamas, une syndicaliste de la CSC «spécialisée» dans la défense des travailleuses sans papiers… (Lire «Eva Marie Jimenez Lamas mobilise les invisibles»).Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=61969
in Alter Echos > 471 (Février 2019) . - p. 14-26[article] Cinquante nuances de grève [Dossier] [texte imprimé] / Nicolas Colombe, Illustrateur . - 2019 . - p. 14-26.
Langues : Français (fre)
in Alter Echos > 471 (Février 2019) . - p. 14-26
Mots-clés : grèves manifestations mouvements sociaux Belgique Résumé : À moins d’avoir passé ces derniers mois sur le dos du robot chinois Chang’ e-4 à arpenter les douces courbures de la face cachée de la lune, il paraît peu probable que vous soyez passé à côté d’une évidence: «la rue», comme on dit parfois, est sacrément agitée. Qu’elle soit vêtue d’une chasuble phosphorescente couleur poussin, qu’elle brandisse des panneaux «Eat pussy, not cows» ou qu’elle revête l’apparence de syndicalistes qui se demandent parfois ce qui leur arrive, la contestation est tendance cet hiver. Et elle suscite de grands espoirs du côté de ceux qui se mobilisent. Parfois trop grands? Une chose est claire: les modes de contestation «classiques» déçoivent parfois, jugés peu productifs ou trop institutionnalisés. Au point d’inciter les militants à opter pour des modes d’action plus radicaux ou originaux? (Lire «Manifs, grèves: c’est plus comme avant?»)
Malgré cela, les classiques restent les classiques. Et une bonne manifestation, cela s’organise, cela se négocie. Parfois jusqu’au détail près (Lire «La manifestation cogérée, une histoire belge»). Avec, bien sûr, des slogans qui claquent (Lire «’T’es bonne sans carbone’: #slogan»). Et, depuis peu de temps, un service minimum à respecter dans certains secteurs lors des grèves (Lire «Service minimum: des travailleurs’pris en otage’?»).
Mais alors, que fait-on quand on n’est pas en mesure de se faire entendre, de s’organiser, de structurer ses revendications dans des quartiers dits populaires? On fait appel au «community organizing», une méthode qui vient des États-Unis et qui commence à faire son chemin en France et – un tout petit peu – en Belgique (Lire «Community organizing: les classes populaires prennent le pouvoir»). Ou bien alors on peut tenter sa chance du côté d’Eva Maria Jimenez Lamas, une syndicaliste de la CSC «spécialisée» dans la défense des travailleuses sans papiers… (Lire «Eva Marie Jimenez Lamas mobilise les invisibles»).Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=61969 Exemplaires (1)
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