Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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Auteur T. Pecoul |
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Prise en charge en médecine générale des rugbymen amateurs victimes d'une suspicion de commotion cérébrale : état des lieux en région Provence-Alpes-Côte d'Azur au cours de la saison 2016-2017 / T. Pecoul in Journal de traumatologie du sport, Vol. 35, n°4 (Décembre 2018)
[article]
Titre : Prise en charge en médecine générale des rugbymen amateurs victimes d'une suspicion de commotion cérébrale : état des lieux en région Provence-Alpes-Côte d'Azur au cours de la saison 2016-2017 Type de document : texte imprimé Auteurs : T. Pecoul ; et al., Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 202-209 Langues : Français (fre) Mots-clés : Football américain Traumatismes crâniens fermés Résumé : Introduction
La commotion cérébrale est en pleine recrudescence dans le monde du rugby. Elle est certes connue depuis longtemps mais sa prise en charge reste encore incertaine dans le monde amateur. Une mauvaise gestion et la répétition des traumatismes peuvent amener à des séquelles irréversibles telles que le syndrome de deuxième impact et l?encéphalopathie chronique post-traumatique. L?objectif de cette étude est d?évaluer le devenir du rugbyman amateur après la réalisation d?une fiche de déclaration des commotions cérébrales en insistant sur les modalités du diagnostic positif, du suivi, de la durée de mise au repos et des modalités de la reprise du jeu.
Matériels et méthodes
Notre population d?étude était constituée par les joueurs de rugby amateurs licenciés de la Fédération française de rugby (FFR) de la région Provence-Alpes-Côte d?Azur (PACA), toutes catégories confondues lors de la saison 2016?2017. Le recueil des données s?est effectué à partir des fiches déclaratives de suspicion de commotion cérébrale qui sont réalisées lors des matchs amateurs. Les joueurs ont ensuite été inclus par téléphone après une explication des modalités et des objectifs de l?étude, puis un recueil explicite de leur consentement. Étaient exclus les joueurs professionnels et ceux ayant refusé de participer à l?étude. Soixante-seize fiches de suspicion de commotion cérébrale ont été recueillies. Après contact téléphonique, 6 d?entre eux n?ont pas été victimes de commotion cérébrale, un joueur a refusé de répondre au questionnaire et 12 n?ont pas donné de réponse. Notre étude porte sur une population de 57 joueurs. Le protocole de l?étude a été validé par le comité scientifique de la commission médicale de la FFR.
Résultats
Les joueurs sont principalement victimes en début de saison et en début de deuxième mi-temps. Les plus touchés sont ceux jouant en 3e ligne (n=18/57) et le traumatisme survient principalement lors de la phase de plaquage (44 %). L?examen clinique des joueurs effectué par un médecin sur le bord du terrain ne se fait que dans 25 % des cas. Les principaux symptômes sont des céphalées (20 %), une sensation de tête lourde (16 %) et une photo-phonophobie (15 %). L?arrêt de l?activité sportive a été préconisé pour 77 % des joueurs mais 53 % n?ont pas respecté les 6 paliers de reprise sportive. Au total, les recommandations de la fédération française de rugby sont respectées dans 47,5 % des cas (100 % des joueurs sont sortis du terrain, 53 % ont repris le jeu par palier et 44 % ont respecté la bonne durée de repos).
Discussion
Lors de la saison 2016?2017 en région PACA, la prévalence de la commotion cérébrale est de 4 %. Le diagnostic de commotion cérébrale se fait normalement à distance du traumatisme car des symptômes peuvent apparaître jusqu?à 48h et nécessite l?analyse de plusieurs tests comparatifs à ceux réalisés en présaison. Mais, ce protocole contraignant (test présaison, 3 tests consécutifs diagnostics) n?est réalisable qu?en milieu professionnel. L?intérêt de prendre en charge les commotions cérébrales correctement (sortie du terrain, repos puis reprise sportive par palier) permet de diminuer les conséquences à court terme, qualifiées de syndrome du deuxième impact et à long terme dénommées l?encéphalopathie chronique post-traumatique. Elle peut se présenter sous la forme de maladies neurodégénératives et neurocognitives précoces.
Conclusion
La FFR a progressivement créé un protocole d?uniformisation de la prise en charge sur le plan du suivi, de la durée de repos et des modalités de reprise de jeu en milieu amateur pour éviter les conséquences à long terme des commotions cérébrales répétées. Depuis le début de la saison 2017?2018, la FFR a mis en place un protocole de carton bleu pour les amateurs de fédérale 1 homme et du top 8 femmes. Le but est de pallier à l?absence de médecin sur les bords de terrain des matchs amateurs.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=61228
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°4 (Décembre 2018) . - p. 202-209[article] Prise en charge en médecine générale des rugbymen amateurs victimes d'une suspicion de commotion cérébrale : état des lieux en région Provence-Alpes-Côte d'Azur au cours de la saison 2016-2017 [texte imprimé] / T. Pecoul ; et al., Auteur . - 2018 . - p. 202-209.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 35, n°4 (Décembre 2018) . - p. 202-209
Mots-clés : Football américain Traumatismes crâniens fermés Résumé : Introduction
La commotion cérébrale est en pleine recrudescence dans le monde du rugby. Elle est certes connue depuis longtemps mais sa prise en charge reste encore incertaine dans le monde amateur. Une mauvaise gestion et la répétition des traumatismes peuvent amener à des séquelles irréversibles telles que le syndrome de deuxième impact et l?encéphalopathie chronique post-traumatique. L?objectif de cette étude est d?évaluer le devenir du rugbyman amateur après la réalisation d?une fiche de déclaration des commotions cérébrales en insistant sur les modalités du diagnostic positif, du suivi, de la durée de mise au repos et des modalités de la reprise du jeu.
Matériels et méthodes
Notre population d?étude était constituée par les joueurs de rugby amateurs licenciés de la Fédération française de rugby (FFR) de la région Provence-Alpes-Côte d?Azur (PACA), toutes catégories confondues lors de la saison 2016?2017. Le recueil des données s?est effectué à partir des fiches déclaratives de suspicion de commotion cérébrale qui sont réalisées lors des matchs amateurs. Les joueurs ont ensuite été inclus par téléphone après une explication des modalités et des objectifs de l?étude, puis un recueil explicite de leur consentement. Étaient exclus les joueurs professionnels et ceux ayant refusé de participer à l?étude. Soixante-seize fiches de suspicion de commotion cérébrale ont été recueillies. Après contact téléphonique, 6 d?entre eux n?ont pas été victimes de commotion cérébrale, un joueur a refusé de répondre au questionnaire et 12 n?ont pas donné de réponse. Notre étude porte sur une population de 57 joueurs. Le protocole de l?étude a été validé par le comité scientifique de la commission médicale de la FFR.
Résultats
Les joueurs sont principalement victimes en début de saison et en début de deuxième mi-temps. Les plus touchés sont ceux jouant en 3e ligne (n=18/57) et le traumatisme survient principalement lors de la phase de plaquage (44 %). L?examen clinique des joueurs effectué par un médecin sur le bord du terrain ne se fait que dans 25 % des cas. Les principaux symptômes sont des céphalées (20 %), une sensation de tête lourde (16 %) et une photo-phonophobie (15 %). L?arrêt de l?activité sportive a été préconisé pour 77 % des joueurs mais 53 % n?ont pas respecté les 6 paliers de reprise sportive. Au total, les recommandations de la fédération française de rugby sont respectées dans 47,5 % des cas (100 % des joueurs sont sortis du terrain, 53 % ont repris le jeu par palier et 44 % ont respecté la bonne durée de repos).
Discussion
Lors de la saison 2016?2017 en région PACA, la prévalence de la commotion cérébrale est de 4 %. Le diagnostic de commotion cérébrale se fait normalement à distance du traumatisme car des symptômes peuvent apparaître jusqu?à 48h et nécessite l?analyse de plusieurs tests comparatifs à ceux réalisés en présaison. Mais, ce protocole contraignant (test présaison, 3 tests consécutifs diagnostics) n?est réalisable qu?en milieu professionnel. L?intérêt de prendre en charge les commotions cérébrales correctement (sortie du terrain, repos puis reprise sportive par palier) permet de diminuer les conséquences à court terme, qualifiées de syndrome du deuxième impact et à long terme dénommées l?encéphalopathie chronique post-traumatique. Elle peut se présenter sous la forme de maladies neurodégénératives et neurocognitives précoces.
Conclusion
La FFR a progressivement créé un protocole d?uniformisation de la prise en charge sur le plan du suivi, de la durée de repos et des modalités de reprise de jeu en milieu amateur pour éviter les conséquences à long terme des commotions cérébrales répétées. Depuis le début de la saison 2017?2018, la FFR a mis en place un protocole de carton bleu pour les amateurs de fédérale 1 homme et du top 8 femmes. Le but est de pallier à l?absence de médecin sur les bords de terrain des matchs amateurs.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=61228 Exemplaires (1)
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