[article]
Titre : |
Extrêmes voltigeurs |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Michel Roudevitch |
Année de publication : |
2019 |
Article en page(s) : |
p. 113-115 |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
Naissance d’une idée
Une remarque m’a un jour traversé l’esprit :
« Les voltigeurs débutants sont portés-aidés : portés à cheval par un piéton, aidés par le même ou par un autre voltigeur »
Puis l’idée a persisté, jusqu’à la mise en pratique de l’expérience ici rapportée : porté-aidé, c’est le quotidien de nos jeunes patients à handicap extrême et pour cette raison, la voltige équestre m’est apparue comme une activité physique qui leur serait taillée sur mesure.
Je disposais d’un petit cheval très doux, qu’on m’a demandé un jour de préparer pour qu’il initie un groupe de jeunes cavaliers à la voltige. Pour cette activité, il est nécessaire de réunir différents protagonistes et outils ; le cheval, dressé à marcher et galoper régulièrement en cercle sur les ordres de son/sa longeur/euse, doit continuer sa course quoi qui se passe autour de lui : le longeur ne s’adresse qu’à son cheval, le cheval n’est attentif qu’à son longeur dont il applique les demandes. Ils se concentrent l’un sur les attitudes de l’autre, pour ne former plus qu’un genre de système fermé hermétique à tout autre interaction dont la stabilité profitera au groupe. Le cheval est protégé par un épais tapis tenu par une sangle munie de grosses poignées et de sangles latérales, stabilisateurs que le voltigeur peut enrouler autour de ses jambes, en particulier pour porter un autre ; les gymnastes y trouvent des points d’appui, d’accrochage et un amorti. Il faut aussi un moniteur pour encadrer les exercices, des apprentis voltigeurs et au minimum un porteur au sol pour aider les débutants à sauter à cheval, voire les assurer quand ils s’essaient à différentes figures |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=83148 |
in Motricité cérébrale > Vol.40, n°4 (Décembre 2019) . - p. 113-115
[article] Extrêmes voltigeurs [texte imprimé] / Michel Roudevitch . - 2019 . - p. 113-115. Langues : Français ( fre) in Motricité cérébrale > Vol.40, n°4 (Décembre 2019) . - p. 113-115
Résumé : |
Naissance d’une idée
Une remarque m’a un jour traversé l’esprit :
« Les voltigeurs débutants sont portés-aidés : portés à cheval par un piéton, aidés par le même ou par un autre voltigeur »
Puis l’idée a persisté, jusqu’à la mise en pratique de l’expérience ici rapportée : porté-aidé, c’est le quotidien de nos jeunes patients à handicap extrême et pour cette raison, la voltige équestre m’est apparue comme une activité physique qui leur serait taillée sur mesure.
Je disposais d’un petit cheval très doux, qu’on m’a demandé un jour de préparer pour qu’il initie un groupe de jeunes cavaliers à la voltige. Pour cette activité, il est nécessaire de réunir différents protagonistes et outils ; le cheval, dressé à marcher et galoper régulièrement en cercle sur les ordres de son/sa longeur/euse, doit continuer sa course quoi qui se passe autour de lui : le longeur ne s’adresse qu’à son cheval, le cheval n’est attentif qu’à son longeur dont il applique les demandes. Ils se concentrent l’un sur les attitudes de l’autre, pour ne former plus qu’un genre de système fermé hermétique à tout autre interaction dont la stabilité profitera au groupe. Le cheval est protégé par un épais tapis tenu par une sangle munie de grosses poignées et de sangles latérales, stabilisateurs que le voltigeur peut enrouler autour de ses jambes, en particulier pour porter un autre ; les gymnastes y trouvent des points d’appui, d’accrochage et un amorti. Il faut aussi un moniteur pour encadrer les exercices, des apprentis voltigeurs et au minimum un porteur au sol pour aider les débutants à sauter à cheval, voire les assurer quand ils s’essaient à différentes figures |
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