[article]
Titre : |
Évaluation d’un traitement manuel d’une dysfonction mécanique du diaphragme |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Lucas Koenig, Auteur ; Roland Braun, Auteur |
Année de publication : |
2015 |
Article en page(s) : |
p.28 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Diaphragme Dysfonction mécanique Paramètres respiratoires Thérapie manuelle |
Résumé : |
ntroduction
Le diaphragme est un muscle essentiel aux facettes multiples. Il s’adapte à différents changements mécaniques et sa dysfonction n’est pas rare. Son approche en thérapie manuelle est courante [1].
Méthode
Nous avons effectué sur un échantillon de 30 sujets sains inclus, 9 hommes et 21 femmes, d’âge moyen de 21 ans ±2,85, un examen clinique d’inclusion, nous permettant de mettre en évidence une dysfonction de la mécanique diaphragmatique. Cinquante sujets ont été vus. Vingt sujets ont été exclus à la suite de l’examen clinique, car ils présentaient des critères d’exclusion ou ne présentaient aucun signe de dysfonction.
Les sujets ont subi des mesures des périmètres xiphoïdien et abdominal, à raison de quatre mesures pour chaque élément, et quatre mesures de la pression inspiratoire maximale (Pi max). Par la suite, ils bénéficiaient du traitement manuel selon la méthode décrite. Ils étaient réévalués à court terme (5 minutes) par l’examen clinique, les mesures des périmètres et de la Pi max selon les mêmes modalités et par le même opérateur effectuant le traitement.
Résultats
La pression inspiratoire maximale, au départ de 84±25,8mmHg en moyenne, et après traitement de 94,6±30,1mmHg à court terme, subit un gain moyen de 13 %.
Suivant la dysfonction présente, les attentes concernant la modification des périmètres sont différentes, l’augmentation de l’ampliation thoracique dans le cadre d’une dysfonction inspiratoire et abdominale dans le cadre d’une dysfonction expiratoire. Les modifications entre les périodes pré- et post-traitement vont dans le sens de ces attentes, sans pour autant être importantes et significatives.
Analyses
Une modification statistiquement et cliniquement significative a été retrouvée concernant l’évolution de la pression inspiratoire maximale. Le gain est similaire dans le groupe «hommes» et «femmes», avec une évolution parallèle face au traitement. Les périmètres, abdominal et xiphoïdien, n’ont, quant à eux, pas eu une modification statistique et clinique.
Discussion
Nous avons constaté une modification d’un paramètre évalué, liée au traitement manuel du diaphragme. D’autres techniques peuvent également être utilisées et avoir un impact sur la modification de ces paramètres [2, 3]. Ces résultats nous incitent à mieux comprendre les mécanismes d’action et les perspectives cliniques. |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=40988 |
in Kinésithérapie, la revue > 168 (Décembre 2015) . - p.28
[article] Évaluation d’un traitement manuel d’une dysfonction mécanique du diaphragme [texte imprimé] / Lucas Koenig, Auteur ; Roland Braun, Auteur . - 2015 . - p.28. Langues : Français ( fre) in Kinésithérapie, la revue > 168 (Décembre 2015) . - p.28
Mots-clés : |
Diaphragme Dysfonction mécanique Paramètres respiratoires Thérapie manuelle |
Résumé : |
ntroduction
Le diaphragme est un muscle essentiel aux facettes multiples. Il s’adapte à différents changements mécaniques et sa dysfonction n’est pas rare. Son approche en thérapie manuelle est courante [1].
Méthode
Nous avons effectué sur un échantillon de 30 sujets sains inclus, 9 hommes et 21 femmes, d’âge moyen de 21 ans ±2,85, un examen clinique d’inclusion, nous permettant de mettre en évidence une dysfonction de la mécanique diaphragmatique. Cinquante sujets ont été vus. Vingt sujets ont été exclus à la suite de l’examen clinique, car ils présentaient des critères d’exclusion ou ne présentaient aucun signe de dysfonction.
Les sujets ont subi des mesures des périmètres xiphoïdien et abdominal, à raison de quatre mesures pour chaque élément, et quatre mesures de la pression inspiratoire maximale (Pi max). Par la suite, ils bénéficiaient du traitement manuel selon la méthode décrite. Ils étaient réévalués à court terme (5 minutes) par l’examen clinique, les mesures des périmètres et de la Pi max selon les mêmes modalités et par le même opérateur effectuant le traitement.
Résultats
La pression inspiratoire maximale, au départ de 84±25,8mmHg en moyenne, et après traitement de 94,6±30,1mmHg à court terme, subit un gain moyen de 13 %.
Suivant la dysfonction présente, les attentes concernant la modification des périmètres sont différentes, l’augmentation de l’ampliation thoracique dans le cadre d’une dysfonction inspiratoire et abdominale dans le cadre d’une dysfonction expiratoire. Les modifications entre les périodes pré- et post-traitement vont dans le sens de ces attentes, sans pour autant être importantes et significatives.
Analyses
Une modification statistiquement et cliniquement significative a été retrouvée concernant l’évolution de la pression inspiratoire maximale. Le gain est similaire dans le groupe «hommes» et «femmes», avec une évolution parallèle face au traitement. Les périmètres, abdominal et xiphoïdien, n’ont, quant à eux, pas eu une modification statistique et clinique.
Discussion
Nous avons constaté une modification d’un paramètre évalué, liée au traitement manuel du diaphragme. D’autres techniques peuvent également être utilisées et avoir un impact sur la modification de ces paramètres [2, 3]. Ces résultats nous incitent à mieux comprendre les mécanismes d’action et les perspectives cliniques. |
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