Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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Auteur A. SUCHET |
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L'invention du piton d'escalade et sa diffusion en Europe. / A. SUCHET in Science & motricité, 97 (2017/3)
[article]
Titre : L'invention du piton d'escalade et sa diffusion en Europe. : Étude d'une innovation sportive en montagne Type de document : texte imprimé Auteurs : A. SUCHET Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 45-52 Langues : Français (fre) Anglais (eng) Mots-clés : Escalade Montagne Innovation technologique Géopolitique Résumé : Ce travail traite d'un moment de l'histoire des techniques sportives à partir des apports croisés de la géographie et de la sociologie des innovations, c'est-à-dire l'étude de l'adoption et de la diffusion d'une invention. Il s'agit de traiter d'un objet technique au fondement des pratiques d'ascensionnisme mais dont l'histoire complète reste assez mal connue : le piton d'escalade. En effet, les résultats mettent en évidence une diffusion temporellement très contrastée entre les régions de montagnes concernées. Inventé dans le Tyrol au début des années 1900, l'usage du piton, et bientôt d'un mousqueton permettant d'y passer la corde, se développe autour de Hans Dülfer à Munich puis de Angelo Dibona de Cortina d'Ampezzo. Contre cette école des Alpes orientales, les alpinistes du Mont-Blanc comme Armand Charlet refusent cette méthode. En France, Le GHM (Groupe de haute montagne) du CAF (Club alpin français) partage le tabou du piton. C'est également la position des alpinistes britanniques qui traversent dès lors une période de stagnation face à la réussite des alpinistes autrichiens, allemands et italiens. À l'inverse, en France, le pyrénéisme s'accorde rapidement à l'école des Alpes orientales en faveur du piton et parvient à un niveau de difficultés rocheuses comparable ou supérieur à celui des cordées chamoniardes (fin des années 1930). Ce travail interroge bien au-delà de l'histoire des pratiques sportives, les conditions sociales, économiques et culturelles de l'adoption et de la diffusion d'un objet technique de montagne au cours de la première moitié du XXe siècle dans un contexte géopolitique qui donne un sens particulier à la constitution de telles oppositions. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=55410
in Science & motricité > 97 (2017/3) . - p. 45-52[article] L'invention du piton d'escalade et sa diffusion en Europe. : Étude d'une innovation sportive en montagne [texte imprimé] / A. SUCHET . - 2017 . - p. 45-52.
Langues : Français (fre) Anglais (eng)
in Science & motricité > 97 (2017/3) . - p. 45-52
Mots-clés : Escalade Montagne Innovation technologique Géopolitique Résumé : Ce travail traite d'un moment de l'histoire des techniques sportives à partir des apports croisés de la géographie et de la sociologie des innovations, c'est-à-dire l'étude de l'adoption et de la diffusion d'une invention. Il s'agit de traiter d'un objet technique au fondement des pratiques d'ascensionnisme mais dont l'histoire complète reste assez mal connue : le piton d'escalade. En effet, les résultats mettent en évidence une diffusion temporellement très contrastée entre les régions de montagnes concernées. Inventé dans le Tyrol au début des années 1900, l'usage du piton, et bientôt d'un mousqueton permettant d'y passer la corde, se développe autour de Hans Dülfer à Munich puis de Angelo Dibona de Cortina d'Ampezzo. Contre cette école des Alpes orientales, les alpinistes du Mont-Blanc comme Armand Charlet refusent cette méthode. En France, Le GHM (Groupe de haute montagne) du CAF (Club alpin français) partage le tabou du piton. C'est également la position des alpinistes britanniques qui traversent dès lors une période de stagnation face à la réussite des alpinistes autrichiens, allemands et italiens. À l'inverse, en France, le pyrénéisme s'accorde rapidement à l'école des Alpes orientales en faveur du piton et parvient à un niveau de difficultés rocheuses comparable ou supérieur à celui des cordées chamoniardes (fin des années 1930). Ce travail interroge bien au-delà de l'histoire des pratiques sportives, les conditions sociales, économiques et culturelles de l'adoption et de la diffusion d'un objet technique de montagne au cours de la première moitié du XXe siècle dans un contexte géopolitique qui donne un sens particulier à la constitution de telles oppositions. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=55410 Exemplaires (1)
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