[article]
Titre : |
Ulcères chroniques de jambe |
Type de document : |
texte imprimé |
Année de publication : |
2011 |
Article en page(s) : |
p. 609-633 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
ULCERE JAMBE |
Résumé : |
De nos jours, l'ulcère de jambe ne doit plus être considéré comme une maladie chronique, invalidante, avec laquelle le patient et l'infirmière doivent "se débrouiller". Les progrès dans la cicatrisation des ulcères de jambe passent par une meilleure reconnaissance des étapes de leur prise en charge :
- la connaissance de leur étiologie : tous les ulcères malléolaires ne sont pas des ulcères "variqueux" ; l'examen clinique et les examens complémentaires non invasifs permettent d'emblée de soupçonner leur étiologie
- une formation postuniversitaire auprès des généralistes fondée sur des recommandations reconnues, validées par la HAS, donc par des experts
- une meilleure intégration des infirmières, mieux formées, dans des réseaux de soins
- l'élaboration de pansements confortables, faciles à manier, à tolérer, et remboursés par le Sécurité sociale
- l'évaluation, en net progrès, d'une pathologie artérielle sous-jacente et, en conséquence, des techniques chirurgicales ou endovasculaires plus performantes pour restaurer une vascularisation suffisante et amorcer la cicatrisation
- des efforts de tous les soignants visant à renforcer la connaissance et l'observance du patient aux traitements obligatoires de cette pathologie
- une meilleure connaissance de la physiopathologie des retards de cicatrisation
Tous ces points seront développés dans ce dossier afin que cette maladie, dont la prévalence précise n'est pas disponible en France, mais voisine de celle des pays anglo-saxons, puisse aller vers une amélioration de la qualité de vie des patients. L'objectif principal est d'attribuer aux médecins généralistes leur rôle, primordial dans la surveillance des traitements complexes, la prévention des récidives, le choix du traitement local adapté aux conditions socio-économiques de chacun de leurs patients. |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=16462 |
in Le Concours Médical > 8 (octobre 2011) . - p. 609-633
[article] Ulcères chroniques de jambe [texte imprimé] . - 2011 . - p. 609-633. Langues : Français ( fre) in Le Concours Médical > 8 (octobre 2011) . - p. 609-633
Mots-clés : |
ULCERE JAMBE |
Résumé : |
De nos jours, l'ulcère de jambe ne doit plus être considéré comme une maladie chronique, invalidante, avec laquelle le patient et l'infirmière doivent "se débrouiller". Les progrès dans la cicatrisation des ulcères de jambe passent par une meilleure reconnaissance des étapes de leur prise en charge :
- la connaissance de leur étiologie : tous les ulcères malléolaires ne sont pas des ulcères "variqueux" ; l'examen clinique et les examens complémentaires non invasifs permettent d'emblée de soupçonner leur étiologie
- une formation postuniversitaire auprès des généralistes fondée sur des recommandations reconnues, validées par la HAS, donc par des experts
- une meilleure intégration des infirmières, mieux formées, dans des réseaux de soins
- l'élaboration de pansements confortables, faciles à manier, à tolérer, et remboursés par le Sécurité sociale
- l'évaluation, en net progrès, d'une pathologie artérielle sous-jacente et, en conséquence, des techniques chirurgicales ou endovasculaires plus performantes pour restaurer une vascularisation suffisante et amorcer la cicatrisation
- des efforts de tous les soignants visant à renforcer la connaissance et l'observance du patient aux traitements obligatoires de cette pathologie
- une meilleure connaissance de la physiopathologie des retards de cicatrisation
Tous ces points seront développés dans ce dossier afin que cette maladie, dont la prévalence précise n'est pas disponible en France, mais voisine de celle des pays anglo-saxons, puisse aller vers une amélioration de la qualité de vie des patients. L'objectif principal est d'attribuer aux médecins généralistes leur rôle, primordial dans la surveillance des traitements complexes, la prévention des récidives, le choix du traitement local adapté aux conditions socio-économiques de chacun de leurs patients. |
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