[article] inAnnales de réadaptation et de médecine physique > vol. 38/7 (1995) . - p.421 - 428
Titre : |
COUT ENERGETIQUE DU DEPLACEMENT EN FAUTEUIL ROULANT : ETUDE EN SITUATION REELLE CHEZ LE PARAPLEGIQUE RECENT |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
BAZZI-GROSSIN C. ; B. AUDIC ; CHARPENTIER P ; FOUILLOT J. P. |
Année de publication : |
1995 |
Article en page(s) : |
p.421 - 428 |
Résumé : |
Huit patients paraplégiques traumatiques récents ont été évalués au laboratoire et sur le terrain afin de chiffrer les contraintes énergétiques des déplacements en fauteuil roulant. La dépense relative d'énergie et le coût énergétique ont été étudiés sur tapis roulant à 1% puis 3% de pente, et sur le terrain : sur moquette, sur un slalom, lors de montées et descentes de trottoirs. La consommation maximale d'oxygène moyenne, mesurée sur ergocycle à bras par méthode directe a été basse, 19,5 + 3,5 ml.min.kg, la limitation étant en rapport avec l'exercice des membres supérieurs, le handicap et le faible entraînement. Le coût énergétique et la dépense relative d'énergie ont été calculés à partir de la mesure directe de la consommation d'oxygène au laboratoire, par la technique de sacs de Douglas sur le terrain. Le coût énergétique moyen de la propulsion sur tapis roulant, à vitesse de confort et 1% de pente, a été de 213 + 57 j m, conforme aux données de la littérature, proche des valeurs habituelles de coût énergétique à la marque. A 3% de pente, sur moquette comme sur slalom, la réduction spontanée de leur vitesse de propulsion a permis aux différents sujets de maintenir une dépense relative d'énergie sous-maximale ; le coût énergétique a malgré cela augmenté de 50% à 80% comparativement à l'exercice sur tapis roulant à 1% de pente. Le coût énergétique moyen des franchissements de trottoirs a été 3,7 fois plus élevé, avec une dépense relative d'énergie elle aussi accrue. Les déplacements quotidiens peuvent donc représenter des contraintes énergétiques considérables. L'amélioration de la condition physique et de l'habileté technique au maniement du fauteuil roulant permet d'augmenter la réserve énergétique du paraplégique et de réduire les contraintes énergétiques quotidiennes, pour une autonomie plus grande.
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Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=53134 |
[article] COUT ENERGETIQUE DU DEPLACEMENT EN FAUTEUIL ROULANT : ETUDE EN SITUATION REELLE CHEZ LE PARAPLEGIQUE RECENT [texte imprimé] / BAZZI-GROSSIN C. ; B. AUDIC ; CHARPENTIER P ; FOUILLOT J. P. . - 1995 . - p.421 - 428. in Annales de réadaptation et de médecine physique > vol. 38/7 (1995) . - p.421 - 428
Résumé : |
Huit patients paraplégiques traumatiques récents ont été évalués au laboratoire et sur le terrain afin de chiffrer les contraintes énergétiques des déplacements en fauteuil roulant. La dépense relative d'énergie et le coût énergétique ont été étudiés sur tapis roulant à 1% puis 3% de pente, et sur le terrain : sur moquette, sur un slalom, lors de montées et descentes de trottoirs. La consommation maximale d'oxygène moyenne, mesurée sur ergocycle à bras par méthode directe a été basse, 19,5 + 3,5 ml.min.kg, la limitation étant en rapport avec l'exercice des membres supérieurs, le handicap et le faible entraînement. Le coût énergétique et la dépense relative d'énergie ont été calculés à partir de la mesure directe de la consommation d'oxygène au laboratoire, par la technique de sacs de Douglas sur le terrain. Le coût énergétique moyen de la propulsion sur tapis roulant, à vitesse de confort et 1% de pente, a été de 213 + 57 j m, conforme aux données de la littérature, proche des valeurs habituelles de coût énergétique à la marque. A 3% de pente, sur moquette comme sur slalom, la réduction spontanée de leur vitesse de propulsion a permis aux différents sujets de maintenir une dépense relative d'énergie sous-maximale ; le coût énergétique a malgré cela augmenté de 50% à 80% comparativement à l'exercice sur tapis roulant à 1% de pente. Le coût énergétique moyen des franchissements de trottoirs a été 3,7 fois plus élevé, avec une dépense relative d'énergie elle aussi accrue. Les déplacements quotidiens peuvent donc représenter des contraintes énergétiques considérables. L'amélioration de la condition physique et de l'habileté technique au maniement du fauteuil roulant permet d'augmenter la réserve énergétique du paraplégique et de réduire les contraintes énergétiques quotidiennes, pour une autonomie plus grande.
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