[article] 
inRevue du praticien > Tome 65 n° 1 (Janvier 2015) . - p. 111-120

Titre :	Elévation de la créatininémie
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Cédric Rafat, Auteur ; Alexandre Hertig, Auteur
Année de publication :	2015
Article en page(s) :	p. 111-120
Langues :	Français (fre)
Résumé :	En France, entre 1,7 et 2,5 millions de personnes souffrent de maladie rénale chronique (IRC)tandis que l'estimation de l'incidence annuelle de l'insuffisance rénale aiguë (IRA) se situe entre 180 et 200 cas par million d'habitants. Le vieillissement de la population, de pair avec l'accroissement des pathologies cardiovasculaires et du diabète, explique la forte incidence des pathologies rénales, qu'elles soient aiguës ou chroniques. La fonction rénale est définie par le débit auquel l'urine primitive est formée dans les glomérules. Chez un individu normalement constitué et indemne de maladie rénale, il est de l'ordre de 180 litres par jour, et il n'a donc aucun rapport avec le débit d'urine définitive (réellement émise par le patient), ce qui est un facteur de confusion important auprès des patients. Ce débit d'urine primitive n'est évidemment pas accessible cliniquement. A ce jour, la créatinine plasmatique reste le biomarqueur le plus utilisé pour déppister sa diminution, aiguë ou chronique. Cependant, il convient de connaître les limites de la créatininémie, à commencer, justement par son incapacité à discriminer isolément l'insuffisance rénale chronique de l'insuffisance rénla aiguë. Face à une augmentation de créatininémie, tout médecin doit être capable de reconnaître les signes qui imposent une prise en charge urgente, information que ne fournissent pas les seuls chiffres de créatinine plasmatique. Enfin, il doit pouvoir adopter une démarche raisonnée permettant d'approcher le diagnostic de la pathologie rénale et de détecter ses complications.
En ligne :	http://www.larevuedupraticien.fr/sommaire?revue=29776#sommaire
Permalink :	./index.php?lvl=notice_display&id=36201

[article] Elévation de la créatininémie [texte imprimé] / Cédric Rafat, Auteur ; Alexandre Hertig, Auteur . - 2015 . - p. 111-120.
Langues : Français (fre)
in Revue du praticien > Tome 65 n° 1 (Janvier 2015) . - p. 111-120

Résumé :	En France, entre 1,7 et 2,5 millions de personnes souffrent de maladie rénale chronique (IRC)tandis que l'estimation de l'incidence annuelle de l'insuffisance rénale aiguë (IRA) se situe entre 180 et 200 cas par million d'habitants. Le vieillissement de la population, de pair avec l'accroissement des pathologies cardiovasculaires et du diabète, explique la forte incidence des pathologies rénales, qu'elles soient aiguës ou chroniques. La fonction rénale est définie par le débit auquel l'urine primitive est formée dans les glomérules. Chez un individu normalement constitué et indemne de maladie rénale, il est de l'ordre de 180 litres par jour, et il n'a donc aucun rapport avec le débit d'urine définitive (réellement émise par le patient), ce qui est un facteur de confusion important auprès des patients. Ce débit d'urine primitive n'est évidemment pas accessible cliniquement. A ce jour, la créatinine plasmatique reste le biomarqueur le plus utilisé pour déppister sa diminution, aiguë ou chronique. Cependant, il convient de connaître les limites de la créatininémie, à commencer, justement par son incapacité à discriminer isolément l'insuffisance rénale chronique de l'insuffisance rénla aiguë. Face à une augmentation de créatininémie, tout médecin doit être capable de reconnaître les signes qui imposent une prise en charge urgente, information que ne fournissent pas les seuls chiffres de créatinine plasmatique. Enfin, il doit pouvoir adopter une démarche raisonnée permettant d'approcher le diagnostic de la pathologie rénale et de détecter ses complications.
En ligne :	http://www.larevuedupraticien.fr/sommaire?revue=29776#sommaire
Permalink :	./index.php?lvl=notice_display&id=36201