[article]
Titre : |
Évaluation des manœuvres de kinésithérapie respiratoire per fibroscopie bronchique du patient non ventilé en réanimation |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Alex Moore, Auteur ; Saïda Rezaïgua-Delclaux, Auteur ; François Stephan, Auteur |
Année de publication : |
2015 |
Article en page(s) : |
p. 64-73 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Endoscopie Kinésithérapie Qualité vie Fibroscopie bronchique,Kinésithérapie,Pneumopathie,Qualité de vie,Tolérance |
Résumé : |
La fibroscopie bronchique (FB) chez les patients de réanimation non intubés présente un intérêt diagnostique (pneumopathie infectieuse) et thérapeutique (levée d’une atélectasie jugée non accessible à la kinésithérapie) qui est mis en balance avec les risques du geste, en particulier l’aggravation de l’état respiratoire (intubation ou augmentation du support ventilatoire non invasif chez 35 % des patients). Ce geste est fréquemment réalisé chez les patients hospitalisés en réanimation dans les suites d’une chirurgie thoracique ou cardiaque. En dépit des progrès de la prise en charge de la douleur péri-opératoire, ces patients présentent des douleurs dynamiques qui se manifestent à la mobilisation et lors des efforts de toux plus difficiles à contrôler ce qui limite leur capacité à se désencombrer. L’hypothèse faite est que la kinésithérapie respiratoire réalisée durant la fibroscopie bronchique peut limiter les douleurs et améliorer la tolérance à l’examen en focalisant l’attention du patient sur sa respiration. Le contrôle de la toux (sensation la plus désagréable ressentie par les patients au cours d’une fibroscopie), grâce à un maintien du thorax par le thérapeute pourrait alors améliorer le vécu de l’acte endoscopique, faciliter l’exploration trachéo-bronchique et la réalisation de prélèvements. En associant des techniques de ventilation et de toux dirigée, la kinésithérapie respiratoire permettrait de limiter la polypnée et la désaturation et ainsi améliorer la tolérance clinique à l’examen. L’objectif principal de cette étude monocentrique comparative est d’évaluer la tolérance clinique de la FB réalisée avec et sans kinésithérapie per procédure. Le critère de jugement principal est l’augmentation de l’intensité de la douleur en cours de procédure, mesurée par l’échelle numérique simple (ENS) de 0 : pas de douleur, à 10 douleur maximale. Les objectifs secondaires sont l’évaluation : (1) de la tolérance globale de l’examen par le patient, (2) de la survenue d’une toux jugée gênante par le patient, (3) de la survenue de complications nécessitant de majorer l’oxygénothérapie de plus de 50 % ou les paramètres de la ventilation non invasive au-delà des 2heures et durant les 24heures qui suivent la FB, (4) de la survenue pendant l’examen et dans les 2heures qui suivent la FB d’une variation de la pression artérielle ou de la fréquence cardiaque supérieure à 20 % des valeurs notées avant l’examen, (5) de la survenue d’un pneumothorax, de vomissement ou d’une inhalation pendant la FB et (6) des conditions globales de l’examen pour l’opérateur jugées par une échelle simplifiée (conditions bonnes, moyennes, médiocres). |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=35829 |
in Kinésithérapie, la revue > 158 (Février 2015) . - p. 64-73
[article] Évaluation des manœuvres de kinésithérapie respiratoire per fibroscopie bronchique du patient non ventilé en réanimation [texte imprimé] / Alex Moore, Auteur ; Saïda Rezaïgua-Delclaux, Auteur ; François Stephan, Auteur . - 2015 . - p. 64-73. Langues : Français ( fre) in Kinésithérapie, la revue > 158 (Février 2015) . - p. 64-73
Mots-clés : |
Endoscopie Kinésithérapie Qualité vie Fibroscopie bronchique,Kinésithérapie,Pneumopathie,Qualité de vie,Tolérance |
Résumé : |
La fibroscopie bronchique (FB) chez les patients de réanimation non intubés présente un intérêt diagnostique (pneumopathie infectieuse) et thérapeutique (levée d’une atélectasie jugée non accessible à la kinésithérapie) qui est mis en balance avec les risques du geste, en particulier l’aggravation de l’état respiratoire (intubation ou augmentation du support ventilatoire non invasif chez 35 % des patients). Ce geste est fréquemment réalisé chez les patients hospitalisés en réanimation dans les suites d’une chirurgie thoracique ou cardiaque. En dépit des progrès de la prise en charge de la douleur péri-opératoire, ces patients présentent des douleurs dynamiques qui se manifestent à la mobilisation et lors des efforts de toux plus difficiles à contrôler ce qui limite leur capacité à se désencombrer. L’hypothèse faite est que la kinésithérapie respiratoire réalisée durant la fibroscopie bronchique peut limiter les douleurs et améliorer la tolérance à l’examen en focalisant l’attention du patient sur sa respiration. Le contrôle de la toux (sensation la plus désagréable ressentie par les patients au cours d’une fibroscopie), grâce à un maintien du thorax par le thérapeute pourrait alors améliorer le vécu de l’acte endoscopique, faciliter l’exploration trachéo-bronchique et la réalisation de prélèvements. En associant des techniques de ventilation et de toux dirigée, la kinésithérapie respiratoire permettrait de limiter la polypnée et la désaturation et ainsi améliorer la tolérance clinique à l’examen. L’objectif principal de cette étude monocentrique comparative est d’évaluer la tolérance clinique de la FB réalisée avec et sans kinésithérapie per procédure. Le critère de jugement principal est l’augmentation de l’intensité de la douleur en cours de procédure, mesurée par l’échelle numérique simple (ENS) de 0 : pas de douleur, à 10 douleur maximale. Les objectifs secondaires sont l’évaluation : (1) de la tolérance globale de l’examen par le patient, (2) de la survenue d’une toux jugée gênante par le patient, (3) de la survenue de complications nécessitant de majorer l’oxygénothérapie de plus de 50 % ou les paramètres de la ventilation non invasive au-delà des 2heures et durant les 24heures qui suivent la FB, (4) de la survenue pendant l’examen et dans les 2heures qui suivent la FB d’une variation de la pression artérielle ou de la fréquence cardiaque supérieure à 20 % des valeurs notées avant l’examen, (5) de la survenue d’un pneumothorax, de vomissement ou d’une inhalation pendant la FB et (6) des conditions globales de l’examen pour l’opérateur jugées par une échelle simplifiée (conditions bonnes, moyennes, médiocres). |
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