Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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Auteur Philippe Bonnet |
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Argumentation en faveur de la rééducation de l'orientation spatiale à l'aide d’un chien / Philippe Bonnet in Kinésithérapie scientifique, 584 (Février 2017)
[article]
Titre : Argumentation en faveur de la rééducation de l'orientation spatiale à l'aide d’un chien Type de document : texte imprimé Auteurs : Philippe Bonnet Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 27-32 Langues : Français (fre) Mots-clés : Thérapie assistée par l'animal Résumé : Il n'y aurait donc pas de forme élevée de processus de décision si nous ne pouvions pas « sortir de notre corps » et entrer en dialogue avec nous-mêmes. »[Berthoz A. La décision. Éditions Odile Jacob, 2003]
C'est pour favoriser la conception de l'espace par le patient hospitalisé pour un accident vasculaire cérébral, que j'utilise le chien. Il apparaît que le repérage spatial est très souvent altéré, surtout dans les lésions de l'hémisphère droit, et que la perception de l'environnement est pratiquement toujours difficile, en particulier en début de rééducation. Dès lors ces symptômes doivent être travaillés très tôt.Du fait de l'élan affectif que produit le chien chez le patient, l'attention de ce dernier sera d'emblée attirée par l'animal placé dans son champ visuel, en particulier dans un milieu inamical comme peut l'être l'hôpital. Ainsi, nous profiterons de cette saillance pour ouvrir le champ perceptif du patient à son environnement. Le chien sera de la sorte une étape transitoire pour accéder à l'espace. Voici résumée rapidement la trame de la rééducation exposée précédemment.Tout mouvement, toute action ne peut trouver sa mise en oeuvre que dans la perception par le corps de l'espace dans lequel il sera réalisé. Pour exercer sa capacité d'anticipation qui lui permettra de définir la commande d'un processus neuromusculaire, le cerveau doit recevoir des informations cohérentes de l'espace dans lequel se déroulera la gestuelle, informations qu?il doit être en mesure d?analyser et de synthétiser. Aussi, il est nécessaire, indispensable, de disposer à la fois d?une perception proprioceptive la plus correcte et d?une perception extéroceptive la plus correcte, pour être en mesure d?agir.Il doit y avoir cohésion entre l?action et la perception des éléments extracorporels. La complémentarité entre ces deux éléments est indispensable à la fiabilité, à la vitalité de l?un comme de l?autre. Elle favorisera une récupération plus rapide de la fonctionnalité globale.
D?ailleurs, ce principe ne se limite pas aux seules pathologies AVC. Un travail analytique, cloisonné seulement dans la prise en compte du corps qui l?effectue ne peut être considéré comme adapté et efficient, valorisant peut-être pour le thérapeute dans la salle de rééducation, mais pas pour le malade dans sa vie quotidienne. L?élargissement de la perception de l?espace sera l?un des objectifs, obligatoire, du kinésithérapeute. La connexion et l?homogénéité entre action et perception du contexte alentour seront même le fil rouge de la rééducation et les acquis en découlant la référence de la progression du patient.Pour justifier cette démarche de travail et valider l?intérêt de la présence d?un chien dans les séances où il en valorisera le déroulement, il est utile de définir les notions contenues dans cette présentation. Ainsi, nous allons aborder de manière concise la perception de l?espace selon le mode visuel(1), mais aussi l?attention, l'anticipation, la décision qui découlent de cette perception. Nous terminerons et conclurons autour d'un système fédérateur autopoïétique : l'énaction. De la sorte nous aurons pu constater le rôle positif du chien dans cette perception essentielle qu'est la perception spatiale, lors de la rééducation du patient neurologique.
(1) Primauté de la vision dans la pondération perceptive : si l'on fait marcher des sujets dans une pièce dont les murs se déplacent en même temps qu'eux, ils perçoivent le sol comme reculant, alors que les signaux somato-sensoriels et moteurs indiquent une marche vers l'avant sur un sol fixe [2].Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=47570
in Kinésithérapie scientifique > 584 (Février 2017) . - p. 27-32[article] Argumentation en faveur de la rééducation de l'orientation spatiale à l'aide d’un chien [texte imprimé] / Philippe Bonnet . - 2017 . - p. 27-32.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 584 (Février 2017) . - p. 27-32
Mots-clés : Thérapie assistée par l'animal Résumé : Il n'y aurait donc pas de forme élevée de processus de décision si nous ne pouvions pas « sortir de notre corps » et entrer en dialogue avec nous-mêmes. »[Berthoz A. La décision. Éditions Odile Jacob, 2003]
C'est pour favoriser la conception de l'espace par le patient hospitalisé pour un accident vasculaire cérébral, que j'utilise le chien. Il apparaît que le repérage spatial est très souvent altéré, surtout dans les lésions de l'hémisphère droit, et que la perception de l'environnement est pratiquement toujours difficile, en particulier en début de rééducation. Dès lors ces symptômes doivent être travaillés très tôt.Du fait de l'élan affectif que produit le chien chez le patient, l'attention de ce dernier sera d'emblée attirée par l'animal placé dans son champ visuel, en particulier dans un milieu inamical comme peut l'être l'hôpital. Ainsi, nous profiterons de cette saillance pour ouvrir le champ perceptif du patient à son environnement. Le chien sera de la sorte une étape transitoire pour accéder à l'espace. Voici résumée rapidement la trame de la rééducation exposée précédemment.Tout mouvement, toute action ne peut trouver sa mise en oeuvre que dans la perception par le corps de l'espace dans lequel il sera réalisé. Pour exercer sa capacité d'anticipation qui lui permettra de définir la commande d'un processus neuromusculaire, le cerveau doit recevoir des informations cohérentes de l'espace dans lequel se déroulera la gestuelle, informations qu?il doit être en mesure d?analyser et de synthétiser. Aussi, il est nécessaire, indispensable, de disposer à la fois d?une perception proprioceptive la plus correcte et d?une perception extéroceptive la plus correcte, pour être en mesure d?agir.Il doit y avoir cohésion entre l?action et la perception des éléments extracorporels. La complémentarité entre ces deux éléments est indispensable à la fiabilité, à la vitalité de l?un comme de l?autre. Elle favorisera une récupération plus rapide de la fonctionnalité globale.
D?ailleurs, ce principe ne se limite pas aux seules pathologies AVC. Un travail analytique, cloisonné seulement dans la prise en compte du corps qui l?effectue ne peut être considéré comme adapté et efficient, valorisant peut-être pour le thérapeute dans la salle de rééducation, mais pas pour le malade dans sa vie quotidienne. L?élargissement de la perception de l?espace sera l?un des objectifs, obligatoire, du kinésithérapeute. La connexion et l?homogénéité entre action et perception du contexte alentour seront même le fil rouge de la rééducation et les acquis en découlant la référence de la progression du patient.Pour justifier cette démarche de travail et valider l?intérêt de la présence d?un chien dans les séances où il en valorisera le déroulement, il est utile de définir les notions contenues dans cette présentation. Ainsi, nous allons aborder de manière concise la perception de l?espace selon le mode visuel(1), mais aussi l?attention, l'anticipation, la décision qui découlent de cette perception. Nous terminerons et conclurons autour d'un système fédérateur autopoïétique : l'énaction. De la sorte nous aurons pu constater le rôle positif du chien dans cette perception essentielle qu'est la perception spatiale, lors de la rééducation du patient neurologique.
(1) Primauté de la vision dans la pondération perceptive : si l'on fait marcher des sujets dans une pièce dont les murs se déplacent en même temps qu'eux, ils perçoivent le sol comme reculant, alors que les signaux somato-sensoriels et moteurs indiquent une marche vers l'avant sur un sol fixe [2].Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=47570 Exemplaires (1)
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