[article]
Titre : |
Les médicaments d’aujourd’hui et de demain dans le traitement de la dysfonction vésicale de la SEP |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Karl-Erik Andersson, Auteur |
Année de publication : |
2014 |
Article en page(s) : |
p. 321-328 |
Langues : |
Anglais (eng) Français (fre) |
Mots-clés : |
Sclérose plaque Médicament Pharmacologie Sclérose en plaques,Médicaments,Pharmacologie,Vessie hyperactive |
Résumé : |
La majorité des patients atteints de sclérose en plaques (SEP) développent au cours de leur maladie des symptômes des voies urinaires inférieures (SVUI). Même si le traitement antimuscarinique (anticholinergique) est actuellement la pierre angulaire du traitement conservateur de l’hyperactivité neurogène du détrusor (HND), dont la HND résultant de la SEP, des données extensives sur leur efficacité et leur innocuité font toujours défaut. Lorsque les médicaments antimuscariniques manquent d’efficacité, des injections intradétrusoriennes de toxine botulique type A (TBA) constituent une option alternative. Dans plusieurs études, plus de la moitié, voire jusqu’à 76 % des patients traités avec la TBA rapportent une amélioration significative de leurs symptômes, et certains sont mêmes parviennent même à une continence complète. Les extraits de cannabis ont suscité de l’intérêt mais ne sont pas encore généralement considérés comme un traitement efficace. Pendant les dernières années de nombreux nouveaux médicaments influençant le cours de la maladie ont été approuvés et introduits comme traitements de la SEP. Ces médicaments peuvent avoir un effet non seulement sur le processus pathologique, mais également sur d’autres symptômes, dont des SVUI. Cependant, la SEP n’est pas essentiellement une maladie de la vessie, et le but principal du traitement doit consister à traiter la pathologie sous-jacente. Puisque la plupart des médicaments urologiques ciblent les SVUI, ils doivent être considérés comme complémentaires des traitements modificateurs des troubles sous-jacents. Et puisque la plupart de ces médicaments n’ont pas été étudiés spécifiquement par rapport à leur efficacité en cas de SVUI, et comportent des effets secondaires significatifs, il semble important que lorsqu’il est question de les utiliser dans le traitement de symptômes vésicaux, il y ait une décision conjointe de la part du neurologue et de l’urologue s’occupant du patient. |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=29827 |
in Annals of physical and rehabilitation medicine > Vol. 57, n°5 (July 2014) . - p. 321-328
[article] Les médicaments d’aujourd’hui et de demain dans le traitement de la dysfonction vésicale de la SEP [texte imprimé] / Karl-Erik Andersson, Auteur . - 2014 . - p. 321-328. Langues : Anglais ( eng) Français ( fre) in Annals of physical and rehabilitation medicine > Vol. 57, n°5 (July 2014) . - p. 321-328
Mots-clés : |
Sclérose plaque Médicament Pharmacologie Sclérose en plaques,Médicaments,Pharmacologie,Vessie hyperactive |
Résumé : |
La majorité des patients atteints de sclérose en plaques (SEP) développent au cours de leur maladie des symptômes des voies urinaires inférieures (SVUI). Même si le traitement antimuscarinique (anticholinergique) est actuellement la pierre angulaire du traitement conservateur de l’hyperactivité neurogène du détrusor (HND), dont la HND résultant de la SEP, des données extensives sur leur efficacité et leur innocuité font toujours défaut. Lorsque les médicaments antimuscariniques manquent d’efficacité, des injections intradétrusoriennes de toxine botulique type A (TBA) constituent une option alternative. Dans plusieurs études, plus de la moitié, voire jusqu’à 76 % des patients traités avec la TBA rapportent une amélioration significative de leurs symptômes, et certains sont mêmes parviennent même à une continence complète. Les extraits de cannabis ont suscité de l’intérêt mais ne sont pas encore généralement considérés comme un traitement efficace. Pendant les dernières années de nombreux nouveaux médicaments influençant le cours de la maladie ont été approuvés et introduits comme traitements de la SEP. Ces médicaments peuvent avoir un effet non seulement sur le processus pathologique, mais également sur d’autres symptômes, dont des SVUI. Cependant, la SEP n’est pas essentiellement une maladie de la vessie, et le but principal du traitement doit consister à traiter la pathologie sous-jacente. Puisque la plupart des médicaments urologiques ciblent les SVUI, ils doivent être considérés comme complémentaires des traitements modificateurs des troubles sous-jacents. Et puisque la plupart de ces médicaments n’ont pas été étudiés spécifiquement par rapport à leur efficacité en cas de SVUI, et comportent des effets secondaires significatifs, il semble important que lorsqu’il est question de les utiliser dans le traitement de symptômes vésicaux, il y ait une décision conjointe de la part du neurologue et de l’urologue s’occupant du patient. |
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