[article]
Titre : |
Analysis of return to competition and repeat rupture for 298 anterior cruciate ligament reconstructions with patellar or hamstring tendon autograft in sportspeople |
Titre original : |
Analyse de la reprise du sport et des ruptures itératives chez le sportif compétiteur pour 298 ligaments croisés antérieurs opérés avec le tendon rotulien ou les ischiojambiers |
Type de document : |
texte imprimé |
Année de publication : |
2010 |
Article en page(s) : |
pp.598-614 |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
Objectifs
Déterminer l’influence du type de chirurgie, du niveau sportif, du type de sport et des délais de reprise de la compétition sur la fréquence des récidives.
Patients et méthode
Les auteurs ont suivi par questionnaire 540 sportifs ayant bénéficié d’une chirurgie du ligament croisé antérieur de type tendon rotulien (OTR) ou aux ischiojambiers (DIDT) en 2003 et 2004. Tous sont compétiteurs, de niveau minimum régional, et ont reçu un questionnaire pendant la quatrième année postopératoire.
Résultats
Les 298 sportifs ayant répondu ont les mêmes caractéristiques que ceux de la population initiale. Le taux de réponse est de 55,1 %. La fréquence des récidives après DIDT est de 12,7 %, tandis que la fréquence des récidives pour les OTR est de 6,1 %, sans différence significative (p=0,14). L’âge et le sexe n’influencent pas la fréquence des récidives. La fréquence des récidives est en légère augmentation avec le niveau, sans différence significative : régional 8,1 %, national 10,4 %, et international 12,5 %. Le football est le sport ayant le taux de récidives le plus élevé (20,8 %). Toutes chirurgies confondues, les joueurs reprenant avant le septième mois ont un risque plus élevé de récidives (15,3 contre 5,2 %) que lorsqu’ils reprennent après le septième mois (p=0,014). Ce risque évolue pour l’OTR de 13,9 à 2,6 % (p=0,047) et pour le DIDT de 16,6 à 7,6 % (p=0,2). Sur les quatre récidives survenues chez le sportif ayant repris avant six mois, trois ont eu lieu dans le mois de la reprise.
Conclusion
Les taux de récidives après DIDT ne sont pas différents statistiquement de ceux après OTR, malgré un risque de récidives légèrement plus élevé. Pour le sportif compétiteur minimum de niveau régional, le délai de reprise influence le risque de récidives. |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=24300 |
in Annals of physical and rehabilitation medicine > Vol. 53, n°10 (Décembre 2010) . - pp.598-614
[article] Analysis of return to competition and repeat rupture for 298 anterior cruciate ligament reconstructions with patellar or hamstring tendon autograft in sportspeople = Analyse de la reprise du sport et des ruptures itératives chez le sportif compétiteur pour 298 ligaments croisés antérieurs opérés avec le tendon rotulien ou les ischiojambiers [texte imprimé] . - 2010 . - pp.598-614. Langues : Français ( fre) in Annals of physical and rehabilitation medicine > Vol. 53, n°10 (Décembre 2010) . - pp.598-614
Résumé : |
Objectifs
Déterminer l’influence du type de chirurgie, du niveau sportif, du type de sport et des délais de reprise de la compétition sur la fréquence des récidives.
Patients et méthode
Les auteurs ont suivi par questionnaire 540 sportifs ayant bénéficié d’une chirurgie du ligament croisé antérieur de type tendon rotulien (OTR) ou aux ischiojambiers (DIDT) en 2003 et 2004. Tous sont compétiteurs, de niveau minimum régional, et ont reçu un questionnaire pendant la quatrième année postopératoire.
Résultats
Les 298 sportifs ayant répondu ont les mêmes caractéristiques que ceux de la population initiale. Le taux de réponse est de 55,1 %. La fréquence des récidives après DIDT est de 12,7 %, tandis que la fréquence des récidives pour les OTR est de 6,1 %, sans différence significative (p=0,14). L’âge et le sexe n’influencent pas la fréquence des récidives. La fréquence des récidives est en légère augmentation avec le niveau, sans différence significative : régional 8,1 %, national 10,4 %, et international 12,5 %. Le football est le sport ayant le taux de récidives le plus élevé (20,8 %). Toutes chirurgies confondues, les joueurs reprenant avant le septième mois ont un risque plus élevé de récidives (15,3 contre 5,2 %) que lorsqu’ils reprennent après le septième mois (p=0,014). Ce risque évolue pour l’OTR de 13,9 à 2,6 % (p=0,047) et pour le DIDT de 16,6 à 7,6 % (p=0,2). Sur les quatre récidives survenues chez le sportif ayant repris avant six mois, trois ont eu lieu dans le mois de la reprise.
Conclusion
Les taux de récidives après DIDT ne sont pas différents statistiquement de ceux après OTR, malgré un risque de récidives légèrement plus élevé. Pour le sportif compétiteur minimum de niveau régional, le délai de reprise influence le risque de récidives. |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=24300 |
|  |