Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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Paru le : 01/12/2023 |
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Revue | Revue | Centre de Documentation HELHa Campus Montignies | Armoires à volets | Document exclu du prêt - à consulter sur place Exclu du prêt |
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panierAlimentation et activité physique en pédiatrie / Béatrice Dubern in Kinésithérapie scientifique, 659 (décembre 2023)
[article]
Titre : Alimentation et activité physique en pédiatrie Type de document : texte imprimé Auteurs : Béatrice Dubern Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 13-18 Langues : Français (fre) Mots-clés : carence alimentaire Phénomènes physiologiques nutritionnels chez l'enfant Activité motrice Résumé : Tout au long de l’enfance, la nutrition au sens large est capitale du fait des besoins spécifiques de croissance, qui sont particulièrement importants de 0 à 3 ans et pendant la période pubertaire.
L’alimentation, en apportant de nombreux nutriments indispensables, contribue ainsi au développement global des enfants et en particulier staturo-pondéral. Elle est complémentaire de l’activité physique qui participe aussi entre autres, au bon développement de la composition corporelle. L’équilibre de la balance énergétique entre les apports caloriques couverts par l’alimentation et les dépenses énergétiques comprenant, entre autres, l’activité physique, les besoins
de base et de croissance permet le bon développement tout au long de l’enfance. La régularité de la croissance staturo-pondérale observée sur les courbes de croissance en témoigne alors ainsi que le développement psychomoteur et la composition corporelle des enfants de 0 à 18 ans
L’insuffisance d’apports énergétiques ou en certains nutriments peut avoir un impact délétère à court terme dès l’enfance mais aussi à long terme comme c’est le cas de l’augmentation du risque fracturaire à l’âge adulte en cas d’insuffisance d’apports en calcium au cours de l’enfance.
Au cours de cet article, nous aborderons la nutrition de l’enfant en donnant les repères d’une alimentation et d’activité physique dites normales mais aussi la nutrition de l’enfant atteint de pathologie chronique comme le surpoids ou l’insuffisance d’organes.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=114796
in Kinésithérapie scientifique > 659 (décembre 2023) . - p. 13-18[article] Alimentation et activité physique en pédiatrie [texte imprimé] / Béatrice Dubern . - 2023 . - p. 13-18.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 659 (décembre 2023) . - p. 13-18
Mots-clés : carence alimentaire Phénomènes physiologiques nutritionnels chez l'enfant Activité motrice Résumé : Tout au long de l’enfance, la nutrition au sens large est capitale du fait des besoins spécifiques de croissance, qui sont particulièrement importants de 0 à 3 ans et pendant la période pubertaire.
L’alimentation, en apportant de nombreux nutriments indispensables, contribue ainsi au développement global des enfants et en particulier staturo-pondéral. Elle est complémentaire de l’activité physique qui participe aussi entre autres, au bon développement de la composition corporelle. L’équilibre de la balance énergétique entre les apports caloriques couverts par l’alimentation et les dépenses énergétiques comprenant, entre autres, l’activité physique, les besoins
de base et de croissance permet le bon développement tout au long de l’enfance. La régularité de la croissance staturo-pondérale observée sur les courbes de croissance en témoigne alors ainsi que le développement psychomoteur et la composition corporelle des enfants de 0 à 18 ans
L’insuffisance d’apports énergétiques ou en certains nutriments peut avoir un impact délétère à court terme dès l’enfance mais aussi à long terme comme c’est le cas de l’augmentation du risque fracturaire à l’âge adulte en cas d’insuffisance d’apports en calcium au cours de l’enfance.
Au cours de cet article, nous aborderons la nutrition de l’enfant en donnant les repères d’une alimentation et d’activité physique dites normales mais aussi la nutrition de l’enfant atteint de pathologie chronique comme le surpoids ou l’insuffisance d’organes.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=114796 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtChutes et personnes âgées : une spirale infernale ? / Catherine Maguet in Kinésithérapie scientifique, 659 (décembre 2023)
[article]
Titre : Chutes et personnes âgées : une spirale infernale ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Catherine Maguet Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 21-29 Langues : Français (fre) Mots-clés : CHUTE Personnes âgées Sujet âgé Risque de chutes Résumé : Les modifications neurosensorielles et motrices accompagnant l’avancée en âge peuvent altérer les fonctions motrices et l'équilibre, favorisant ainsi la chute. Crainte de tout sujet âgé, de son entourage et des professionnels de santé, la chute est donc une préoccupation de premier ordre. Dans ce domaine, les kinésithérapeutes, par leur action de prévention et de rééducation, ont un rôle déterminant à jouer dans la population concernée. Cependant, au vu de son hétérogénéité, il convient d’adapter nos évaluations et les actions qui en découlent à chaque personne.Tout d’abord, quelques chiffres: 2 millions de chutes accidentelles par an seraient enregistrées en France. Ce chiffre est probablement sous-estimé car seulement 10 % des chutes seraient signalées à un médecin ; en effet, les chutes n’entraînant pas de blessures physiques sont rarement déclarées. Il en résulte entre 9 000 et 12 000 décès par an (première cause de mort accidentelle pour cette population).Le risque de chute augmente avec l’âge. Ainsi, une personne sur 3 de plus de 65 ans chute au moins une fois par an. Pour les plus de 85 ans, la proportion est d’une sur 2.Après une première chute, le risque de récidive est multiplié par 20 et le risque de décès dans l’année par 4.Parmi les chuteurs, la moitié aurait fait au moins 2 chutes dans l‘année. C’est le troisième motif d’hospitalisation pour cette population avec, par la suite, une institutionnalisation dans 40 % des cas.
78 à 90 % des chutes ont lieu à domicile.Les personnes les moins actives chutent surtout à l’intérieur.Pour les plus autonomes, en meilleure santé et les moins âgées, 42 à 50 % des chutes surviennent à l’extérieur .La marche est l’activité la plus courante au moment de la chute.
Le coût financier lié aux chutes est considérable, estimé à 2 milliards d’euros par anPermalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=114798
in Kinésithérapie scientifique > 659 (décembre 2023) . - p. 21-29[article] Chutes et personnes âgées : une spirale infernale ? [texte imprimé] / Catherine Maguet . - 2023 . - p. 21-29.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 659 (décembre 2023) . - p. 21-29
Mots-clés : CHUTE Personnes âgées Sujet âgé Risque de chutes Résumé : Les modifications neurosensorielles et motrices accompagnant l’avancée en âge peuvent altérer les fonctions motrices et l'équilibre, favorisant ainsi la chute. Crainte de tout sujet âgé, de son entourage et des professionnels de santé, la chute est donc une préoccupation de premier ordre. Dans ce domaine, les kinésithérapeutes, par leur action de prévention et de rééducation, ont un rôle déterminant à jouer dans la population concernée. Cependant, au vu de son hétérogénéité, il convient d’adapter nos évaluations et les actions qui en découlent à chaque personne.Tout d’abord, quelques chiffres: 2 millions de chutes accidentelles par an seraient enregistrées en France. Ce chiffre est probablement sous-estimé car seulement 10 % des chutes seraient signalées à un médecin ; en effet, les chutes n’entraînant pas de blessures physiques sont rarement déclarées. Il en résulte entre 9 000 et 12 000 décès par an (première cause de mort accidentelle pour cette population).Le risque de chute augmente avec l’âge. Ainsi, une personne sur 3 de plus de 65 ans chute au moins une fois par an. Pour les plus de 85 ans, la proportion est d’une sur 2.Après une première chute, le risque de récidive est multiplié par 20 et le risque de décès dans l’année par 4.Parmi les chuteurs, la moitié aurait fait au moins 2 chutes dans l‘année. C’est le troisième motif d’hospitalisation pour cette population avec, par la suite, une institutionnalisation dans 40 % des cas.
78 à 90 % des chutes ont lieu à domicile.Les personnes les moins actives chutent surtout à l’intérieur.Pour les plus autonomes, en meilleure santé et les moins âgées, 42 à 50 % des chutes surviennent à l’extérieur .La marche est l’activité la plus courante au moment de la chute.
Le coût financier lié aux chutes est considérable, estimé à 2 milliards d’euros par anPermalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=114798 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtKinésithérapie cardio-respiratoire Comparaison de la rhéologie des sécrétions bronchiques entre deux nébuliseurs : une étude croisée randomisée en libéral / Camille Pfenninger in Kinésithérapie scientifique, 659 (décembre 2023)
[article]
Titre : Kinésithérapie cardio-respiratoire Comparaison de la rhéologie des sécrétions bronchiques entre deux nébuliseurs : une étude croisée randomisée en libéral Type de document : texte imprimé Auteurs : Camille Pfenninger ; Mathilde Profitt Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 47-50 Langues : Français (fre) Mots-clés : aérosolthérapie pathologies muco-obstructives sérum salé hypertonique rhéologie Résumé : La plupart des pathologies respiratoires chroniques entraînent initialement ou à terme une modification des propriétés et de la composition visco-élastique du mucus bronchique. Cela a pour conséquence d’altérer l’état respiratoire et d’impacter la qualité de vie des patients qui en sont atteints.Parmi les nombreux traitements dispensés dans le cadre de la prise en charge en kinésithérapie respiratoire, l’aérosolthérapie est une thérapeutique très commune (cf. « Aérosolthérapie et kinésithérapie respiratoire ». Kinesither Scient 2022;638:39-44), et fait partie intégrante de la prise en charge des pathologies obstructives.Pourtant, des oppositions persistent dans la littérature et dans la pratique quant au choix du nébuliseur le plus performant, afin de potentialiser l’effet de l’aérosolthérapie.Le choix du nébuliseur à utiliser n’est aidé d’aucune recommandation certaine.Par ailleurs, la préférence des patients pour le nébuliseur utilisé n’a jamais été évalué dans la littérature à ce sujet.Certains nébuliseurs étant susceptibles de générer de légers effets indésirables, il est intéressant de considérer la préférence des patients pour l’appareil utilisé. En effet, si la prise d’aérosol n’est pas agréable pour le patient, il est possible que cela altère la fréquence et la durée de sa prise médicamenteuse. C’est pourquoi le MK doit porter toute son attention sur le patient et ses besoins au cours de la séance : avant de chercher à être efficace, le kinésithérapeute souhaite s’assurer dans ses choix thérapeutiques qu’il n’est pas délétère, afin de potentialiser l’effet du principe actif nébulisé et optimiser le vécu de soin du patient. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=114805
in Kinésithérapie scientifique > 659 (décembre 2023) . - p. 47-50[article] Kinésithérapie cardio-respiratoire Comparaison de la rhéologie des sécrétions bronchiques entre deux nébuliseurs : une étude croisée randomisée en libéral [texte imprimé] / Camille Pfenninger ; Mathilde Profitt . - 2023 . - p. 47-50.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 659 (décembre 2023) . - p. 47-50
Mots-clés : aérosolthérapie pathologies muco-obstructives sérum salé hypertonique rhéologie Résumé : La plupart des pathologies respiratoires chroniques entraînent initialement ou à terme une modification des propriétés et de la composition visco-élastique du mucus bronchique. Cela a pour conséquence d’altérer l’état respiratoire et d’impacter la qualité de vie des patients qui en sont atteints.Parmi les nombreux traitements dispensés dans le cadre de la prise en charge en kinésithérapie respiratoire, l’aérosolthérapie est une thérapeutique très commune (cf. « Aérosolthérapie et kinésithérapie respiratoire ». Kinesither Scient 2022;638:39-44), et fait partie intégrante de la prise en charge des pathologies obstructives.Pourtant, des oppositions persistent dans la littérature et dans la pratique quant au choix du nébuliseur le plus performant, afin de potentialiser l’effet de l’aérosolthérapie.Le choix du nébuliseur à utiliser n’est aidé d’aucune recommandation certaine.Par ailleurs, la préférence des patients pour le nébuliseur utilisé n’a jamais été évalué dans la littérature à ce sujet.Certains nébuliseurs étant susceptibles de générer de légers effets indésirables, il est intéressant de considérer la préférence des patients pour l’appareil utilisé. En effet, si la prise d’aérosol n’est pas agréable pour le patient, il est possible que cela altère la fréquence et la durée de sa prise médicamenteuse. C’est pourquoi le MK doit porter toute son attention sur le patient et ses besoins au cours de la séance : avant de chercher à être efficace, le kinésithérapeute souhaite s’assurer dans ses choix thérapeutiques qu’il n’est pas délétère, afin de potentialiser l’effet du principe actif nébulisé et optimiser le vécu de soin du patient. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=114805 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtLe muscle : un organe effecteur et endocrine / Thierry Quesnel in Kinésithérapie scientifique, 659 (décembre 2023)
[article]
Titre : Le muscle : un organe effecteur et endocrine Type de document : texte imprimé Auteurs : Thierry Quesnel Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 1 Langues : Français (fre) Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=114808
in Kinésithérapie scientifique > 659 (décembre 2023) . - p. 1[article] Le muscle : un organe effecteur et endocrine [texte imprimé] / Thierry Quesnel . - 2023 . - p. 1.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 659 (décembre 2023) . - p. 1
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=114808 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtLe muscle squelettique comme organe endocrine en prévention des maladies cardio-métaboliques / Cédric Moro in Kinésithérapie scientifique, 659 (décembre 2023)
[article]
Titre : Le muscle squelettique comme organe endocrine en prévention des maladies cardio-métaboliques Type de document : texte imprimé Auteurs : Cédric Moro Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 5-11 Langues : Français (fre) Mots-clés : Muscles squelettiques Métabolisme Myokymie sédentarité Exercice physique Résumé : À ce jour, moins d'un adulte sur 5 (< 20 %) dans le monde atteint les recommandations de l'Organisation Mondiale de la Santé en matière d'activité physique. Ce pourcentage diminue d'autant plus avec l'avancée en âge. L’inactivité physique augmente le risque d’obésité, de diabète de type 2, de maladies cardio-vasculaires, de cancer, d’ostéoporose et de mortalité [1, 2]. La capacité aérobie ou endurance cardio-respiratoire est un facteur prédictif de mortalité cardio-vasculaire. Le surpoids et l'obésité continuent à progresser en France et affectent actuellement près d’une personne sur deux. L’obésité se caractérise par un excès de masse grasse défini par un indice de masse corporelle (IMC) ? 30 kg/m2, et constitue un facteur de risque majeur de maladies cardio-vasculaires et de complications comme la dyslipidémie, l’hypertension artérielle, la stéatose hépatique et le diabète de type 2 [1]. L'obésité expose donc à un risque accru de mortalité. D’un point de vue énergétique, l’obésité résulte d’un déséquilibre chronique de la balance entre les apports et les dépenses caloriques.
L'activité physique constitue un composant majeur de la dépense énergétique. Plusieurs études épidémiologiques ont mis en évidence qu'une diminution de la dépense énergétique liée aux activités physiques quotidiennes est très fortement corrélée à l'augmentation du poids moyen des populations aux États-Unis.
La diminution de la pratique d’exercice physique et l’augmentation des comportements sédentaires représentent des déterminants essentiels de la diminution des dépenses énergétiques chez l’obèse. Les bénéfices de la pratique d’une activité physique l’emportent sans conteste sur les risques encourus, quel que soit l’âge et l’état de santé des personnes.D’après les données de la cohorte Aerobics Center Longitudinal Study (suivi de 6,4 ans), chaque augmentation de 1 équivalent métabolique (1 MET - Metabolic Equivalent of Task) de condition physique est associée à une diminution de 15 % de la mortalité toutes causes et de 19 % de la mortalité cardio-vasculaire, après ajustement par les facteurs confondants et les changements d’IMC.L'activité physique prescrite seule ne semble pas suffisante pour induire une perte de poids significative en raison d'une compensation par la prise alimentaire. Cependant, en association avec une restriction calorique, l'activité physique potentialise la perte de masse grasse viscérale et facilite le maintien à long terme de la perte de poids. La prescription d’exercice physique améliore également le statut métabolique des patients en surpoids ou obèses et participe efficacement à la prévention des complications métaboliques et cardio-vasculaires de l’obésité.
Considérant les bénéfices de l’exercice physique sur de nombreux organes et dans de nombreuses pathologies, le muscle est depuis de longue date considéré comme capable de sécréter des facteurs humoraux dans la circulation sanguine.Nous discuterons dans cette revue quelques exemples de molécules induites par l’exercice physique et impliquées dans la régulation du métabolisme énergétique et la prévention du risque cardio-vasculaire.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=114809
in Kinésithérapie scientifique > 659 (décembre 2023) . - p. 5-11[article] Le muscle squelettique comme organe endocrine en prévention des maladies cardio-métaboliques [texte imprimé] / Cédric Moro . - 2023 . - p. 5-11.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 659 (décembre 2023) . - p. 5-11
Mots-clés : Muscles squelettiques Métabolisme Myokymie sédentarité Exercice physique Résumé : À ce jour, moins d'un adulte sur 5 (< 20 %) dans le monde atteint les recommandations de l'Organisation Mondiale de la Santé en matière d'activité physique. Ce pourcentage diminue d'autant plus avec l'avancée en âge. L’inactivité physique augmente le risque d’obésité, de diabète de type 2, de maladies cardio-vasculaires, de cancer, d’ostéoporose et de mortalité [1, 2]. La capacité aérobie ou endurance cardio-respiratoire est un facteur prédictif de mortalité cardio-vasculaire. Le surpoids et l'obésité continuent à progresser en France et affectent actuellement près d’une personne sur deux. L’obésité se caractérise par un excès de masse grasse défini par un indice de masse corporelle (IMC) ? 30 kg/m2, et constitue un facteur de risque majeur de maladies cardio-vasculaires et de complications comme la dyslipidémie, l’hypertension artérielle, la stéatose hépatique et le diabète de type 2 [1]. L'obésité expose donc à un risque accru de mortalité. D’un point de vue énergétique, l’obésité résulte d’un déséquilibre chronique de la balance entre les apports et les dépenses caloriques.
L'activité physique constitue un composant majeur de la dépense énergétique. Plusieurs études épidémiologiques ont mis en évidence qu'une diminution de la dépense énergétique liée aux activités physiques quotidiennes est très fortement corrélée à l'augmentation du poids moyen des populations aux États-Unis.
La diminution de la pratique d’exercice physique et l’augmentation des comportements sédentaires représentent des déterminants essentiels de la diminution des dépenses énergétiques chez l’obèse. Les bénéfices de la pratique d’une activité physique l’emportent sans conteste sur les risques encourus, quel que soit l’âge et l’état de santé des personnes.D’après les données de la cohorte Aerobics Center Longitudinal Study (suivi de 6,4 ans), chaque augmentation de 1 équivalent métabolique (1 MET - Metabolic Equivalent of Task) de condition physique est associée à une diminution de 15 % de la mortalité toutes causes et de 19 % de la mortalité cardio-vasculaire, après ajustement par les facteurs confondants et les changements d’IMC.L'activité physique prescrite seule ne semble pas suffisante pour induire une perte de poids significative en raison d'une compensation par la prise alimentaire. Cependant, en association avec une restriction calorique, l'activité physique potentialise la perte de masse grasse viscérale et facilite le maintien à long terme de la perte de poids. La prescription d’exercice physique améliore également le statut métabolique des patients en surpoids ou obèses et participe efficacement à la prévention des complications métaboliques et cardio-vasculaires de l’obésité.
Considérant les bénéfices de l’exercice physique sur de nombreux organes et dans de nombreuses pathologies, le muscle est depuis de longue date considéré comme capable de sécréter des facteurs humoraux dans la circulation sanguine.Nous discuterons dans cette revue quelques exemples de molécules induites par l’exercice physique et impliquées dans la régulation du métabolisme énergétique et la prévention du risque cardio-vasculaire.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=114809 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtLe raisonnement clinique en neurologie : des outils pour cibler une bonne stratégie thérapeutique / Iris Marolleau in Kinésithérapie scientifique, 659 (décembre 2023)
[article]
Titre : Le raisonnement clinique en neurologie : des outils pour cibler une bonne stratégie thérapeutique Type de document : texte imprimé Auteurs : Iris Marolleau Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 31-34 Langues : Français (fre) Mots-clés : Raisonnement clinique Neurologie Résumé : Le raisonnement clinique en kinésithérapie n’est pas un travail aisé dans la pratique professionnelle, et il est d’avantage complexe pour la prise en charge des maladies neurologiques. Plusieurs guides existent dans le domaine. On peut citer le modèle de la CIF (Classification internationale du fonctionnement du handicap et de la santé) [1], le Guide de pratique du physiothérapeuteet le HOAC (Hypothesis-Oriented Algorithm for Clinicians) Certaines notions de cet article s’inspirent de ces modèles.
L’objectif de cet article est donner quelques pistes non exhaustives et issues d’une expérience clinique riche afin de guider les kinésithérapeutes lors de l’examen des patients atteints d’une maladie neurologique. Les étapes clés du raisonnement sont les suivantes
1) observer la fonction
2) émettre des hypothèses cliniques
3) valider ces hypothèses
4) interpréter les données
5) mettre en lien avec le contexte environnemental et personnel du patient
6) émettre des objectifs thérapeutiques ciblésPermalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=114810
in Kinésithérapie scientifique > 659 (décembre 2023) . - p. 31-34[article] Le raisonnement clinique en neurologie : des outils pour cibler une bonne stratégie thérapeutique [texte imprimé] / Iris Marolleau . - 2023 . - p. 31-34.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 659 (décembre 2023) . - p. 31-34
Mots-clés : Raisonnement clinique Neurologie Résumé : Le raisonnement clinique en kinésithérapie n’est pas un travail aisé dans la pratique professionnelle, et il est d’avantage complexe pour la prise en charge des maladies neurologiques. Plusieurs guides existent dans le domaine. On peut citer le modèle de la CIF (Classification internationale du fonctionnement du handicap et de la santé) [1], le Guide de pratique du physiothérapeuteet le HOAC (Hypothesis-Oriented Algorithm for Clinicians) Certaines notions de cet article s’inspirent de ces modèles.
L’objectif de cet article est donner quelques pistes non exhaustives et issues d’une expérience clinique riche afin de guider les kinésithérapeutes lors de l’examen des patients atteints d’une maladie neurologique. Les étapes clés du raisonnement sont les suivantes
1) observer la fonction
2) émettre des hypothèses cliniques
3) valider ces hypothèses
4) interpréter les données
5) mettre en lien avec le contexte environnemental et personnel du patient
6) émettre des objectifs thérapeutiques ciblésPermalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=114810 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtPrise en charge prescrite de la bronchiolite aiguë du nourrisson par le masseur-kinésithérapeute Guide de bonnes pratiques - Octobre 2023 in Kinésithérapie scientifique, 659 (décembre 2023)
[article]
Titre : Prise en charge prescrite de la bronchiolite aiguë du nourrisson par le masseur-kinésithérapeute Guide de bonnes pratiques - Octobre 2023 Type de document : texte imprimé Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 35-42 Langues : Français (fre) Mots-clés : Guide de bonnes pratiques Bronchiolite Résumé : Les masseurs-kinésithérapeutes sont souvent sollicités pour prendre en charge les affections respiratoires aiguës des nourrissons dans leur exercice et principalement, dans le cadre de l'activité libérale et au sein des réseaux de garde de proximité pour s’assurer de la qualité et de la sécurité des soins. Le Collège de la masso-kinésithérapie (CMK) souhaite rappeler les compétences du kinésithérapeute utiles à la prise en charge du nourrisson souffrant de bronchiolite, en accord avec les recommandations de bonne pratique (RBP) de la HAS publiées en novembre 2019.
La définition d’une bronchiolite aiguë du nourrisson retenue dans les recommandations HAS de 2019 est la suivante : « Elle se caractérise par un premier épisode aigu de gêne respiratoire (séquence rhinite suivie de signes respiratoires : toux, sibilants et/ou crépitants, accompagnés ou non d’une polypnée et/ou de signes de lutte respiratoire) à toute période de l’année. ».La bronchiolite est responsable de recours massif aux urgences hospitalières qui débouchent sur 3 à 5 % d’hospitalisations. « La bronchiolite aiguë dure en moyenne 10 jours. Il convient de tenir compte des 48 premières heures par rapport au début des symptômes respiratoires, période pendant laquelle l’état de tout nourrisson est susceptible de s'aggraver. Quand cela apparaît nécessaire au terme de l’évaluation par le médecin de soins primaires, il est essentiel d’assurer une surveillance du nourrisson afin de ne pas le perdre de vue pendant cette période critique en associant notamment les kinésithérapeutes libéraux. Le médecin généraliste ou le pédiatre assurant le suivi devra s’assurer après l’évaluation du nourrisson de la mise en place des mesures éducatives et de surveillance adaptées à l’évaluation du nourrisson par les professionnels de premier recours, dont les kinésithérapeutes ou les réseaux bronchiolite.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=114815
in Kinésithérapie scientifique > 659 (décembre 2023) . - p. 35-42[article] Prise en charge prescrite de la bronchiolite aiguë du nourrisson par le masseur-kinésithérapeute Guide de bonnes pratiques - Octobre 2023 [texte imprimé] . - 2023 . - p. 35-42.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 659 (décembre 2023) . - p. 35-42
Mots-clés : Guide de bonnes pratiques Bronchiolite Résumé : Les masseurs-kinésithérapeutes sont souvent sollicités pour prendre en charge les affections respiratoires aiguës des nourrissons dans leur exercice et principalement, dans le cadre de l'activité libérale et au sein des réseaux de garde de proximité pour s’assurer de la qualité et de la sécurité des soins. Le Collège de la masso-kinésithérapie (CMK) souhaite rappeler les compétences du kinésithérapeute utiles à la prise en charge du nourrisson souffrant de bronchiolite, en accord avec les recommandations de bonne pratique (RBP) de la HAS publiées en novembre 2019.
La définition d’une bronchiolite aiguë du nourrisson retenue dans les recommandations HAS de 2019 est la suivante : « Elle se caractérise par un premier épisode aigu de gêne respiratoire (séquence rhinite suivie de signes respiratoires : toux, sibilants et/ou crépitants, accompagnés ou non d’une polypnée et/ou de signes de lutte respiratoire) à toute période de l’année. ».La bronchiolite est responsable de recours massif aux urgences hospitalières qui débouchent sur 3 à 5 % d’hospitalisations. « La bronchiolite aiguë dure en moyenne 10 jours. Il convient de tenir compte des 48 premières heures par rapport au début des symptômes respiratoires, période pendant laquelle l’état de tout nourrisson est susceptible de s'aggraver. Quand cela apparaît nécessaire au terme de l’évaluation par le médecin de soins primaires, il est essentiel d’assurer une surveillance du nourrisson afin de ne pas le perdre de vue pendant cette période critique en associant notamment les kinésithérapeutes libéraux. Le médecin généraliste ou le pédiatre assurant le suivi devra s’assurer après l’évaluation du nourrisson de la mise en place des mesures éducatives et de surveillance adaptées à l’évaluation du nourrisson par les professionnels de premier recours, dont les kinésithérapeutes ou les réseaux bronchiolite.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=114815 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtThérapie manuelle Efficacité de la thérapie manuelle cervicale chez le nourrisson dans les plagiocéphalies posturales / Pascal Pommerol in Kinésithérapie scientifique, 659 (décembre 2023)
[article]
Titre : Thérapie manuelle Efficacité de la thérapie manuelle cervicale chez le nourrisson dans les plagiocéphalies posturales Type de document : texte imprimé Auteurs : Pascal Pommerol Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 43-45 Langues : Français (fre) Mots-clés : Plagiocéphalie thérapie manuelle Résumé : Le traitement de kinésithérapie est la première ligne d'intervention dans la plagiocéphalie posturale quels que soient leur sévérité ou leur âge lors du début de traitement (recommandations HAS 2020 et recommandations américaines 2016) [1, 2].
Nous avons déjà publié dans la revue de nombreux articles sur l’apport de la thérapie manuelle dans les plagiocéphalies posturales ou positionnelles (PPP) [3, 4].
Dans le monde de la rééducation, certains professionnels de santé, y compris certains MK, considèrent que la thérapie manuelle non manipulative (sans vitesse, ni force) n’a pas de preuve, voire est dangereuse pour les bébés. Or, il existe à l’heure actuelle quelques études cliniques récentes (publiées depuis 2013) sur l’efficacité de la thérapie manuelle pour la plagiocéphalie chez les nourrissonsPermalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=114816
in Kinésithérapie scientifique > 659 (décembre 2023) . - p. 43-45[article] Thérapie manuelle Efficacité de la thérapie manuelle cervicale chez le nourrisson dans les plagiocéphalies posturales [texte imprimé] / Pascal Pommerol . - 2023 . - p. 43-45.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 659 (décembre 2023) . - p. 43-45
Mots-clés : Plagiocéphalie thérapie manuelle Résumé : Le traitement de kinésithérapie est la première ligne d'intervention dans la plagiocéphalie posturale quels que soient leur sévérité ou leur âge lors du début de traitement (recommandations HAS 2020 et recommandations américaines 2016) [1, 2].
Nous avons déjà publié dans la revue de nombreux articles sur l’apport de la thérapie manuelle dans les plagiocéphalies posturales ou positionnelles (PPP) [3, 4].
Dans le monde de la rééducation, certains professionnels de santé, y compris certains MK, considèrent que la thérapie manuelle non manipulative (sans vitesse, ni force) n’a pas de preuve, voire est dangereuse pour les bébés. Or, il existe à l’heure actuelle quelques études cliniques récentes (publiées depuis 2013) sur l’efficacité de la thérapie manuelle pour la plagiocéphalie chez les nourrissonsPermalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=114816 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtThérapie manuelle Investiguer la posture instrumentale : une revue systématique (fiche de lecture d'article) / Céleste Rousseau in Kinésithérapie scientifique, 659 (décembre 2023)
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Titre : Thérapie manuelle Investiguer la posture instrumentale : une revue systématique (fiche de lecture d'article) Type de document : texte imprimé Auteurs : Céleste Rousseau Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 51-54 Langues : Français (fre) Mots-clés : musicien Posture Troubles liés à la performance instrumentale Résumé : Cette revue systématique a été rédigée par mes soins et conduite avec l’aide précieuse de Louna Taha, tout juste diplômée du CEERRF à l’époque, sous la supervision de mes directeurs de thèse [1]. Son sujet est né d’un questionnement fort ancien qui a émergé dès mes premières semaines de pratique clinique, au sortir de mon diplôme.
D’abord, j’ai eu la chance de recevoir, au cours de mes études de kinésithérapie, un enseignement riche en ce qui concerne la diversité des points de vue. On commençait alors à évoquer l’Evidence-based practice, la preuve scientifique et l’importance de se tenir à jour des dernières avancées afin de prodiguer à nos patients les meilleurs traitements possibles. Des débats agités envahissaient alors l’agora virtuelle de nos réseaux sociaux professionnels et j’assistais parfois à des discussions fort enrichissantes concernant telle ou telle thérapeutique, tel ou tel facteur de risque.
Dans la littérature, s’opérait un changement de paradigme dans la veine de celui qui conduisit à l’avènement du modèle biopsychosocial au détriment de la pensée strictement biomédicale des pathologies. Dans ce cadre-là, le lien entre mauvaise posture (à condition déjà qu’on puisse décrire ce qu’est une bonne ou une mauvaise posture autrement qu’à la façon des Inconnus) et douleur devenait très nettement sujet à controverse... Certains déclaraient alors de façon relativement ferme et binaire que la posture ne pouvait être à l’origine d’aucune douleur, mais ceux-ci étaient peu nombreux ; d’autres, que c’était l’aspect immobile de cette dernière qui pouvait expliquer certains phénomènes douloureux, adoptant alors le slogan « The best posture is the next one » tout en minimisant tout de même son influence.
Malgré tout, ce n’était pas ce que je pouvais considérer chaque jour dans ma pratique clinique. Et ce n’est pas non plus ce que semblaient déclarer les musiciens auprès desquels j’intervenais, ces derniers considérant souvent comme essentielle leur posture au jeu, leur technique instrumentale et les concevant presque comme uniques responsables de leurs problèmes physiques.
Sans aller jusqu’à ces extrêmes, c’est également ce que déclaraient certains kinésithérapeutes spécialisés, au détour de conversations informelles. Perdue entre la preuve scientifique (ou plutôt, en ce qui nous concerne, l’absence de preuves, puisque les études manquent drastiquement dans ce domaine) et ce que je constatais à mon niveau clinique d'alors, je naviguais à vue dans ce que C.D. Naylor, médecin et chercheur canadien, nomme les grey zones de la clinique.
J’ai alors souhaité comprendre plus en profondeur comment les postures instrumentales étaient analysées dans la littérature et s’il existait effectivement un lien entre une « mauvaise » posture à l’instrument et le développement de douleurs liées au geste musical.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=114817
in Kinésithérapie scientifique > 659 (décembre 2023) . - p. 51-54[article] Thérapie manuelle Investiguer la posture instrumentale : une revue systématique (fiche de lecture d'article) [texte imprimé] / Céleste Rousseau . - 2023 . - p. 51-54.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 659 (décembre 2023) . - p. 51-54
Mots-clés : musicien Posture Troubles liés à la performance instrumentale Résumé : Cette revue systématique a été rédigée par mes soins et conduite avec l’aide précieuse de Louna Taha, tout juste diplômée du CEERRF à l’époque, sous la supervision de mes directeurs de thèse [1]. Son sujet est né d’un questionnement fort ancien qui a émergé dès mes premières semaines de pratique clinique, au sortir de mon diplôme.
D’abord, j’ai eu la chance de recevoir, au cours de mes études de kinésithérapie, un enseignement riche en ce qui concerne la diversité des points de vue. On commençait alors à évoquer l’Evidence-based practice, la preuve scientifique et l’importance de se tenir à jour des dernières avancées afin de prodiguer à nos patients les meilleurs traitements possibles. Des débats agités envahissaient alors l’agora virtuelle de nos réseaux sociaux professionnels et j’assistais parfois à des discussions fort enrichissantes concernant telle ou telle thérapeutique, tel ou tel facteur de risque.
Dans la littérature, s’opérait un changement de paradigme dans la veine de celui qui conduisit à l’avènement du modèle biopsychosocial au détriment de la pensée strictement biomédicale des pathologies. Dans ce cadre-là, le lien entre mauvaise posture (à condition déjà qu’on puisse décrire ce qu’est une bonne ou une mauvaise posture autrement qu’à la façon des Inconnus) et douleur devenait très nettement sujet à controverse... Certains déclaraient alors de façon relativement ferme et binaire que la posture ne pouvait être à l’origine d’aucune douleur, mais ceux-ci étaient peu nombreux ; d’autres, que c’était l’aspect immobile de cette dernière qui pouvait expliquer certains phénomènes douloureux, adoptant alors le slogan « The best posture is the next one » tout en minimisant tout de même son influence.
Malgré tout, ce n’était pas ce que je pouvais considérer chaque jour dans ma pratique clinique. Et ce n’est pas non plus ce que semblaient déclarer les musiciens auprès desquels j’intervenais, ces derniers considérant souvent comme essentielle leur posture au jeu, leur technique instrumentale et les concevant presque comme uniques responsables de leurs problèmes physiques.
Sans aller jusqu’à ces extrêmes, c’est également ce que déclaraient certains kinésithérapeutes spécialisés, au détour de conversations informelles. Perdue entre la preuve scientifique (ou plutôt, en ce qui nous concerne, l’absence de preuves, puisque les études manquent drastiquement dans ce domaine) et ce que je constatais à mon niveau clinique d'alors, je naviguais à vue dans ce que C.D. Naylor, médecin et chercheur canadien, nomme les grey zones de la clinique.
J’ai alors souhaité comprendre plus en profondeur comment les postures instrumentales étaient analysées dans la littérature et s’il existait effectivement un lien entre une « mauvaise » posture à l’instrument et le développement de douleurs liées au geste musical.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=114817 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
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