Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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Santé mentale . 280Paru le : 01/09/2023 |
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Revue | Revue | Centre de Documentation HELHa Campus Montignies | Armoires à volets | Document exclu du prêt - à consulter sur place Exclu du prêt |
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panier" Mon boulot c'est de permettre aux futurs soignants de se trouver " / Bernadette Gonguet in Santé mentale, 280 (septembre 2023)
[article]
Titre : " Mon boulot c'est de permettre aux futurs soignants de se trouver " Type de document : texte imprimé Auteurs : Bernadette Gonguet ; Hervé Menaut, Personne interviewée Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 12-13 Langues : Français (fre) Résumé : Cadre de santé formateur à l’Ifsi de l’Aigle, Hervé Menaut, ancien infirmier de secteur psychiatrique, revendique son engagement d’enseignant. Curieux, attentif, enthousiaste, il prône une pédagogie ouverte, audacieuse, et sans cesse à réinventer Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=113269
in Santé mentale > 280 (septembre 2023) . - p. 12-13[article] " Mon boulot c'est de permettre aux futurs soignants de se trouver " [texte imprimé] / Bernadette Gonguet ; Hervé Menaut, Personne interviewée . - 2023 . - p. 12-13.
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 280 (septembre 2023) . - p. 12-13
Résumé : Cadre de santé formateur à l’Ifsi de l’Aigle, Hervé Menaut, ancien infirmier de secteur psychiatrique, revendique son engagement d’enseignant. Curieux, attentif, enthousiaste, il prône une pédagogie ouverte, audacieuse, et sans cesse à réinventer Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=113269 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtAddictologie : la réhab passe par le corps ! / Raphaëlle Pollet in Santé mentale, 280 (septembre 2023)
[article]
Titre : Addictologie : la réhab passe par le corps ! Type de document : texte imprimé Auteurs : Raphaëlle Pollet ; Eric Peyron Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 20-24 Langues : Français (fre) Mots-clés : Prise en charge kinésithérapique Résumé : Sonia, la trentaine, souffre de boulimie avec crises hyperphagiques. Une prise en charge kinésithérapique est instaurée, dans une perspective de réhabilitation psychosociale appliquée à l’addictologie.
La porte du frigo claque. Sa bouche est pleine de fromage et de jambon. Elle a même bu du vin pour faire glisser le tout. Elle ne sait plus ce qu’elle a mangé. Elle est dégoûtée. Elle se dégoûte. Elle a mal à l’estomac maintenant. Dans la pénombre, Martin, son compagnon, apparaît. « Qu’est-ce que tu fais encore dans le frigo, Sonia ? » Elle ne répond pas. « Ça va continuer combien de temps comme ça, tes conneries? C’est deux à trois fois par semaine et j’en peux plus. Regarde-toi, tu n’es qu’un gros sac plein de graisse. Réponds ! » Elle ne dit rien. Elle ne peut pas parler. Elle sait ce qui va se passer. Martin la prend par l’épaule, la retourne vers lui, regarde son visage. Il sent le vin, hurle, la couche sur la table, déboutonne son pantalon, la pénètre, éjacule, et lui donne un torchon pour qu’elle s’essuie. « C’est tout ce que tu mérites ». Sonia savait ce qui allait se passer. Elle se dégoûte tellement.
22 heures, l’appartement est calme, Martin dort dans la chambre. Sonia, recroquevillée sur le canapé, téléphone à sa mère, et pleure.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=113270
in Santé mentale > 280 (septembre 2023) . - p. 20-24[article] Addictologie : la réhab passe par le corps ! [texte imprimé] / Raphaëlle Pollet ; Eric Peyron . - 2023 . - p. 20-24.
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 280 (septembre 2023) . - p. 20-24
Mots-clés : Prise en charge kinésithérapique Résumé : Sonia, la trentaine, souffre de boulimie avec crises hyperphagiques. Une prise en charge kinésithérapique est instaurée, dans une perspective de réhabilitation psychosociale appliquée à l’addictologie.
La porte du frigo claque. Sa bouche est pleine de fromage et de jambon. Elle a même bu du vin pour faire glisser le tout. Elle ne sait plus ce qu’elle a mangé. Elle est dégoûtée. Elle se dégoûte. Elle a mal à l’estomac maintenant. Dans la pénombre, Martin, son compagnon, apparaît. « Qu’est-ce que tu fais encore dans le frigo, Sonia ? » Elle ne répond pas. « Ça va continuer combien de temps comme ça, tes conneries? C’est deux à trois fois par semaine et j’en peux plus. Regarde-toi, tu n’es qu’un gros sac plein de graisse. Réponds ! » Elle ne dit rien. Elle ne peut pas parler. Elle sait ce qui va se passer. Martin la prend par l’épaule, la retourne vers lui, regarde son visage. Il sent le vin, hurle, la couche sur la table, déboutonne son pantalon, la pénètre, éjacule, et lui donne un torchon pour qu’elle s’essuie. « C’est tout ce que tu mérites ». Sonia savait ce qui allait se passer. Elle se dégoûte tellement.
22 heures, l’appartement est calme, Martin dort dans la chambre. Sonia, recroquevillée sur le canapé, téléphone à sa mère, et pleure.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=113270 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtLa tendresse, un acte thérapeutique / Laurent Tigrane Tovmassian in Santé mentale, 280 (septembre 2023)
[article]
Titre : La tendresse, un acte thérapeutique Type de document : texte imprimé Auteurs : Laurent Tigrane Tovmassian Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 30-35 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Pourquoi la tendresse ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Éprouvé corporel Résumé : Dans la clinique des traumatismes extrêmes, le soignant cherche activement une solution à la détresse du patient et à sa propre impuissance à le soulager. Au-delà de l’empathie et de la bienveillance, il s’engage parfois dans le déploiement d’un acte de tendresse.
Depuis de nombreuses années, j’exerce en centres et consultations spécialisés du psychotraumatisme, où je suis confronté à un très large éventail de figures du traumatisme extrême, vécues par des hommes, des femmes, des enfants, des transexuels…, des personnes venues à la suite de vécus de viol, d’agression physique, de torture, de génocide, d’accident, de cambriolage, d’inceste. Ces rencontres m’ont confirmé que le vécu traumatique présente des particularités, qui nécessitent une réponse adaptée. Pour ma part, dans cette clinique, je souhaite mettre l’accent sur le rôle de l’environnement.
Si la littérature sur ce sujet du psychotrauma est de plus en plus abondante, voire débordante, ce rôle de l’environnement, y compris thérapeutique, reste insuffisamment exploré et précisé [...]Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=113271
in Santé mentale > 280 (septembre 2023) . - p. 30-35[article] La tendresse, un acte thérapeutique [texte imprimé] / Laurent Tigrane Tovmassian . - 2023 . - p. 30-35.
Cet article fait partie du dossier " Pourquoi la tendresse ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 280 (septembre 2023) . - p. 30-35
Mots-clés : Éprouvé corporel Résumé : Dans la clinique des traumatismes extrêmes, le soignant cherche activement une solution à la détresse du patient et à sa propre impuissance à le soulager. Au-delà de l’empathie et de la bienveillance, il s’engage parfois dans le déploiement d’un acte de tendresse.
Depuis de nombreuses années, j’exerce en centres et consultations spécialisés du psychotraumatisme, où je suis confronté à un très large éventail de figures du traumatisme extrême, vécues par des hommes, des femmes, des enfants, des transexuels…, des personnes venues à la suite de vécus de viol, d’agression physique, de torture, de génocide, d’accident, de cambriolage, d’inceste. Ces rencontres m’ont confirmé que le vécu traumatique présente des particularités, qui nécessitent une réponse adaptée. Pour ma part, dans cette clinique, je souhaite mettre l’accent sur le rôle de l’environnement.
Si la littérature sur ce sujet du psychotrauma est de plus en plus abondante, voire débordante, ce rôle de l’environnement, y compris thérapeutique, reste insuffisamment exploré et précisé [...]Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=113271 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtLa tendresse, entre affect et émotion / Bernard Golse in Santé mentale, 280 (septembre 2023)
[article]
Titre : La tendresse, entre affect et émotion Type de document : texte imprimé Auteurs : Bernard Golse Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 36-39 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Pourquoi la tendresse ? ". Langues : Français (fre) Résumé : Affect, émotion, sentiment et sensation... comment penser la tendresse? A-t-elle sa place en psychothérapie? Dans cette perspective, la tendresse envers soi reste une condition importante pour pouvoir aider les autres.
L’affect se vit au niveau de l’individu, l’émotion se partage. Du point de vue psychanalytique, le concept d’affect renvoie en effet principalement à la théorie des pulsions centrée sur le sujet (l’affect colore en quelque sorte la représentation mentale de l’objet) alors que le concept d’émotion renvoie surtout à la théorie des relations d’objet centrée sur les caractéristiques du lien avec autrui. Nous souhaitons proposer ici l’idée que la tendresse se situe quelque part entre affect et émotion.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=113272
in Santé mentale > 280 (septembre 2023) . - p. 36-39[article] La tendresse, entre affect et émotion [texte imprimé] / Bernard Golse . - 2023 . - p. 36-39.
Cet article fait partie du dossier " Pourquoi la tendresse ? ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 280 (septembre 2023) . - p. 36-39
Résumé : Affect, émotion, sentiment et sensation... comment penser la tendresse? A-t-elle sa place en psychothérapie? Dans cette perspective, la tendresse envers soi reste une condition importante pour pouvoir aider les autres.
L’affect se vit au niveau de l’individu, l’émotion se partage. Du point de vue psychanalytique, le concept d’affect renvoie en effet principalement à la théorie des pulsions centrée sur le sujet (l’affect colore en quelque sorte la représentation mentale de l’objet) alors que le concept d’émotion renvoie surtout à la théorie des relations d’objet centrée sur les caractéristiques du lien avec autrui. Nous souhaitons proposer ici l’idée que la tendresse se situe quelque part entre affect et émotion.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=113272 Exemplaires (1)
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Exclu du prêt" Je voudrais juste que tout s'arrête... " / Christophe Malinowski in Santé mentale, 280 (septembre 2023)
[article]
Titre : " Je voudrais juste que tout s'arrête... " Type de document : texte imprimé Auteurs : Christophe Malinowski Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 40-45 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Pourquoi la tendresse ? ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Distance professionnelle Résumé : Lucie, la cinquantaine, a perdu deux de ses enfants dans un accident de la route. Hospitalisée après une tentative de suicide, elle passe à nouveau à l’acte dans sa chambre. Bouleversé, un jeune infirmier lui propose une présence tendre et étayante.
Le vieil arbre est tombé. C’était il y a quelques jours, pendant la grande tempête. Soufflé, balayé, déraciné comme une brindille. Depuis, il est couché, dans le jardin du service, terrassé par plus fort que lui. Plus une once de superbe, de grandeur ni de fierté, juste une dramatique agonie après l’humiliation. D’aussi loin que se souviennent les anciens, ce chêne était là avant eux, immense et majestueux.
QUI VEILLERA SUR LE SERVICE ?
Ce matin, il fait encore sombre quand je sors fumer une cigarette après le départ de l’équipe de nuit. À la lueur de quelques lampadaires, je devine le mastodonte vaincu et, dans le silence de cette fin de nuit, il me fait de la peine. Je me sou- viens des soirs d’été où, protégés par son ombrage, patients et soignants se retrouvaient après le dîner. Je me souviens de matins d’hiver où, devant sa blancheur après les premières neiges, chacun était ébahi. Je me souviens de son tronc rugueux, gravé de centaines de messages amoureux, untel plus unetelle égale cœur, de signatures illisibles, de messages indéchiffrables et cela m’attriste.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=113273
in Santé mentale > 280 (septembre 2023) . - p. 40-45[article] " Je voudrais juste que tout s'arrête... " [texte imprimé] / Christophe Malinowski . - 2023 . - p. 40-45.
Cet article fait partie du dossier " Pourquoi la tendresse ? ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 280 (septembre 2023) . - p. 40-45
Mots-clés : Distance professionnelle Résumé : Lucie, la cinquantaine, a perdu deux de ses enfants dans un accident de la route. Hospitalisée après une tentative de suicide, elle passe à nouveau à l’acte dans sa chambre. Bouleversé, un jeune infirmier lui propose une présence tendre et étayante.
Le vieil arbre est tombé. C’était il y a quelques jours, pendant la grande tempête. Soufflé, balayé, déraciné comme une brindille. Depuis, il est couché, dans le jardin du service, terrassé par plus fort que lui. Plus une once de superbe, de grandeur ni de fierté, juste une dramatique agonie après l’humiliation. D’aussi loin que se souviennent les anciens, ce chêne était là avant eux, immense et majestueux.
QUI VEILLERA SUR LE SERVICE ?
Ce matin, il fait encore sombre quand je sors fumer une cigarette après le départ de l’équipe de nuit. À la lueur de quelques lampadaires, je devine le mastodonte vaincu et, dans le silence de cette fin de nuit, il me fait de la peine. Je me sou- viens des soirs d’été où, protégés par son ombrage, patients et soignants se retrouvaient après le dîner. Je me souviens de matins d’hiver où, devant sa blancheur après les premières neiges, chacun était ébahi. Je me souviens de son tronc rugueux, gravé de centaines de messages amoureux, untel plus unetelle égale cœur, de signatures illisibles, de messages indéchiffrables et cela m’attriste.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=113273 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtFaut-il être une bonne mère pour être tendre ? / Christophe Janssen in Santé mentale, 280 (septembre 2023)
[article]
Titre : Faut-il être une bonne mère pour être tendre ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Christophe Janssen Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 47-51 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Pourquoi la tendresse ? ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Préoccupation maternelle primaire Résumé : Tout être humain ayant traversé des expériences de détresse mais aussi de tendresse et de soin procurés par un autre secourable peut spontanément, sans même avoir à y penser, se montrer «suffisamment bon» à l’égard d’autrui en situation de souffrance et de dépendance.
Nous pourrions dire à propos de la tendresse que nous en savons quelque chose sans rien en savoir. C’est-à-dire que nous sommes généralement capables, non pas de nous la représenter, mais de l’éprouver positivement, nous appuyant sur nos expériences, sur nos souvenirs corporels d’avoir été tendre avec autrui ou d’avoir reçu cette tendresse généralement d’un proche. Il se peut aussi que nous éprouvions ce qu’est la tendresse « en négatif », par des souvenirs, tout autant somatopsychiques mais cette fois en creux, où nous en aurions été privés. Considérer que la tendresse s’éprouve dans le corps bien avant et davantage que d’être pensée est déjà un enseignement en soi. Identifier quelques aspects qui nous aideront, en principe, à problématiser et conceptualiser cette chose étrange que nous avons reçue, si nous avons eu cette chance, à l’aube de notre vie nécessite donc d’en passer par des expériences nécessairement personnelles.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=113274
in Santé mentale > 280 (septembre 2023) . - p. 47-51[article] Faut-il être une bonne mère pour être tendre ? [texte imprimé] / Christophe Janssen . - 2023 . - p. 47-51.
Cet article fait partie du dossier " Pourquoi la tendresse ? ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 280 (septembre 2023) . - p. 47-51
Mots-clés : Préoccupation maternelle primaire Résumé : Tout être humain ayant traversé des expériences de détresse mais aussi de tendresse et de soin procurés par un autre secourable peut spontanément, sans même avoir à y penser, se montrer «suffisamment bon» à l’égard d’autrui en situation de souffrance et de dépendance.
Nous pourrions dire à propos de la tendresse que nous en savons quelque chose sans rien en savoir. C’est-à-dire que nous sommes généralement capables, non pas de nous la représenter, mais de l’éprouver positivement, nous appuyant sur nos expériences, sur nos souvenirs corporels d’avoir été tendre avec autrui ou d’avoir reçu cette tendresse généralement d’un proche. Il se peut aussi que nous éprouvions ce qu’est la tendresse « en négatif », par des souvenirs, tout autant somatopsychiques mais cette fois en creux, où nous en aurions été privés. Considérer que la tendresse s’éprouve dans le corps bien avant et davantage que d’être pensée est déjà un enseignement en soi. Identifier quelques aspects qui nous aideront, en principe, à problématiser et conceptualiser cette chose étrange que nous avons reçue, si nous avons eu cette chance, à l’aube de notre vie nécessite donc d’en passer par des expériences nécessairement personnelles.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=113274 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtLa neutralité affective du soignant n'existe pas / Karl-Leo Schwering in Santé mentale, 280 (septembre 2023)
[article]
Titre : La neutralité affective du soignant n'existe pas Type de document : texte imprimé Auteurs : Karl-Leo Schwering Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 52-56 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Pourquoi la tendresse ? ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Distance thérapeutique Interprétation psychanalytique Neutralité bienveillante Résumé : De nombreux affects peuvent émerger dans la relation de soin, plus ou moins « tolérés », mais la méfiance envers la tendresse, en particulier celle du thérapeute, reste tenace. Repères pour accéder au partage puis au départage d’affects dans la thérapie.
La neutralité bienveillante du thérapeute et par extension, la « bonne distance » du clinicien au contact des patients, sont des principes techniques qui ont une validité universelle. Dès les origines de la psychanalyse, cette neutralité concerne aussi les affects du thérapeute, au point que S. Freud propose à ses collègues « de prendre pour modèle pendant le traitement psychanalytique le chirurgien qui met de côté tous ses affects et même sa compassion humaine… », ce qui le conduit, quelques lignes plus loin, à parler d’une « froideur de sentiment exigible de l’analyste » lui permettant une « préservation souhaitable de sa propre vie d’affect ». Cette position radicale a ensuite été relativisée par Freud lui-même et n’est plus de mise depuis longtemps dans la plupart des cénacles psychanalytiques . Mais il faut tout de même attendre les années 1950 pour qu’émerge une théorisation du contre-transfert, absente chez Freud, en particulier comme véritable instrument de la pratique, et avec elle un retour en grâce des affects du clinicien.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=113275
in Santé mentale > 280 (septembre 2023) . - p. 52-56[article] La neutralité affective du soignant n'existe pas [texte imprimé] / Karl-Leo Schwering . - 2023 . - p. 52-56.
Cet article fait partie du dossier " Pourquoi la tendresse ? ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 280 (septembre 2023) . - p. 52-56
Mots-clés : Distance thérapeutique Interprétation psychanalytique Neutralité bienveillante Résumé : De nombreux affects peuvent émerger dans la relation de soin, plus ou moins « tolérés », mais la méfiance envers la tendresse, en particulier celle du thérapeute, reste tenace. Repères pour accéder au partage puis au départage d’affects dans la thérapie.
La neutralité bienveillante du thérapeute et par extension, la « bonne distance » du clinicien au contact des patients, sont des principes techniques qui ont une validité universelle. Dès les origines de la psychanalyse, cette neutralité concerne aussi les affects du thérapeute, au point que S. Freud propose à ses collègues « de prendre pour modèle pendant le traitement psychanalytique le chirurgien qui met de côté tous ses affects et même sa compassion humaine… », ce qui le conduit, quelques lignes plus loin, à parler d’une « froideur de sentiment exigible de l’analyste » lui permettant une « préservation souhaitable de sa propre vie d’affect ». Cette position radicale a ensuite été relativisée par Freud lui-même et n’est plus de mise depuis longtemps dans la plupart des cénacles psychanalytiques . Mais il faut tout de même attendre les années 1950 pour qu’émerge une théorisation du contre-transfert, absente chez Freud, en particulier comme véritable instrument de la pratique, et avec elle un retour en grâce des affects du clinicien.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=113275 Exemplaires (1)
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Exclu du prêt" Je m'occupe d'elle comme d'une enfant " / Nancy Vankerckhoven in Santé mentale, 280 (septembre 2023)
[article]
Titre : " Je m'occupe d'elle comme d'une enfant " Type de document : texte imprimé Auteurs : Nancy Vankerckhoven ; Elisabeth Verrecht ; David de Freitas Pereira Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 58-61 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Pourquoi la tendresse ? ". Langues : Français (fre) Résumé : Malgré ses limitations, Albertine, une patiente souffrant de troubles psychiatriques, décide d’entreprendre un grand voyage à l’étranger. Portée par un élan de tendresse à son égard, une assistante sociale déploie un accompagnement « sur-mesure », bien au-delà du cadre habituel.
Albertine, la soixantaine, est suivie par notre service de santé mentale pour troubles psychiatriques depuis une vingtaine d’années. Malgré ses vulnérabilités et son instabilité, nous sommes toujours parvenus à maintenir la relation thérapeutique. Les intervenants ont parfois changé, mais au-delà des personnes, l’attachement d’Albertine à ce lieu d’accueil a permis de garder un lien fort, qui marque un réel transfert sur l’institution.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=113276
in Santé mentale > 280 (septembre 2023) . - p. 58-61[article] " Je m'occupe d'elle comme d'une enfant " [texte imprimé] / Nancy Vankerckhoven ; Elisabeth Verrecht ; David de Freitas Pereira . - 2023 . - p. 58-61.
Cet article fait partie du dossier " Pourquoi la tendresse ? ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 280 (septembre 2023) . - p. 58-61
Résumé : Malgré ses limitations, Albertine, une patiente souffrant de troubles psychiatriques, décide d’entreprendre un grand voyage à l’étranger. Portée par un élan de tendresse à son égard, une assistante sociale déploie un accompagnement « sur-mesure », bien au-delà du cadre habituel.
Albertine, la soixantaine, est suivie par notre service de santé mentale pour troubles psychiatriques depuis une vingtaine d’années. Malgré ses vulnérabilités et son instabilité, nous sommes toujours parvenus à maintenir la relation thérapeutique. Les intervenants ont parfois changé, mais au-delà des personnes, l’attachement d’Albertine à ce lieu d’accueil a permis de garder un lien fort, qui marque un réel transfert sur l’institution.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=113276 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtLa tendresse dans le soin aux personnes migrantes / Audrey Adeline Gibeaux in Santé mentale, 280 (septembre 2023)
[article]
Titre : La tendresse dans le soin aux personnes migrantes Type de document : texte imprimé Auteurs : Audrey Adeline Gibeaux Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 62-67 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Pourquoi la tendresse ? ". Langues : Français (fre) Résumé : La psychothérapie de femmes en demandes d’asile confronte le clinicien à des récits effroyables. Comment sortir de la sidération et aider les personnes ? Déployer de la tendresse dans le soin peut-il éviter de s’épuiser ?
Après avoir effectué plusieurs missions humanitaires, j’ai eu envie, à mon retour en Belgique, de continuer à travailler avec des femmes exilées. Elles ont subi toutes sortes de traumatismes dans leur pays d’origine ou sur leur route (tortures, emprisonnements, violences sexuelles, risques de noyades, esclavagisme… , 1) et il arrive que les conditions et procédures d’accueil réactivent le déni de leur vécu. La psychothérapie est d’emblée complexe, d’autant que souvent ces patientes ne maîtrisent pas bien le français (ou l’anglais), et le langage « verbal » ne suffit pas pour les soins. Dans ces contextes de « rupture de continuité d’existence » (Tovmassian, 2015), comment aider ces personnes à partager leurs états internes pour s’extraire de leur solitude ?Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=113277
in Santé mentale > 280 (septembre 2023) . - p. 62-67[article] La tendresse dans le soin aux personnes migrantes [texte imprimé] / Audrey Adeline Gibeaux . - 2023 . - p. 62-67.
Cet article fait partie du dossier " Pourquoi la tendresse ? ".
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in Santé mentale > 280 (septembre 2023) . - p. 62-67
Résumé : La psychothérapie de femmes en demandes d’asile confronte le clinicien à des récits effroyables. Comment sortir de la sidération et aider les personnes ? Déployer de la tendresse dans le soin peut-il éviter de s’épuiser ?
Après avoir effectué plusieurs missions humanitaires, j’ai eu envie, à mon retour en Belgique, de continuer à travailler avec des femmes exilées. Elles ont subi toutes sortes de traumatismes dans leur pays d’origine ou sur leur route (tortures, emprisonnements, violences sexuelles, risques de noyades, esclavagisme… , 1) et il arrive que les conditions et procédures d’accueil réactivent le déni de leur vécu. La psychothérapie est d’emblée complexe, d’autant que souvent ces patientes ne maîtrisent pas bien le français (ou l’anglais), et le langage « verbal » ne suffit pas pour les soins. Dans ces contextes de « rupture de continuité d’existence » (Tovmassian, 2015), comment aider ces personnes à partager leurs états internes pour s’extraire de leur solitude ?Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=113277 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtQuand la tendresse fait événement... / Sophie-Caroline Cromphout in Santé mentale, 280 (septembre 2023)
[article]
Titre : Quand la tendresse fait événement... Type de document : texte imprimé Auteurs : Sophie-Caroline Cromphout Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 68-72 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Pourquoi la tendresse ? ". Langues : Français (fre) Résumé : Ce sont souvent des gestes, pensées, souvenirs de tendresse, qui, surgissant par surprise, déclenchent la rencontre. La tendresse bouscule alors le clinicien et élargit le cadre thérapeutique.
En tant que cliniciens, nous sommes souvent surpris des détours opérés par le psychisme des patients, en particulier lorsque, d’une manière très spontanée, nous avons à leur égard un geste, une pensée, une parole, un mot, une présence, voire une suggestion, qui nous semble un détail dans l’élaboration du contenu des séances, mais qui pour le patient vient faire événement thérapeutique. C’est ce que j’appelle la « clinique du détail opérant ».
J’utilise ici le terme détail dans sa définition la plus noble, soit le fait d’identifier un élément, une particularité, un morceau faisant partie d’un ensemble, et non comme une petite quantité ou une chose négligeable. Pour moi, ce terme vise à identifier, dans un parcours de soin, l’élément original, la découverte voire la trouvaille en psychothérapie. Plus globalement, la question qui taraude les soignants en santé mentale est : mais qu’est-ce qui opère réellement ? À l’hôpital comme en ambulatoire, qu’est-ce qui « marche » ?Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=113278
in Santé mentale > 280 (septembre 2023) . - p. 68-72[article] Quand la tendresse fait événement... [texte imprimé] / Sophie-Caroline Cromphout . - 2023 . - p. 68-72.
Cet article fait partie du dossier " Pourquoi la tendresse ? ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 280 (septembre 2023) . - p. 68-72
Résumé : Ce sont souvent des gestes, pensées, souvenirs de tendresse, qui, surgissant par surprise, déclenchent la rencontre. La tendresse bouscule alors le clinicien et élargit le cadre thérapeutique.
En tant que cliniciens, nous sommes souvent surpris des détours opérés par le psychisme des patients, en particulier lorsque, d’une manière très spontanée, nous avons à leur égard un geste, une pensée, une parole, un mot, une présence, voire une suggestion, qui nous semble un détail dans l’élaboration du contenu des séances, mais qui pour le patient vient faire événement thérapeutique. C’est ce que j’appelle la « clinique du détail opérant ».
J’utilise ici le terme détail dans sa définition la plus noble, soit le fait d’identifier un élément, une particularité, un morceau faisant partie d’un ensemble, et non comme une petite quantité ou une chose négligeable. Pour moi, ce terme vise à identifier, dans un parcours de soin, l’élément original, la découverte voire la trouvaille en psychothérapie. Plus globalement, la question qui taraude les soignants en santé mentale est : mais qu’est-ce qui opère réellement ? À l’hôpital comme en ambulatoire, qu’est-ce qui « marche » ?Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=113278 Exemplaires (1)
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