Dépouillements

Sami à la conquête du CATTP... / Marie-Cécile Chvabo in Santé mentale, 278 (mai 2023)

Public ISBD [article]  inSanté mentale > 278 (mai 2023) . - p. 14-18 Titre : Sami à la conquête du CATTP... Auteurs : Marie-Cécile Chvabo Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 14-18 Langues : Français (fre) Mots-clés : Souffrance cervicale néonatale  Centre d'accueil thérapeutique à temps partiel (CATTP) Résumé : Agité, angoissé, parfois jusqu’au débordement, intarissable, décalé, toujours en retard... Sami, 28 ans, salarié en Esat, épuise ses collègues et l’équipe encadrante. Admis au CATTP un après-midi par semaine, il s’apaise, se « dénoue » et trouve progressivement sa place. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=110835 [article] Sami à la conquête du CATTP... [] / Marie-Cécile Chvabo . - 2023 . - p. 14-18. Langues : Français (fre) in Santé mentale > 278 (mai 2023) . - p. 14-18 Mots-clés : Souffrance cervicale néonatale  Centre d'accueil thérapeutique à temps partiel (CATTP) Résumé : Agité, angoissé, parfois jusqu’au débordement, intarissable, décalé, toujours en retard... Sami, 28 ans, salarié en Esat, épuise ses collègues et l’équipe encadrante. Admis au CATTP un après-midi par semaine, il s’apaise, se « dénoue » et trouve progressivement sa place. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=110835

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Aller à... la rencontre / Jean-Paul Lanquetin in Santé mentale, 278 (mai 2023)

Public ISBD [article]  inSanté mentale > 278 (mai 2023) . - p. 22-27 Titre : Aller à... la rencontre Auteurs : Jean-Paul Lanquetin Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 22-27 Note générale : Cet article fait partie du dossier " La rencontre est l'enjeu du soin ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Distance thérapeutique  Soin relationnel  Temps informel Résumé : Favoriser la rencontre constitue le cœur du métier de soignant. En psychiatrie, cela nécessite de composer et de s’ajuster aux manifestations cliniques. Une recherche met en évidence les éléments que le soignant peut travailler pour créer des conditions favorables à son éclosion. Peut-il y avoir soin en psychiatrie sans un temps préalable de mise en relation, un moment de rencontre inaugurale? Dans notre discipline, le soin relève, avant tout, d’une rencontre humaine dans laquelle un des deux protagonistes, le soignant, travaille à apporter à l’autre, le patient, une qualité de présence suffisante pour entendre les éléments de son histoire, les ressentis qui s’y rattachent, et lui signifier qu’une adresse est possible. Le cadre de cette rencontre peut s’initier lors de temps de soins programmés : groupes à médiations, entretiens, soins somatiques. En dehors de ces séquences, elle se noue surtout lors des moments informels qu’offre la variété des situations de vie quotidienne. Le travail du soignant est donc de rechercher les voies d’une rencontre possible avec le patient, de créer des liens et de se rapprocher de son univers mental. Pour cela, il lui faut moduler sa présence, s’adapter, jusqu’à permettre à ce sujet qui se sent menacé par ces liens de finir par en tisser, sans se sentir prisonnier. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=110836 [article] Aller à... la rencontre [] / Jean-Paul Lanquetin . - 2023 . - p. 22-27. Cet article fait partie du dossier " La rencontre est l'enjeu du soin ". Langues : Français (fre) in Santé mentale > 278 (mai 2023) . - p. 22-27 Mots-clés : Distance thérapeutique  Soin relationnel  Temps informel Résumé : Favoriser la rencontre constitue le cœur du métier de soignant. En psychiatrie, cela nécessite de composer et de s’ajuster aux manifestations cliniques. Une recherche met en évidence les éléments que le soignant peut travailler pour créer des conditions favorables à son éclosion. Peut-il y avoir soin en psychiatrie sans un temps préalable de mise en relation, un moment de rencontre inaugurale? Dans notre discipline, le soin relève, avant tout, d’une rencontre humaine dans laquelle un des deux protagonistes, le soignant, travaille à apporter à l’autre, le patient, une qualité de présence suffisante pour entendre les éléments de son histoire, les ressentis qui s’y rattachent, et lui signifier qu’une adresse est possible. Le cadre de cette rencontre peut s’initier lors de temps de soins programmés : groupes à médiations, entretiens, soins somatiques. En dehors de ces séquences, elle se noue surtout lors des moments informels qu’offre la variété des situations de vie quotidienne. Le travail du soignant est donc de rechercher les voies d’une rencontre possible avec le patient, de créer des liens et de se rapprocher de son univers mental. Pour cela, il lui faut moduler sa présence, s’adapter, jusqu’à permettre à ce sujet qui se sent menacé par ces liens de finir par en tisser, sans se sentir prisonnier. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=110836

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La rencontre, un pèlerinage vers l'autre... / Florence Schmitt in Santé mentale, 278 (mai 2023)

Public ISBD [article]  inSanté mentale > 278 (mai 2023) Titre : La rencontre, un pèlerinage vers l'autre... Auteurs : Florence Schmitt Année de publication : 2023 Note générale : Cet article fait partie du dossier " La rencontre est l'enjeu du soin ". Langues : Français (fre) Résumé : Dans les soins infirmiers, la rencontre a ses contours, entre mots et silence. L’initiative part du soignant, qui fait un effort pour créer du lien et restaurer quelque chose. Si elle ne s’improvise pas, surtout dans la souffrance psychique, elle conserve toujours une part de mystère. Fortuite ou longuement préparée, spontanée ou mûrie avec précaution, attentive et chaleureuse ou bien inattendue et violente, désirée, rêvée peut-être, ou tout simplement fruit d’un concours de circonstances singulier, la rencontre est un mystère. Par mystère, comprenons un phénomène qui échappe à la description purement scientifique, aux algorithmes par lesquels nous voudrions à la fois répondre à nos questions et anticiper nos comportements. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=110837 [article] La rencontre, un pèlerinage vers l'autre... [] / Florence Schmitt . - 2023. Cet article fait partie du dossier " La rencontre est l'enjeu du soin ". Langues : Français (fre) in Santé mentale > 278 (mai 2023) Résumé : Dans les soins infirmiers, la rencontre a ses contours, entre mots et silence. L’initiative part du soignant, qui fait un effort pour créer du lien et restaurer quelque chose. Si elle ne s’improvise pas, surtout dans la souffrance psychique, elle conserve toujours une part de mystère. Fortuite ou longuement préparée, spontanée ou mûrie avec précaution, attentive et chaleureuse ou bien inattendue et violente, désirée, rêvée peut-être, ou tout simplement fruit d’un concours de circonstances singulier, la rencontre est un mystère. Par mystère, comprenons un phénomène qui échappe à la description purement scientifique, aux algorithmes par lesquels nous voudrions à la fois répondre à nos questions et anticiper nos comportements. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=110837

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Démences : tisser un contexte bienveillant et apaisé / Sanna Aavaluoma in Santé mentale, 278 (mai 2023)

Public ISBD [article]  inSanté mentale > 278 (mai 2023) . - p. 34-39 Titre : Démences : tisser un contexte bienveillant et apaisé Auteurs : Sanna Aavaluoma Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 34-39 Note générale : Cet article fait partie du dossier " La rencontre est l'enjeu du soin ". Langues : Français (fre) Résumé : Comment aller à la rencontre d’une personne souffrant de troubles neurodégénératifs et de ses proches ? Lorsque le quotidien devient une lutte, que les pensées se dérobent, quel sens prend l’accompagnement psychothérapeutique? Repères pour une clinique respectueuse, empreinte d’amour et de bienveillance. Malgré le développement des connaissances et des soins, la prise en charge des patients atteints de troubles neurodégénératifs reste centrée sur la pathologie et le sujet malade. Après la confirmation du diagnostic et la prescription des médicaments, le patient et ses proches sont comme livrés à leurs émotions, en quelque sorte « abandonnés » à leur ressenti. Pourtant, l’intervention d’un psychothérapeute familial est essentielle, tout au long du suivi, pour aider le patient et sa famille, à appréhender les informations sur l’évolution de cette maladie incurable, à comprendre ses effets sur la vie quotidienne et élaborer sur les interactions dans la famille. Ainsi, la prise en charge de ces troubles évolutifs devrait intégrer des échanges avec toute la famille sur leur qualité de leur vie et les possibilités de chacun à s’impliquer au quotidien, pour affronter ensemble une réalité sans cesse changeante. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=110838 [article] Démences : tisser un contexte bienveillant et apaisé [] / Sanna Aavaluoma . - 2023 . - p. 34-39. Cet article fait partie du dossier " La rencontre est l'enjeu du soin ". Langues : Français (fre) in Santé mentale > 278 (mai 2023) . - p. 34-39 Résumé : Comment aller à la rencontre d’une personne souffrant de troubles neurodégénératifs et de ses proches ? Lorsque le quotidien devient une lutte, que les pensées se dérobent, quel sens prend l’accompagnement psychothérapeutique? Repères pour une clinique respectueuse, empreinte d’amour et de bienveillance. Malgré le développement des connaissances et des soins, la prise en charge des patients atteints de troubles neurodégénératifs reste centrée sur la pathologie et le sujet malade. Après la confirmation du diagnostic et la prescription des médicaments, le patient et ses proches sont comme livrés à leurs émotions, en quelque sorte « abandonnés » à leur ressenti. Pourtant, l’intervention d’un psychothérapeute familial est essentielle, tout au long du suivi, pour aider le patient et sa famille, à appréhender les informations sur l’évolution de cette maladie incurable, à comprendre ses effets sur la vie quotidienne et élaborer sur les interactions dans la famille. Ainsi, la prise en charge de ces troubles évolutifs devrait intégrer des échanges avec toute la famille sur leur qualité de leur vie et les possibilités de chacun à s’impliquer au quotidien, pour affronter ensemble une réalité sans cesse changeante. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=110838

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Un peu de bon thé ? / Olivier Laurini in Santé mentale, 278 (mai 2023)

Public ISBD [article]  inSanté mentale > 278 (mai 2023) . - p. 40-44 Titre : Un peu de bon thé ? Auteurs : Olivier Laurini Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 40-44 Note générale : Cet article fait partie du dossier " La rencontre est l'enjeu du soin ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Temps informel,Repas thérapeutique  Service fermé Résumé : Au sein d’un service fermé, un atelier thérapeutique invite chaque semaine patients, soignants et visiteurs à une « cérémonie du thé », couplée à des exercices d’exploration des sens. Il s’agit de mettre en œuvre des intentions soignantes dans chaque détail et de réaffirmer la qualité de présence. « Est-ce qu’il y aura bien l’instant-thé aujourd’hui ? Viendrez-vous aussi ? », demande un patient à la cadre du service. Depuis quelques mois, chaque mardi, à 16 heures, un atelier « thé-rapeutique » se tient au sein de l’unité protégée du service hospitalo-universitaire du GHU Paris (site Sainte-Anne). Destinée aux soins de crise et aux soins sans consentement, ses portes sont habituellement fermées. Cette initiative répond à la volonté de prévenir la violence et de cheminer vers un moindre recours aux mesures isolements et contentions. Dans une démarche de prévention primaire, il s’agit de travailler résolument sur l’ambiance du service et la qualité du lien thérapeutique afin de réduire les frictions du quotidien. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=110839 [article] Un peu de bon thé ? [] / Olivier Laurini . - 2023 . - p. 40-44. Cet article fait partie du dossier " La rencontre est l'enjeu du soin ". Langues : Français (fre) in Santé mentale > 278 (mai 2023) . - p. 40-44 Mots-clés : Temps informel,Repas thérapeutique  Service fermé Résumé : Au sein d’un service fermé, un atelier thérapeutique invite chaque semaine patients, soignants et visiteurs à une « cérémonie du thé », couplée à des exercices d’exploration des sens. Il s’agit de mettre en œuvre des intentions soignantes dans chaque détail et de réaffirmer la qualité de présence. « Est-ce qu’il y aura bien l’instant-thé aujourd’hui ? Viendrez-vous aussi ? », demande un patient à la cadre du service. Depuis quelques mois, chaque mardi, à 16 heures, un atelier « thé-rapeutique » se tient au sein de l’unité protégée du service hospitalo-universitaire du GHU Paris (site Sainte-Anne). Destinée aux soins de crise et aux soins sans consentement, ses portes sont habituellement fermées. Cette initiative répond à la volonté de prévenir la violence et de cheminer vers un moindre recours aux mesures isolements et contentions. Dans une démarche de prévention primaire, il s’agit de travailler résolument sur l’ambiance du service et la qualité du lien thérapeutique afin de réduire les frictions du quotidien. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=110839

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Faire pousser la rencontre... / Lise Gaignard in Santé mentale, 278 (mai 2023)

Public ISBD [article]  inSanté mentale > 278 (mai 2023) . - p. 46-51 Titre : Faire pousser la rencontre... Auteurs : Lise Gaignard ; Gaël Bouket Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 46-51 Note générale : Cet article fait partie du dossier " La rencontre est l'enjeu du soin ". Langues : Français (fre) Résumé : Dans ce foyer pour personnes « réputées autistes », la rencontre est inversée. Le soignant n’exige rien, il est là pour et avec les autres. À rebours de pratiques protocolisées, il s’adapte au rythme de chacun. On se butte aux autres en permanence. Dans les soins, fréquenter nos contemporains sans se cogner, à la bonne distance, c’est-à-dire avec « une certaine fidélité, plutôt… qu’avec un gavage de mesures d’assistance » est un art difficile. Le trop-plein d’« innovations sociales » fige l’atmosphère et ajoute à la lourdeur du travail. Il n’y a pas de place, il faut trier, la seule admission en file active de psychiatrie se fait par les urgences et les listes d’attente s’allongent partout. Que faire ? Dans Lointain prochain, Deligny nous recommande de tracer notre propre chemin dans la broussaille, plutôt que d’essayer de percer tant bien que mal les labyrinthes de béton, où « les signes tombent dans le vide » . Il nous montre comment inventer et expérimenter des « tentatives » pour endurer et/ou contourner « l’amalgame des innovations ». Deligny nous raconte sa drôle de rencontre avec l’espèce humaine, alors que « quatre ou cinq petits singes » l’observent du fond de leur cage, « tapis, transis, malingres », enfermés pour le plaisir des promeneurs de foire, « nos semblables ». Les petites bêtes, aux mains cramponnées aux barreaux « regardaient de tous leurs yeux » ce petit garçon de 7 ans, en proie à un sensation d’effondrement, mêlé de honte et de colère. « Voilà donc les semblables tels qu’ils sont, foire ou pas. C’est toujours la foire ». L’empreinte de cet évènement restera gravée en lui, qui ne suivra pas les chemins tracés. Au cas où ils mèneraient à des foires. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=110840 [article] Faire pousser la rencontre... [] / Lise Gaignard ; Gaël Bouket . - 2023 . - p. 46-51. Cet article fait partie du dossier " La rencontre est l'enjeu du soin ". Langues : Français (fre) in Santé mentale > 278 (mai 2023) . - p. 46-51 Résumé : Dans ce foyer pour personnes « réputées autistes », la rencontre est inversée. Le soignant n’exige rien, il est là pour et avec les autres. À rebours de pratiques protocolisées, il s’adapte au rythme de chacun. On se butte aux autres en permanence. Dans les soins, fréquenter nos contemporains sans se cogner, à la bonne distance, c’est-à-dire avec « une certaine fidélité, plutôt… qu’avec un gavage de mesures d’assistance » est un art difficile. Le trop-plein d’« innovations sociales » fige l’atmosphère et ajoute à la lourdeur du travail. Il n’y a pas de place, il faut trier, la seule admission en file active de psychiatrie se fait par les urgences et les listes d’attente s’allongent partout. Que faire ? Dans Lointain prochain, Deligny nous recommande de tracer notre propre chemin dans la broussaille, plutôt que d’essayer de percer tant bien que mal les labyrinthes de béton, où « les signes tombent dans le vide » . Il nous montre comment inventer et expérimenter des « tentatives » pour endurer et/ou contourner « l’amalgame des innovations ». Deligny nous raconte sa drôle de rencontre avec l’espèce humaine, alors que « quatre ou cinq petits singes » l’observent du fond de leur cage, « tapis, transis, malingres », enfermés pour le plaisir des promeneurs de foire, « nos semblables ». Les petites bêtes, aux mains cramponnées aux barreaux « regardaient de tous leurs yeux » ce petit garçon de 7 ans, en proie à un sensation d’effondrement, mêlé de honte et de colère. « Voilà donc les semblables tels qu’ils sont, foire ou pas. C’est toujours la foire ». L’empreinte de cet évènement restera gravée en lui, qui ne suivra pas les chemins tracés. Au cas où ils mèneraient à des foires. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=110840

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Écouter ça s'apprend ! / Myriam Freret-Hodara in Santé mentale, 278 (mai 2023)

Public ISBD [article]  inSanté mentale > 278 (mai 2023) . - p. 52-53 Titre : Écouter ça s'apprend ! Auteurs : Myriam Freret-Hodara Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 52-53 Note générale : Cet article fait partie du dossier " La rencontre est l'enjeu du soin ". Langues : Français (fre) Résumé : Comment une apprentie psychiatre se forme-t-elle à la relation avec le patient « fou » ? Dans sa thèse de médecine, Myriam Freret-Hodara explore, sous la forme d’un abécédaire, les différentes facettes de son métier. La rencontre inaugurale avec un patient fou est vertigineuse. La mienne a eu lieu lors de ma première garde d’interne en psychiatrie. Le patient est un jeune adulte, je suis à peine plus âgée que lui. Nous prenons place, l’un en face de l’autre. J’ai du mal à croiser son regard. Très vite, sans se présenter, il décrit à l’endroit de son corps une bizarrerie. Il se sent léger, tellement léger qu’il pourrait s’envoler. Cette sensation de ne plus être comme d’habitude, d’être étranger à lui-même, l’amène à consulter en urgence en psychiatrie. Moi, jeune apprentie, je vis très intensément ce premier face-à-face, presque comme un corps-à-corps, avec le patient. Au fur et à mesure de l’entretien, je me sens devenir lourde, comme si je me remplissais de gravier. Lui se sentait un oiseau, moi une pierre. À son impression insupportable de devenir léger, de disparaître, répond la mienne de devenir lourde, d’être figée. J’étais tétanisée face à lui. Ce premier entretien psychiatrique s’est soldé par une dérobade. J’ai prévenu mon chef d’astreinte que je ne verrai plus de patients seule durant cette garde. Ma soi-disant vocation pour le métier de psychiatre prenait son premier plomb dans l’aile et cet entretien a été le point de départ d’une prise de conscience sérieuse : écouter, ça s’apprend. J’allais devoir m’exercer à trouver ma place de médecin, à endosser le rôle de psychiatre et à accueillir l’autre, quel qu’il soit, sans faillir. J’allais apprendre un métier et travailler à incarner un rôle difficile à jouer puisque, souvent, la question d’être ou ne pas être, allait être au cœur de mes entretiens avec les patients. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=110841 [article] Écouter ça s'apprend ! [] / Myriam Freret-Hodara . - 2023 . - p. 52-53. Cet article fait partie du dossier " La rencontre est l'enjeu du soin ". Langues : Français (fre) in Santé mentale > 278 (mai 2023) . - p. 52-53 Résumé : Comment une apprentie psychiatre se forme-t-elle à la relation avec le patient « fou » ? Dans sa thèse de médecine, Myriam Freret-Hodara explore, sous la forme d’un abécédaire, les différentes facettes de son métier. La rencontre inaugurale avec un patient fou est vertigineuse. La mienne a eu lieu lors de ma première garde d’interne en psychiatrie. Le patient est un jeune adulte, je suis à peine plus âgée que lui. Nous prenons place, l’un en face de l’autre. J’ai du mal à croiser son regard. Très vite, sans se présenter, il décrit à l’endroit de son corps une bizarrerie. Il se sent léger, tellement léger qu’il pourrait s’envoler. Cette sensation de ne plus être comme d’habitude, d’être étranger à lui-même, l’amène à consulter en urgence en psychiatrie. Moi, jeune apprentie, je vis très intensément ce premier face-à-face, presque comme un corps-à-corps, avec le patient. Au fur et à mesure de l’entretien, je me sens devenir lourde, comme si je me remplissais de gravier. Lui se sentait un oiseau, moi une pierre. À son impression insupportable de devenir léger, de disparaître, répond la mienne de devenir lourde, d’être figée. J’étais tétanisée face à lui. Ce premier entretien psychiatrique s’est soldé par une dérobade. J’ai prévenu mon chef d’astreinte que je ne verrai plus de patients seule durant cette garde. Ma soi-disant vocation pour le métier de psychiatre prenait son premier plomb dans l’aile et cet entretien a été le point de départ d’une prise de conscience sérieuse : écouter, ça s’apprend. J’allais devoir m’exercer à trouver ma place de médecin, à endosser le rôle de psychiatre et à accueillir l’autre, quel qu’il soit, sans faillir. J’allais apprendre un métier et travailler à incarner un rôle difficile à jouer puisque, souvent, la question d’être ou ne pas être, allait être au cœur de mes entretiens avec les patients. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=110841

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L'importance des premières minutes dans la création du lien / Alexandra Nguyen in Santé mentale, 278 (mai 2023)

Public ISBD [article]  inSanté mentale > 278 (mai 2023) . - p. 55-60 Titre : L'importance des premières minutes dans la création du lien Auteurs : Alexandra Nguyen ; Evelyne Berger ; Anne-Sylvie Horlacher ; Jérôme Favrod Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 55-60 Note générale : Cet article fait partie du dossier " La rencontre est l'enjeu du soin ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Analyse conversationnelle  Programme émotions positives pour la schizophrénie (PEPS)  Affiliation-désafiliation  Alignement-désalignement Résumé : Si la première rencontre soignant patient est déterminante pour la suite des soins, quels en sont les ingrédients? L’analyse conversationnelle met en évidence que la manière d’interagir et de se présenter à l’autre crée d’emblée les conditions favorables au lien et au travail thérapeutique. La relation thérapeutique est le lien qui se construit entre un clinicien et un patient, afin de créer les conditions nécessaires de confiance pour résoudre les problèmes et les difficultés de ce dernier. La qualité de cette relation reste un facteur essentiel pour engager le patient dans le traitement et conduire à des résultats positifs. Au cours des échanges, patient et soignant doivent ainsi créer un contexte relationnel favorable au partage des connaissances sur l’expérience de la maladie et les traitements. Ces informations mutualisées serviront au soignant pour comprendre les difficultés du patient, prendre les décisions importantes et produire les changements nécessaires à la gestion de sa détresse et de ses difficultés. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=110842 [article] L'importance des premières minutes dans la création du lien [] / Alexandra Nguyen ; Evelyne Berger ; Anne-Sylvie Horlacher ; Jérôme Favrod . - 2023 . - p. 55-60. Cet article fait partie du dossier " La rencontre est l'enjeu du soin ". Langues : Français (fre) in Santé mentale > 278 (mai 2023) . - p. 55-60 Mots-clés : Analyse conversationnelle  Programme émotions positives pour la schizophrénie (PEPS)  Affiliation-désafiliation  Alignement-désalignement Résumé : Si la première rencontre soignant patient est déterminante pour la suite des soins, quels en sont les ingrédients? L’analyse conversationnelle met en évidence que la manière d’interagir et de se présenter à l’autre crée d’emblée les conditions favorables au lien et au travail thérapeutique. La relation thérapeutique est le lien qui se construit entre un clinicien et un patient, afin de créer les conditions nécessaires de confiance pour résoudre les problèmes et les difficultés de ce dernier. La qualité de cette relation reste un facteur essentiel pour engager le patient dans le traitement et conduire à des résultats positifs. Au cours des échanges, patient et soignant doivent ainsi créer un contexte relationnel favorable au partage des connaissances sur l’expérience de la maladie et les traitements. Ces informations mutualisées serviront au soignant pour comprendre les difficultés du patient, prendre les décisions importantes et produire les changements nécessaires à la gestion de sa détresse et de ses difficultés. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=110842

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L'expérience de la rencontre dans le soin / Christophe Coupé in Santé mentale, 278 (mai 2023)

Public ISBD [article]  inSanté mentale > 278 (mai 2023) . - p. 62-67 Titre : L'expérience de la rencontre dans le soin Auteurs : Christophe Coupé ; Magali Ollagnier-Beldame Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 62-67 Note générale : Cet article fait partie du dossier " La rencontre est l'enjeu du soin ". Langues : Français (fre) Résumé : Une recherche centrée sur la collecte de l’expérience vécue des soignants lorsqu’ils rencontrent un patient pour la première fois, met en lumière ce qui se joue en deçà et au-delà de la compétence technique du professionnel et de la recherche d’un diagnostic, c’est-à-dire ce qui fait la chair de la rencontre. Dans de nombreux pays occidentaux, les soins sont si présents qu’ils en deviennent presque invisibles. En effet, les infirmiers, médecins, psychologues, psychothérapeutes… tissent au quotidien un réseau très dense de compétences et de pratiques au service des individus. Une éthique des soins est ainsi promue, qui insiste sur l’importance de prêter attention à autrui et d’ériger le soin et le bien-être en piliers de nos sociétés. Dans ce contexte, mieux comprendre ce qui se joue dans les pratiques soignantes ouvre des perspectives. Que veut dire être soignant et prendre soin d’une autre personne ? Quelle en est l’expérience subjective et en quoi la pratique réelle diffère-t-elle de la pratique prescrite ? Ces questions gagnent à être considérées conjointement à d’autres, qui se dressent en miroir : Que veut dire être patient et se retrouver face à une offre de soin ? Comment vit-on ces propositions qui veulent nous aider à aller mieux ? Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=110843 [article] L'expérience de la rencontre dans le soin [] / Christophe Coupé ; Magali Ollagnier-Beldame . - 2023 . - p. 62-67. Cet article fait partie du dossier " La rencontre est l'enjeu du soin ". Langues : Français (fre) in Santé mentale > 278 (mai 2023) . - p. 62-67 Résumé : Une recherche centrée sur la collecte de l’expérience vécue des soignants lorsqu’ils rencontrent un patient pour la première fois, met en lumière ce qui se joue en deçà et au-delà de la compétence technique du professionnel et de la recherche d’un diagnostic, c’est-à-dire ce qui fait la chair de la rencontre. Dans de nombreux pays occidentaux, les soins sont si présents qu’ils en deviennent presque invisibles. En effet, les infirmiers, médecins, psychologues, psychothérapeutes… tissent au quotidien un réseau très dense de compétences et de pratiques au service des individus. Une éthique des soins est ainsi promue, qui insiste sur l’importance de prêter attention à autrui et d’ériger le soin et le bien-être en piliers de nos sociétés. Dans ce contexte, mieux comprendre ce qui se joue dans les pratiques soignantes ouvre des perspectives. Que veut dire être soignant et prendre soin d’une autre personne ? Quelle en est l’expérience subjective et en quoi la pratique réelle diffère-t-elle de la pratique prescrite ? Ces questions gagnent à être considérées conjointement à d’autres, qui se dressent en miroir : Que veut dire être patient et se retrouver face à une offre de soin ? Comment vit-on ces propositions qui veulent nous aider à aller mieux ? Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=110843

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La rencontre à l'ère des machines parlantes / Serge Tisseron in Santé mentale, 278 (mai 2023)

Public ISBD [article]  inSanté mentale > 278 (mai 2023) . - p. 68-73 Titre : La rencontre à l'ère des machines parlantes Auteurs : Serge Tisseron Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 68-73 Langues : Français (fre) Résumé : « L’empathie artificielle » des machines remplacera-t-elle celle des humains ? Les nouvelles technologies et en particulier l’intelligence artificielle sont de plus en plus présentes en médecine. Elles apportent de nombreux bénéfices mais comportent également des risques à bien identifier. Ce qu’il est convenu d’appeler la « médecine computationnelle » fait sans cesse de nouveaux progrès. On désigne sous cette expression trois champs fortement interdépendants : l’utilisation d’outils connectés pour recueillir des don- nées numériques sur les patients dans leur vie quotidienne ; la création de grandes bases de données et leur analyse par apprentissage machine (machine learning) de façon à perfectionner la différenciation et la catégorisation des troubles; et le développement de modèles mathématiques du fonctionnement et du dysfonctionnement des systèmes biologiques afin de mieux comprendre les mécanismes à l’origine des symptômes observés en clinique. D’ores et déjà, l’intelligence artificielle (IA) (2) présente de nombreux avantages à la fois pour l’aide au diagnostic et pour les thérapies. Selon une définition du Parlement européen, l’IA désigne la possibilité pour une machine de reproduire des comportements liés aux humains, comme le raisonnement, la planification et la créativité. Dans le domaine de la santé, l’IA permet notamment de construire des protocoles individualisés pour chaque patient intégrant l’ensemble des données disponibles sur lui, et d’accroître l’efficacité des traitements. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=110844 [article] La rencontre à l'ère des machines parlantes [] / Serge Tisseron . - 2023 . - p. 68-73. Langues : Français (fre) in Santé mentale > 278 (mai 2023) . - p. 68-73 Résumé : « L’empathie artificielle » des machines remplacera-t-elle celle des humains ? Les nouvelles technologies et en particulier l’intelligence artificielle sont de plus en plus présentes en médecine. Elles apportent de nombreux bénéfices mais comportent également des risques à bien identifier. Ce qu’il est convenu d’appeler la « médecine computationnelle » fait sans cesse de nouveaux progrès. On désigne sous cette expression trois champs fortement interdépendants : l’utilisation d’outils connectés pour recueillir des don- nées numériques sur les patients dans leur vie quotidienne ; la création de grandes bases de données et leur analyse par apprentissage machine (machine learning) de façon à perfectionner la différenciation et la catégorisation des troubles; et le développement de modèles mathématiques du fonctionnement et du dysfonctionnement des systèmes biologiques afin de mieux comprendre les mécanismes à l’origine des symptômes observés en clinique. D’ores et déjà, l’intelligence artificielle (IA) (2) présente de nombreux avantages à la fois pour l’aide au diagnostic et pour les thérapies. Selon une définition du Parlement européen, l’IA désigne la possibilité pour une machine de reproduire des comportements liés aux humains, comme le raisonnement, la planification et la créativité. Dans le domaine de la santé, l’IA permet notamment de construire des protocoles individualisés pour chaque patient intégrant l’ensemble des données disponibles sur lui, et d’accroître l’efficacité des traitements. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=110844

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