Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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Santé mentale . 269Paru le : 01/06/2022 |
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Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
Revue | Revue | Centre de Documentation HELHa Campus Montignies | Armoires à volets | Document exclu du prêt - à consulter sur place Exclu du prêt |
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panierFugue d'un patient hospitalisé en psychiatrie : que faire ? / Valériane Dujardin-Lascaux in Santé mentale, 269 (juin 2022)
[article]
Titre : Fugue d'un patient hospitalisé en psychiatrie : que faire ? Auteurs : Valériane Dujardin-Lascaux Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 8-9 Langues : Français (fre) Résumé : Bien que n’étant pas définie juridiquement, la sortie sans autorisation d’un patient nécessite plusieurs réactions rapides de la part de l’établissement. Que dit le droit ? Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=104857
in Santé mentale > 269 (juin 2022) . - p. 8-9[article] Fugue d'un patient hospitalisé en psychiatrie : que faire ? [] / Valériane Dujardin-Lascaux . - 2022 . - p. 8-9.
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 269 (juin 2022) . - p. 8-9
Résumé : Bien que n’étant pas définie juridiquement, la sortie sans autorisation d’un patient nécessite plusieurs réactions rapides de la part de l’établissement. Que dit le droit ? Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=104857 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtLes soignants, source de stigmastisation ? ... / Kevin-Marc Valery in Santé mentale, 269 (juin 2022)
[article]
Titre : Les soignants, source de stigmastisation ? ... Auteurs : Kevin-Marc Valery ; Antoinette Prouteau ; J.-M. Destaillats Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 14-18 Langues : Français (fre) Résumé : En psychiatrie, et notamment concernant la schizophrénie, la stigmatisation véhiculée par les soignants reste un obstacle majeur au rétablissement. Le programme de recherche StigmaPro objective ces pratiques, afin d’élaborer une intervention « anti-stigma ».
La perception contemporaine de la stigmatisation en psychiatrie trouve ses racines dans les travaux du sociologue Erving Goffman. Après une immersion dans les établissements psychiatriques américains, il décrit dans son ouvrage Asiles. études sur la condition sociale des malades mentaux, les « institutions totales » et leurs processus de mortification, de dépersonnalisation ou encore d’aliénation (Goffman, 1961). Plus tard, partant de l’étymologie grecque stigma (marque physique d’infamie), il définit le stigmate comme « un attribut profondément discréditant et qui réduit son porteur d’une personne lambda entière à une personne entachée, déconsidérée » (Goffman, 1963, p. 3). Ainsi, si on considère qu’un individu a toujours plusieurs facettes (Untel est père, fils, homme, divorcé, de gauche, propriétaire, salarié, porteur d’une schizophrénie, beau, maigre…), la stigmatisation caractérise le processus par lequel on le réduit à une seule, par exemple la schizophrénie.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=104858
in Santé mentale > 269 (juin 2022) . - p. 14-18[article] Les soignants, source de stigmastisation ? ... [] / Kevin-Marc Valery ; Antoinette Prouteau ; J.-M. Destaillats . - 2022 . - p. 14-18.
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 269 (juin 2022) . - p. 14-18
Résumé : En psychiatrie, et notamment concernant la schizophrénie, la stigmatisation véhiculée par les soignants reste un obstacle majeur au rétablissement. Le programme de recherche StigmaPro objective ces pratiques, afin d’élaborer une intervention « anti-stigma ».
La perception contemporaine de la stigmatisation en psychiatrie trouve ses racines dans les travaux du sociologue Erving Goffman. Après une immersion dans les établissements psychiatriques américains, il décrit dans son ouvrage Asiles. études sur la condition sociale des malades mentaux, les « institutions totales » et leurs processus de mortification, de dépersonnalisation ou encore d’aliénation (Goffman, 1961). Plus tard, partant de l’étymologie grecque stigma (marque physique d’infamie), il définit le stigmate comme « un attribut profondément discréditant et qui réduit son porteur d’une personne lambda entière à une personne entachée, déconsidérée » (Goffman, 1963, p. 3). Ainsi, si on considère qu’un individu a toujours plusieurs facettes (Untel est père, fils, homme, divorcé, de gauche, propriétaire, salarié, porteur d’une schizophrénie, beau, maigre…), la stigmatisation caractérise le processus par lequel on le réduit à une seule, par exemple la schizophrénie.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=104858 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtAdolescence et menace dépressive / Alain Braconnier in Santé mentale, 269 (juin 2022)
[article]
Titre : Adolescence et menace dépressive Auteurs : Alain Braconnier Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 22-28 Note générale : Cet article fait partie du dossier "Adolescence : de la dépressivité à la dépression". Langues : Français (fre) Résumé : Autonomes et dépendants, individualistes et fascinés par le groupe, péremptoires et sujets au doute, amicaux et hostiles, les adolescents sont les champions du paradoxe. Menace dépressive ou dépression, comment se repérer ?
Concernant le passage de l’état d’enfant à celui d’adulte, les sociétés primitives étaient loin de l’être ! Elles avaient compris que ce passage représentait une épreuve à franchir, et des initiateurs l’organisaient dans un esprit de transmission de leur propre expérience au même âge. Les épreuves et les fameux rites de passage différaient selon les groupes ethniques, mais en même temps universels. Qu’est devenu aujourd’hui ce repère anthropologique, social et humain ? Concrètement, les conduites à risque par lesquelles tout adolescent, est à un moment ou à un autre attiré, en représentent-elles la fonction au moins en partie ?Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=104859
in Santé mentale > 269 (juin 2022) . - p. 22-28[article] Adolescence et menace dépressive [] / Alain Braconnier . - 2022 . - p. 22-28.
Cet article fait partie du dossier "Adolescence : de la dépressivité à la dépression".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 269 (juin 2022) . - p. 22-28
Résumé : Autonomes et dépendants, individualistes et fascinés par le groupe, péremptoires et sujets au doute, amicaux et hostiles, les adolescents sont les champions du paradoxe. Menace dépressive ou dépression, comment se repérer ?
Concernant le passage de l’état d’enfant à celui d’adulte, les sociétés primitives étaient loin de l’être ! Elles avaient compris que ce passage représentait une épreuve à franchir, et des initiateurs l’organisaient dans un esprit de transmission de leur propre expérience au même âge. Les épreuves et les fameux rites de passage différaient selon les groupes ethniques, mais en même temps universels. Qu’est devenu aujourd’hui ce repère anthropologique, social et humain ? Concrètement, les conduites à risque par lesquelles tout adolescent, est à un moment ou à un autre attiré, en représentent-elles la fonction au moins en partie ?Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=104859 Exemplaires (1)
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Exclu du prêt"Je ne voulais pas mourir, juste me tuer " / Xavier Pommereau in Santé mentale, 269 (juin 2022)
[article]
Titre : "Je ne voulais pas mourir, juste me tuer " Auteurs : Xavier Pommereau Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 30-35 Note générale : Cet article fait partie du dossier "Adolescence : de la dépressivité à la dépression". Langues : Français (fre) Résumé : Le projet suicidaire à l’adolescence ne vise généralement pas la mort pour « cesser d’être », mais plutôt un changement d’état pour en finir avec cette vie-là, faire cesser les tourments intérieurs, reprendre la main sur l’adversité et nourrir l’attente d’une « vie meilleure ».
La « suicidalité » est un néologisme qui définit l’ensemble des idées noires plus ou moins fugaces, des pensées morbides insistantes et récurrentes et des passages à l’acte pouvant conduire au suicide. On y associe habituellement les automutilations, même si la finalité suicidaire n’est pas engagée, car ces actes de rupture autoagressifs sont fréquemment retrouvés dans les antécédents des jeunes suicidaires.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=104860
in Santé mentale > 269 (juin 2022) . - p. 30-35[article] "Je ne voulais pas mourir, juste me tuer " [] / Xavier Pommereau . - 2022 . - p. 30-35.
Cet article fait partie du dossier "Adolescence : de la dépressivité à la dépression".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 269 (juin 2022) . - p. 30-35
Résumé : Le projet suicidaire à l’adolescence ne vise généralement pas la mort pour « cesser d’être », mais plutôt un changement d’état pour en finir avec cette vie-là, faire cesser les tourments intérieurs, reprendre la main sur l’adversité et nourrir l’attente d’une « vie meilleure ».
La « suicidalité » est un néologisme qui définit l’ensemble des idées noires plus ou moins fugaces, des pensées morbides insistantes et récurrentes et des passages à l’acte pouvant conduire au suicide. On y associe habituellement les automutilations, même si la finalité suicidaire n’est pas engagée, car ces actes de rupture autoagressifs sont fréquemment retrouvés dans les antécédents des jeunes suicidaires.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=104860 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtL'adolescence hypermoderne et le temps accélé / Jocelyn Lachance in Santé mentale, 269 (juin 2022)
[article]
Titre : L'adolescence hypermoderne et le temps accélé Auteurs : Jocelyn Lachance Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 36-41 Note générale : Cet article fait partie du dossier "Adolescence : de la dépressivité à la dépression". Langues : Français (fre) Résumé : Dans notre société hypermoderne, derrière l’étrangeté apparente de certains comportements adolescents se cachent les manifestations d’une accélération sociale épuisante, qui pousse l’individu à recréer du sens, à reprendre subjectivement la maîtrise de ce temps qui s’impose à lui sous la forme de contraintes.
Les sociétés hypermodernes ont entraîné une responsabilisation croissante de l’individu, à qui incombe désormais le devoir de s’affirmer dans l’action pour exister au regard des autres (Ehrenberg, 1995). Il ne s’agit plus, comme autrefois, de s’identifier simplement à des figures d’autorité ou de suivre le chemin tracé par ses aînés, mais plutôt de construire son existence, de tenter son destin et d’affirmer la valeur de choix, présentés comme les indices d’un parcours que l’individu voudra original, singulier. Cette caractéristique de la construction de l’identité est particulièrement visible et significative à un moment de la vie où il s’agit précisément de prendre son existence en main. L’adolescence n’est alors plus seulement un temps d’indétermination identitaire, un entre-deux entre le temps de l’enfance et celui de l’adulte. Elle n’est plus uniquement une période de formation ou de préparation à l’entrée dans la vie.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=104861
in Santé mentale > 269 (juin 2022) . - p. 36-41[article] L'adolescence hypermoderne et le temps accélé [] / Jocelyn Lachance . - 2022 . - p. 36-41.
Cet article fait partie du dossier "Adolescence : de la dépressivité à la dépression".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 269 (juin 2022) . - p. 36-41
Résumé : Dans notre société hypermoderne, derrière l’étrangeté apparente de certains comportements adolescents se cachent les manifestations d’une accélération sociale épuisante, qui pousse l’individu à recréer du sens, à reprendre subjectivement la maîtrise de ce temps qui s’impose à lui sous la forme de contraintes.
Les sociétés hypermodernes ont entraîné une responsabilisation croissante de l’individu, à qui incombe désormais le devoir de s’affirmer dans l’action pour exister au regard des autres (Ehrenberg, 1995). Il ne s’agit plus, comme autrefois, de s’identifier simplement à des figures d’autorité ou de suivre le chemin tracé par ses aînés, mais plutôt de construire son existence, de tenter son destin et d’affirmer la valeur de choix, présentés comme les indices d’un parcours que l’individu voudra original, singulier. Cette caractéristique de la construction de l’identité est particulièrement visible et significative à un moment de la vie où il s’agit précisément de prendre son existence en main. L’adolescence n’est alors plus seulement un temps d’indétermination identitaire, un entre-deux entre le temps de l’enfance et celui de l’adulte. Elle n’est plus uniquement une période de formation ou de préparation à l’entrée dans la vie.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=104861 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtIdentité, genre et dépression adolescente / Catherine Zittoun in Santé mentale, 269 (juin 2022)
[article]
Titre : Identité, genre et dépression adolescente Auteurs : Catherine Zittoun ; Anne Perret Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 42-47 Note générale : Cet article fait partie du dossier "Adolescence : de la dépressivité à la dépression". Langues : Français (fre) Résumé : Dans cette consultation pour jeunes en questionnement quant à leur identité sexuée, la clinique montre que la plupart des patients ont connu un mouvement dépressif pubertaire avant l’affirmation de leur transidentité. Illustration avec Karen.
Karen, 14 ans, se présente à notre consultation de pédopsychiatrie encadrée par ses deux parents. Ce sont eux qui ont demandé ce rendez-vous car leur fille leur a déclaré six mois plus tôt vouloir « transitionner ». Le père, qui n’avait jamais entendu parler de telles démarches, découvre avec effroi sur internet leur signification. L’opposition des parents provoque des conflits avec la jeune Karen. De cris en coups d’éclat, l’adolescente s’enferme dans sa chambre. Élève brillante jusque-là, Karen commence à sécher les cours et ses résultats scolaires baissent. L’inquiétude des parents alimente encore les disputes avec l’adolescente, d’autant qu’elle doit passer le brevet des collèges en fin d’année et que ses notes détermineront son passage dans un lycée d’élection, « le meilleur de la ville ».Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=104862
in Santé mentale > 269 (juin 2022) . - p. 42-47[article] Identité, genre et dépression adolescente [] / Catherine Zittoun ; Anne Perret . - 2022 . - p. 42-47.
Cet article fait partie du dossier "Adolescence : de la dépressivité à la dépression".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 269 (juin 2022) . - p. 42-47
Résumé : Dans cette consultation pour jeunes en questionnement quant à leur identité sexuée, la clinique montre que la plupart des patients ont connu un mouvement dépressif pubertaire avant l’affirmation de leur transidentité. Illustration avec Karen.
Karen, 14 ans, se présente à notre consultation de pédopsychiatrie encadrée par ses deux parents. Ce sont eux qui ont demandé ce rendez-vous car leur fille leur a déclaré six mois plus tôt vouloir « transitionner ». Le père, qui n’avait jamais entendu parler de telles démarches, découvre avec effroi sur internet leur signification. L’opposition des parents provoque des conflits avec la jeune Karen. De cris en coups d’éclat, l’adolescente s’enferme dans sa chambre. Élève brillante jusque-là, Karen commence à sécher les cours et ses résultats scolaires baissent. L’inquiétude des parents alimente encore les disputes avec l’adolescente, d’autant qu’elle doit passer le brevet des collèges en fin d’année et que ses notes détermineront son passage dans un lycée d’élection, « le meilleur de la ville ».Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=104862 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtDépression de l'adolescent : place de choix de la thérapie familiale / Alexandre Har in Santé mentale, 269 (juin 2022)
[article]
Titre : Dépression de l'adolescent : place de choix de la thérapie familiale Auteurs : Alexandre Har ; Noël Pommepuy Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 48-53 Note générale : Cet article fait partie du dossier "Adolescence : de la dépressivité à la dépression". Langues : Français (fre) Résumé : Pierre, 16 ans, souffre de dépression. Alors que ses parents paraissent débordés dans leur rôle, et figés dans l’angoisse, une thérapie familiale basée sur l’attachement remet du jeu dans les relations.
Faire face à un adolescent souffrant de dépression et présentant un risque suicidaire est une situation de crise psychopathologique (Seguin et al ; 2006) particulièrement difficile. Les niveaux d’angoisse, la contagion de la tristesse et de la colère, la peur du passage à l’acte et de la mort piègent la famille, les intervenants, et l’ensemble du système thérapeutique dans un vécu d’urgence aux scénarios dramatiques.
– Pour l’adolescent, le vécu est celui d’une détresse figée puis débordante, morose, sans espoir, d’un sentiment de solitude et d’isolement où règne la honte (voir l’article de P.-A. Raoult, p.72), d’un besoin déçu d’être aimé, d’une quête d’appartenir qui n’est pas reconnue, d’une irritabilité voire d’une colère à l’égard de l’incompréhension du monde adulte et des parents. Pour le jeune, la mort est associée à la paix et au silence face à la douleur psychologique (Shneidman, 1996).
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=104863
in Santé mentale > 269 (juin 2022) . - p. 48-53[article] Dépression de l'adolescent : place de choix de la thérapie familiale [] / Alexandre Har ; Noël Pommepuy . - 2022 . - p. 48-53.
Cet article fait partie du dossier "Adolescence : de la dépressivité à la dépression".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 269 (juin 2022) . - p. 48-53
Résumé : Pierre, 16 ans, souffre de dépression. Alors que ses parents paraissent débordés dans leur rôle, et figés dans l’angoisse, une thérapie familiale basée sur l’attachement remet du jeu dans les relations.
Faire face à un adolescent souffrant de dépression et présentant un risque suicidaire est une situation de crise psychopathologique (Seguin et al ; 2006) particulièrement difficile. Les niveaux d’angoisse, la contagion de la tristesse et de la colère, la peur du passage à l’acte et de la mort piègent la famille, les intervenants, et l’ensemble du système thérapeutique dans un vécu d’urgence aux scénarios dramatiques.
– Pour l’adolescent, le vécu est celui d’une détresse figée puis débordante, morose, sans espoir, d’un sentiment de solitude et d’isolement où règne la honte (voir l’article de P.-A. Raoult, p.72), d’un besoin déçu d’être aimé, d’une quête d’appartenir qui n’est pas reconnue, d’une irritabilité voire d’une colère à l’égard de l’incompréhension du monde adulte et des parents. Pour le jeune, la mort est associée à la paix et au silence face à la douleur psychologique (Shneidman, 1996).
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=104863 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtLe jeu vidéo contre la menace dépressive / Vincent Le Corre in Santé mentale, 269 (juin 2022)
[article]
Titre : Le jeu vidéo contre la menace dépressive Auteurs : Vincent Le Corre Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 55-59 Note générale : Cet article fait partie du dossier "Adolescence : de la dépressivité à la dépression". Langues : Français (fre) Résumé : La pratique du jeu vidéo permet au clinicien de comprendre les enjeux subjectifs du processus adolescent, particulièrement pour certains jeunes qui l’utilisent pour faire face aux remaniements narcissiques et aux affects dépressifs parfois envahissants. Illustration avec l’histoire de Raphaël.
Comme l’explique Philippe Jeammet (1), « l’adolescence est une réponse de la société face à des phénomènes physiologiques et physiques qu’engendre la puberté ». Cette période de la vie présente en effet des spécificités psychologiques dues aux transformations qui s’imposent aux adolescents. Ces derniers doivent alors élaborer des réponses singulières, en s’appuyant sur leur histoire familiale et les constructions de leur enfance mais aussi sur de nouvelles figures idéales ou objets culturels de leur environnement. Articulant les théories psychanalytiques, je vais m’intéresser aux jeux vidéos comme une des modalités de réponse pour les jeunes aujourd’hui.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=104864
in Santé mentale > 269 (juin 2022) . - p. 55-59[article] Le jeu vidéo contre la menace dépressive [] / Vincent Le Corre . - 2022 . - p. 55-59.
Cet article fait partie du dossier "Adolescence : de la dépressivité à la dépression".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 269 (juin 2022) . - p. 55-59
Résumé : La pratique du jeu vidéo permet au clinicien de comprendre les enjeux subjectifs du processus adolescent, particulièrement pour certains jeunes qui l’utilisent pour faire face aux remaniements narcissiques et aux affects dépressifs parfois envahissants. Illustration avec l’histoire de Raphaël.
Comme l’explique Philippe Jeammet (1), « l’adolescence est une réponse de la société face à des phénomènes physiologiques et physiques qu’engendre la puberté ». Cette période de la vie présente en effet des spécificités psychologiques dues aux transformations qui s’imposent aux adolescents. Ces derniers doivent alors élaborer des réponses singulières, en s’appuyant sur leur histoire familiale et les constructions de leur enfance mais aussi sur de nouvelles figures idéales ou objets culturels de leur environnement. Articulant les théories psychanalytiques, je vais m’intéresser aux jeux vidéos comme une des modalités de réponse pour les jeunes aujourd’hui.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=104864 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtConfinement et échec de séparation à l'adolescence / Gaëlle Riou in Santé mentale, 269 (juin 2022)
[article]
Titre : Confinement et échec de séparation à l'adolescence Auteurs : Gaëlle Riou Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 60-65 Note générale : Cet article fait partie du dossier "Adolescence : de la dépressivité à la dépression". Langues : Français (fre) Résumé : Amir, 18 ans, et Léna, 16 ans, souffrent de dépression. À l’hôpital de jour, une prise en charge pluridisciplinaire est mise en place, ancrée sur des médiations thérapeutiques et des séances individuelles d’ergothérapie.
Amir et Léna sont tous les deux suivis pour dépression à l’hôpital de jour pour adolescents et jeunes adultes. Amir a 18 ans, la limite d’âge pour l’admission dans ce service, et Léna est à peine âgée de 16 quand elle nous est adressée la première fois. L’un est en terminale, l’autre en seconde. L’un est très ouvert et volubile, l’autre très silencieuse et effacée.
L’intérêt de présenter ces deux cas cliniques, en apparence si différents dans leur rapport à l’autre, est qu’ils se rejoignent dans la problématique d’une séparation impossible avec le milieu familial, accentuée par les confinements successifs de ces deux années de crise sanitaire. Ces jeunes l’expriment différemment, et nous proposerons des réponses adaptées à leur temporalité singulière, dans un équilibre entre soin individuel et groupal.
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=104865
in Santé mentale > 269 (juin 2022) . - p. 60-65[article] Confinement et échec de séparation à l'adolescence [] / Gaëlle Riou . - 2022 . - p. 60-65.
Cet article fait partie du dossier "Adolescence : de la dépressivité à la dépression".
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in Santé mentale > 269 (juin 2022) . - p. 60-65
Résumé : Amir, 18 ans, et Léna, 16 ans, souffrent de dépression. À l’hôpital de jour, une prise en charge pluridisciplinaire est mise en place, ancrée sur des médiations thérapeutiques et des séances individuelles d’ergothérapie.
Amir et Léna sont tous les deux suivis pour dépression à l’hôpital de jour pour adolescents et jeunes adultes. Amir a 18 ans, la limite d’âge pour l’admission dans ce service, et Léna est à peine âgée de 16 quand elle nous est adressée la première fois. L’un est en terminale, l’autre en seconde. L’un est très ouvert et volubile, l’autre très silencieuse et effacée.
L’intérêt de présenter ces deux cas cliniques, en apparence si différents dans leur rapport à l’autre, est qu’ils se rejoignent dans la problématique d’une séparation impossible avec le milieu familial, accentuée par les confinements successifs de ces deux années de crise sanitaire. Ces jeunes l’expriment différemment, et nous proposerons des réponses adaptées à leur temporalité singulière, dans un équilibre entre soin individuel et groupal.
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Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêt" On dirait un corps de petit vieux, non ? " / Virginie De meulder in Santé mentale, 269 (juin 2022)
[article]
Titre : " On dirait un corps de petit vieux, non ? " Auteurs : Virginie De meulder Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 67-70 Note générale : Cet article fait partie du dossier "Adolescence : de la dépressivité à la dépression". Langues : Français (fre) Résumé : Après le décès de son père dont il s’est occupé jusqu’à sa mort, Noé, 16 ans, souffre d’une dépression à expression somatique. Une prise en charge à la consultation NineTeen lui permet de démythifier ce père idéalisé et de reprendre le cours de sa vie.
Noé est adressé à la consultation NineTeen (voir encadré) par son médecin traitant. Ce jeune homme de 16 ans a perdu son père des suites d’un cancer un an auparavant et a besoin d’un soutien psychologique.
Fils unique, Noé vit chez sa mère depuis le divorce de ses parents dans son enfance. Après la séparation, son père, Cédric, a vécu quelques années avec une compagne très possessive qui l’a quitté avant la maladie. Noé s’est occupé de son père jusqu’à sa mort, accompagné par sa mère. Depuis quelques mois il présente des troubles du sommeil, des idées noires, une diminution de l’appétit, des difficultés pour se rendre en cours et des crises d’anxiété se manifestant par des fous rires et des spasmes abdominaux. Le médecin généraliste lui a prescrit du Xanax® et un arrêt maladie d’un mois car il a du mal à se concentrer, d’où la baisse de ses résultats scolaires.
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=104866
in Santé mentale > 269 (juin 2022) . - p. 67-70[article] " On dirait un corps de petit vieux, non ? " [] / Virginie De meulder . - 2022 . - p. 67-70.
Cet article fait partie du dossier "Adolescence : de la dépressivité à la dépression".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 269 (juin 2022) . - p. 67-70
Résumé : Après le décès de son père dont il s’est occupé jusqu’à sa mort, Noé, 16 ans, souffre d’une dépression à expression somatique. Une prise en charge à la consultation NineTeen lui permet de démythifier ce père idéalisé et de reprendre le cours de sa vie.
Noé est adressé à la consultation NineTeen (voir encadré) par son médecin traitant. Ce jeune homme de 16 ans a perdu son père des suites d’un cancer un an auparavant et a besoin d’un soutien psychologique.
Fils unique, Noé vit chez sa mère depuis le divorce de ses parents dans son enfance. Après la séparation, son père, Cédric, a vécu quelques années avec une compagne très possessive qui l’a quitté avant la maladie. Noé s’est occupé de son père jusqu’à sa mort, accompagné par sa mère. Depuis quelques mois il présente des troubles du sommeil, des idées noires, une diminution de l’appétit, des difficultés pour se rendre en cours et des crises d’anxiété se manifestant par des fous rires et des spasmes abdominaux. Le médecin généraliste lui a prescrit du Xanax® et un arrêt maladie d’un mois car il a du mal à se concentrer, d’où la baisse de ses résultats scolaires.
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Exclu du prêtLe travail de la honte à l'adolescence / Patrick-Ange Raoult in Santé mentale, 269 (juin 2022)
[article]
Titre : Le travail de la honte à l'adolescence Auteurs : Patrick-Ange Raoult Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 72-77 Note générale : Cet article fait partie du dossier "Adolescence : de la dépressivité à la dépression". Langues : Français (fre) Résumé : Le travail de la honte est une nécessité dans la structuration identitaire de l’adolescence. Il est à la fois élaboration des processus liés à la puberté et symbolisation des traumas dont le sujet se trouve porteur ou héritier. Caractéristiques et clinique.
La traversée adolescente nécessite un travail de la honte (Raoult, 2014). Souvent en proie à des sentiments de honte, l’adolescent est confronté au dévoilement de ce qu’il voudrait masquer dans des registres très divers : corps, famille, sexualité, aspect de sa personnalité, actes… La honte porte atteinte à l’image et à l’estime de soi, fait rupture dans l’affection partagée et reçue d’autrui, et constitue une perte d’appartenance. Le sentiment de vivre une effraction, d’être dénudé ou démuni, est constant. Cette effraction peut aussi résulter de l’intériorisation de la honte d’un autre qui a fait du sujet son « porte-honte ». Elle peut être consécutive à une confusion ou une collusion des espaces psychiques ou corporelles, d’une assimilation subie ou encore s’enraciner dans les effets d’une disqualification ou d’une non-reconnaissance du vécu.
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in Santé mentale > 269 (juin 2022) . - p. 72-77[article] Le travail de la honte à l'adolescence [] / Patrick-Ange Raoult . - 2022 . - p. 72-77.
Cet article fait partie du dossier "Adolescence : de la dépressivité à la dépression".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 269 (juin 2022) . - p. 72-77
Résumé : Le travail de la honte est une nécessité dans la structuration identitaire de l’adolescence. Il est à la fois élaboration des processus liés à la puberté et symbolisation des traumas dont le sujet se trouve porteur ou héritier. Caractéristiques et clinique.
La traversée adolescente nécessite un travail de la honte (Raoult, 2014). Souvent en proie à des sentiments de honte, l’adolescent est confronté au dévoilement de ce qu’il voudrait masquer dans des registres très divers : corps, famille, sexualité, aspect de sa personnalité, actes… La honte porte atteinte à l’image et à l’estime de soi, fait rupture dans l’affection partagée et reçue d’autrui, et constitue une perte d’appartenance. Le sentiment de vivre une effraction, d’être dénudé ou démuni, est constant. Cette effraction peut aussi résulter de l’intériorisation de la honte d’un autre qui a fait du sujet son « porte-honte ». Elle peut être consécutive à une confusion ou une collusion des espaces psychiques ou corporelles, d’une assimilation subie ou encore s’enraciner dans les effets d’une disqualification ou d’une non-reconnaissance du vécu.
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