[article]
Titre : |
Le réentraînement à l’activité physique dans le diabète de type 2 réduit les dépenses de santé : résultats d’une étude prospective |
Type de document : |
texte imprimé |
Année de publication : |
2008 |
Article en page(s) : |
pp.193-197 |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
Objectifs
Quantifier l’impact sur les dépenses de santé d’une prescription réaliste d’activité physique dans le diabète de type 2 (DT2).
Matériels et méthodes
Trente-cinq DT2 ont été randomisés en deux groupes suivis durant un an : après dix sorties d’étude, 13 DT2 ont suivi un programme de réentraînement ciblé au seuil ventilatoire (initié en milieu hospitalier et poursuivi à domicile) en sus d’un traitement conventionnel (groupe R) et 12 (groupe C) ont eu le traitement conventionnel seul. La réalité de l’entraînement dans le groupe R est démontrée par une augmentation du score de Voorips (5,25 ± 3,3 p < 0,001) et un maintien de la VO2max et P max tandis que dans le groupe C, la VO2max diminue (−2,16 ± 2,5 p = 0,014).
Résultats
Dans les deux groupes, l’équilibre glycémique et tensionnel et le bilan lipidique restent stables. Les sujets entraînés ont atteint en fin d’étude un pourcentage plus élevé de leur puissance maximale théorique (p = 0,041) et ont un meilleur périmètre de marche sur six minutes (472,2 ± 98,9 contre 547,6 ± 56,7 p = 0,020). Dans le groupe R (contrairement au groupe C) il n’y avait aucune hospitalisation et les posologies des traitements diminuaient. Pour ces deux raisons, le coût total des dépenses santé sur un an baisse de 50 % dans le groupe R (p = 0,018).
Conclusion
Chez le DT2, la reprise d’une activité physique régulière à domicile s’oppose au déclin de l’aptitude physique et réduit de 50 % les dépenses de santé. |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=21585 |
in Science & sports > Volume 23 numéro 3-4 (01/06/2008) . - pp.193-197
[article] Le réentraînement à l’activité physique dans le diabète de type 2 réduit les dépenses de santé : résultats d’une étude prospective [texte imprimé] . - 2008 . - pp.193-197. Langues : Français ( fre) in Science & sports > Volume 23 numéro 3-4 (01/06/2008) . - pp.193-197
Résumé : |
Objectifs
Quantifier l’impact sur les dépenses de santé d’une prescription réaliste d’activité physique dans le diabète de type 2 (DT2).
Matériels et méthodes
Trente-cinq DT2 ont été randomisés en deux groupes suivis durant un an : après dix sorties d’étude, 13 DT2 ont suivi un programme de réentraînement ciblé au seuil ventilatoire (initié en milieu hospitalier et poursuivi à domicile) en sus d’un traitement conventionnel (groupe R) et 12 (groupe C) ont eu le traitement conventionnel seul. La réalité de l’entraînement dans le groupe R est démontrée par une augmentation du score de Voorips (5,25 ± 3,3 p < 0,001) et un maintien de la VO2max et P max tandis que dans le groupe C, la VO2max diminue (−2,16 ± 2,5 p = 0,014).
Résultats
Dans les deux groupes, l’équilibre glycémique et tensionnel et le bilan lipidique restent stables. Les sujets entraînés ont atteint en fin d’étude un pourcentage plus élevé de leur puissance maximale théorique (p = 0,041) et ont un meilleur périmètre de marche sur six minutes (472,2 ± 98,9 contre 547,6 ± 56,7 p = 0,020). Dans le groupe R (contrairement au groupe C) il n’y avait aucune hospitalisation et les posologies des traitements diminuaient. Pour ces deux raisons, le coût total des dépenses santé sur un an baisse de 50 % dans le groupe R (p = 0,018).
Conclusion
Chez le DT2, la reprise d’une activité physique régulière à domicile s’oppose au déclin de l’aptitude physique et réduit de 50 % les dépenses de santé. |
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