Centre de Documentation Campus Montignies
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[article]
Titre : |
Puissance critique : passé, présent et futur d’un concept |
Type de document : |
texte imprimé |
Année de publication : |
2008 |
Article en page(s) : |
pp.223-230 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
exercice physique endurance aérobie course à pied évaluation sportive modélisation |
Résumé : |
Actualités
Le concept de puissance critique est né des travaux de Scherrer de 1954 à 1960, travaux montrant qu’il existe une relation linéaire entre le temps d’épuisement et la quantité de travail réalisé au cours d’un exercice local. La pente de cette relation a la signification d’une puissance dite « critique », soutenable un temps prolongé. L’ordonnée à l’origine de cette relation a la dimension d’une réserve d’énergie. Dès 1958, Scherrer proposait d’appliquer la puissance critique à l’évaluation des athlètes en course et en natation. En fait, la relation temps limites–travail limite n’est pas strictement linéaire comme l’avait constaté Scherrer. Les conséquences principales de cette approximation linéaire sont une surestimation de la puissance réellement critique et de la prédiction des temps limites correspondant aux puissances proches de la puissance critique. Sont présentés les résultats des études redécouvrant l’application de la puissance critique aux exercices généraux, en particulier celles réalisées dans le laboratoire de H. Monod, montrant que la puissance critique est proche de puissances correspondant à un état stable de différents paramètres physiologiques, à condition de calculer cette puissance sur une fourchette de temps limites allant de quatre à 30 minutes. Le corollaire de l’imprécision de la prédiction des temps limites est l’insensibilité de la puissance critique au caractère plus ou moins épuisant des épreuves ayant permis sa détermination.
Perspectives
La puissance critique restera un indice permettant l’évaluation de l’aptitude aux exercices prolongés, en particulier les exercices locaux. L’utilisation future de l’ordonnée à l’origine de la relation temps/travail dans l’évaluation individuelle de la capacité anaérobie semble improbable. |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=21564 |
in Science & sports > Volume 23 numéro 5 (01/10/2008) . - pp.223-230
[article] Puissance critique : passé, présent et futur d’un concept [texte imprimé] . - 2008 . - pp.223-230. Langues : Français ( fre) in Science & sports > Volume 23 numéro 5 (01/10/2008) . - pp.223-230
Mots-clés : |
exercice physique endurance aérobie course à pied évaluation sportive modélisation |
Résumé : |
Actualités
Le concept de puissance critique est né des travaux de Scherrer de 1954 à 1960, travaux montrant qu’il existe une relation linéaire entre le temps d’épuisement et la quantité de travail réalisé au cours d’un exercice local. La pente de cette relation a la signification d’une puissance dite « critique », soutenable un temps prolongé. L’ordonnée à l’origine de cette relation a la dimension d’une réserve d’énergie. Dès 1958, Scherrer proposait d’appliquer la puissance critique à l’évaluation des athlètes en course et en natation. En fait, la relation temps limites–travail limite n’est pas strictement linéaire comme l’avait constaté Scherrer. Les conséquences principales de cette approximation linéaire sont une surestimation de la puissance réellement critique et de la prédiction des temps limites correspondant aux puissances proches de la puissance critique. Sont présentés les résultats des études redécouvrant l’application de la puissance critique aux exercices généraux, en particulier celles réalisées dans le laboratoire de H. Monod, montrant que la puissance critique est proche de puissances correspondant à un état stable de différents paramètres physiologiques, à condition de calculer cette puissance sur une fourchette de temps limites allant de quatre à 30 minutes. Le corollaire de l’imprécision de la prédiction des temps limites est l’insensibilité de la puissance critique au caractère plus ou moins épuisant des épreuves ayant permis sa détermination.
Perspectives
La puissance critique restera un indice permettant l’évaluation de l’aptitude aux exercices prolongés, en particulier les exercices locaux. L’utilisation future de l’ordonnée à l’origine de la relation temps/travail dans l’évaluation individuelle de la capacité anaérobie semble improbable. |
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