[article]
Titre : |
Intérêt de la quantification de la masse musculaire pour interpréter la calorimétrie d’effort |
Type de document : |
texte imprimé |
Année de publication : |
2011 |
Article en page(s) : |
pp.88-91 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
exercice endurance amaigrissement LIPOXmax muscle |
Résumé : |
Objectifs
Nous avons voulu voir si le fait de rapporter l’oxydation des lipides à la masse musculaire permet d’affiner l’interprétation de résultats de calorimétrie d’effort.
Méthodes
Chez 40 patients obèses et/ou diabétiques (26 femmes et 14 hommes ; âge 46,2 ± 2,5 ; IMC : 32,7 ± 1,04), nous avons étudié, avant et après réentraînement ciblé au niveau d’oxydation lipidique maximal (LIPOXmax), la balance des substrats énergétiques et l’impédance corporelle en multifréquences, pour calculer selon Janssen la masse musculaire.
Résultats
Avant réentraînement, le débit maximal d’oxydation lipidique (DMOL) est davantage corrélé à la masse musculaire (r = 0,583, p < 0,001) qu’à la masse maigre (r = 0,419, p < 0,01), montrant que c’est bien la masse musculaire qui est le principal déterminant anthropométrique du DMOL. L’amélioration du DMOL après entraînement n’est pas corrélée avec les changements de masse musculaire, mais le DMOL exprimé en milligramme par minute par kilogramme (mg/min/kg) de masse maigre augmente de façon très significative : 4,09 ± 0,61 à 7,01 ± 0,45 mg/min/kg, soit +71 % (p < 0,001) dans l’ensemble de l’échantillon. L’augmentation du DMOL exprimée en débit brut ou corrigée par la masse maigre ou le poids ressort avec moins de netteté et n’est significative que dans le groupe des femmes (p < 0,03). Le réentraînement provoque également une perte de poids de –2,14 ± 0,89 kg (p < 0,02), de tour de taille de –1,61 ± 0,82 cm (p < 0,05) et déplace vers la droite le LIPOXmax de 8,85 ± 4,08 watts (p < 0,03). On retrouve une corrélation entre le DMOL de départ et la perte de poids (r = –0,320, p < 0,05) et de tour de taille (r = –0,320, p < 0,05), et entre le DMOL par kilogramme de masse musculaire et la réduction de rapport taille/hanche (r = –0,390, p < 0,05). Au-dessus d’un DMOL de 5 mg/min/kg muscle, l’exercice fait perdre 3 cm de tour de taille (p < 0,05) et réduit le rapport taille/hanche de –0,15 (p < 0,05), au-dessous de cette valeur l’exercice ne fait pas perdre de poids…
Conclusion
Ces résultats indiquent que : (1) la masse musculaire calculée par bio-impédancemétrie est plus étroitement liée au DOL que la masse maigre globale ; (2) qu’un réentraînement au LIPOXmax augmente l’aptitude maximale du tissu musculaire à oxyder des lipides ; (3) que le DMOL exprimé par unité de masse musculaire est un prédicteur de l’efficacité de l’exercice sur les stocks lipidiques, avec un seuil à 5 mg/min/kg muscle. |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=21395 |
in Science & sports > Volume 26 numéro 2 (01/04/2011) . - pp.88-91
[article] Intérêt de la quantification de la masse musculaire pour interpréter la calorimétrie d’effort [texte imprimé] . - 2011 . - pp.88-91. Langues : Français ( fre) in Science & sports > Volume 26 numéro 2 (01/04/2011) . - pp.88-91
Mots-clés : |
exercice endurance amaigrissement LIPOXmax muscle |
Résumé : |
Objectifs
Nous avons voulu voir si le fait de rapporter l’oxydation des lipides à la masse musculaire permet d’affiner l’interprétation de résultats de calorimétrie d’effort.
Méthodes
Chez 40 patients obèses et/ou diabétiques (26 femmes et 14 hommes ; âge 46,2 ± 2,5 ; IMC : 32,7 ± 1,04), nous avons étudié, avant et après réentraînement ciblé au niveau d’oxydation lipidique maximal (LIPOXmax), la balance des substrats énergétiques et l’impédance corporelle en multifréquences, pour calculer selon Janssen la masse musculaire.
Résultats
Avant réentraînement, le débit maximal d’oxydation lipidique (DMOL) est davantage corrélé à la masse musculaire (r = 0,583, p < 0,001) qu’à la masse maigre (r = 0,419, p < 0,01), montrant que c’est bien la masse musculaire qui est le principal déterminant anthropométrique du DMOL. L’amélioration du DMOL après entraînement n’est pas corrélée avec les changements de masse musculaire, mais le DMOL exprimé en milligramme par minute par kilogramme (mg/min/kg) de masse maigre augmente de façon très significative : 4,09 ± 0,61 à 7,01 ± 0,45 mg/min/kg, soit +71 % (p < 0,001) dans l’ensemble de l’échantillon. L’augmentation du DMOL exprimée en débit brut ou corrigée par la masse maigre ou le poids ressort avec moins de netteté et n’est significative que dans le groupe des femmes (p < 0,03). Le réentraînement provoque également une perte de poids de –2,14 ± 0,89 kg (p < 0,02), de tour de taille de –1,61 ± 0,82 cm (p < 0,05) et déplace vers la droite le LIPOXmax de 8,85 ± 4,08 watts (p < 0,03). On retrouve une corrélation entre le DMOL de départ et la perte de poids (r = –0,320, p < 0,05) et de tour de taille (r = –0,320, p < 0,05), et entre le DMOL par kilogramme de masse musculaire et la réduction de rapport taille/hanche (r = –0,390, p < 0,05). Au-dessus d’un DMOL de 5 mg/min/kg muscle, l’exercice fait perdre 3 cm de tour de taille (p < 0,05) et réduit le rapport taille/hanche de –0,15 (p < 0,05), au-dessous de cette valeur l’exercice ne fait pas perdre de poids…
Conclusion
Ces résultats indiquent que : (1) la masse musculaire calculée par bio-impédancemétrie est plus étroitement liée au DOL que la masse maigre globale ; (2) qu’un réentraînement au LIPOXmax augmente l’aptitude maximale du tissu musculaire à oxyder des lipides ; (3) que le DMOL exprimé par unité de masse musculaire est un prédicteur de l’efficacité de l’exercice sur les stocks lipidiques, avec un seuil à 5 mg/min/kg muscle. |
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