[article]
Titre : |
Effects of Ramadan fasting on training induced adaptations to a seven-week high-intensity interval exercise programme |
Titre original : |
Effets du jeûne du Ramadan sur les adaptations induites par un programme de sept semaines d’entraînement à haute intensité par intervalles |
Type de document : |
texte imprimé |
Année de publication : |
2012 |
Article en page(s) : |
pp.31-38 |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
Objectifs
Le but de cette étude était de déterminer si les adaptations induites par un entraînement aérobie et anaérobie étaient compromises par le jeûne du Ramadan.
Méthodes
Vingt adolescents masculins de croyance musulmane et non musulmane ont été répartis respectivement en groupes jeûne (FAS, n = 10) et témoin ou sans jeûne (CON, n = 10). Les sujets ont été soumis à un entraînement par intervalles de haute intensité sur cycloergomètre trois fois par semaine pendant sept semaines, incluant une période de jeûne du Ramadan au cours des semaines 3 à 6 du programme pour le groupe FAS.
Résultats
Les sujets des deux groupes ont significativement augmenté leur consommation maximale d’oxygène (VO2max ; FAS de 2,77 ± 0,33 à 3,08 ± 0,22 ; CON 2,61 ± 0,22 à 2,89 ± 0,21 L/min ; p < 0,05) et leur performance anaérobie maximale (travail total de quatre tests anaérobie Wingate ; FAS de 53,4 ± 5,2 à 57,7 ± 4,8 ; CON de 47,4 ± 4,5 à 52,0 ± 4,5 kJ ; p < 0,05). Aucune différence significative n’a été notée dans l’importance de l’amélioration entre les groupes, tant pour la performance aérobie (FAS 0,31 ± 0,28 vs. CON 0,28 ± 0,12 L/min ; p > 0,05) qu’anaérobie (FAS 4,3 ± 3,3 vs. CON 4,6 ± 3,4 kJ ; p > 0,05). Les indices d’intensité d’entraînement (fréquence cardiaque moyenne et concentration moyenne de lactate sanguin) ainsi que les apports énergétiques et liquidiens moyens n’étaient pas significativement différents entre les groupes pendant toute la période de l’étude.
Conclusions
Les adaptations à un entraînement aérobie et anaérobie de sept semaines n’ont pas été compromises par quatre semaines de jeûne intermittent pour le Ramadan, probablement parce que tant l’intensité globale de l’entraînement que l’apport nutritionnel ont été maintenus pendant toute la période du Ramadan. |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=21346 |
in Science & sports > Volume 27 numéro 1 (01/02/2012) . - pp.31-38
[article] Effects of Ramadan fasting on training induced adaptations to a seven-week high-intensity interval exercise programme = Effets du jeûne du Ramadan sur les adaptations induites par un programme de sept semaines d’entraînement à haute intensité par intervalles [texte imprimé] . - 2012 . - pp.31-38. Langues : Français ( fre) in Science & sports > Volume 27 numéro 1 (01/02/2012) . - pp.31-38
Résumé : |
Objectifs
Le but de cette étude était de déterminer si les adaptations induites par un entraînement aérobie et anaérobie étaient compromises par le jeûne du Ramadan.
Méthodes
Vingt adolescents masculins de croyance musulmane et non musulmane ont été répartis respectivement en groupes jeûne (FAS, n = 10) et témoin ou sans jeûne (CON, n = 10). Les sujets ont été soumis à un entraînement par intervalles de haute intensité sur cycloergomètre trois fois par semaine pendant sept semaines, incluant une période de jeûne du Ramadan au cours des semaines 3 à 6 du programme pour le groupe FAS.
Résultats
Les sujets des deux groupes ont significativement augmenté leur consommation maximale d’oxygène (VO2max ; FAS de 2,77 ± 0,33 à 3,08 ± 0,22 ; CON 2,61 ± 0,22 à 2,89 ± 0,21 L/min ; p < 0,05) et leur performance anaérobie maximale (travail total de quatre tests anaérobie Wingate ; FAS de 53,4 ± 5,2 à 57,7 ± 4,8 ; CON de 47,4 ± 4,5 à 52,0 ± 4,5 kJ ; p < 0,05). Aucune différence significative n’a été notée dans l’importance de l’amélioration entre les groupes, tant pour la performance aérobie (FAS 0,31 ± 0,28 vs. CON 0,28 ± 0,12 L/min ; p > 0,05) qu’anaérobie (FAS 4,3 ± 3,3 vs. CON 4,6 ± 3,4 kJ ; p > 0,05). Les indices d’intensité d’entraînement (fréquence cardiaque moyenne et concentration moyenne de lactate sanguin) ainsi que les apports énergétiques et liquidiens moyens n’étaient pas significativement différents entre les groupes pendant toute la période de l’étude.
Conclusions
Les adaptations à un entraînement aérobie et anaérobie de sept semaines n’ont pas été compromises par quatre semaines de jeûne intermittent pour le Ramadan, probablement parce que tant l’intensité globale de l’entraînement que l’apport nutritionnel ont été maintenus pendant toute la période du Ramadan. |
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