Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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Revue | Revue | Centre de Documentation HELHa Campus Montignies | Armoires à volets | Document exclu du prêt - à consulter sur place Exclu du prêt |
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Ajouter le résultat dans votre panierConférence annuelle de l'École d'ASSAS / Michel Pillu in Kinésithérapie scientifique, 631 (Mai 2021)
[article]
Titre : Conférence annuelle de l'École d'ASSAS Type de document : texte imprimé Auteurs : Michel Pillu Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 1-4 Langues : Français (fre) Résumé : Nous avions retenu cette année, le thème « Sport, sport adapté et santé ». Ce thème nous a paru fédérateur. Le sport et la kinésithérapie du sportif passionnent nos étudiants. Mais le sport va bien au-delà de ce qu’on appelle familièrement « le sport » qui est souvent compris comme une notion de performance et de record. Dans notre idée le sport comprend la notion de mouvement (le kinesis grec de kinésithérapeute), de déplacement (la marche est le premier des sports) et de dépassement de soi-même permettant d’atteindre le but fixé. De plus, le sport balaie un spectre très large, aussi bien en termes d’âge que de handicap. Le sport est aussi un vecteur de Santé publique et un gage du vieillir en bonne santé dans nos sociétés vieillissantes. Le sport est aussi un lien universel pour le genre humain et son développement actuel est le témoin de son importance planétaire. C’est aussi pourquoi, inviter une sportive, enseignante-chercheuse internationale, nous a paru une évidence. Autrement dit, le sport est au cœur du métier de kinésithérapeute. Ce thème explique le succès de la conférence qui a été suivie par plus de 400 auditeurs venus de plusieurs pays d’Europe en plus de la France. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=93552
in Kinésithérapie scientifique > 631 (Mai 2021) . - p. 1-4[article] Conférence annuelle de l'École d'ASSAS [texte imprimé] / Michel Pillu . - 2021 . - p. 1-4.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 631 (Mai 2021) . - p. 1-4
Résumé : Nous avions retenu cette année, le thème « Sport, sport adapté et santé ». Ce thème nous a paru fédérateur. Le sport et la kinésithérapie du sportif passionnent nos étudiants. Mais le sport va bien au-delà de ce qu’on appelle familièrement « le sport » qui est souvent compris comme une notion de performance et de record. Dans notre idée le sport comprend la notion de mouvement (le kinesis grec de kinésithérapeute), de déplacement (la marche est le premier des sports) et de dépassement de soi-même permettant d’atteindre le but fixé. De plus, le sport balaie un spectre très large, aussi bien en termes d’âge que de handicap. Le sport est aussi un vecteur de Santé publique et un gage du vieillir en bonne santé dans nos sociétés vieillissantes. Le sport est aussi un lien universel pour le genre humain et son développement actuel est le témoin de son importance planétaire. C’est aussi pourquoi, inviter une sportive, enseignante-chercheuse internationale, nous a paru une évidence. Autrement dit, le sport est au cœur du métier de kinésithérapeute. Ce thème explique le succès de la conférence qui a été suivie par plus de 400 auditeurs venus de plusieurs pays d’Europe en plus de la France. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=93552 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtCovid long Comment le syndrome d'hyperventilation révèle les défaillances actuelles de notre façon de soigner / Mathilde Proffit in Kinésithérapie scientifique, 631 (Mai 2021)
[article]
Titre : Covid long Comment le syndrome d'hyperventilation révèle les défaillances actuelles de notre façon de soigner Type de document : texte imprimé Auteurs : Mathilde Proffit, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p.51-55 Langues : Français (fre) Mots-clés : Hyperventilation COVID-19 Questionnaire NIJMEGEN pour prédire la probabilité de syndrome d'hyperventilation Résumé : Cet article nous a été proposé par une consœur spécialisée en kinésithérapie respiratoire. Elle nous livre sa réflexion sur le cortège de symptômes dont souffrent de nombreux patients ayant été infectés par la Covid-19 (mais pas seulement), même s’ils n’ont pas développé de forme grave de la maladie, et propose différents outils pour les prendre en charge.
Kinésithérapeutes spécialisés dans le domaine respiratoire, nous recevons depuis plusieurs mois, de nombreux patients post-Covid-19 n’ayant jamais été hospitalisés. De tous âges, de tous sexes, de toutes catégories socioprofessionnelles, ces patients présentent un cortège de symptômes englobés par la notion de « Covid long ».
Leurs points communs sont nombreux : oppression et/ou douleur thoracique, sensation de dyspnée ou souffle court (que l’inspiration n’est jamais vraiment satisfaisante ou terminée), fatigue, anxiété, palpitations, vertiges, fasciculations musculaires, perte de poids éventuelle. Ils décrivent une sensation de pesanteur sur la poitrine, sans facteur déclenchant spécifique. La respiration durant le sommeil est en général vécue comme sans problème, mais la gêne respiratoire arrive de façon impromptue au cours de la journée, à l’activité comme au repos. Leurs (autres) points communs : une longue errance médicale, aucune réponse à leurs questions (« Qu’est-ce qui m’arrive ? Est-ce que ça ira mieux ? »), de très nombreux examens paracliniques, et la sensation, souvent, de « devenir fou ». Ils n’ont, pour la plupart, jamais entendu parler de syndrome d’hyperventilation (ou SHV).
Or, l’ensemble des patients que nous avons pu suivre post-Covid-19 (non hospitalisés) étaient positifs au questionnaire de Nijmegen (cf. ci-dessous) (qui permet de prédire la probabilité du syndrome d’hyperventilation), avec des scanners et des fonctions respiratoires non pathologiques. Ils se sont, sans exception, améliorés avec une prise en charge de kinésithérapie axée sur le traitement du SHV. Notre hypothèse est donc que les « Covid longs » sont, majoritairement, des syndromes d’hyperventilation.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=93553
in Kinésithérapie scientifique > 631 (Mai 2021) . - p.51-55[article] Covid long Comment le syndrome d'hyperventilation révèle les défaillances actuelles de notre façon de soigner [texte imprimé] / Mathilde Proffit, Auteur . - 2021 . - p.51-55.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 631 (Mai 2021) . - p.51-55
Mots-clés : Hyperventilation COVID-19 Questionnaire NIJMEGEN pour prédire la probabilité de syndrome d'hyperventilation Résumé : Cet article nous a été proposé par une consœur spécialisée en kinésithérapie respiratoire. Elle nous livre sa réflexion sur le cortège de symptômes dont souffrent de nombreux patients ayant été infectés par la Covid-19 (mais pas seulement), même s’ils n’ont pas développé de forme grave de la maladie, et propose différents outils pour les prendre en charge.
Kinésithérapeutes spécialisés dans le domaine respiratoire, nous recevons depuis plusieurs mois, de nombreux patients post-Covid-19 n’ayant jamais été hospitalisés. De tous âges, de tous sexes, de toutes catégories socioprofessionnelles, ces patients présentent un cortège de symptômes englobés par la notion de « Covid long ».
Leurs points communs sont nombreux : oppression et/ou douleur thoracique, sensation de dyspnée ou souffle court (que l’inspiration n’est jamais vraiment satisfaisante ou terminée), fatigue, anxiété, palpitations, vertiges, fasciculations musculaires, perte de poids éventuelle. Ils décrivent une sensation de pesanteur sur la poitrine, sans facteur déclenchant spécifique. La respiration durant le sommeil est en général vécue comme sans problème, mais la gêne respiratoire arrive de façon impromptue au cours de la journée, à l’activité comme au repos. Leurs (autres) points communs : une longue errance médicale, aucune réponse à leurs questions (« Qu’est-ce qui m’arrive ? Est-ce que ça ira mieux ? »), de très nombreux examens paracliniques, et la sensation, souvent, de « devenir fou ». Ils n’ont, pour la plupart, jamais entendu parler de syndrome d’hyperventilation (ou SHV).
Or, l’ensemble des patients que nous avons pu suivre post-Covid-19 (non hospitalisés) étaient positifs au questionnaire de Nijmegen (cf. ci-dessous) (qui permet de prédire la probabilité du syndrome d’hyperventilation), avec des scanners et des fonctions respiratoires non pathologiques. Ils se sont, sans exception, améliorés avec une prise en charge de kinésithérapie axée sur le traitement du SHV. Notre hypothèse est donc que les « Covid longs » sont, majoritairement, des syndromes d’hyperventilation.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=93553 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtÉchographie appliquée à la rééducation oro-maxillo-faciale : pourquoi tout kinésithérapeute maxillo-facial devrait avoir un échographe ? / Carlos Lopez in Kinésithérapie scientifique, 631 (Mai 2021)
[article]
Titre : Échographie appliquée à la rééducation oro-maxillo-faciale : pourquoi tout kinésithérapeute maxillo-facial devrait avoir un échographe ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Carlos Lopez, Auteur ; Aymeric Le Neindre, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 39-42 Langues : Français (fre) Mots-clés : Rééducation oro-maxillo-faciale Résumé : En rééducation oro-maxillo-faciale (OMF), le kinésithérapeute participe à la prise en charge pluridisciplinaire de nombreuses situations pathologiques : dysfonctions temporo-mandibulaires (DTM), troubles du sommeil (TS), dysphagie, paralysies faciales (PF) ou encore les cancers de la tête et du cou. Les pathologies indiquant la kinésithérapie, impliquent différents structures musculaires, articulaires ou viscérales pour lesquelles l’évaluation habituelle en kinésithérapie manque de fiabilité et de précision.L'évaluation en kinésithérapie de la cinématique de l’articulation temporo-mandibulaire (ATM), de la tonicité des muscles de la mastication, de la face ou linguales manque de fiabilité et de précision. Elle est souvent basée sur la douleur ressentie, la palpation, la réalisation des praxies et des évaluations subjectives qui rendent difficile le suivi précis de l’évolution du malade. L’évaluation des œdèmes faciaux et cervicaux, fréquents dans les suites des chirurgies des cancers de la tête et du cou, nécessite également des outils d’évaluation précis afin de suivre leur évolution.L’échographie est un outil diagnostic non invasif, non irradiant et simple d’utilisation. Elle permet l’analyse quantitative et qualitative des nombreuses structures impliquées dans les dysfonctions de la sphère OMF et ouvre donc de nouvelles perspectives pour les kinésithérapeutes Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=93554
in Kinésithérapie scientifique > 631 (Mai 2021) . - p. 39-42[article] Échographie appliquée à la rééducation oro-maxillo-faciale : pourquoi tout kinésithérapeute maxillo-facial devrait avoir un échographe ? [texte imprimé] / Carlos Lopez, Auteur ; Aymeric Le Neindre, Auteur . - 2021 . - p. 39-42.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 631 (Mai 2021) . - p. 39-42
Mots-clés : Rééducation oro-maxillo-faciale Résumé : En rééducation oro-maxillo-faciale (OMF), le kinésithérapeute participe à la prise en charge pluridisciplinaire de nombreuses situations pathologiques : dysfonctions temporo-mandibulaires (DTM), troubles du sommeil (TS), dysphagie, paralysies faciales (PF) ou encore les cancers de la tête et du cou. Les pathologies indiquant la kinésithérapie, impliquent différents structures musculaires, articulaires ou viscérales pour lesquelles l’évaluation habituelle en kinésithérapie manque de fiabilité et de précision.L'évaluation en kinésithérapie de la cinématique de l’articulation temporo-mandibulaire (ATM), de la tonicité des muscles de la mastication, de la face ou linguales manque de fiabilité et de précision. Elle est souvent basée sur la douleur ressentie, la palpation, la réalisation des praxies et des évaluations subjectives qui rendent difficile le suivi précis de l’évolution du malade. L’évaluation des œdèmes faciaux et cervicaux, fréquents dans les suites des chirurgies des cancers de la tête et du cou, nécessite également des outils d’évaluation précis afin de suivre leur évolution.L’échographie est un outil diagnostic non invasif, non irradiant et simple d’utilisation. Elle permet l’analyse quantitative et qualitative des nombreuses structures impliquées dans les dysfonctions de la sphère OMF et ouvre donc de nouvelles perspectives pour les kinésithérapeutes Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=93554 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtÉvaluation et suivi du contrôle neuromoteur et postural des footballeurs de haut niveau : Application et à réathlétisation et à la prophylaxie des pathologies des membres inférieurs / Geoffrey Memain in Kinésithérapie scientifique, 631 (Mai 2021)
[article]
Titre : Évaluation et suivi du contrôle neuromoteur et postural des footballeurs de haut niveau : Application et à réathlétisation et à la prophylaxie des pathologies des membres inférieurs Type de document : texte imprimé Auteurs : Geoffrey Memain ; et al., Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 5-17 Langues : Français (fre) Mots-clés : Football Motoneurones Résumé : Le football de haut niveau impose aux athlètes des sollicitations de plus en plus importantes : nombre de compétitions et de déplacements, intensité de pratique ou encore diminution des périodes de récupération. Il est alors primordial d’intensifier le travail préventif pour minimiser l’effet de ces sollicitations sur le système musculosquelettique de l’athlète.La prophylaxie, définie comme « l’ensemble des moyens mis en œuvre pour éviter l’apparition, l’expansion et l’aggravation de certaines pathologies » [1] semble efficace en football, mais dans de faibles proportions [2]. Ekstrand et al. [2] ont étudié l’incidence de blessures des équipes de football de l’élite masculine européenne sur 18 saisons. Ces auteurs ont reporté une incidence de blessure de 3,4/1 000 h à l’entraînement et de 23,8/1 000 h en match. Ils ont aussi mis en évidence que la sévérité des lésions ligamentaires a augmenté (+ 4 % par saison en match et + 1 % à l’entraînement), mais que leur nombre a diminué au cours de cette période (- 7 % en match et - 6 % à l’entraînement par saison).Les récidives de blessure ont également diminué en match (- 4 % par saison) mais pas à l’entraînement. Ces mêmes auteurs ont montré que l’incidence globale de blessures semble diminuer de 3 % par saison, à l’instar des récidives (- 3 % à - 7 %) sur les 18 saisons.
L’importance de la prévention et de la réathlétisation est illustrée par Hagglund et al. [3] qui met en évidence l’existence d’un impact négatif du taux de blessures sur le succès en compétitions nationales et internationales. Cette tendance à la réduction des pathologies semble s’expliquer par l’amélioration de la gestion des blessures. Les éléments suivants participent à ces progrès : diagnostics et examens médicaux, connaissances en rééducation et réathlétisation, identification et modifications des facteurs de risques de rechute, batterie de test de return to play, travail préventif ou encore suivi des charges d’entraînement.
Malgré les aspects positifs issus de ces travaux et de la baisse des atteintes corporelles des footballeurs, les chiffres montrent tout de même 15,6 % de récidive sur les lésions musculaires des quadriceps, 17,5 % sur les ischio-jambiers, 6,6 % sur les LCA, ou encore 36,3 % sur les douleurs invalidantes de chondropathies de genou. Il faut prendre en considération que les données de l’équipe d’Ekstrand sont sur les équipes en champions league disposant des staffs et des conditions de suivi les plus fournis et donc pas forcément représentatives de l’ensemble du football professionnel. Une étude française récente fixait à environ 10 % le risque de récidive du LCA dans les 3 ans postopératoires [4] avec un retour au niveau préopératoire à 63 % [5].La Ligue de Football Professionnelle Française a, quant à elle, étudiée 18 clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 sur 2 saisons. Les résultats de cette étude épidémiologique [6] montrent que le risque de blessure est 11,2 fois plus important en match qu'à l'entraînement (17,2/1 000 h vs 1,53/1 000 h) et que 87 % des blessures concernent les membres inférieurs avec pour localisation majoritaire les muscles de la cuisse et en particulier les ischio-jambiers. Une pathologie sur 3 est caractérisée comme sévère, c’est-à-dire nécessitant plus de 28 jours d’indisponibilité.
Globalement, sur une saison, il y a 1,7 blessure par jour avec plus de 30 jours d’absence au football, ce qui représente 42,5 pathologies par équipe, soit 3,7 mensuelles nécessitant plus de 3 jours de prise en charge hors groupe d’entraînement. Aux USA [7], la pratique en compétition engendre une incidence 12,2 fois plus forte que l’entraînement (35,3/1000 h vs 2,9/1 000 h).L’étude de Noay et al. [8] portant sur 16 clubs de l’élite espagnole, conforte ces données en révélant des chiffres similaires avec 12,3 plus de blessures en compétition qu'à l'entraînement (43,53/1 000 h vs 3,55/1 000 h).Enfin, d’un point de vu calendaire, les deux périodes les plus sensibles en termes de traumatologie sont septembre-octobre et janvier-février [6].Lorsque le sportif est blessé, il passe par la rééducation et la réathlétisation. Ces deux notions peuvent être respectivement définies comme « l’ensemble des moyens et des soins non médicaux mis en œuvre pour rétablir plus ou moins complètement l’usage d’un membre ou d’une fonction », [Larousse]) et par « l’ensemble des moyens non médicaux et paramédicaux mis en œuvre pour rétablir l’efficacité motrice et fonctionnelle d’un athlète, en la rapportant au contexte de sa discipline sportive » [9]. Ces deux domaines sont complémentaires et doivent être menés de manière imbriquée afin de permettre à l’athlète de revenir sur les terrains de compétition (return to play, des anglo-saxons) dans les meilleures conditions possibles.Depuis le début des années 2000, les recherches sur ces notions se sont multipliées (notamment en neurosciences) permettant de construire un socle solide de connaissances, à la fois sur l’identification des facteurs de risque de survenue d’une blessure [10] et sur les techniques de prise en charge des sportifs blessés [11]. Les travaux sur les tests de prévention et d’évaluation des progrès lors du processus de Rééducation-Réathlétisation (R-R) se sont aussi fortement intensifiés. Notre domaine de recherche sur l’amélioration du processus de réathlétisation est un champ d'intervention se situant justement à la frontière des neurosciences, de la physiologie, de la biomécanique et de la traumatologie.Ce développement des connaissances [12] concernant l’apprentissage moteur, l'automatisation et la correction gestuelle, ou encore les inhibitions motrices enrichit grandement notre domaine. La notion de « profilage » dans le but d'individualiser les soins et l’entraînement est également au centre de ces évolutions. Le progrès des connaissances sur les conséquences des blessures et des opérations chirurgicales [13, 14] notamment concernant les inhibitions motrices (Arthrogenic Muscle Inhibition) et les réflexes de protection (en particulier de flexion) permettent de mieux comprendre l’impact de la blessure sur les différentes qualités neuromotrices de l’athlète, à savoir, l’excitabilité corticale, l’activation musculaire, le changement d'angle de pic de couple de force, le taux de développement de la force (Rate of Force Development - RFD). Les phénomènes de désadaptation et de désentraînement (musculaire, énergétique, neuromoteur et cognitif) sont très présents chez le sportif blessé et engendrent des conséquences significatives sur ses capacités.Les objectifs prioritaires de notre domaine professionnel sont de permettre à l’athlète de récupérer et/ou développer ses qualités dans les différents domaines illustrés à la figure 1 ci-dessous, d’évaluer toujours mieux l'impact de la réathlétisation sur ces qualités neuromotrices et de développer des stratégies de testing toujours plus pertinentes et spécifiques pour le retour à la pratique mais aussi à la performance post-blessure du footballeur de haut niveau.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=93555
in Kinésithérapie scientifique > 631 (Mai 2021) . - p. 5-17[article] Évaluation et suivi du contrôle neuromoteur et postural des footballeurs de haut niveau : Application et à réathlétisation et à la prophylaxie des pathologies des membres inférieurs [texte imprimé] / Geoffrey Memain ; et al., Auteur . - 2021 . - p. 5-17.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 631 (Mai 2021) . - p. 5-17
Mots-clés : Football Motoneurones Résumé : Le football de haut niveau impose aux athlètes des sollicitations de plus en plus importantes : nombre de compétitions et de déplacements, intensité de pratique ou encore diminution des périodes de récupération. Il est alors primordial d’intensifier le travail préventif pour minimiser l’effet de ces sollicitations sur le système musculosquelettique de l’athlète.La prophylaxie, définie comme « l’ensemble des moyens mis en œuvre pour éviter l’apparition, l’expansion et l’aggravation de certaines pathologies » [1] semble efficace en football, mais dans de faibles proportions [2]. Ekstrand et al. [2] ont étudié l’incidence de blessures des équipes de football de l’élite masculine européenne sur 18 saisons. Ces auteurs ont reporté une incidence de blessure de 3,4/1 000 h à l’entraînement et de 23,8/1 000 h en match. Ils ont aussi mis en évidence que la sévérité des lésions ligamentaires a augmenté (+ 4 % par saison en match et + 1 % à l’entraînement), mais que leur nombre a diminué au cours de cette période (- 7 % en match et - 6 % à l’entraînement par saison).Les récidives de blessure ont également diminué en match (- 4 % par saison) mais pas à l’entraînement. Ces mêmes auteurs ont montré que l’incidence globale de blessures semble diminuer de 3 % par saison, à l’instar des récidives (- 3 % à - 7 %) sur les 18 saisons.
L’importance de la prévention et de la réathlétisation est illustrée par Hagglund et al. [3] qui met en évidence l’existence d’un impact négatif du taux de blessures sur le succès en compétitions nationales et internationales. Cette tendance à la réduction des pathologies semble s’expliquer par l’amélioration de la gestion des blessures. Les éléments suivants participent à ces progrès : diagnostics et examens médicaux, connaissances en rééducation et réathlétisation, identification et modifications des facteurs de risques de rechute, batterie de test de return to play, travail préventif ou encore suivi des charges d’entraînement.
Malgré les aspects positifs issus de ces travaux et de la baisse des atteintes corporelles des footballeurs, les chiffres montrent tout de même 15,6 % de récidive sur les lésions musculaires des quadriceps, 17,5 % sur les ischio-jambiers, 6,6 % sur les LCA, ou encore 36,3 % sur les douleurs invalidantes de chondropathies de genou. Il faut prendre en considération que les données de l’équipe d’Ekstrand sont sur les équipes en champions league disposant des staffs et des conditions de suivi les plus fournis et donc pas forcément représentatives de l’ensemble du football professionnel. Une étude française récente fixait à environ 10 % le risque de récidive du LCA dans les 3 ans postopératoires [4] avec un retour au niveau préopératoire à 63 % [5].La Ligue de Football Professionnelle Française a, quant à elle, étudiée 18 clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 sur 2 saisons. Les résultats de cette étude épidémiologique [6] montrent que le risque de blessure est 11,2 fois plus important en match qu'à l'entraînement (17,2/1 000 h vs 1,53/1 000 h) et que 87 % des blessures concernent les membres inférieurs avec pour localisation majoritaire les muscles de la cuisse et en particulier les ischio-jambiers. Une pathologie sur 3 est caractérisée comme sévère, c’est-à-dire nécessitant plus de 28 jours d’indisponibilité.
Globalement, sur une saison, il y a 1,7 blessure par jour avec plus de 30 jours d’absence au football, ce qui représente 42,5 pathologies par équipe, soit 3,7 mensuelles nécessitant plus de 3 jours de prise en charge hors groupe d’entraînement. Aux USA [7], la pratique en compétition engendre une incidence 12,2 fois plus forte que l’entraînement (35,3/1000 h vs 2,9/1 000 h).L’étude de Noay et al. [8] portant sur 16 clubs de l’élite espagnole, conforte ces données en révélant des chiffres similaires avec 12,3 plus de blessures en compétition qu'à l'entraînement (43,53/1 000 h vs 3,55/1 000 h).Enfin, d’un point de vu calendaire, les deux périodes les plus sensibles en termes de traumatologie sont septembre-octobre et janvier-février [6].Lorsque le sportif est blessé, il passe par la rééducation et la réathlétisation. Ces deux notions peuvent être respectivement définies comme « l’ensemble des moyens et des soins non médicaux mis en œuvre pour rétablir plus ou moins complètement l’usage d’un membre ou d’une fonction », [Larousse]) et par « l’ensemble des moyens non médicaux et paramédicaux mis en œuvre pour rétablir l’efficacité motrice et fonctionnelle d’un athlète, en la rapportant au contexte de sa discipline sportive » [9]. Ces deux domaines sont complémentaires et doivent être menés de manière imbriquée afin de permettre à l’athlète de revenir sur les terrains de compétition (return to play, des anglo-saxons) dans les meilleures conditions possibles.Depuis le début des années 2000, les recherches sur ces notions se sont multipliées (notamment en neurosciences) permettant de construire un socle solide de connaissances, à la fois sur l’identification des facteurs de risque de survenue d’une blessure [10] et sur les techniques de prise en charge des sportifs blessés [11]. Les travaux sur les tests de prévention et d’évaluation des progrès lors du processus de Rééducation-Réathlétisation (R-R) se sont aussi fortement intensifiés. Notre domaine de recherche sur l’amélioration du processus de réathlétisation est un champ d'intervention se situant justement à la frontière des neurosciences, de la physiologie, de la biomécanique et de la traumatologie.Ce développement des connaissances [12] concernant l’apprentissage moteur, l'automatisation et la correction gestuelle, ou encore les inhibitions motrices enrichit grandement notre domaine. La notion de « profilage » dans le but d'individualiser les soins et l’entraînement est également au centre de ces évolutions. Le progrès des connaissances sur les conséquences des blessures et des opérations chirurgicales [13, 14] notamment concernant les inhibitions motrices (Arthrogenic Muscle Inhibition) et les réflexes de protection (en particulier de flexion) permettent de mieux comprendre l’impact de la blessure sur les différentes qualités neuromotrices de l’athlète, à savoir, l’excitabilité corticale, l’activation musculaire, le changement d'angle de pic de couple de force, le taux de développement de la force (Rate of Force Development - RFD). Les phénomènes de désadaptation et de désentraînement (musculaire, énergétique, neuromoteur et cognitif) sont très présents chez le sportif blessé et engendrent des conséquences significatives sur ses capacités.Les objectifs prioritaires de notre domaine professionnel sont de permettre à l’athlète de récupérer et/ou développer ses qualités dans les différents domaines illustrés à la figure 1 ci-dessous, d’évaluer toujours mieux l'impact de la réathlétisation sur ces qualités neuromotrices et de développer des stratégies de testing toujours plus pertinentes et spécifiques pour le retour à la pratique mais aussi à la performance post-blessure du footballeur de haut niveau.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=93555 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtIntégration de la focalisation dans la prise en charge kinésithérapique des patients post-avc ayant des troubles de l'attention : revue de la litterature narrative / Manon Serra in Kinésithérapie scientifique, 631 (Mai 2021)
[article]
Titre : Intégration de la focalisation dans la prise en charge kinésithérapique des patients post-avc ayant des troubles de l'attention : revue de la litterature narrative Type de document : texte imprimé Auteurs : Manon Serra ; Jean-Louis Gaudron Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 19-23 Langues : Français (fre) Mots-clés : Accident vasculaire cérébral Résumé : Les troubles de l’attention sont fréquents suite à une lésion cérébrale et sont susceptibles de persister plusieurs années [1-3]. Parmi les patients ayant eu un accident vasculaire cérébral (AVC), 45 à 92 % ont des troubles de l’attention associés [4]. L’attention est une fonction indispensable tant sur le plan intellectuel que comportemental pour les activités de la vie quotidienne [2]. Les troubles de l’attention entraînent un ralentissement du temps de réaction et du comportement, et peuvent entraver le bon fonctionnement d’autres fonctions cognitives et également interférer avec le réentraînement des aspects moteurs [1, 5]. Notre préoccupation est alors de pouvoir adapter notre prise en charge à ces troubles cognitifs, en se basant sur une meilleure connaissance, à la fois des troubles, de leur évaluation et de leur rééducation, afin d’améliorer sa spécificité en fonction des grands principes et des méthodes de rééducation qui ont été développées. Il a été démontré que les thérapeutes passent un temps important à communiquer avec leurs patients [6-9]. Il s’avère que simplement en passant par notre façon de communiquer, nous avons un lien direct avec les fonctions cognitives du patient. Ainsi, la focalisation propose de se servir de cette communication pour solliciter les capacités d’apprentissage du patient et améliorer ses performances dans notre rééducation. La focalisation attentionnelle fait référence à ce sur quoi la personne cible son attention par rapport à l’environnement [10]. Elle est connue pour avoir une influence importante sur la performance et sur l’apprentissage [11]. On distingue la focalisation interne et externe [12]. La focalisation interne correspond à un déplacement de l’attention sur des composantes du mouvement du corps, l’individu est conscient de la façon dont il se déplace dans l’espace ; tandis que la focalisation externe dirige l’attention sur l’effet du mouvement dans l’environnement ou le but final d’une tâche [11]. Après classement des différents types de communication, l’étude observationnelle de Durham et al. [1] a relevé que 79 % des consignes et 96 % des demandes de feedback étaient énoncées selon une stimulation interne de l’attention par les kinésithérapeutes [6,11]. L’étude de Kal et al. [2] montre que les kinésithérapeutes utilisent plus de consignes basées sur la focalisation externe mais plus de feedback basé sur la focalisation interne. De plus, ils adaptent leur type de consigne en fonction de la préférence des patients et de la phase de rééducation [13]. Nous allons ainsi nous intéresser à la mise en œuvre de la focalisation par les kinésithérapeutes auprès de patients atteints de troubles attentionnels à la suite d’un AVC et de leurs conséquences sur l’aspect cognitif, moteur et/ou fonctionnel. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=93556
in Kinésithérapie scientifique > 631 (Mai 2021) . - p. 19-23[article] Intégration de la focalisation dans la prise en charge kinésithérapique des patients post-avc ayant des troubles de l'attention : revue de la litterature narrative [texte imprimé] / Manon Serra ; Jean-Louis Gaudron . - 2021 . - p. 19-23.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 631 (Mai 2021) . - p. 19-23
Mots-clés : Accident vasculaire cérébral Résumé : Les troubles de l’attention sont fréquents suite à une lésion cérébrale et sont susceptibles de persister plusieurs années [1-3]. Parmi les patients ayant eu un accident vasculaire cérébral (AVC), 45 à 92 % ont des troubles de l’attention associés [4]. L’attention est une fonction indispensable tant sur le plan intellectuel que comportemental pour les activités de la vie quotidienne [2]. Les troubles de l’attention entraînent un ralentissement du temps de réaction et du comportement, et peuvent entraver le bon fonctionnement d’autres fonctions cognitives et également interférer avec le réentraînement des aspects moteurs [1, 5]. Notre préoccupation est alors de pouvoir adapter notre prise en charge à ces troubles cognitifs, en se basant sur une meilleure connaissance, à la fois des troubles, de leur évaluation et de leur rééducation, afin d’améliorer sa spécificité en fonction des grands principes et des méthodes de rééducation qui ont été développées. Il a été démontré que les thérapeutes passent un temps important à communiquer avec leurs patients [6-9]. Il s’avère que simplement en passant par notre façon de communiquer, nous avons un lien direct avec les fonctions cognitives du patient. Ainsi, la focalisation propose de se servir de cette communication pour solliciter les capacités d’apprentissage du patient et améliorer ses performances dans notre rééducation. La focalisation attentionnelle fait référence à ce sur quoi la personne cible son attention par rapport à l’environnement [10]. Elle est connue pour avoir une influence importante sur la performance et sur l’apprentissage [11]. On distingue la focalisation interne et externe [12]. La focalisation interne correspond à un déplacement de l’attention sur des composantes du mouvement du corps, l’individu est conscient de la façon dont il se déplace dans l’espace ; tandis que la focalisation externe dirige l’attention sur l’effet du mouvement dans l’environnement ou le but final d’une tâche [11]. Après classement des différents types de communication, l’étude observationnelle de Durham et al. [1] a relevé que 79 % des consignes et 96 % des demandes de feedback étaient énoncées selon une stimulation interne de l’attention par les kinésithérapeutes [6,11]. L’étude de Kal et al. [2] montre que les kinésithérapeutes utilisent plus de consignes basées sur la focalisation externe mais plus de feedback basé sur la focalisation interne. De plus, ils adaptent leur type de consigne en fonction de la préférence des patients et de la phase de rééducation [13]. Nous allons ainsi nous intéresser à la mise en œuvre de la focalisation par les kinésithérapeutes auprès de patients atteints de troubles attentionnels à la suite d’un AVC et de leurs conséquences sur l’aspect cognitif, moteur et/ou fonctionnel. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=93556 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtL'asthme en 2021: on peut mieux faire / Bertrand Selleron in Kinésithérapie scientifique, 631 (Mai 2021)
[article]
Titre : L'asthme en 2021: on peut mieux faire Type de document : texte imprimé Auteurs : Bertrand Selleron, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 47-50 Langues : Français (fre) Mots-clés : Asthme kinésithérapie respiratoire Résumé : L’asthme touche en France aujourd’hui 4 millions de personnes, avec une prévalence plus forte chez les enfants (10 à 16 %) que chez les adultes (autour de 7 %) [1]. Cette maladie est donc très répandue, si bien que les patients comme les professionnels pensent bien la connaître. Pourtant, c’est encore la cause de près de 900 décès par an et il est estimé que moins de 30 % des patients asthmatiques ont des symptômes stabilisés ou un traitement optimal.
En ce début du mois de mai où il nous est plus difficile d’organiser la traditionnelle Journée Mondiale de l’Asthme, tentons de faire le point sur le suivi des patients asthmatiques et les possibilités thérapeutiques actuelles.
L’asthme est une maladie chronique, liée à des facteurs personnels génétiques prédisposant et l’exposition à des phénomènes environnementaux. Elle se caractérise par une inflammation chronique des bronches qui se traduit par une hyper-réactivité bronchique en cas d’irritation. Il y a alors une contraction des muscles lisses bronchiques associée à un œdème inflammatoire de la muqueuse bronchique.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=93557
in Kinésithérapie scientifique > 631 (Mai 2021) . - p. 47-50[article] L'asthme en 2021: on peut mieux faire [texte imprimé] / Bertrand Selleron, Auteur . - 2021 . - p. 47-50.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 631 (Mai 2021) . - p. 47-50
Mots-clés : Asthme kinésithérapie respiratoire Résumé : L’asthme touche en France aujourd’hui 4 millions de personnes, avec une prévalence plus forte chez les enfants (10 à 16 %) que chez les adultes (autour de 7 %) [1]. Cette maladie est donc très répandue, si bien que les patients comme les professionnels pensent bien la connaître. Pourtant, c’est encore la cause de près de 900 décès par an et il est estimé que moins de 30 % des patients asthmatiques ont des symptômes stabilisés ou un traitement optimal.
En ce début du mois de mai où il nous est plus difficile d’organiser la traditionnelle Journée Mondiale de l’Asthme, tentons de faire le point sur le suivi des patients asthmatiques et les possibilités thérapeutiques actuelles.
L’asthme est une maladie chronique, liée à des facteurs personnels génétiques prédisposant et l’exposition à des phénomènes environnementaux. Elle se caractérise par une inflammation chronique des bronches qui se traduit par une hyper-réactivité bronchique en cas d’irritation. Il y a alors une contraction des muscles lisses bronchiques associée à un œdème inflammatoire de la muqueuse bronchique.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=93557 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtL'usage de l'instillation chez les patients adultes intubés/ventilés ou trachéotomisés : une enquête des pratiques chez les masseurs-kinésithérapeutes en service de réanimation / Camille Peloux de Reydellet de Chavagnac in Kinésithérapie scientifique, 631 (Mai 2021)
[article]
Titre : L'usage de l'instillation chez les patients adultes intubés/ventilés ou trachéotomisés : une enquête des pratiques chez les masseurs-kinésithérapeutes en service de réanimation Type de document : texte imprimé Auteurs : Camille Peloux de Reydellet de Chavagnac ; Guillaume Cottereau ; Arnaud Delafontaine, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 25-38 Langues : Français (fre) Mots-clés : kinésithérapie respiratoire aspiration endotrachéale Enquête par questionnaire Résumé : La ventilation mécanique invasive, par intubation orotrachéale ou trachéotomie, permet de pallier la déficience de la ventilation spontanée d’un patient en favorisant les échanges gazeux, mais également de protéger les voies aériennes d’un patient comateux ou cérébro-lésé [1-3]. L’intubation orotrachéale (IOT) est utilisée chez les patients en état critique, lors d’épisodes aigus, alors que le recours à la trachéotomie se retrouve lors de cas de sevrage ventilatoire difficile ou prolongé [1, 4, 5]. La clairance mucociliaire, chez les patients porteurs d’une prothèse endotrachéale et ventilés, est altérée pour de multiples raisons. La sédation souvent associée à l’IOT engendre une diminution de la toux, et de l’activité ciliaire. L’insufflation dans les voies aériennes d’un mélange gazeux souvent insuffisamment hydraté et réchauffé est à l’origine d’une irritation de la muqueuse trachéo-bronchique pouvant entraîner une inflammation et une hypersécrétion bronchique. Elle peut également concourir à la déshydratation du mucus dans les voies aériennes ce qui en modifie les qualités rhéologiques et en augmente sa stagnation avec un risque infectieux accru, pouvant participer à l’apparition de troubles de la ventilation [2, 3, 6-9]. Il existe donc une inadéquation entre la modification qualitative et/ou quantitative des sécrétions et la diminution des capacités des patients à les évacuer [1-3, 10-12]. Cette réduction d’activité ciliaire est à l’origine d’un encombrement bronchique, défini comme « la stagnation dans les voies aériennes du mucus bronchique en quantité/qualité rhéologique normale ou pathologique » [13]. Cet encombrement bronchique est aussi une des causes d’échec d’extubation, surtout lorsque les sécrétions bronchiques sont épaisses et/ou en quantité importante [14]. Le désencombrement bronchique a pour but de mobiliser les sécrétions au sein de l’arbre bronchique afin d’en favoriser leur évacuation. Cela permet d’améliorer dans certains cas la fonction pulmonaire mais aussi l’hématose. Chez les patients intubés ou trachéotomisés, une aspiration endotrachéale (AET) doit être effectuée pour évacuer les sécrétions. Elle est indispensable au maintien de la perméabilité des voies aériennes [15]. Considérée comme faisant partie intégrante de la séance de la kinésithérapie respiratoire par certains auteurs [2, 8, 16], l’AET est un geste invasif qui doit être pratiqué à bon escient aux vues de nombreuses conséquences sur le plan hémodynamique comme sur celui de l’hématose [17-24]. La nécessité de l’AET doit dépendre de l’auscultation pulmonaire, des besoins du patient et de la quantité de sécrétions bronchiques [2, 8]. L’instillation consiste en l’introduction, directement dans la sonde d’intubation ou de trachéotomie, de quelques millilitres de sérum physiologique. Elle est utilisée principalement lors de toilette bronchique comme facilitateur au désencombrement bronchique [6]. Son utilité est décrite comme permettant d’augmenter la quantité de sécrétions aspirées, de lubrifier la sonde d’intubation ou trachéotomie, de stimuler la toux et donc d’aider à la clairance muco-ciliaire [25]. Ce geste, parfois pluriquotidien, est largement controversé dans la littérature. L’American Association of Respiratory Care (AARC) [17] ne recommande pas l’instillation au regard des effets délétères pour le patient. D’autres auteurs trouvent soit qu’elle ne présente aucun avantage, soit qu’utilisée à bon escient elle permet de provoquer la toux des patients [14, 26]. Les conséquences cliniques immédiates les plus retrouvées dans la littérature sont la désaturation, la tachycardie, la dyspnée, une perception d’inconfort, voire de douleur, et l’anxiété [17-24]. Bien que reconnue comme potentiellement dangereuse pour les patients, la pratique de l’instillation reste courante dans les services de réanimation, dans la population des professionnels infirmiers comme chez les masseurs-kinésithérapeutes (MK) [18, 22]. L’objectif de ce travail est donc de faire l’état des lieux des connaissances et des pratiques actuelles des MK quant à l’instillation chez les patients adultes porteurs d’une prothèse endotrachéale, et d’en souligner les déterminants. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=93558
in Kinésithérapie scientifique > 631 (Mai 2021) . - p. 25-38[article] L'usage de l'instillation chez les patients adultes intubés/ventilés ou trachéotomisés : une enquête des pratiques chez les masseurs-kinésithérapeutes en service de réanimation [texte imprimé] / Camille Peloux de Reydellet de Chavagnac ; Guillaume Cottereau ; Arnaud Delafontaine, Auteur . - 2021 . - p. 25-38.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 631 (Mai 2021) . - p. 25-38
Mots-clés : kinésithérapie respiratoire aspiration endotrachéale Enquête par questionnaire Résumé : La ventilation mécanique invasive, par intubation orotrachéale ou trachéotomie, permet de pallier la déficience de la ventilation spontanée d’un patient en favorisant les échanges gazeux, mais également de protéger les voies aériennes d’un patient comateux ou cérébro-lésé [1-3]. L’intubation orotrachéale (IOT) est utilisée chez les patients en état critique, lors d’épisodes aigus, alors que le recours à la trachéotomie se retrouve lors de cas de sevrage ventilatoire difficile ou prolongé [1, 4, 5]. La clairance mucociliaire, chez les patients porteurs d’une prothèse endotrachéale et ventilés, est altérée pour de multiples raisons. La sédation souvent associée à l’IOT engendre une diminution de la toux, et de l’activité ciliaire. L’insufflation dans les voies aériennes d’un mélange gazeux souvent insuffisamment hydraté et réchauffé est à l’origine d’une irritation de la muqueuse trachéo-bronchique pouvant entraîner une inflammation et une hypersécrétion bronchique. Elle peut également concourir à la déshydratation du mucus dans les voies aériennes ce qui en modifie les qualités rhéologiques et en augmente sa stagnation avec un risque infectieux accru, pouvant participer à l’apparition de troubles de la ventilation [2, 3, 6-9]. Il existe donc une inadéquation entre la modification qualitative et/ou quantitative des sécrétions et la diminution des capacités des patients à les évacuer [1-3, 10-12]. Cette réduction d’activité ciliaire est à l’origine d’un encombrement bronchique, défini comme « la stagnation dans les voies aériennes du mucus bronchique en quantité/qualité rhéologique normale ou pathologique » [13]. Cet encombrement bronchique est aussi une des causes d’échec d’extubation, surtout lorsque les sécrétions bronchiques sont épaisses et/ou en quantité importante [14]. Le désencombrement bronchique a pour but de mobiliser les sécrétions au sein de l’arbre bronchique afin d’en favoriser leur évacuation. Cela permet d’améliorer dans certains cas la fonction pulmonaire mais aussi l’hématose. Chez les patients intubés ou trachéotomisés, une aspiration endotrachéale (AET) doit être effectuée pour évacuer les sécrétions. Elle est indispensable au maintien de la perméabilité des voies aériennes [15]. Considérée comme faisant partie intégrante de la séance de la kinésithérapie respiratoire par certains auteurs [2, 8, 16], l’AET est un geste invasif qui doit être pratiqué à bon escient aux vues de nombreuses conséquences sur le plan hémodynamique comme sur celui de l’hématose [17-24]. La nécessité de l’AET doit dépendre de l’auscultation pulmonaire, des besoins du patient et de la quantité de sécrétions bronchiques [2, 8]. L’instillation consiste en l’introduction, directement dans la sonde d’intubation ou de trachéotomie, de quelques millilitres de sérum physiologique. Elle est utilisée principalement lors de toilette bronchique comme facilitateur au désencombrement bronchique [6]. Son utilité est décrite comme permettant d’augmenter la quantité de sécrétions aspirées, de lubrifier la sonde d’intubation ou trachéotomie, de stimuler la toux et donc d’aider à la clairance muco-ciliaire [25]. Ce geste, parfois pluriquotidien, est largement controversé dans la littérature. L’American Association of Respiratory Care (AARC) [17] ne recommande pas l’instillation au regard des effets délétères pour le patient. D’autres auteurs trouvent soit qu’elle ne présente aucun avantage, soit qu’utilisée à bon escient elle permet de provoquer la toux des patients [14, 26]. Les conséquences cliniques immédiates les plus retrouvées dans la littérature sont la désaturation, la tachycardie, la dyspnée, une perception d’inconfort, voire de douleur, et l’anxiété [17-24]. Bien que reconnue comme potentiellement dangereuse pour les patients, la pratique de l’instillation reste courante dans les services de réanimation, dans la population des professionnels infirmiers comme chez les masseurs-kinésithérapeutes (MK) [18, 22]. L’objectif de ce travail est donc de faire l’état des lieux des connaissances et des pratiques actuelles des MK quant à l’instillation chez les patients adultes porteurs d’une prothèse endotrachéale, et d’en souligner les déterminants. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=93558 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtThérapie manuelle Migraines et céphalées de tension : traitement non médicamenteux sur des preuves (1ère partie) / Pascal Pommerol in Kinésithérapie scientifique, 631 (Mai 2021)
[article]
Titre : Thérapie manuelle Migraines et céphalées de tension : traitement non médicamenteux sur des preuves (1ère partie) Type de document : texte imprimé Auteurs : Pascal Pommerol, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 43-45 Langues : Français (fre) Résumé : La prise en charge des migraines et des céphalées de tension est médicale et le traitement en première intention est en général pharmacologique surtout pour les migraines. Il est constitué de différentes classes médicamenteuses qui relèvent bien souvent du médecin spécialiste.
Le raisonnement clinique avec un diagnostic différentiel et une prise en charge dissociée en thérapie manuelle est obligatoire [1-4].
Les patients migraineux ont des troubles musculo-squelettiques par rapport aux témoins sains [5]. En fait, le rôle de la colonne cervicale dans les céphalées est complexe si la céphalée d’origine cervicale est clairement d’origine des cervicales supérieures (0-C1, C1-C2, C2-C3) ; la migraine et la CT peuvent être associées à une cervicalgie ou à une céphalée d’origine cervicale dans ce dernier cas, on parle alors de céphalées mixtes.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=93559
in Kinésithérapie scientifique > 631 (Mai 2021) . - p. 43-45[article] Thérapie manuelle Migraines et céphalées de tension : traitement non médicamenteux sur des preuves (1ère partie) [texte imprimé] / Pascal Pommerol, Auteur . - 2021 . - p. 43-45.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 631 (Mai 2021) . - p. 43-45
Résumé : La prise en charge des migraines et des céphalées de tension est médicale et le traitement en première intention est en général pharmacologique surtout pour les migraines. Il est constitué de différentes classes médicamenteuses qui relèvent bien souvent du médecin spécialiste.
Le raisonnement clinique avec un diagnostic différentiel et une prise en charge dissociée en thérapie manuelle est obligatoire [1-4].
Les patients migraineux ont des troubles musculo-squelettiques par rapport aux témoins sains [5]. En fait, le rôle de la colonne cervicale dans les céphalées est complexe si la céphalée d’origine cervicale est clairement d’origine des cervicales supérieures (0-C1, C1-C2, C2-C3) ; la migraine et la CT peuvent être associées à une cervicalgie ou à une céphalée d’origine cervicale dans ce dernier cas, on parle alors de céphalées mixtes.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=93559 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
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