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Vieillissement, exercice et médecine préventive in Science & sports, Volume 21 numéro 4 (01/08/2006)

Public ISBD [article]  inScience & sports > Volume 21 numéro 4 (01/08/2006) . - pp.181-183 Titre : Vieillissement, exercice et médecine préventive Type de document : texte imprimé Année de publication : 2006 Article en page(s) : pp.181-183 Langues : Français (fre) Résumé : Ageing reduces steadily but inexorably most important functions of the human organs. Even if brain capability seems to be less affected, cardiac, renal, and pulmonary functions decrease by 25 to 55% at the age of 80 years. Ageing acts on regulatory processes such as motor activities of central and peripheral system, hormone activities, immune defences, protein synthesis, food intake. This leads to sarcopenia which is also related to physical inactivity, and therefore weakness, disability, morbidity and mortality. A vicious circle starts with muscle wasting, cardio-vascular impairment and loss of performance. There are evidences showing that an active life during ageing is able to counteract these detrimental effects. The following lecturers of this session emphasized the description of the lack of exercise during ageing and the counter effects when staying physically active: Xavier Bigard (Grenoble, France) and Gillian Butler-Brown (Paris, France) on sarcopenia, Martine Duclos (Bordeaux, France) on hormone regulations, Jacques Duchateau (Brussels, Belgium) on neuro-muscular adaptations, Guy Cheron (Brussels, Belgium) on central nervous system, Helle Bruunsgaard (Copenhagen, Denmark) on immune system and Jantine Schuit (Amsterdam, The Netherlands) on food intake. The lecturers concluded on the benefit of a “physical pyramid”, as compared to the “food pyramid” in order to smoothen the effects of ageing and thereby to reduce the medical cost of the social security budget, as demonstrated in several countries. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=24868 [article] Vieillissement, exercice et médecine préventive [texte imprimé] . - 2006 . - pp.181-183. Langues : Français (fre) in Science & sports > Volume 21 numéro 4 (01/08/2006) . - pp.181-183 Résumé : Ageing reduces steadily but inexorably most important functions of the human organs. Even if brain capability seems to be less affected, cardiac, renal, and pulmonary functions decrease by 25 to 55% at the age of 80 years. Ageing acts on regulatory processes such as motor activities of central and peripheral system, hormone activities, immune defences, protein synthesis, food intake. This leads to sarcopenia which is also related to physical inactivity, and therefore weakness, disability, morbidity and mortality. A vicious circle starts with muscle wasting, cardio-vascular impairment and loss of performance. There are evidences showing that an active life during ageing is able to counteract these detrimental effects. The following lecturers of this session emphasized the description of the lack of exercise during ageing and the counter effects when staying physically active: Xavier Bigard (Grenoble, France) and Gillian Butler-Brown (Paris, France) on sarcopenia, Martine Duclos (Bordeaux, France) on hormone regulations, Jacques Duchateau (Brussels, Belgium) on neuro-muscular adaptations, Guy Cheron (Brussels, Belgium) on central nervous system, Helle Bruunsgaard (Copenhagen, Denmark) on immune system and Jantine Schuit (Amsterdam, The Netherlands) on food intake. The lecturers concluded on the benefit of a “physical pyramid”, as compared to the “food pyramid” in order to smoothen the effects of ageing and thereby to reduce the medical cost of the social security budget, as demonstrated in several countries. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=24868

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Caractéristiques du vieillissement musculaire et effets préventifs de l'exercice régulier in Science & sports, Volume 21 numéro 4 (01/08/2006)

Public ISBD [article]  inScience & sports > Volume 21 numéro 4 (01/08/2006) . - pp.184-193 Titre : Caractéristiques du vieillissement musculaire et effets préventifs de l'exercice régulier Type de document : texte imprimé Année de publication : 2006 Article en page(s) : pp.184-193 Langues : Français (fre) Résumé : Objectifs Le but de cet article est d'exposer les connaissances actuelles sur la présentation clinique de la sarcopénie, ses mécanismes, ainsi que la place prise par l'exercice physique adapté, régulier, sur la prévention des complications de la sarcopénie. Actualités Le vieillissement est associé à la sarcopénie, caractérisée par une diminution de la masse musculaire, des performances générales du muscle, et à une fatigabilité importante. L'origine de la sarcopénie reste mal connue ; l'amyotrophie semble être liée à une altération des processus de synthèse protéique, touchant principalement les protéines contractiles et les formes rapides de myosine, ce qui a des conséquences sur la taille des fibres musculaires. L'amyotrophie est aussi expliquée par une réduction du nombre de fibres musculaires, qui s'explique en partie par l'altération des processus d'activation et de prolifération des cellules satellites. La fatigabilité musculaire est liée à des modifications profondes du fonctionnement mitochondrial. Au niveau de la mitochondrie, on enregistre une augmentation du nombre de lésions par délétion de fragments d'ADN mitochondrial, ce qui entraîne de nombreuses anomalies des complexes de la chaîne respiratoire. L'exercice régulier et adapté est un bon moyen de limiter l'amyotrophie et la fatigabilité. Les exercices en force comme en endurance permettent d'augmenter les processus de synthèse protéique et d'améliorer la diffusion et l'utilisation de l'oxygène. Perspectives Dans les années futures, les recherches devront s'attacher à mieux définir les avantages et inconvénients de différents programmes d'entraînement physique sur la masse, la structure et les fonctions musculaires. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=24869 [article] Caractéristiques du vieillissement musculaire et effets préventifs de l'exercice régulier [texte imprimé] . - 2006 . - pp.184-193. Langues : Français (fre) in Science & sports > Volume 21 numéro 4 (01/08/2006) . - pp.184-193 Résumé : Objectifs Le but de cet article est d'exposer les connaissances actuelles sur la présentation clinique de la sarcopénie, ses mécanismes, ainsi que la place prise par l'exercice physique adapté, régulier, sur la prévention des complications de la sarcopénie. Actualités Le vieillissement est associé à la sarcopénie, caractérisée par une diminution de la masse musculaire, des performances générales du muscle, et à une fatigabilité importante. L'origine de la sarcopénie reste mal connue ; l'amyotrophie semble être liée à une altération des processus de synthèse protéique, touchant principalement les protéines contractiles et les formes rapides de myosine, ce qui a des conséquences sur la taille des fibres musculaires. L'amyotrophie est aussi expliquée par une réduction du nombre de fibres musculaires, qui s'explique en partie par l'altération des processus d'activation et de prolifération des cellules satellites. La fatigabilité musculaire est liée à des modifications profondes du fonctionnement mitochondrial. Au niveau de la mitochondrie, on enregistre une augmentation du nombre de lésions par délétion de fragments d'ADN mitochondrial, ce qui entraîne de nombreuses anomalies des complexes de la chaîne respiratoire. L'exercice régulier et adapté est un bon moyen de limiter l'amyotrophie et la fatigabilité. Les exercices en force comme en endurance permettent d'augmenter les processus de synthèse protéique et d'améliorer la diffusion et l'utilisation de l'oxygène. Perspectives Dans les années futures, les recherches devront s'attacher à mieux définir les avantages et inconvénients de différents programmes d'entraînement physique sur la masse, la structure et les fonctions musculaires. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=24869

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Sport, hormones et vieillissement in Science & sports, Volume 21 numéro 4 (01/08/2006)

Public ISBD [article]  inScience & sports > Volume 21 numéro 4 (01/08/2006) . - pp.194-198 Titre : Sport, hormones et vieillissement Type de document : texte imprimé Année de publication : 2006 Article en page(s) : pp.194-198 Langues : Français (fre) Résumé : Objectifs Décrire l'évolution avec l'âge des principaux paramètres hormonaux en fonction du niveau d'activité physique. Actualités Le vieillissement s'accompagne d'une diminution de la sécrétion de la plupart des hormones anaboliques : hormone de croissance (GH), Insulin-like growth factor (IGF-I) et SDHEA. Chez la femme, la sécrétion des hormones ovariennes (estradiol et progestérone) s'arrête après la ménopause tandis que chez l'homme la sécrétion de testostérone diminue avec l'âge sans que l'on puisse parler vraiment d'andropause. L'analyse de la littérature montre que la réponse hormonale à l'exercice est diminuée chez le sujet âgé, mais qu'elle reste stimulable de façon significative par l'exercice. De plus, si l'activité physique régulière modifie peu les concentrations au repos de la plupart de ces hormones, leurs concentrations plasmatiques sont en revanche corrélées positivement au niveau d'activité physique, à la masse musculaire et à aux scores de bien-être chez le sujet âgé. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=24870 [article] Sport, hormones et vieillissement [texte imprimé] . - 2006 . - pp.194-198. Langues : Français (fre) in Science & sports > Volume 21 numéro 4 (01/08/2006) . - pp.194-198 Résumé : Objectifs Décrire l'évolution avec l'âge des principaux paramètres hormonaux en fonction du niveau d'activité physique. Actualités Le vieillissement s'accompagne d'une diminution de la sécrétion de la plupart des hormones anaboliques : hormone de croissance (GH), Insulin-like growth factor (IGF-I) et SDHEA. Chez la femme, la sécrétion des hormones ovariennes (estradiol et progestérone) s'arrête après la ménopause tandis que chez l'homme la sécrétion de testostérone diminue avec l'âge sans que l'on puisse parler vraiment d'andropause. L'analyse de la littérature montre que la réponse hormonale à l'exercice est diminuée chez le sujet âgé, mais qu'elle reste stimulable de façon significative par l'exercice. De plus, si l'activité physique régulière modifie peu les concentrations au repos de la plupart de ces hormones, leurs concentrations plasmatiques sont en revanche corrélées positivement au niveau d'activité physique, à la masse musculaire et à aux scores de bien-être chez le sujet âgé. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=24870

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Évolution et adaptations à l'entraînement du système neuromusculaire au cours du vieillissement in Science & sports, Volume 21 numéro 4 (01/08/2006)

Public ISBD [article]  inScience & sports > Volume 21 numéro 4 (01/08/2006) . - pp.199-203 Titre : Évolution et adaptations à l'entraînement du système neuromusculaire au cours du vieillissement Type de document : texte imprimé Année de publication : 2006 Article en page(s) : pp.199-203 Langues : Français (fre) Résumé : Objectifs Le but de cette revue est de synthétiser nos connaissances scientifiques relatives à l'effet du vieillissement sur le système neuromusculaire et sa capacité d'adaptation à un programme de musculation. Actualités Outre la perte de force et de masse musculaire, la sénescence est associée à une réduction du nombre de motoneurones et à un profond remodelage de l'unité motrice. Ces changements ont des implications fonctionnelles importantes sur le contrôle nerveux de la contraction musculaire. Par conséquent, une partie de la diminution de force maximale et la moindre précision des mouvements chez la personne âgée peuvent être dues à une activation inadéquate des muscles par le système nerveux. Heureusement, les effets délétères du vieillissement sur le système neuromusculaire sont partiellement réversibles par l'entraînement. Conclusion Ces adaptations à l'entraînement semblent avoir un impact positif sur la qualité de vie et l'indépendance physique de la population âgée. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=24871 [article] Évolution et adaptations à l'entraînement du système neuromusculaire au cours du vieillissement [texte imprimé] . - 2006 . - pp.199-203. Langues : Français (fre) in Science & sports > Volume 21 numéro 4 (01/08/2006) . - pp.199-203 Résumé : Objectifs Le but de cette revue est de synthétiser nos connaissances scientifiques relatives à l'effet du vieillissement sur le système neuromusculaire et sa capacité d'adaptation à un programme de musculation. Actualités Outre la perte de force et de masse musculaire, la sénescence est associée à une réduction du nombre de motoneurones et à un profond remodelage de l'unité motrice. Ces changements ont des implications fonctionnelles importantes sur le contrôle nerveux de la contraction musculaire. Par conséquent, une partie de la diminution de force maximale et la moindre précision des mouvements chez la personne âgée peuvent être dues à une activation inadéquate des muscles par le système nerveux. Heureusement, les effets délétères du vieillissement sur le système neuromusculaire sont partiellement réversibles par l'entraînement. Conclusion Ces adaptations à l'entraînement semblent avoir un impact positif sur la qualité de vie et l'indépendance physique de la population âgée. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=24871

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Vieillissement et contrôle cérébral de l'exercice in Science & sports, Volume 21 numéro 4 (01/08/2006)

Public ISBD [article]  inScience & sports > Volume 21 numéro 4 (01/08/2006) . - pp.204-208 Titre : Vieillissement et contrôle cérébral de l'exercice Type de document : texte imprimé Année de publication : 2006 Article en page(s) : pp.204-208 Langues : Français (fre) Résumé : Objectifs Évaluer l'action de l'exercice sur le vieillissement cérébral. Actualités Cet article s'articule sur trois idées de base : 1) il est possible de contrôler dans une certaine mesure par des exercices spécifiques le déclin des fonctions cognitives et sensorimotrices au cours du vieillissement normal ; 2) le vieillissement des structures cérébrales n'est pas homogène, certaines zones du cerveau subissent une réduction de volume plus importante que d'autres ; 3) le choix du type d'exercices peut être fait en prenant en compte les interactions des différents effets du vieillissement normal sur l'enveloppe sensorielle et sur les commandes motrices. Nous revisitons ici les différents effets du vieillissement normal sur les voies nerveuses périphériques et centrales. L'étude des potentiels évoqués somesthésiques a permis de mettre en évidence certains effets spécifiques liés à l'âge au niveau de la composante frontale N30, qui reflète l'état physiologique des voies dopaminergiques. Le comportement des circuits neuronaux entre les noyaux de la base, le cervelet et le cortex cérébral a été résumé afin de mettre en évidence les effets différentiels du vieillissement sur ces structures et leurs implications fonctionnelles respectives dans le contrôle sensorimoteur. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=24872 [article] Vieillissement et contrôle cérébral de l'exercice [texte imprimé] . - 2006 . - pp.204-208. Langues : Français (fre) in Science & sports > Volume 21 numéro 4 (01/08/2006) . - pp.204-208 Résumé : Objectifs Évaluer l'action de l'exercice sur le vieillissement cérébral. Actualités Cet article s'articule sur trois idées de base : 1) il est possible de contrôler dans une certaine mesure par des exercices spécifiques le déclin des fonctions cognitives et sensorimotrices au cours du vieillissement normal ; 2) le vieillissement des structures cérébrales n'est pas homogène, certaines zones du cerveau subissent une réduction de volume plus importante que d'autres ; 3) le choix du type d'exercices peut être fait en prenant en compte les interactions des différents effets du vieillissement normal sur l'enveloppe sensorielle et sur les commandes motrices. Nous revisitons ici les différents effets du vieillissement normal sur les voies nerveuses périphériques et centrales. L'étude des potentiels évoqués somesthésiques a permis de mettre en évidence certains effets spécifiques liés à l'âge au niveau de la composante frontale N30, qui reflète l'état physiologique des voies dopaminergiques. Le comportement des circuits neuronaux entre les noyaux de la base, le cervelet et le cortex cérébral a été résumé afin de mettre en évidence les effets différentiels du vieillissement sur ces structures et leurs implications fonctionnelles respectives dans le contrôle sensorimoteur. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=24872

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Physical activity, body composition and healthy ageing in Science & sports, Volume 21 numéro 4 (01/08/2006)

Public ISBD [article]  inScience & sports > Volume 21 numéro 4 (01/08/2006) . - pp.209-213 Titre : Physical activity, body composition and healthy ageing Titre original : Exercice, composition corporelle et vieillissement Type de document : texte imprimé Année de publication : 2006 Article en page(s) : pp.209-213 Langues : Français (fre) Résumé : Objectifs Appréhender l'intérêt d'un style de vie adapté afin de minimiser les effets du vieillissement. Actualités Au cours du siècle dernier, l'espérance de vie s'est accrue rapidement en Europe de même que dans d'autres sociétés mondiales. Face au déclin de la natalité, l'Europe doit assumer une augmentation de sa population âgée. Sachant que le vieillissement est associé à des risques accrus de maladies chroniques, à un déclin des réactions cognitives, à l'incapacité et la fragilité physiques, les demandes d'interventions médicale et sociale ainsi que le coût financier augmentent régulièrement. L'activité physique et la nutrition sont toutes deux des facteurs qui peuvent diminuer les risques associés aux maladies cardiovasculaires, au diabète de type 2, au cancer. Les preuves s'accumulent pour démontrer qu'un style de vie physiquement actif et qu'une alimentation équilibrée limitent les restrictions fonctionnelles associées au vieillissement. Ainsi, une activité physique régulière et une alimentation appropriée sont essentielles pour maintenir le sujet âgé en bonne santé. Toutefois, les données de la littérature montrent que l'activité physique décroît avec le vieillissement. En Europe, au-delà de 65 ans, 80 % des individus ne pratiquent aucune activité physique intense et 55 % de la population ne sont pas engagés dans une pratique physique même modérée. La réduction simultanée d'activité physique et d'un apport alimentaire induit un gain de masse pondérale, particulièrement au niveau du tronc. L'obésité abdominale est également associée chez le sujet âgé à l'apparition de maladies cardiovasculaires, au diabète de type 1 et au cancer. Par ailleurs, un apport nutritionnel inadéquat en microéléments peut provoquer des troubles importants chez la personne âgée. Dès lors, il est essentiel que la population âgée bénéficie d'une alimentation équilibrée. Perspectives Les programmes de santé publique devraient se focaliser sur l'adoption d'un mode de vie sain chez les seniors. Cette orientation nécessite une approche planifiée, systématique, s'adressant à la fois aux apports nutritionnels et à la pratique régulière d'activités physiques. Ces programmes doivent comprendre des stratégies appropriées et réalisables vis-à-vis des besoins de la population vieillissante. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=24873 [article] Physical activity, body composition and healthy ageing = Exercice, composition corporelle et vieillissement [texte imprimé] . - 2006 . - pp.209-213. Langues : Français (fre) in Science & sports > Volume 21 numéro 4 (01/08/2006) . - pp.209-213 Résumé : Objectifs Appréhender l'intérêt d'un style de vie adapté afin de minimiser les effets du vieillissement. Actualités Au cours du siècle dernier, l'espérance de vie s'est accrue rapidement en Europe de même que dans d'autres sociétés mondiales. Face au déclin de la natalité, l'Europe doit assumer une augmentation de sa population âgée. Sachant que le vieillissement est associé à des risques accrus de maladies chroniques, à un déclin des réactions cognitives, à l'incapacité et la fragilité physiques, les demandes d'interventions médicale et sociale ainsi que le coût financier augmentent régulièrement. L'activité physique et la nutrition sont toutes deux des facteurs qui peuvent diminuer les risques associés aux maladies cardiovasculaires, au diabète de type 2, au cancer. Les preuves s'accumulent pour démontrer qu'un style de vie physiquement actif et qu'une alimentation équilibrée limitent les restrictions fonctionnelles associées au vieillissement. Ainsi, une activité physique régulière et une alimentation appropriée sont essentielles pour maintenir le sujet âgé en bonne santé. Toutefois, les données de la littérature montrent que l'activité physique décroît avec le vieillissement. En Europe, au-delà de 65 ans, 80 % des individus ne pratiquent aucune activité physique intense et 55 % de la population ne sont pas engagés dans une pratique physique même modérée. La réduction simultanée d'activité physique et d'un apport alimentaire induit un gain de masse pondérale, particulièrement au niveau du tronc. L'obésité abdominale est également associée chez le sujet âgé à l'apparition de maladies cardiovasculaires, au diabète de type 1 et au cancer. Par ailleurs, un apport nutritionnel inadéquat en microéléments peut provoquer des troubles importants chez la personne âgée. Dès lors, il est essentiel que la population âgée bénéficie d'une alimentation équilibrée. Perspectives Les programmes de santé publique devraient se focaliser sur l'adoption d'un mode de vie sain chez les seniors. Cette orientation nécessite une approche planifiée, systématique, s'adressant à la fois aux apports nutritionnels et à la pratique régulière d'activités physiques. Ces programmes doivent comprendre des stratégies appropriées et réalisables vis-à-vis des besoins de la population vieillissante. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=24873

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Vieillissement, exercice et immunité in Science & sports, Volume 21 numéro 4 (01/08/2006)

Public ISBD [article]  inScience & sports > Volume 21 numéro 4 (01/08/2006) . - pp.214-215 Titre : Vieillissement, exercice et immunité Type de document : texte imprimé Année de publication : 2006 Article en page(s) : pp.214-215 Langues : Français (fre) Résumé : Objectifs Décrire les mécanismes physiopathogéniques de l'immunosénescence. Actualités Le vieillissement est associé à un remodelage du système immunitaire, caractérisé par une activité inflammatoire croissante associée à une diminution de la capacité d'adaptation des mécanismes de l'immunité. L'immunosénescence se définit comme une détérioration du système immunitaire. L'aspect clinique de ce concept se traduit par une augmentation des incidents inflammatoires et infectieux ainsi que par une mortalité accrue dans la population âgée. Par ailleurs, il devient de plus en plus évident que les effets des médiateurs inflammatoires ne restent pas limités au système immunitaire car les processus infectieux prennent une part importante dans la pathologie et la morbidité spécifiques au-delà de 65 ans, tels l'artériosclérose, le diabète de type 2, la maladie d'Alzheimer, les maladies pulmonaires, l'ostéoporose, et le syndrome de la fragilité gériatrique. Conjointement, le faible niveau de l'inflammation systémique (défini par un accroissement de deux à quatre fois les taux de base des cytokines circulantes) devient un facteur de risque important de la morbidité et de la mortalité des populations âgées [1]. Le TNF- est une cytokine pro-inflammatoire qui semble également être impliqué dans les risques liés au faible niveau systémique de l'inflammation. On sait, en effet, que la résistance à l'insuline induite par le vieillissement provoque une élévation des triglycérides, une activation et un dysfonctionnement de l'endothélium, une phase de procoagulation et une augmentation des déchets. La production de TNF- est accrue chez les personnes âgées, résultant d'une variété de facteurs tels que l'obésité, la cigarette, l'alimentation, les infections et autres causes de morbidité. Cependant, la production de TNF- est directement inhibée par l'exercice physique [2]. Ce mécanisme est vraisemblablement dirigé par l'IL-6 qui inhibe la production de TNF- tout en sachant que l'IL-6 est libérée en quantité appréciable par les muscles en contraction, principalement lorsque la concentration de glycogène musculaire est faible. Donc, on estime actuellement que l'IL-6 représente un « facteur d'exercice » par lequel les muscles en contraction régulent leurs effets sur d'autres organes et tissus comme le foie et le tissu adipeux afin de mobiliser des substrats énergétiques indispensables à leur fonctionnement. Il en découle également une amélioration de la santé des individus telle qu'un meilleur profil lipidique, une sensibilité accrue de l'insuline, une réduction de la pression artérielle et de fortes activités anti-inflammatoires [2]. Théoriquement, grâce à l'exercice, les seniors bénéficient de ces effets anti-inflammatoires qui pourraient, par un mécanisme non encore élucidé, relever le faible niveau d'inflammation systémique et contrecarrer ainsi la pathologie initiée par le facteur TNF- qui, dans ce cas, serait partiellement inhibé par la production musculaire d'IL-6 libérée par l'exercice [3]. Cette hypothèse est confirmée partiellement par une diminution du facteur TNF- musculaire observée après un entraînement de trois mois d'exercices en résistance chez des adultes frêles [4]. Signalons toutefois que peu d'études ont exploré les effets de l'exercice sur le système inflammatoire systémique de la personne âgée. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=24874 [article] Vieillissement, exercice et immunité [texte imprimé] . - 2006 . - pp.214-215. Langues : Français (fre) in Science & sports > Volume 21 numéro 4 (01/08/2006) . - pp.214-215 Résumé : Objectifs Décrire les mécanismes physiopathogéniques de l'immunosénescence. Actualités Le vieillissement est associé à un remodelage du système immunitaire, caractérisé par une activité inflammatoire croissante associée à une diminution de la capacité d'adaptation des mécanismes de l'immunité. L'immunosénescence se définit comme une détérioration du système immunitaire. L'aspect clinique de ce concept se traduit par une augmentation des incidents inflammatoires et infectieux ainsi que par une mortalité accrue dans la population âgée. Par ailleurs, il devient de plus en plus évident que les effets des médiateurs inflammatoires ne restent pas limités au système immunitaire car les processus infectieux prennent une part importante dans la pathologie et la morbidité spécifiques au-delà de 65 ans, tels l'artériosclérose, le diabète de type 2, la maladie d'Alzheimer, les maladies pulmonaires, l'ostéoporose, et le syndrome de la fragilité gériatrique. Conjointement, le faible niveau de l'inflammation systémique (défini par un accroissement de deux à quatre fois les taux de base des cytokines circulantes) devient un facteur de risque important de la morbidité et de la mortalité des populations âgées [1]. Le TNF- est une cytokine pro-inflammatoire qui semble également être impliqué dans les risques liés au faible niveau systémique de l'inflammation. On sait, en effet, que la résistance à l'insuline induite par le vieillissement provoque une élévation des triglycérides, une activation et un dysfonctionnement de l'endothélium, une phase de procoagulation et une augmentation des déchets. La production de TNF- est accrue chez les personnes âgées, résultant d'une variété de facteurs tels que l'obésité, la cigarette, l'alimentation, les infections et autres causes de morbidité. Cependant, la production de TNF- est directement inhibée par l'exercice physique [2]. Ce mécanisme est vraisemblablement dirigé par l'IL-6 qui inhibe la production de TNF- tout en sachant que l'IL-6 est libérée en quantité appréciable par les muscles en contraction, principalement lorsque la concentration de glycogène musculaire est faible. Donc, on estime actuellement que l'IL-6 représente un « facteur d'exercice » par lequel les muscles en contraction régulent leurs effets sur d'autres organes et tissus comme le foie et le tissu adipeux afin de mobiliser des substrats énergétiques indispensables à leur fonctionnement. Il en découle également une amélioration de la santé des individus telle qu'un meilleur profil lipidique, une sensibilité accrue de l'insuline, une réduction de la pression artérielle et de fortes activités anti-inflammatoires [2]. Théoriquement, grâce à l'exercice, les seniors bénéficient de ces effets anti-inflammatoires qui pourraient, par un mécanisme non encore élucidé, relever le faible niveau d'inflammation systémique et contrecarrer ainsi la pathologie initiée par le facteur TNF- qui, dans ce cas, serait partiellement inhibé par la production musculaire d'IL-6 libérée par l'exercice [3]. Cette hypothèse est confirmée partiellement par une diminution du facteur TNF- musculaire observée après un entraînement de trois mois d'exercices en résistance chez des adultes frêles [4]. Signalons toutefois que peu d'études ont exploré les effets de l'exercice sur le système inflammatoire systémique de la personne âgée. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=24874

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Sport et handicap in Science & sports, Volume 21 numéro 4 (01/08/2006)

Public ISBD [article]  inScience & sports > Volume 21 numéro 4 (01/08/2006) . - pp.219-220 Titre : Sport et handicap Type de document : texte imprimé Année de publication : 2006 Article en page(s) : pp.219-220 Langues : Français (fre) Résumé : This international Seminar aimed at examining the different aspects of the following question: Does practicing sport afford a better quality of life and better ageing, whatever one's age and health? The present session was devoted to handicapped persons. In this field, as terminology is often imprecise, it is often necessary to begin with definitions. Taking the definitions proposed by the World Health Organization (1960), impairment should be from disability and from handicap. Impairment focuses on the medical (physiological and psychological) causes of disability resulting from trauma or pathology. Disability reflects the functional consequences of an impairment, while handicap is defined with reference to a situation. Thus the impairment of a paraplegic is the result of a medullar section, producing a disability that results in an incapacity to walk. Therefore, a person is handicapped for moving about, but under most circumstances will not be considered handicapped if he/she uses a computer: the concept of handicap can be understood as “situational”. Two possibilities can be envisioned in order to facilitate practicing sport by persons with disabilities. One is to reinforce their “operative capacity”, which is defined as the resultant of their different functional capacities (physiological and psychological ones). In other words, the question is to examine how, and whether, sport practice adapted to the needs of disabled persons leads to enhancing their operative capacity. The other possibility is to put “handicap reducing equipment”—at the disposal of disabled persons, that is, specific equipment and facilities, in addition to specific technical aids. This presents a major challenge to work towards solving the many scientific and technical problems. For example: How to characterize and to evaluate the impact of sports practice on such and such handicap? Or, how to design handicap reducing equipment, in order to make sport practice accessible, for the different categories of handicapped persons? Six internationally recognized European specialists, have warmly accepted the CNAPS invitation to present a comprehensive survey on these questions. Even if it was not possible to cover the whole field, we have chosen to cover what may be considered the main categories of handicap: motor (Professor D. Theisen and L. van der Woude), sensory (Professor J.C. de Potter), and mental (Professor Y. Eberhard and J. Massion) disabilities. An overall review of the beneficial influence of sports practice for ageing and handicapped persons, and the means to bring it into operation was presented by Professor H. van Coppenolle. I would like to express my sincere thanks to the speakers, for the quality and pertinence of their lecture. Along with them and with the Associations of handicapped persons, I sincerely hope that our national and European authorities could find the ways and means to enhance sport practice, in order to afford a better quality of life and better ageing, whatever the age and health of the handicapped persons. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=24875 [article] Sport et handicap [texte imprimé] . - 2006 . - pp.219-220. Langues : Français (fre) in Science & sports > Volume 21 numéro 4 (01/08/2006) . - pp.219-220 Résumé : This international Seminar aimed at examining the different aspects of the following question: Does practicing sport afford a better quality of life and better ageing, whatever one's age and health? The present session was devoted to handicapped persons. In this field, as terminology is often imprecise, it is often necessary to begin with definitions. Taking the definitions proposed by the World Health Organization (1960), impairment should be from disability and from handicap. Impairment focuses on the medical (physiological and psychological) causes of disability resulting from trauma or pathology. Disability reflects the functional consequences of an impairment, while handicap is defined with reference to a situation. Thus the impairment of a paraplegic is the result of a medullar section, producing a disability that results in an incapacity to walk. Therefore, a person is handicapped for moving about, but under most circumstances will not be considered handicapped if he/she uses a computer: the concept of handicap can be understood as “situational”. Two possibilities can be envisioned in order to facilitate practicing sport by persons with disabilities. One is to reinforce their “operative capacity”, which is defined as the resultant of their different functional capacities (physiological and psychological ones). In other words, the question is to examine how, and whether, sport practice adapted to the needs of disabled persons leads to enhancing their operative capacity. The other possibility is to put “handicap reducing equipment”—at the disposal of disabled persons, that is, specific equipment and facilities, in addition to specific technical aids. This presents a major challenge to work towards solving the many scientific and technical problems. For example: How to characterize and to evaluate the impact of sports practice on such and such handicap? Or, how to design handicap reducing equipment, in order to make sport practice accessible, for the different categories of handicapped persons? Six internationally recognized European specialists, have warmly accepted the CNAPS invitation to present a comprehensive survey on these questions. Even if it was not possible to cover the whole field, we have chosen to cover what may be considered the main categories of handicap: motor (Professor D. Theisen and L. van der Woude), sensory (Professor J.C. de Potter), and mental (Professor Y. Eberhard and J. Massion) disabilities. An overall review of the beneficial influence of sports practice for ageing and handicapped persons, and the means to bring it into operation was presented by Professor H. van Coppenolle. I would like to express my sincere thanks to the speakers, for the quality and pertinence of their lecture. Along with them and with the Associations of handicapped persons, I sincerely hope that our national and European authorities could find the ways and means to enhance sport practice, in order to afford a better quality of life and better ageing, whatever the age and health of the handicapped persons. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=24875

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Traumatisme de la moelle, aptitude physique et qualité de vie in Science & sports, Volume 21 numéro 4 (01/08/2006)

Public ISBD [article]  inScience & sports > Volume 21 numéro 4 (01/08/2006) . - pp.221-225 Titre : Traumatisme de la moelle, aptitude physique et qualité de vie Type de document : texte imprimé Année de publication : 2006 Article en page(s) : pp.221-225 Langues : Français (fre) Résumé : Objectifs Chez les personnes atteintes de lésions médullaires : -1 démontrer d'un point de vue physiologique la pertinence d'une pratique sportive régulière, -2, formuler un certain nombre de recommandations concernant la programmation d'activités physiques appropriées aux personnes blessées médullaires. Actualités Les accidents ayant pour conséquence une blessure de la moelle épinière touchent souvent un public jeune et généralement en bonne santé. Environ 80 % des lésions médullaires surviennent à la suite d'un traumatisme, tel un accident de la route ou du travail, et 20 % à la suite d'une cause médicale. La perte de la motricité dans la région sous-lésionnelle représente l'aspect le plus visible d'une lésion médullaire. S'ajoute à cette déficience la perte de la sensibilité et des perturbations du système nerveux autonome. Les objectifs de la réadaptation qui suit la prise en charge aiguë du patient dépassent aujourd'hui largement le cadre de la survie et de la sortie de l'hôpital. La réadaptation moderne tente d'optimaliser les potentialités physiques et psychiques de la personne, de maximaliser son indépendance fonctionnelle et ainsi de faciliter sa réintégration familiale, sociale et socioéconomique. En bref, il s'agit de mettre tous les moyens en oeuvre pour offrir à la personne blessée médullaire les possibilités d'atteindre une qualité de vie acceptable. La pratique d'une activité physique régulière est un moyen efficace pour y contribuer, selon les témoignages concordants des personnes directement concernées. Au-delà de ces observations anecdotiques, force est de constater que de plus en plus d'études ont permis de valider scientifiquement ce point de vue. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=24876 [article] Traumatisme de la moelle, aptitude physique et qualité de vie [texte imprimé] . - 2006 . - pp.221-225. Langues : Français (fre) in Science & sports > Volume 21 numéro 4 (01/08/2006) . - pp.221-225 Résumé : Objectifs Chez les personnes atteintes de lésions médullaires : -1 démontrer d'un point de vue physiologique la pertinence d'une pratique sportive régulière, -2, formuler un certain nombre de recommandations concernant la programmation d'activités physiques appropriées aux personnes blessées médullaires. Actualités Les accidents ayant pour conséquence une blessure de la moelle épinière touchent souvent un public jeune et généralement en bonne santé. Environ 80 % des lésions médullaires surviennent à la suite d'un traumatisme, tel un accident de la route ou du travail, et 20 % à la suite d'une cause médicale. La perte de la motricité dans la région sous-lésionnelle représente l'aspect le plus visible d'une lésion médullaire. S'ajoute à cette déficience la perte de la sensibilité et des perturbations du système nerveux autonome. Les objectifs de la réadaptation qui suit la prise en charge aiguë du patient dépassent aujourd'hui largement le cadre de la survie et de la sortie de l'hôpital. La réadaptation moderne tente d'optimaliser les potentialités physiques et psychiques de la personne, de maximaliser son indépendance fonctionnelle et ainsi de faciliter sa réintégration familiale, sociale et socioéconomique. En bref, il s'agit de mettre tous les moyens en oeuvre pour offrir à la personne blessée médullaire les possibilités d'atteindre une qualité de vie acceptable. La pratique d'une activité physique régulière est un moyen efficace pour y contribuer, selon les témoignages concordants des personnes directement concernées. Au-delà de ces observations anecdotiques, force est de constater que de plus en plus d'études ont permis de valider scientifiquement ce point de vue. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=24876

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Manual wheelchairs: research and innovation in sports and daily life in Science & sports, Volume 21 numéro 4 (01/08/2006)

Public ISBD [article]  inScience & sports > Volume 21 numéro 4 (01/08/2006) . - pp.226-235 Titre : Manual wheelchairs: research and innovation in sports and daily life Titre original : Mobilité en fauteuil roulant : santé, activité physique et innovations Type de document : texte imprimé Année de publication : 2006 Article en page(s) : pp.226-235 Langues : Français (fre) Résumé : Objectifs Description des principales caractéristiques des fauteuils roulants et de leurs évolutions technologiques. Actualités Les personnes souffrant d'un handicap des membres inférieurs sont souvent dépendantes, en ce qui concerne leur mobilité, d'une chaise roulante manuelle. Ils sont aujourd'hui 3,3 millions en Europe. Cela implique un transfert des capacités de déplacement et de motricité de la vie courante des jambes vers les bras. Comparé à celui des jambes, le travail des bras est moins efficace et plus fatigant, et engendre de moins bonnes capacités physiques. Aussi, il existe un risque majeur d'usure mécanique prématurée. Les problèmes liés à l'utilisation d'un fauteuil roulant pour une longue durée ne sont pas seulement les douleurs ou le manque de confort, mais également le risque d'adopter un mode de vie sédentaire. Par conséquent, de sérieux effets secondaires (obésité, diabète, problèmes cardiovasculaires) peuvent alors apparaître. La qualité de l'appareillage utilisé, incluant l'adaptation ergonomique individuelle, peut jouer un rôle préventif, tout comme d'autres formes d'activité physique et la prise de conscience de l'importance de l'entraînement, la rééducation, un mode de vie actif ou encore le sport sur la santé et le bien-être. Le modèle de classification internationale pour le fonctionnement, la santé et le handicap (ICF), modèle de capacité de travail sous contrainte et stress, comme le modèle ergonomique qui relie l'homme, l'activité et l'assistance technologique, sont autant d'instruments nécessaires aux objectifs de recherche et aux concepts développés dans le champ de l'assistance technologique pour la mobilité. Au cours des dernières décennies, les fauteuils roulants sont passés de chaises très lourdes en chrome à de véritables outils d'assistance individuelle optimisés pour des tâches spécifiques. À part, sous la forme empirique du développement et des innovations pour les sports en fauteuil, la recherche systématique a joué un rôle primordial dans le développement et le design des fauteuils dans trois domaines majeurs : la mécanique des appareils, le fonctionnement du mouvement humain, et l'interface appareil-utilisateur. Aujourd'hui, les fauteuils à propulsion manuelle sont principalement utilisés par la jante. De nombreuses solutions à ce mode de propulsion ont été étudiées par le passé, particulièrement pour ajuster la performance, la technique, la mécanique et l'interface pour l'utilisateur. Cela a mené à des fauteuils qui ont pour la plupart une armature plus légère, spécifique, adaptée personnellement à la physionomie de l'individu, et avec un look plus moderne. Au fur et à mesure des années, dans la pratique sportive et la recherche, l'intérêt s'est souvent porté sur des modes alternatifs de propulsion manuelle. La propulsion à manivelle est devenue populaire parmi les athlètes ou pour la vie de tous les jours dans certains pays d'Europe occidentale, mais est impérative dans de nombreux pays de l'Est. Pour les longues distances en extérieur, sous des conditions environnementales non optimales, pour les sports et loisirs, ce mode de propulsion est hautement efficace en termes de vitesse et d'endurance. Ce dernier est stimulé par la recherche, dans et le développement de nouvelles formes de modes technologie-soutenus, pour la mobilité des personnes handicapées des membres inférieurs (FES faisant un cycle, appui de poids corporel en marche), formation et stimulation assez tôt dans le programme de réadaptation. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=24877 [article] Manual wheelchairs: research and innovation in sports and daily life = Mobilité en fauteuil roulant : santé, activité physique et innovations [texte imprimé] . - 2006 . - pp.226-235. Langues : Français (fre) in Science & sports > Volume 21 numéro 4 (01/08/2006) . - pp.226-235 Résumé : Objectifs Description des principales caractéristiques des fauteuils roulants et de leurs évolutions technologiques. Actualités Les personnes souffrant d'un handicap des membres inférieurs sont souvent dépendantes, en ce qui concerne leur mobilité, d'une chaise roulante manuelle. Ils sont aujourd'hui 3,3 millions en Europe. Cela implique un transfert des capacités de déplacement et de motricité de la vie courante des jambes vers les bras. Comparé à celui des jambes, le travail des bras est moins efficace et plus fatigant, et engendre de moins bonnes capacités physiques. Aussi, il existe un risque majeur d'usure mécanique prématurée. Les problèmes liés à l'utilisation d'un fauteuil roulant pour une longue durée ne sont pas seulement les douleurs ou le manque de confort, mais également le risque d'adopter un mode de vie sédentaire. Par conséquent, de sérieux effets secondaires (obésité, diabète, problèmes cardiovasculaires) peuvent alors apparaître. La qualité de l'appareillage utilisé, incluant l'adaptation ergonomique individuelle, peut jouer un rôle préventif, tout comme d'autres formes d'activité physique et la prise de conscience de l'importance de l'entraînement, la rééducation, un mode de vie actif ou encore le sport sur la santé et le bien-être. Le modèle de classification internationale pour le fonctionnement, la santé et le handicap (ICF), modèle de capacité de travail sous contrainte et stress, comme le modèle ergonomique qui relie l'homme, l'activité et l'assistance technologique, sont autant d'instruments nécessaires aux objectifs de recherche et aux concepts développés dans le champ de l'assistance technologique pour la mobilité. Au cours des dernières décennies, les fauteuils roulants sont passés de chaises très lourdes en chrome à de véritables outils d'assistance individuelle optimisés pour des tâches spécifiques. À part, sous la forme empirique du développement et des innovations pour les sports en fauteuil, la recherche systématique a joué un rôle primordial dans le développement et le design des fauteuils dans trois domaines majeurs : la mécanique des appareils, le fonctionnement du mouvement humain, et l'interface appareil-utilisateur. Aujourd'hui, les fauteuils à propulsion manuelle sont principalement utilisés par la jante. De nombreuses solutions à ce mode de propulsion ont été étudiées par le passé, particulièrement pour ajuster la performance, la technique, la mécanique et l'interface pour l'utilisateur. Cela a mené à des fauteuils qui ont pour la plupart une armature plus légère, spécifique, adaptée personnellement à la physionomie de l'individu, et avec un look plus moderne. Au fur et à mesure des années, dans la pratique sportive et la recherche, l'intérêt s'est souvent porté sur des modes alternatifs de propulsion manuelle. La propulsion à manivelle est devenue populaire parmi les athlètes ou pour la vie de tous les jours dans certains pays d'Europe occidentale, mais est impérative dans de nombreux pays de l'Est. Pour les longues distances en extérieur, sous des conditions environnementales non optimales, pour les sports et loisirs, ce mode de propulsion est hautement efficace en termes de vitesse et d'endurance. Ce dernier est stimulé par la recherche, dans et le développement de nouvelles formes de modes technologie-soutenus, pour la mobilité des personnes handicapées des membres inférieurs (FES faisant un cycle, appui de poids corporel en marche), formation et stimulation assez tôt dans le programme de réadaptation. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=24877

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Mieux vivre et mieux vieillir grâce à la pratique du sport chez les personnes ayant des déficits intellectuels in Science & sports, Volume 21 numéro 4 (01/08/2006)

Public ISBD [article]  inScience & sports > Volume 21 numéro 4 (01/08/2006) . - pp.236-242 Titre : Mieux vivre et mieux vieillir grâce à la pratique du sport chez les personnes ayant des déficits intellectuels Type de document : texte imprimé Année de publication : 2006 Article en page(s) : pp.236-242 Langues : Français (fre) Résumé : Objectifs Évaluer l'intérêt de la pratique d'une activité physique chez les déficients intellectuels. Actualités Historiquement les personnes avec des déficits intellectuels ont été les dernières, parmi les autres populations de personnes handicapées, à être prises en compte, puis à se faire reconnaître et s'émanciper socialement dans le domaine du sport. Il faudra attendre la fin des années 1970, pour voir apparaître des travaux donnant lieu à publications sur « les avantages psychologiques et sociologiques de la participation des personnes handicapées mentales aux Special Olympics ». « Mieux vivre »... De nombreuses et régulières publications font état de l'impact positif de la pratique sportive chez les personnes porteuses de déficits intellectuels. Elles s'accordent toutes sur le même constat : que ce soit dans les établissements d'accueil de ces personnes ou dans les associations sportives ayant pour but de viser l'entraînement et la performance, la participation au sport se développe, car on relève des effets psychologiques positifs pour la personne qui, en présentant un autre comportement, est considérée par son entourage avec moins d'a priori négatifs. En cela, le sport devient un domaine incontournable d'intégration et de régulation sociale dans les pays économiquement riches de la planète. Le sport permettrait donc de mieux vivre : 1) sa propre différence ; 2) avec et parmi les autres personnes non handicapées. « Mieux vieillir »... L'exercice physique exerce un effet bénéfique sur les paramètres biologiques et métaboliques de la population des personnes porteuses de trisomie 21. Ces personnes se caractérisent, dans leur génome, par un effet de surdosage génique dû à la triplication de la sous-bande 21q22 où sont codées une dizaine d'enzymes, dont au moins deux d'entre elles, sont en relation directe avec la physiologie de l'exercice. L'entraînement physique provoque, chez les personnes porteuses de trisomie 21, des adaptations physiologiques favorables concernant les adaptations du profil lipidique et la régulation de la SOD-1. Les résultats ont été obtenus à partir d'une phase de conditionnement en endurance, achevée par un test rectangulaire réalisé en laboratoire sur cycloergomètre. Les adaptations relevées posent le problème de la durabilité des bénéfices constatés qui, vraisemblablement, ne dépassent pas la durée classiquement établie de deux ou trois semaines après la phase de l'entraînement. Mieux vieillir en aidant cette population, encore trop souvent protégée, à être plus active dans la vie de tous les jours, dans son style de vie, semble être la recommandation principale que l'on peut déjà déduire des différents travaux en recherche finalisée. Comme chez le sujet sportif, l'activité de mouvement -- caractéristique fondamentale de toutes les pratiques sportives -- garantit à la plupart des systèmes biologiques des personnes porteuses de trisomie 21 des bénéfices sinon durables, du moins transitoires. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=24878 [article] Mieux vivre et mieux vieillir grâce à la pratique du sport chez les personnes ayant des déficits intellectuels [texte imprimé] . - 2006 . - pp.236-242. Langues : Français (fre) in Science & sports > Volume 21 numéro 4 (01/08/2006) . - pp.236-242 Résumé : Objectifs Évaluer l'intérêt de la pratique d'une activité physique chez les déficients intellectuels. Actualités Historiquement les personnes avec des déficits intellectuels ont été les dernières, parmi les autres populations de personnes handicapées, à être prises en compte, puis à se faire reconnaître et s'émanciper socialement dans le domaine du sport. Il faudra attendre la fin des années 1970, pour voir apparaître des travaux donnant lieu à publications sur « les avantages psychologiques et sociologiques de la participation des personnes handicapées mentales aux Special Olympics ». « Mieux vivre »... De nombreuses et régulières publications font état de l'impact positif de la pratique sportive chez les personnes porteuses de déficits intellectuels. Elles s'accordent toutes sur le même constat : que ce soit dans les établissements d'accueil de ces personnes ou dans les associations sportives ayant pour but de viser l'entraînement et la performance, la participation au sport se développe, car on relève des effets psychologiques positifs pour la personne qui, en présentant un autre comportement, est considérée par son entourage avec moins d'a priori négatifs. En cela, le sport devient un domaine incontournable d'intégration et de régulation sociale dans les pays économiquement riches de la planète. Le sport permettrait donc de mieux vivre : 1) sa propre différence ; 2) avec et parmi les autres personnes non handicapées. « Mieux vieillir »... L'exercice physique exerce un effet bénéfique sur les paramètres biologiques et métaboliques de la population des personnes porteuses de trisomie 21. Ces personnes se caractérisent, dans leur génome, par un effet de surdosage génique dû à la triplication de la sous-bande 21q22 où sont codées une dizaine d'enzymes, dont au moins deux d'entre elles, sont en relation directe avec la physiologie de l'exercice. L'entraînement physique provoque, chez les personnes porteuses de trisomie 21, des adaptations physiologiques favorables concernant les adaptations du profil lipidique et la régulation de la SOD-1. Les résultats ont été obtenus à partir d'une phase de conditionnement en endurance, achevée par un test rectangulaire réalisé en laboratoire sur cycloergomètre. Les adaptations relevées posent le problème de la durabilité des bénéfices constatés qui, vraisemblablement, ne dépassent pas la durée classiquement établie de deux ou trois semaines après la phase de l'entraînement. Mieux vieillir en aidant cette population, encore trop souvent protégée, à être plus active dans la vie de tous les jours, dans son style de vie, semble être la recommandation principale que l'on peut déjà déduire des différents travaux en recherche finalisée. Comme chez le sujet sportif, l'activité de mouvement -- caractéristique fondamentale de toutes les pratiques sportives -- garantit à la plupart des systèmes biologiques des personnes porteuses de trisomie 21 des bénéfices sinon durables, du moins transitoires. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=24878

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Sport et autisme in Science & sports, Volume 21 numéro 4 (01/08/2006)

Public ISBD [article]  inScience & sports > Volume 21 numéro 4 (01/08/2006) . - pp.243-248 Titre : Sport et autisme Type de document : texte imprimé Année de publication : 2006 Article en page(s) : pp.243-248 Langues : Français (fre) Résumé : Objectifs Évaluer l'intérêt de la pratique sportive sur la qualité de vie des autistes. Actualités L'autisme est une affection liée à des troubles du développement de l'enfant, dont les causes sont multifactorielles, parmi lesquelles les facteurs génétiques sont importants. Il atteint 0,5 à 2 % de la population, c'est-a-dire de 30 000 à 120 000 personnes en France. Décrit en 1943 par Kanner, l'autisme présente des formes variées, mais on note trois signes principaux : 1) les troubles de la communication ; 2) les troubles de la socialisation ; 3) la résistance au changement. Retard mental, troubles sensorimoteurs, comportements répétitifs et compulsifs, épilepsie y sont souvent associés. Le jeune autiste est en général à la charge de ses parents. Le diagnostic se fait rarement avant 18 mois et, la progression de l'enfant est d'autant meilleure que sa prise en charge adaptée est précoce. Les études portant sur les pratiques sportives effectuées chez l'enfant avec autisme sont relativement peu nombreuses. Les difficultés attendues de l'enfant autiste devant la pratique sportive concernent les fonctions exécutives, d'ordre sensoriel et les défauts de communication et de socialisation. Les dysfonctionnements présentés peuvent être compensés par l'exercice. L'apprentissage moteur revêt plusieurs formes : l'apprentissage conscient ou explicite, l'apprentissage inconscient ou implicite, et, l'imitation. En l'absence d'études systématiques il faut être toutefois prudent et choisir le type d'activités. Les activités individuelles sont préférées par les autistes. Les activités duelles, avec contact entre partenaires, permettent de construire une meilleure perception de son propre corps, de rompre l'isolement et de découvrir que l'autre existe. Dans les activités collectives, le plus difficile pour l'enfant est de comprendre les règles du jeu. Conclusion Les activités sportives sont pour les autistes un moyen privilégié d'apprentissage dans les domaines sensorimoteurs, de la communication et de la socialisation. Leur accès est encore limité pour des raisons financières, d'équipement et de recherche. Elles apportent aux personnes avec autisme des perspectives importantes d'apprentissage, mais aussi de plaisir et d'estime de soi. La participation des enfants avec autisme à une activité commune avec d'autres enfants leur procure le sentiment valorisant d'appartenir à un groupe. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=24879 [article] Sport et autisme [texte imprimé] . - 2006 . - pp.243-248. Langues : Français (fre) in Science & sports > Volume 21 numéro 4 (01/08/2006) . - pp.243-248 Résumé : Objectifs Évaluer l'intérêt de la pratique sportive sur la qualité de vie des autistes. Actualités L'autisme est une affection liée à des troubles du développement de l'enfant, dont les causes sont multifactorielles, parmi lesquelles les facteurs génétiques sont importants. Il atteint 0,5 à 2 % de la population, c'est-a-dire de 30 000 à 120 000 personnes en France. Décrit en 1943 par Kanner, l'autisme présente des formes variées, mais on note trois signes principaux : 1) les troubles de la communication ; 2) les troubles de la socialisation ; 3) la résistance au changement. Retard mental, troubles sensorimoteurs, comportements répétitifs et compulsifs, épilepsie y sont souvent associés. Le jeune autiste est en général à la charge de ses parents. Le diagnostic se fait rarement avant 18 mois et, la progression de l'enfant est d'autant meilleure que sa prise en charge adaptée est précoce. Les études portant sur les pratiques sportives effectuées chez l'enfant avec autisme sont relativement peu nombreuses. Les difficultés attendues de l'enfant autiste devant la pratique sportive concernent les fonctions exécutives, d'ordre sensoriel et les défauts de communication et de socialisation. Les dysfonctionnements présentés peuvent être compensés par l'exercice. L'apprentissage moteur revêt plusieurs formes : l'apprentissage conscient ou explicite, l'apprentissage inconscient ou implicite, et, l'imitation. En l'absence d'études systématiques il faut être toutefois prudent et choisir le type d'activités. Les activités individuelles sont préférées par les autistes. Les activités duelles, avec contact entre partenaires, permettent de construire une meilleure perception de son propre corps, de rompre l'isolement et de découvrir que l'autre existe. Dans les activités collectives, le plus difficile pour l'enfant est de comprendre les règles du jeu. Conclusion Les activités sportives sont pour les autistes un moyen privilégié d'apprentissage dans les domaines sensorimoteurs, de la communication et de la socialisation. Leur accès est encore limité pour des raisons financières, d'équipement et de recherche. Elles apportent aux personnes avec autisme des perspectives importantes d'apprentissage, mais aussi de plaisir et d'estime de soi. La participation des enfants avec autisme à une activité commune avec d'autres enfants leur procure le sentiment valorisant d'appartenir à un groupe. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=24879

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Contribution de l'activité physique et sportive au bien-être des personnes déficientes visuelles in Science & sports, Volume 21 numéro 4 (01/08/2006)

Public ISBD [article]  inScience & sports > Volume 21 numéro 4 (01/08/2006) . - pp.249-250 Titre : Contribution de l'activité physique et sportive au bien-être des personnes déficientes visuelles Type de document : texte imprimé Année de publication : 2006 Article en page(s) : pp.249-250 Langues : Français (fre) Résumé : Objectifs Apport de l'activité physique sur l'amélioration de la qualité de vie des déficients visuels. Actualités Les activités physiques et sportives accessibles aux personnes déficientes visuelles sont multiples ; tout aussi multiples sont les motivations et aptitudes des personnes. Cette hétérogénéité a conduit à l'élaboration d'échelles de classification aussi variées que sont les objectifs : reconnaissance légale du handicap, capacités à utiliser le minimum de vision, adaptations pédagogiques nécessaires à l'apprentissage scolaire, catégories fondées sur l'acuité ou le champ visuel en sport afin de respecter une égalité de chances dans les épreuves et compétitions. Les difficultés majeures rencontrées lors d'une pratique d'activité physique sont la représentation de l'environnement, les déplacements dans l'espace et l'image motrice du geste le plus efficace. Ces trois composantes déterminent le degré d'autonomie motrice des personnes malvoyantes et reposent sur l'usage efficace des suppléances sensorielles et surtout du décodage des informations reçues. Les principaux sens supplétifs utilisés en activité physique sont : l'ouïe : permet de percevoir et interpréter la distance, la direction, le champ, la profondeur ; le toucher : donne une image des objets proches par synthèse des informations fragmentaires et donc une prise de connaissance lente et consécutive au toucher ; la kinesthésie et mémoire proprioceptive : cette perception des éléments corporels situés dans l'espace joue un rôle considérable dans l'organisation de la motricité du déficient visuel. L'apprentissage d'un geste sportif passe par une perception interne de ses segments corporels et feedback proprioceptif. Plusieurs études ont mis en évidence la supériorité de mémoire proprioceptive chez les déficients visuels sportifs. D'autre part, l'étude de la plasticité des aires sensorielles corticales suggère l'existence d'une réorganisation fonctionnelle du cerveau des aveugles de naissance. Le cortex visuel, longtemps supposé « mort » chez l'aveugle, serait ainsi le siège du traitement d'informations auditives, tactiles et kinesthésiques. Ces recherches sur la plasticité corticale ouvrent le champ d'investigation des adaptations pédagogiques en vue d'utiliser les canaux sensoriels négligés dans le développement psychomoteur de l'enfant déficient visuel. Or, nombreuses sont les lacunes de développement moteur : lien entre la déficience visuelle et les malformations du rachis ; condition physique inférieure aux normes. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=24880 [article] Contribution de l'activité physique et sportive au bien-être des personnes déficientes visuelles [texte imprimé] . - 2006 . - pp.249-250. Langues : Français (fre) in Science & sports > Volume 21 numéro 4 (01/08/2006) . - pp.249-250 Résumé : Objectifs Apport de l'activité physique sur l'amélioration de la qualité de vie des déficients visuels. Actualités Les activités physiques et sportives accessibles aux personnes déficientes visuelles sont multiples ; tout aussi multiples sont les motivations et aptitudes des personnes. Cette hétérogénéité a conduit à l'élaboration d'échelles de classification aussi variées que sont les objectifs : reconnaissance légale du handicap, capacités à utiliser le minimum de vision, adaptations pédagogiques nécessaires à l'apprentissage scolaire, catégories fondées sur l'acuité ou le champ visuel en sport afin de respecter une égalité de chances dans les épreuves et compétitions. Les difficultés majeures rencontrées lors d'une pratique d'activité physique sont la représentation de l'environnement, les déplacements dans l'espace et l'image motrice du geste le plus efficace. Ces trois composantes déterminent le degré d'autonomie motrice des personnes malvoyantes et reposent sur l'usage efficace des suppléances sensorielles et surtout du décodage des informations reçues. Les principaux sens supplétifs utilisés en activité physique sont : l'ouïe : permet de percevoir et interpréter la distance, la direction, le champ, la profondeur ; le toucher : donne une image des objets proches par synthèse des informations fragmentaires et donc une prise de connaissance lente et consécutive au toucher ; la kinesthésie et mémoire proprioceptive : cette perception des éléments corporels situés dans l'espace joue un rôle considérable dans l'organisation de la motricité du déficient visuel. L'apprentissage d'un geste sportif passe par une perception interne de ses segments corporels et feedback proprioceptif. Plusieurs études ont mis en évidence la supériorité de mémoire proprioceptive chez les déficients visuels sportifs. D'autre part, l'étude de la plasticité des aires sensorielles corticales suggère l'existence d'une réorganisation fonctionnelle du cerveau des aveugles de naissance. Le cortex visuel, longtemps supposé « mort » chez l'aveugle, serait ainsi le siège du traitement d'informations auditives, tactiles et kinesthésiques. Ces recherches sur la plasticité corticale ouvrent le champ d'investigation des adaptations pédagogiques en vue d'utiliser les canaux sensoriels négligés dans le développement psychomoteur de l'enfant déficient visuel. Or, nombreuses sont les lacunes de développement moteur : lien entre la déficience visuelle et les malformations du rachis ; condition physique inférieure aux normes. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=24880

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