Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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Mention de date : Juin 2020
Paru le : 01/06/2020 |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
Revue | Revue | Centre de Documentation HELHa Campus Montignies | Armoires à volets | Document exclu du prêt - à consulter sur place Exclu du prêt |
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panier4e Conférencede l'École d'ASSAS «La marche et la locomotion humaine» / Michel Pillu in Kinésithérapie scientifique, 621 (Juin 2020)
[article]
Titre : 4e Conférencede l'École d'ASSAS «La marche et la locomotion humaine» Type de document : texte imprimé Auteurs : Michel Pillu, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p.1 Langues : Français (fre) Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=87161
in Kinésithérapie scientifique > 621 (Juin 2020) . - p.1[article] 4e Conférencede l'École d'ASSAS «La marche et la locomotion humaine» [texte imprimé] / Michel Pillu, Auteur . - 2020 . - p.1.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 621 (Juin 2020) . - p.1
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Exclu du prêtAcquisition et altération de la marche au cours du vieillissement / Romain Artico in Kinésithérapie scientifique, 621 (Juin 2020)
[article]
Titre : Acquisition et altération de la marche au cours du vieillissement Type de document : texte imprimé Auteurs : Romain Artico, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 13-17 Langues : Français (fre) Mots-clés : marche-arrêt equilibre controle postural vieillissement normal Résumé : MARCHE, ÉQUILIBRE, ACQUISITION ET ALTÉRATION L’acquisition de la marche et son altération en fonction du vieillissement, du plus jeune âge au plus vieil âge, n’ont a priori aucun point commun qui puisse être pertinent d’étudier. Cependant, il semble que le dysfonctionnement du contrôle moteur par anticipation soit à l’origine de l’altération de la marche chez la personne âgée. Le déséquilibre entre posture et mouvement, qu’il soit occasionné par le mouvement volontaire comme l’initiation de la marche (contraintes endogènes) ou bien involontaire (contraintes exogènes), engendre une perturbation de la posture et de l’équilibre que nous pouvons observer dès le plus jeune âge [1].L’objectif de cet article est de mettre en évidence le lien commun entre l’acquisition de la marche par le jeune enfant et son altération que nous observons chez la personne âgée. Il devient donc fondamental de comprendre le fonctionnement du contrôle moteur par anticipation et son rôle essentiel dans les mécanismes d’équilibration entre posture et mouvement. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=87162
in Kinésithérapie scientifique > 621 (Juin 2020) . - p. 13-17[article] Acquisition et altération de la marche au cours du vieillissement [texte imprimé] / Romain Artico, Auteur . - 2020 . - p. 13-17.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 621 (Juin 2020) . - p. 13-17
Mots-clés : marche-arrêt equilibre controle postural vieillissement normal Résumé : MARCHE, ÉQUILIBRE, ACQUISITION ET ALTÉRATION L’acquisition de la marche et son altération en fonction du vieillissement, du plus jeune âge au plus vieil âge, n’ont a priori aucun point commun qui puisse être pertinent d’étudier. Cependant, il semble que le dysfonctionnement du contrôle moteur par anticipation soit à l’origine de l’altération de la marche chez la personne âgée. Le déséquilibre entre posture et mouvement, qu’il soit occasionné par le mouvement volontaire comme l’initiation de la marche (contraintes endogènes) ou bien involontaire (contraintes exogènes), engendre une perturbation de la posture et de l’équilibre que nous pouvons observer dès le plus jeune âge [1].L’objectif de cet article est de mettre en évidence le lien commun entre l’acquisition de la marche par le jeune enfant et son altération que nous observons chez la personne âgée. Il devient donc fondamental de comprendre le fonctionnement du contrôle moteur par anticipation et son rôle essentiel dans les mécanismes d’équilibration entre posture et mouvement. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=87162 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtApport de l'échographie pulmonaire dans le diagnostic et le suivi de la COVID-19 / Aymeric Le Neindre in Kinésithérapie scientifique, 621 (Juin 2020)
[article]
Titre : Apport de l'échographie pulmonaire dans le diagnostic et le suivi de la COVID-19 Type de document : texte imprimé Auteurs : Aymeric Le Neindre, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p.47-51 Langues : Français (fre) Mots-clés : Coronavirus Virus du SRAS Poumon / échographie Appareil respiratoire Résumé : Contexte de la pandémie à SARS-CoV-2
Un nouveau coronavirus a été découvert début janvier 2020, suite à l’apparition d’une épidémie d’infections respiratoires aiguës d’allure virale en Chine en décembre 2019, responsable d’une pandémie. Le SARS-Cov-2, virus à l’origine de cette nouvelle maladie infectieuse nommée COVID-19, a fait l’objet de nombreuses publications depuis son apparition.
Les premières données issues des études épidémiologiques en Chine semblaient montrer que le COVID-19 se présentait sous une forme légère dans 81 % des cas [1]. Presque 20 % des personnes infectées par le SARS-Cov-2 développaient une forme sévère à critique et nécessitaient une hospitalisation, souvent en réanimation [1]. Au fur à mesure de l’accumulation de nouvelles données, la prévalence de ces formes sévères semble varier entre 5 et 23 % [2, 3].
Les symptômes initiaux les plus répandus sont la fièvre, la toux et la dyspnée avec un large spectre de sévérité.
La dégradation respiratoire constitue le motif d’admission en réanimation des patients atteints de COVID-19 sous la forme d’un Syndrome de détresse respiratoire aigu (SDRA). La défaillance respiratoire peut s’accompagner, selon la gravité, d’une défaillance hépatique, rénale, de la coagulation et hémodynamique [1]. Certains facteurs de risque de forme grave ont été identifiés, tels que l’hypertension artérielle, le diabète, l’insuffisance rénale, l’obésité ou encore l’insuffisance cardiaque [1, 4].
Même s’il n’existe pas à l’heure actuelle de traitement dont l’efficacité a été démontrée face au SARS-CoV-2, la prise en charge médicamenteuse en réanimation repose sur les expériences du SARS-CoV et du MERS-CoV et comprennent l’utilisation d’antibiotiques et d’antiviraux [5]. Les défaillances viscérales sont quant à elles prises en charge par les techniques de suppléance d’organe bien connues tels que le haut-débit nasal, la ventilation mécanique, la dialyse ou encore l’oxygénation par membrane extra-corporelle (ECMO) [1, 4, 5]. Des agents bloquants neuromusculaires, vasopresseurs, hypnotiques ou encore opioïdes pourront être administrés dans le cadre de ces défaillances viscérales.L’échographie pulmonaire est bien connue pour sa faisabilité et sa précision diagnostique élevée lorsqu’elle est utilisé au lit du patient dans le diagnostic de pathologies pulmonaires aiguës [6]. En sachant que les manifestions les plus sévères d’emblée du COVID-19 sont pulmonaires, l’échographie pulmonaire réalisée par un praticien entraîné peut aider au triage des patients, à la classification de la sévérité de la maladie et guider le choix du traitement aux urgences et en réanimationPermalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=87163
in Kinésithérapie scientifique > 621 (Juin 2020) . - p.47-51[article] Apport de l'échographie pulmonaire dans le diagnostic et le suivi de la COVID-19 [texte imprimé] / Aymeric Le Neindre, Auteur . - 2020 . - p.47-51.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 621 (Juin 2020) . - p.47-51
Mots-clés : Coronavirus Virus du SRAS Poumon / échographie Appareil respiratoire Résumé : Contexte de la pandémie à SARS-CoV-2
Un nouveau coronavirus a été découvert début janvier 2020, suite à l’apparition d’une épidémie d’infections respiratoires aiguës d’allure virale en Chine en décembre 2019, responsable d’une pandémie. Le SARS-Cov-2, virus à l’origine de cette nouvelle maladie infectieuse nommée COVID-19, a fait l’objet de nombreuses publications depuis son apparition.
Les premières données issues des études épidémiologiques en Chine semblaient montrer que le COVID-19 se présentait sous une forme légère dans 81 % des cas [1]. Presque 20 % des personnes infectées par le SARS-Cov-2 développaient une forme sévère à critique et nécessitaient une hospitalisation, souvent en réanimation [1]. Au fur à mesure de l’accumulation de nouvelles données, la prévalence de ces formes sévères semble varier entre 5 et 23 % [2, 3].
Les symptômes initiaux les plus répandus sont la fièvre, la toux et la dyspnée avec un large spectre de sévérité.
La dégradation respiratoire constitue le motif d’admission en réanimation des patients atteints de COVID-19 sous la forme d’un Syndrome de détresse respiratoire aigu (SDRA). La défaillance respiratoire peut s’accompagner, selon la gravité, d’une défaillance hépatique, rénale, de la coagulation et hémodynamique [1]. Certains facteurs de risque de forme grave ont été identifiés, tels que l’hypertension artérielle, le diabète, l’insuffisance rénale, l’obésité ou encore l’insuffisance cardiaque [1, 4].
Même s’il n’existe pas à l’heure actuelle de traitement dont l’efficacité a été démontrée face au SARS-CoV-2, la prise en charge médicamenteuse en réanimation repose sur les expériences du SARS-CoV et du MERS-CoV et comprennent l’utilisation d’antibiotiques et d’antiviraux [5]. Les défaillances viscérales sont quant à elles prises en charge par les techniques de suppléance d’organe bien connues tels que le haut-débit nasal, la ventilation mécanique, la dialyse ou encore l’oxygénation par membrane extra-corporelle (ECMO) [1, 4, 5]. Des agents bloquants neuromusculaires, vasopresseurs, hypnotiques ou encore opioïdes pourront être administrés dans le cadre de ces défaillances viscérales.L’échographie pulmonaire est bien connue pour sa faisabilité et sa précision diagnostique élevée lorsqu’elle est utilisé au lit du patient dans le diagnostic de pathologies pulmonaires aiguës [6]. En sachant que les manifestions les plus sévères d’emblée du COVID-19 sont pulmonaires, l’échographie pulmonaire réalisée par un praticien entraîné peut aider au triage des patients, à la classification de la sévérité de la maladie et guider le choix du traitement aux urgences et en réanimationPermalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=87163 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtBilan spécifique chez le musicien / Céleste Rousseau in Kinésithérapie scientifique, 621 (Juin 2020)
[article]
Titre : Bilan spécifique chez le musicien Type de document : texte imprimé Auteurs : Céleste Rousseau, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 43-46 Langues : Français (fre) Mots-clés : musicien Posture Posturologie troubles musculo-squelettiques Résumé : Jouer d’un instrument de musique à un haut niveau (sans parler même d’en faire son métier), c’est maintenir différentes postures contraignantes pendant une durée importante et cela, tous les jours. Ces postures peuvent agir sur le corps des musiciens, qu’ils soient professionnels ou amateurs.
On constate dans de nombreuses revues épidémiologiques concernant les douleurs des musiciens que bon nombre d’entre eux rapportent des douleurs. Dans une population de musiciens d’orchestre en Allemagne, on a constaté que 66 % des musiciens souffraient de douleur chronique [1].
D’autres auteurs se sont intéressés aux troubles musculo-squelettiques liés à la performance musicale (ou playing-related musculoskeletal disorders) qui ont été définis par Zaza et al. [2] comme tout/toute « douleur, faiblesse, perte de contrôle, engourdissement, fourmillement ou tout autre symptôme qui interagirait avec la capacité [du musicien] à jouer au niveau auquel il est habitué. ».
L’ensemble des contraintes physiques liées à la pratique instrumentale qui s’applique aux musiciens peuvent avoir des conséquences sur la mobilité des articulations, la force musculaire ou le contrôle moteur [3, 4]. Quelques auteurs se sont intéressés à la façon de diagnostiquer plus spécifiquement les troubles des musiciens professionnels en développant des tests et des bilans qui leur seraient propres.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=87164
in Kinésithérapie scientifique > 621 (Juin 2020) . - p. 43-46[article] Bilan spécifique chez le musicien [texte imprimé] / Céleste Rousseau, Auteur . - 2020 . - p. 43-46.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 621 (Juin 2020) . - p. 43-46
Mots-clés : musicien Posture Posturologie troubles musculo-squelettiques Résumé : Jouer d’un instrument de musique à un haut niveau (sans parler même d’en faire son métier), c’est maintenir différentes postures contraignantes pendant une durée importante et cela, tous les jours. Ces postures peuvent agir sur le corps des musiciens, qu’ils soient professionnels ou amateurs.
On constate dans de nombreuses revues épidémiologiques concernant les douleurs des musiciens que bon nombre d’entre eux rapportent des douleurs. Dans une population de musiciens d’orchestre en Allemagne, on a constaté que 66 % des musiciens souffraient de douleur chronique [1].
D’autres auteurs se sont intéressés aux troubles musculo-squelettiques liés à la performance musicale (ou playing-related musculoskeletal disorders) qui ont été définis par Zaza et al. [2] comme tout/toute « douleur, faiblesse, perte de contrôle, engourdissement, fourmillement ou tout autre symptôme qui interagirait avec la capacité [du musicien] à jouer au niveau auquel il est habitué. ».
L’ensemble des contraintes physiques liées à la pratique instrumentale qui s’applique aux musiciens peuvent avoir des conséquences sur la mobilité des articulations, la force musculaire ou le contrôle moteur [3, 4]. Quelques auteurs se sont intéressés à la façon de diagnostiquer plus spécifiquement les troubles des musiciens professionnels en développant des tests et des bilans qui leur seraient propres.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=87164 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtContrôle de l'équilibre postural lors de l'initiation de la marche avec enjambement d'obstacles de hauteur et de distance changeantes / Eric Yiou in Kinésithérapie scientifique, 621 (Juin 2020)
[article]
Titre : Contrôle de l'équilibre postural lors de l'initiation de la marche avec enjambement d'obstacles de hauteur et de distance changeantes Type de document : texte imprimé Auteurs : Eric Yiou, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 5-12 Langues : Français (fre) Mots-clés : controle postural equilibre Résumé : Le contrôle de l’équilibre postural est une exigence capitale qui sous-tend l’exécution de toutes nos actions motrices. Comme toutes les espèces terrestres, l’être humain se déplace dans un environnement gravitaire qui l’attire en permanence vers le sol, perturbant ainsi continuellement son équilibre.
Le mouvement lui-même, de par les forces internes et les modifications de la géométrie corporelle qu’il induit, constitue également une source de perturbation de l’équilibre. L’altération de ce contrôle, avec l’avancée en âge ou certains types de pathologies du système sensorimoteur (par exemple lors de la maladie de Parkinson), a pour corollaire une augmentation du risque de survenue de chutes avec ses conséquences morbides bien connues. Une des questions majeures du domaine scientifique du contrôle moteur est de savoir comment le système nerveux central (SNC) parvient à contrôler cet équilibre malgré les différentes sources de perturbations, endogènes et exogènes, inhérentes à la production du mouvement.
Connaître les mécanismes de contrôle de l’équilibre chez le sujet sain et leurs disfonctionnements chez le sujet pathologique, constitue également un enjeu important pour le clinicien qui pourra ainsi mieux cibler, voire individualiser, ses protocoles d’interventions, et éventuellement quantifier l’effet de ceux-ci par le biais d’outils expérimentaux d’analyse du mouvement (e.g. accéléromètres, goniomètres, électromyographie, etc.).
L’initiation de la marche est une tâche locomotrice fonctionnelle qui constitue un modèle expérimental classique permettant d’étudier les mécanismes de contrôle de l’équilibre chez le sujet sain et le sujet pathologique [1]. L’initiation de la marche correspond à la phase transitoire entre deux états stables, celui du maintien de la posture statique et celui de la marche stationnaire [2]. Afin de mieux appréhender les mécanismes de contrôle de l’équilibre lors de cette tâche, un bref rappel de biomécanique s’avère nécessaire.
Lorsque le sujet est en posture initiale statique, le centre des masses et le centre des pressions (correspondant au barycentre des forces de réaction verticales) sont positionnés sur la même ligne verticale (correspondant à la verticale gravitaire). Lorsque le pied de départ (ou pied « oscillant ») quitte le sol pour initier la marche, la taille de la surface de sustentation (correspondant à la surface délimitée par les appuis podaux) se trouve alors drastiquement réduite selon la direction médio-latérale, le sujet passant d’un appui bipodal à un appui unipodal. Si le centre des masses n’est pas repositionné au-dessus de la nouvelle surface de sustentation (correspondant à la surface délimitée par le seul pied d’appui), celui-ci aura tendance à tomber latéralement vers la jambe oscillante et ce, de façon quasi « balistique ». Plus la distance latérale entre le centre des masses et le centre des pressions sera importante au moment du décollement du pied, plus le « couple de déséquilibre » à cet instant sera grand, et plus cette chute latérale sera difficile à freiner après le poser du pied au sol. On sait aujourd’hui que cette chute latérale est automatiquement minimisée avant même que le sujet ne décolle le pied du sol et donc que la perturbation ne soit opérante, grâce au développement de phénomènes posturo-dynamiques connus sous le terme d’« ajustements posturaux anticipateurs » (APA) [1,3,4].
Selon la direction médio-latérale (direction à laquelle je restreindrai mon exposé), ces APA se caractérisent par un déplacement du centre des pressions vers la future jambe oscillante. Celui-ci débute quelques centaines de millisecondes avant le décollement du pied. Ce déplacement anticipateur du centre des pressions va avoir pour effet d’accélérer le centre des masses en direction opposée, i.e. vers la future jambe d’appui, et ainsi de réduire la distance entre le centre des masses et le centre des pressions au moment du décollement du pied. Le couple de déséquilibre à cet instant sera donc réduit, et la chute latérale du centre des masses au cours de l’exécution du pas minimisée. Le sujet aura ainsi assuré une progression plus stable du corps.
Sans rentrer dans le détail, il a été montré que ce déplacement anticipateur du centre des pressions est induit par une synergie articulaire et musculaire complexe, mobilisant bilatéralement les muscles de la cheville, du genou et de la hanche [1,5]. Une restriction de mobilité, chronique ou aiguë, de l’une ou de plusieurs de ces articulations ou une altération de l’efficacité mécanique d’un ou de plusieurs des muscles croisant ces articulations, va donc altérer le développement de ces APA [6,7] ; ceci pouvant potentiellement être à l’origine de la survenue d’une chute latérale. La littérature atteste d’ailleurs que les chutes latérales sont particulièrement fréquentes et dommageables chez la personne âgée, car le plus souvent associées à des fractures de hanche [8]Une fois cette fonction stabilisatrice des APA bien identifiée, la question se pose de son adaptabilité aux différentes contraintes pouvant être imposées au système postural [9]. Comme on peut aisément l’imaginer au regard de nos activités motrices quotidiennes, ces contraintes peuvent être multiples (fatigue, douleur, hypomobilité articulaire, port de charge, etc.). Dans le cadre de cet article, nous nous sommes posés la question de l’adaptabilité des APA associés à l’initiation de la marche face à une contrainte environnementale usuelle, à savoir la présence d’un obstacle de hauteur et de distance changeantes à enjamber. Étant donné l’importance du maintien de l’équilibre, nous faisons l’hypothèse que le système nerveux central (SNC) est capable d’adapter les caractéristiques spatio-temporelles des APA aux contraintes environnementales imposées (hauteur et distance de l’obstacle) de façon à assurer une progression stable du corps.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=87167
in Kinésithérapie scientifique > 621 (Juin 2020) . - p. 5-12[article] Contrôle de l'équilibre postural lors de l'initiation de la marche avec enjambement d'obstacles de hauteur et de distance changeantes [texte imprimé] / Eric Yiou, Auteur ; et al., Auteur . - 2020 . - p. 5-12.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 621 (Juin 2020) . - p. 5-12
Mots-clés : controle postural equilibre Résumé : Le contrôle de l’équilibre postural est une exigence capitale qui sous-tend l’exécution de toutes nos actions motrices. Comme toutes les espèces terrestres, l’être humain se déplace dans un environnement gravitaire qui l’attire en permanence vers le sol, perturbant ainsi continuellement son équilibre.
Le mouvement lui-même, de par les forces internes et les modifications de la géométrie corporelle qu’il induit, constitue également une source de perturbation de l’équilibre. L’altération de ce contrôle, avec l’avancée en âge ou certains types de pathologies du système sensorimoteur (par exemple lors de la maladie de Parkinson), a pour corollaire une augmentation du risque de survenue de chutes avec ses conséquences morbides bien connues. Une des questions majeures du domaine scientifique du contrôle moteur est de savoir comment le système nerveux central (SNC) parvient à contrôler cet équilibre malgré les différentes sources de perturbations, endogènes et exogènes, inhérentes à la production du mouvement.
Connaître les mécanismes de contrôle de l’équilibre chez le sujet sain et leurs disfonctionnements chez le sujet pathologique, constitue également un enjeu important pour le clinicien qui pourra ainsi mieux cibler, voire individualiser, ses protocoles d’interventions, et éventuellement quantifier l’effet de ceux-ci par le biais d’outils expérimentaux d’analyse du mouvement (e.g. accéléromètres, goniomètres, électromyographie, etc.).
L’initiation de la marche est une tâche locomotrice fonctionnelle qui constitue un modèle expérimental classique permettant d’étudier les mécanismes de contrôle de l’équilibre chez le sujet sain et le sujet pathologique [1]. L’initiation de la marche correspond à la phase transitoire entre deux états stables, celui du maintien de la posture statique et celui de la marche stationnaire [2]. Afin de mieux appréhender les mécanismes de contrôle de l’équilibre lors de cette tâche, un bref rappel de biomécanique s’avère nécessaire.
Lorsque le sujet est en posture initiale statique, le centre des masses et le centre des pressions (correspondant au barycentre des forces de réaction verticales) sont positionnés sur la même ligne verticale (correspondant à la verticale gravitaire). Lorsque le pied de départ (ou pied « oscillant ») quitte le sol pour initier la marche, la taille de la surface de sustentation (correspondant à la surface délimitée par les appuis podaux) se trouve alors drastiquement réduite selon la direction médio-latérale, le sujet passant d’un appui bipodal à un appui unipodal. Si le centre des masses n’est pas repositionné au-dessus de la nouvelle surface de sustentation (correspondant à la surface délimitée par le seul pied d’appui), celui-ci aura tendance à tomber latéralement vers la jambe oscillante et ce, de façon quasi « balistique ». Plus la distance latérale entre le centre des masses et le centre des pressions sera importante au moment du décollement du pied, plus le « couple de déséquilibre » à cet instant sera grand, et plus cette chute latérale sera difficile à freiner après le poser du pied au sol. On sait aujourd’hui que cette chute latérale est automatiquement minimisée avant même que le sujet ne décolle le pied du sol et donc que la perturbation ne soit opérante, grâce au développement de phénomènes posturo-dynamiques connus sous le terme d’« ajustements posturaux anticipateurs » (APA) [1,3,4].
Selon la direction médio-latérale (direction à laquelle je restreindrai mon exposé), ces APA se caractérisent par un déplacement du centre des pressions vers la future jambe oscillante. Celui-ci débute quelques centaines de millisecondes avant le décollement du pied. Ce déplacement anticipateur du centre des pressions va avoir pour effet d’accélérer le centre des masses en direction opposée, i.e. vers la future jambe d’appui, et ainsi de réduire la distance entre le centre des masses et le centre des pressions au moment du décollement du pied. Le couple de déséquilibre à cet instant sera donc réduit, et la chute latérale du centre des masses au cours de l’exécution du pas minimisée. Le sujet aura ainsi assuré une progression plus stable du corps.
Sans rentrer dans le détail, il a été montré que ce déplacement anticipateur du centre des pressions est induit par une synergie articulaire et musculaire complexe, mobilisant bilatéralement les muscles de la cheville, du genou et de la hanche [1,5]. Une restriction de mobilité, chronique ou aiguë, de l’une ou de plusieurs de ces articulations ou une altération de l’efficacité mécanique d’un ou de plusieurs des muscles croisant ces articulations, va donc altérer le développement de ces APA [6,7] ; ceci pouvant potentiellement être à l’origine de la survenue d’une chute latérale. La littérature atteste d’ailleurs que les chutes latérales sont particulièrement fréquentes et dommageables chez la personne âgée, car le plus souvent associées à des fractures de hanche [8]Une fois cette fonction stabilisatrice des APA bien identifiée, la question se pose de son adaptabilité aux différentes contraintes pouvant être imposées au système postural [9]. Comme on peut aisément l’imaginer au regard de nos activités motrices quotidiennes, ces contraintes peuvent être multiples (fatigue, douleur, hypomobilité articulaire, port de charge, etc.). Dans le cadre de cet article, nous nous sommes posés la question de l’adaptabilité des APA associés à l’initiation de la marche face à une contrainte environnementale usuelle, à savoir la présence d’un obstacle de hauteur et de distance changeantes à enjamber. Étant donné l’importance du maintien de l’équilibre, nous faisons l’hypothèse que le système nerveux central (SNC) est capable d’adapter les caractéristiques spatio-temporelles des APA aux contraintes environnementales imposées (hauteur et distance de l’obstacle) de façon à assurer une progression stable du corps.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=87167 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtKinésithérapie et locomotion humaine au sénégal / Demba Papa Ndiaye in Kinésithérapie scientifique, 621 (Juin 2020)
[article]
Titre : Kinésithérapie et locomotion humaine au sénégal Type de document : texte imprimé Auteurs : Demba Papa Ndiaye, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 35-41 Langues : Français (fre) Mots-clés : analyse de la marche examen clinique Résumé : La kinésithérapie a débuté au Sénégal avec la création d’un service d’appareillage orthopédique en 1917 durant la période coloniale pour appareiller les blessés et mutilés de la première guerre mondiale.
Le Centre national d’appareillage orthopédique (CNAO) a subi des réformes sur le plan institutionnel pour être nationalisé après les indépendances. En plus de sa mission de soins de rééducation, le centre formait des kinésithérapeutes et des techniciens orthoprothésistes avant l’ouverture d’une filière de kinésithérapie à l’École nationale de développement sanitaire et social (ENDSS) en 1992.
Les soins de kinésithérapie sont dispensés dans les structures publiques (hôpitaux et centre de rééducation) mais aussi dans le privé dans des cabinets, des cliniques et des académies de sport.
Sur le plan des effectifs, on note actuellement un ratio kinésithérapeute/population très faible (1 kinésithérapeute pour 150 000 habitants) ce qui est loin des normes de l’OMS (1 kinésithérapeute pour 500 à 1 000). La répartition des kinésithérapeutes est donc à l’image du personnel de santé où plus de 46 % des effectifs sont concentrés à Dakar.
Sur le plan de la formation, on note un ralentissement de la formation initiale et un déficit important au niveau de la formation continue diplômante. En effet, l’accès au cursus de kinésithérapie est essentiellement réservé aux professionnels de santé (infirmier d’état et sage-femme d’état) pour une durée de 2 années.
LA RÉÉDUCATION DE LA MARCHE AU SÉNÉGAL
La rééducation de la marche au Sénégal repose sur les principes de prise en charge internationaux. Elle est cependant adaptée aux réalités socio-économiques, culturelles et matérielles des structures de prise en charge. C’est l’une des activités les plus répandues dans les unités et les cabinets de kinésithérapie au Sénégal.
Ceci est en grande partie lié aux traumatismes (accidents de la voie publique et traumatismes domestique et sportif), aux affections neurologiques dominées par l’hémiplégie consécutive à l’accident vasculaire cérébral et aux problèmes rhumatismaux (arthroses, pathologies inflammatoires).
L’observation permet d’avoir une idée précise des problèmes du patient à objectiver par l’examen. Cela permet de dégager les grands axes de prise en charge en fonction des principales causes.
Évaluation de la marche
L’évaluation est essentiellement basée sur l’observation et objectivée par l’examen clinique en fonction des orientations. On note généralement 3 types de dysfonctions qui sont généralement notées dans les services de rééducation :
– problèmes d’origine neurologique (hémiplégie+++) ;
– problèmes d’origine traumatique (séquelles de traumatisme, raideurs articulaires, déficits musculaires) ;
– problèmes d’origine rhumatologique (coxarthroses+++).
L’examen clinique est toujours orienté par l’observation. Elle sera essentiellement axée sur 2 points :
– le pas (la position du membre inférieur, le temps d’appui, la symétrie des pas...) ;
– la position du tronc lors des appuis (mouvements dans les plans sagittal et frontal).Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=87174
in Kinésithérapie scientifique > 621 (Juin 2020) . - p. 35-41[article] Kinésithérapie et locomotion humaine au sénégal [texte imprimé] / Demba Papa Ndiaye, Auteur . - 2020 . - p. 35-41.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 621 (Juin 2020) . - p. 35-41
Mots-clés : analyse de la marche examen clinique Résumé : La kinésithérapie a débuté au Sénégal avec la création d’un service d’appareillage orthopédique en 1917 durant la période coloniale pour appareiller les blessés et mutilés de la première guerre mondiale.
Le Centre national d’appareillage orthopédique (CNAO) a subi des réformes sur le plan institutionnel pour être nationalisé après les indépendances. En plus de sa mission de soins de rééducation, le centre formait des kinésithérapeutes et des techniciens orthoprothésistes avant l’ouverture d’une filière de kinésithérapie à l’École nationale de développement sanitaire et social (ENDSS) en 1992.
Les soins de kinésithérapie sont dispensés dans les structures publiques (hôpitaux et centre de rééducation) mais aussi dans le privé dans des cabinets, des cliniques et des académies de sport.
Sur le plan des effectifs, on note actuellement un ratio kinésithérapeute/population très faible (1 kinésithérapeute pour 150 000 habitants) ce qui est loin des normes de l’OMS (1 kinésithérapeute pour 500 à 1 000). La répartition des kinésithérapeutes est donc à l’image du personnel de santé où plus de 46 % des effectifs sont concentrés à Dakar.
Sur le plan de la formation, on note un ralentissement de la formation initiale et un déficit important au niveau de la formation continue diplômante. En effet, l’accès au cursus de kinésithérapie est essentiellement réservé aux professionnels de santé (infirmier d’état et sage-femme d’état) pour une durée de 2 années.
LA RÉÉDUCATION DE LA MARCHE AU SÉNÉGAL
La rééducation de la marche au Sénégal repose sur les principes de prise en charge internationaux. Elle est cependant adaptée aux réalités socio-économiques, culturelles et matérielles des structures de prise en charge. C’est l’une des activités les plus répandues dans les unités et les cabinets de kinésithérapie au Sénégal.
Ceci est en grande partie lié aux traumatismes (accidents de la voie publique et traumatismes domestique et sportif), aux affections neurologiques dominées par l’hémiplégie consécutive à l’accident vasculaire cérébral et aux problèmes rhumatismaux (arthroses, pathologies inflammatoires).
L’observation permet d’avoir une idée précise des problèmes du patient à objectiver par l’examen. Cela permet de dégager les grands axes de prise en charge en fonction des principales causes.
Évaluation de la marche
L’évaluation est essentiellement basée sur l’observation et objectivée par l’examen clinique en fonction des orientations. On note généralement 3 types de dysfonctions qui sont généralement notées dans les services de rééducation :
– problèmes d’origine neurologique (hémiplégie+++) ;
– problèmes d’origine traumatique (séquelles de traumatisme, raideurs articulaires, déficits musculaires) ;
– problèmes d’origine rhumatologique (coxarthroses+++).
L’examen clinique est toujours orienté par l’observation. Elle sera essentiellement axée sur 2 points :
– le pas (la position du membre inférieur, le temps d’appui, la symétrie des pas...) ;
– la position du tronc lors des appuis (mouvements dans les plans sagittal et frontal).Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=87174 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtLes troubles de la marche chez l'enfant / Anne Presedo in Kinésithérapie scientifique, 621 (Juin 2020)
[article]
Titre : Les troubles de la marche chez l'enfant Type de document : texte imprimé Auteurs : Anne Presedo, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 27-33 Langues : Français (fre) Mots-clés : analyse de la marche boiterie Paralysie cérébrale enfant Résumé : L’acquisition de la marche est liée au développement des systèmes nerveux et musculo-squelettiques. Chez l’enfant, la marche se caractérise par une grande variabilité. Cette variabilité est déterminée par l’évolution de la morphologie des membres inférieurs et le process de maturation du système nerveux central. Ainsi, l’attitude en rotation externe des hanches, flexion des genoux et l’absence de torsion tibiale externe du nouveau-né, sont à l’origine de la déviation des pieds en pieds plat-valgus et en flexion des genoux lorsque l’enfant commence à se mettre debout, vers l’âge de neuf mois. De même, quand l’enfant commence à marcher, il trottine les jambes écartées et les bras en l’air pour compenser son équilibre déficitaire.
La plupart des enfants acquiert la marche entre l’âge de 9 et 18 mois. Au départ, la marche se fait avec de petits pas, une cadence et un double support augmentés et une attaque du pas pied à plat, à cause de la diminution de la flexion dorsale de la cheville pendant le passage du pas.
À l’âge de 18 mois, en moyenne, le contact initial se fait par le talon et vers deux ans, l’enfant commence à augmenter légèrement la flexion du genou avec l’objectif d’amortir le transfert du poids du corps.
Vers l’âge de 3 ans, le rapport entre la largeur du bassin et l’écartement des chevilles devient dans la norme (= 2,5) et l’enfant est à l’aise pour courir, sauter, et montre un balancement des bras en alternance avec les pas.
Entre 4 et 5 ans, l’enfant peut sauter sur un pied, monter et descendre les escaliers librement, et les caractéristiques cinématiques de la marche sont similaires à celles de l’adulte, bien qu’avec une plus grande variabilité.
Vers l’âge de 7 ans, les paramètres dynamiques (moments et forces) qui interviennent lors de la marche, sont représentés par des courbes de morphologie se superposant à celles de l’adulte mais encore la variabilité reste plus élevée jusqu’à l’adolescence.
Il est important de bien connaître les caractéristiques de la marche de l’enfant pour ne pas confondre les aspects liés à sa variabilité avec des vraies anomalies. Les parents de petits enfants sont souvent concernés par l’aspect de la marche, à un tel point que ce type de questionnement représente un des motifs les plus fréquents de consultation en pédiatrie. Dans la majorité des cas, les parents signalent que l’enfant chute souvent, qu’il met ses pieds en dedans ou bien qu’il ne marche pas comme les autres enfants du même âge. Bien que ces inquiétudes obéissent le plus souvent à des variantes physiologiques observées lors du développement de la marche, il faut toujours éliminer une possible pathologie sous-jacente.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=87179
in Kinésithérapie scientifique > 621 (Juin 2020) . - p. 27-33[article] Les troubles de la marche chez l'enfant [texte imprimé] / Anne Presedo, Auteur . - 2020 . - p. 27-33.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 621 (Juin 2020) . - p. 27-33
Mots-clés : analyse de la marche boiterie Paralysie cérébrale enfant Résumé : L’acquisition de la marche est liée au développement des systèmes nerveux et musculo-squelettiques. Chez l’enfant, la marche se caractérise par une grande variabilité. Cette variabilité est déterminée par l’évolution de la morphologie des membres inférieurs et le process de maturation du système nerveux central. Ainsi, l’attitude en rotation externe des hanches, flexion des genoux et l’absence de torsion tibiale externe du nouveau-né, sont à l’origine de la déviation des pieds en pieds plat-valgus et en flexion des genoux lorsque l’enfant commence à se mettre debout, vers l’âge de neuf mois. De même, quand l’enfant commence à marcher, il trottine les jambes écartées et les bras en l’air pour compenser son équilibre déficitaire.
La plupart des enfants acquiert la marche entre l’âge de 9 et 18 mois. Au départ, la marche se fait avec de petits pas, une cadence et un double support augmentés et une attaque du pas pied à plat, à cause de la diminution de la flexion dorsale de la cheville pendant le passage du pas.
À l’âge de 18 mois, en moyenne, le contact initial se fait par le talon et vers deux ans, l’enfant commence à augmenter légèrement la flexion du genou avec l’objectif d’amortir le transfert du poids du corps.
Vers l’âge de 3 ans, le rapport entre la largeur du bassin et l’écartement des chevilles devient dans la norme (= 2,5) et l’enfant est à l’aise pour courir, sauter, et montre un balancement des bras en alternance avec les pas.
Entre 4 et 5 ans, l’enfant peut sauter sur un pied, monter et descendre les escaliers librement, et les caractéristiques cinématiques de la marche sont similaires à celles de l’adulte, bien qu’avec une plus grande variabilité.
Vers l’âge de 7 ans, les paramètres dynamiques (moments et forces) qui interviennent lors de la marche, sont représentés par des courbes de morphologie se superposant à celles de l’adulte mais encore la variabilité reste plus élevée jusqu’à l’adolescence.
Il est important de bien connaître les caractéristiques de la marche de l’enfant pour ne pas confondre les aspects liés à sa variabilité avec des vraies anomalies. Les parents de petits enfants sont souvent concernés par l’aspect de la marche, à un tel point que ce type de questionnement représente un des motifs les plus fréquents de consultation en pédiatrie. Dans la majorité des cas, les parents signalent que l’enfant chute souvent, qu’il met ses pieds en dedans ou bien qu’il ne marche pas comme les autres enfants du même âge. Bien que ces inquiétudes obéissent le plus souvent à des variantes physiologiques observées lors du développement de la marche, il faut toujours éliminer une possible pathologie sous-jacente.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=87179 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtPathologie du nerf thoracique long et du muscle dentelé antérieur : tests cliniques / Pascal Pommerol in Kinésithérapie scientifique, 621 (Juin 2020)
[article]
Titre : Pathologie du nerf thoracique long et du muscle dentelé antérieur : tests cliniques Type de document : texte imprimé Auteurs : Pascal Pommerol, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 53-56 Langues : Français (fre) Mots-clés : THORAX thérapie manuelle Résumé : La neuropathie de ce nerf nécessite une prise en charge précoce, malheureusement le diagnostic est souvent mal réalisé ou tardif. Voyons les principaux tests cliniques pour mettre en évidence cette pathologie.
Interrogatoire et observation
Les signes cliniques sont alors :
– assez rarement en position de repos : on peut retrouver un décollement du bord médial de la scapula et ou augmentation de la distance entre l’angle inférieur de la scapula et les épineuses thoraciques coude au corps ;
– assez fréquemment en dynamique : scapula alata, lors de l'élévation du bras et lors de l'appui des bras contre un mur ou au sol [1] ;
– une faiblesse musculaire et des difficultés d'élever le bras au-dessus de l’horizontal [2, 3] : une dyskinésie de la scapula est présente ;
– des douleurs plus ou moins intenses sur le thorax en latéral et dans l’omoplate [4] parfois la douleur peut être au niveau du trapèze, rhomboïde ou élévateur de la scapula.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=87181
in Kinésithérapie scientifique > 621 (Juin 2020) . - p. 53-56[article] Pathologie du nerf thoracique long et du muscle dentelé antérieur : tests cliniques [texte imprimé] / Pascal Pommerol, Auteur . - 2020 . - p. 53-56.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 621 (Juin 2020) . - p. 53-56
Mots-clés : THORAX thérapie manuelle Résumé : La neuropathie de ce nerf nécessite une prise en charge précoce, malheureusement le diagnostic est souvent mal réalisé ou tardif. Voyons les principaux tests cliniques pour mettre en évidence cette pathologie.
Interrogatoire et observation
Les signes cliniques sont alors :
– assez rarement en position de repos : on peut retrouver un décollement du bord médial de la scapula et ou augmentation de la distance entre l’angle inférieur de la scapula et les épineuses thoraciques coude au corps ;
– assez fréquemment en dynamique : scapula alata, lors de l'élévation du bras et lors de l'appui des bras contre un mur ou au sol [1] ;
– une faiblesse musculaire et des difficultés d'élever le bras au-dessus de l’horizontal [2, 3] : une dyskinésie de la scapula est présente ;
– des douleurs plus ou moins intenses sur le thorax en latéral et dans l’omoplate [4] parfois la douleur peut être au niveau du trapèze, rhomboïde ou élévateur de la scapula.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=87181 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtPrendre la mesure des systèmes embarqués pour l'analyse de la marche / Thomas Poirier in Kinésithérapie scientifique, 621 (Juin 2020)
[article]
Titre : Prendre la mesure des systèmes embarqués pour l'analyse de la marche Type de document : texte imprimé Auteurs : Thomas Poirier, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 19-25 Langues : Français (fre) Mots-clés : paramètres spatio temporel analyse de la marche Résumé : Depuis 2006, l’analyse clinique de la marche est identifiée comme soin médical et référencée dans la Classification Commune des Actes Médicaux (CCAM). Cette reconnaissance a ouvert la possibilité de remboursement par la Sécurité Sociale et a facilité son déploiement dans les structures cliniques.
Historiquement, l’analyse clinique de la marche est à l’origine de l’analyse tridimensionnelle sur plateforme de force, habituellement nommée « Analyse Quantifiée de la Marche » (AQM) (code NKQP003 depuis le 22 novembre 2006). Ce type d’analyse est surtout réalisé au sein de laboratoires dédiés et spécialisés (dans les pays francophones européens, 26 plateformes sont recensées par la Société Francophone d’Analyse du Mouvement chez l’Enfant et l’Adulte (SOFAMEA). La majorité des laboratoires accueillent principalement des enfants Paralysés Cérébraux (PC) : 65 % des laboratoires, selon une évaluation [1] par questionnaire menée par l’European Society of Movement Analysis for Adults and Children (ESMAC). Depuis quelques années, l’AQM est de moins en moins utilisée en tant que code CCAM (montants remboursés : 24 277 € en 2015 contre 21 225 € en 2018 – baisse de 12,6 % en 3 ans [2]).
En parallèle de l’AQM, des analyses simplifiées, intégrées sous le code PEQP002 depuis le 13 juin 2007, se développent largement (montants remboursés : 270 186 € en 2015, 320 568 € en 2019 – augmentation de 18,6 % en 3 ans [2]). Elles sont habituellement nommées « Analyse Fonctionnelle de la Marche » (AFM) ou « Analyse Quantifiée de la Marche Simplifiée » (AQMS).
L’AFM renvoie le plus souvent à l’enregistrement et à l’analyse des Paramètres Spatio-Temporels (PST) de la marche. Ces paramètres renseignent sur l’aspect fonctionnel de la marche et son contrôle postural dynamique [3]. Plus simple de mise en œuvre que l’AQM, l’AFM répond à davantage d’attentes cliniques : elle bénéficie à davantage de patients, tout en étant plus accessible et moins chronophage que l’AQM.
La démocratisation, la miniaturisation des systèmes électroniques et l’expansion des objets connectés sur ordiphones ont ouvert la voie à de nouveaux usages pour mesurer le mouvement humain. Les possibilités offertes par ce type de capteurs mobiles ont fait émerger des perspectives cliniques tant pour l’AFM conventionnelle, en laboratoire, que pour des évaluations en milieu écologique, au plus proche du comportement naturel des personnes.L’objectif de cet article est de faire un point sur la validité, la pertinence et les domaines d’application des principaux systèmes proposés en conditions cliniques contrôlées et en milieu écologique.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=87182
in Kinésithérapie scientifique > 621 (Juin 2020) . - p. 19-25[article] Prendre la mesure des systèmes embarqués pour l'analyse de la marche [texte imprimé] / Thomas Poirier, Auteur . - 2020 . - p. 19-25.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 621 (Juin 2020) . - p. 19-25
Mots-clés : paramètres spatio temporel analyse de la marche Résumé : Depuis 2006, l’analyse clinique de la marche est identifiée comme soin médical et référencée dans la Classification Commune des Actes Médicaux (CCAM). Cette reconnaissance a ouvert la possibilité de remboursement par la Sécurité Sociale et a facilité son déploiement dans les structures cliniques.
Historiquement, l’analyse clinique de la marche est à l’origine de l’analyse tridimensionnelle sur plateforme de force, habituellement nommée « Analyse Quantifiée de la Marche » (AQM) (code NKQP003 depuis le 22 novembre 2006). Ce type d’analyse est surtout réalisé au sein de laboratoires dédiés et spécialisés (dans les pays francophones européens, 26 plateformes sont recensées par la Société Francophone d’Analyse du Mouvement chez l’Enfant et l’Adulte (SOFAMEA). La majorité des laboratoires accueillent principalement des enfants Paralysés Cérébraux (PC) : 65 % des laboratoires, selon une évaluation [1] par questionnaire menée par l’European Society of Movement Analysis for Adults and Children (ESMAC). Depuis quelques années, l’AQM est de moins en moins utilisée en tant que code CCAM (montants remboursés : 24 277 € en 2015 contre 21 225 € en 2018 – baisse de 12,6 % en 3 ans [2]).
En parallèle de l’AQM, des analyses simplifiées, intégrées sous le code PEQP002 depuis le 13 juin 2007, se développent largement (montants remboursés : 270 186 € en 2015, 320 568 € en 2019 – augmentation de 18,6 % en 3 ans [2]). Elles sont habituellement nommées « Analyse Fonctionnelle de la Marche » (AFM) ou « Analyse Quantifiée de la Marche Simplifiée » (AQMS).
L’AFM renvoie le plus souvent à l’enregistrement et à l’analyse des Paramètres Spatio-Temporels (PST) de la marche. Ces paramètres renseignent sur l’aspect fonctionnel de la marche et son contrôle postural dynamique [3]. Plus simple de mise en œuvre que l’AQM, l’AFM répond à davantage d’attentes cliniques : elle bénéficie à davantage de patients, tout en étant plus accessible et moins chronophage que l’AQM.
La démocratisation, la miniaturisation des systèmes électroniques et l’expansion des objets connectés sur ordiphones ont ouvert la voie à de nouveaux usages pour mesurer le mouvement humain. Les possibilités offertes par ce type de capteurs mobiles ont fait émerger des perspectives cliniques tant pour l’AFM conventionnelle, en laboratoire, que pour des évaluations en milieu écologique, au plus proche du comportement naturel des personnes.L’objectif de cet article est de faire un point sur la validité, la pertinence et les domaines d’application des principaux systèmes proposés en conditions cliniques contrôlées et en milieu écologique.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=87182 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
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