Centre de Documentation Campus Montignies
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Mention de date : Avril 2020
Paru le : 01/04/2020 |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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Revue | Revue | Centre de Documentation HELHa Campus Montignies | Armoires à volets | Document exclu du prêt - à consulter sur place Exclu du prêt |
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Analyse de l'adaptabilité du contrôle de l'équilibre lors de tâches locomotrices : apport de la recherche à la rééducation / Sébastien Ditcharles ; Tarek Hussein ; Romain Artico in Kinésithérapie scientifique, 619 (Avril 2020)
[article]
Titre : Analyse de l'adaptabilité du contrôle de l'équilibre lors de tâches locomotrices : apport de la recherche à la rééducation Type de document : texte imprimé Auteurs : Sébastien Ditcharles, Auteur ; Tarek Hussein, Auteur ; Romain Artico, Auteur ; Eric Yiou, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 15-25 Langues : Français (fre) Mots-clés : Posture controle postural Mouvement Résumé : Le contrôle de la posture et de l’équilibre est une exigence capitale qui sous-tend l’exécution de toute tâche motrice. La posture peut se définir comme la position dans l’espace des segments corporels à un instant donné [1]. À chaque posture correspond un état d’équilibre au sens mécanique du terme. L’équilibre et, par extension, l’équilibre postural, correspond à une situation où les forces externes à l’individu et les moments de ces forces se compensent. Posture et équilibre constituent deux aspects intimement liés d’un même phénomène mais ne procèdent pas nécessairement des mêmes mécanismes de contrôle [2].Quoi qu’il en soit, il est admis que le contrôle de la posture et de l’équilibre (ou « contrôle postural ») mobilise une part étendue du système musculo-squelettique [3] et nécessite l’intégration d’informations en provenance de nombreux systèmes sensoriels : système vestibulaire, visuel, proprioceptif et cutanée [4]. Toute altération de l’une des voies nerveuses ou structures impliquée dans ce contrôle, e.g.1 avec l’âge ou la pathologie, peut potentiellement être à l’origine de déséquilibre, voire de chutes avec ses conséquences morbides bien connues [5].Les sources de perturbations de la posture et de l’équilibre sont nombreuses. Premièrement, il y a la gravité, cette force « collante » qui tend à nous plaquer continuellement au sol.Deuxièmement, il y a les perturbations (plus faibles) induites par un ensemble de phénomènes végétatifs, tels que la respiration, les pulsations cardiaques, le péristaltisme, le battement spontané des unités motrices, etc. [6]. L’ensemble de ces perturbations est responsable des oscillations du corps observées lors du maintien postural.Enfin, la production d’un mouvement, qu’il s’agisse d’un mouvement volontaire, automatique ou réflexe, constitue une source majeure de perturbation posturale. En effet, le corps humain étant constitué d’une juxtaposition de segments articulés, l’accélération d’un segment corporel génère, en vertu de la loi de l’action et de la réaction, des forces réactives qui sont transmises quasi instantanément le long de la « chaîne posturale » par le biais des os et des tissus mous jusqu’aux surfaces d’appui. De là, naissent des forces extérieures au corps (les forces de réaction du sol) qui sont perturbatrices de l’équilibre.Par ailleurs, le déplacement d’un segment corporel va entraîner le déplacement du centre de gravité global ou encore une modification de taille de la surface de sustentation : c’est typiquement le cas lors de la réalisation de tâches locomotrices où l’on passe d’un appui bipodal à un appui unipodal et, de façon plus générale, lorsque l’on est amené à décoller un pied du sol. Si le centre de gravité se trouve alors déplacé en dehors de la surface de sustentation, les conditions d’équilibre ne sont alors plus respectées.Malgré toutes ces sources de perturbation, nous parvenons à nous mouvoir efficacement et sans chuter... en tout cas la plupart du temps et pour la plupart d’entre nous. Si cela est possible, c’est parce que notre système nerveux central (SNC) développe de façon automatique et inconsciente des phénomènes dynamiques posturaux qui s’opposent à ces différentes sources de perturbations [7, 8]. Ces phénomènes dynamiques « contre-perturbateurs » correspondent aux « ajustements posturaux », dont l’efficacité dépend de l’état du système sensorimoteur, mais aussi de facteurs cognitifs et psychologiques, la peur de chuter par exemple.Ainsi, tout acte moteur intentionnel est soumis à deux exigences contradictoires. L'une consiste à déplacer un ou plusieurs segments corporels (les segments dits « focaux ») vers un objectif, l'autre à stabiliser les autres segments corporels (dits segments « posturaux ») afin de maintenir la posture et l'équilibre. L'une des tâches principales du SNC est de coordonner les composantes posturale et focale de l’acte moteur [9].Une fois cette « ligne de défense » contre les effets perturbateurs identifiés, en la matière des ajustements posturaux, la question se pose de l’adaptabilité de ces derniers aux différentes contraintes pouvant être appliquées au système postural (ou contrainte posturale). Comme on peut aisément le constater lors de nos activités ou situations quotidiennes, ces contraintes sont multiples. Il peut s’agir de contraintes externes ; c’est le cas par exemple lorsque nous devons enjamber un obstacle, ou lorsque nous devons marcher avec une charge au niveau des membres inférieurs modifiant ainsi leur inertie (e.g. lors du port d’un plâtre), ou encore lorsque nous exécutons une tâche en situation de pression temporelle forte.Il peut également s’agir de contraintes internes ; c’est le cas par exemple lorsque nous marchons en situation de fatigue ou de douleur localisée au niveau de la musculature posturale. L’adaptabilité des ajustements posturaux face à ces différents types de contraintes est nécessaire à la réalisation efficiente de la tâche et peut varier en fonction de l’âge des participants et de la pathologie.L’objectif général de cet article est d’illustrer l’apport d’un domaine scientifique, celui du contrôle moteur, au domaine clinique de la rééducation de l’équilibre et de la marche. La compréhension de l’organisation biomécanique des phénomènes posturaux associés aux mouvements locomoteurs et de leur adaptabilité aux contraintes posturales quotidiennes est, en effet, essentielle pour le rééducateur, dans la mesure où cela va lui permettre :– d’améliorer l’examen clinique de l’équilibre des patients présentant des déficits posturaux et locomoteurs ;
– de proposer une stratégie ou plan de rééducation en adéquation avec les déficits constatés ;
– d’objectiver les progrès des patients.Cet article est composé de 4 grandes parties. Dans la première, la méthodologie commune à l’ensemble des travaux présentés dans cet article est décrite.Dans la deuxième partie, la base théorique commune à ces travaux, à savoir la théorie de la « capacité posturo-cinétique » (CPC), est présentée.Dans une troisième partie, une synthèse de nos travaux de recherche portant sur l’adaptabilité du contrôle postural à différents types de contraintes est proposée. La question de l’amélioration de ce contrôle postural par le biais de la manipulation vertébrale est également abordée.Enfin, dans une dernière partie, l’ensemble de ces travaux de recherche est discuté en termes d’apport au domaine de la rééducation de l’équilibre et de la marche.Les travaux présentés dans cet article ont été réalisés par une équipe de kinésithérapeutes (RA, SD et TH) dans le cadre de leur travail doctoral mené au sein du laboratoire « Complexité, Innovations et Activités Motrices et Sportives » (CIAMS, EA 4532) de la Faculté des Sciences du sport de l’Université Paris-Saclay. Une partie de ces travaux a été présentée lors de la 51e Journée de l'INK : « Équilibre, posture et locomotion ».
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in Kinésithérapie scientifique > 619 (Avril 2020) . - p. 15-25[article] Analyse de l'adaptabilité du contrôle de l'équilibre lors de tâches locomotrices : apport de la recherche à la rééducation [texte imprimé] / Sébastien Ditcharles, Auteur ; Tarek Hussein, Auteur ; Romain Artico, Auteur ; Eric Yiou, Auteur . - 2020 . - p. 15-25.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 619 (Avril 2020) . - p. 15-25
Mots-clés : Posture controle postural Mouvement Résumé : Le contrôle de la posture et de l’équilibre est une exigence capitale qui sous-tend l’exécution de toute tâche motrice. La posture peut se définir comme la position dans l’espace des segments corporels à un instant donné [1]. À chaque posture correspond un état d’équilibre au sens mécanique du terme. L’équilibre et, par extension, l’équilibre postural, correspond à une situation où les forces externes à l’individu et les moments de ces forces se compensent. Posture et équilibre constituent deux aspects intimement liés d’un même phénomène mais ne procèdent pas nécessairement des mêmes mécanismes de contrôle [2].Quoi qu’il en soit, il est admis que le contrôle de la posture et de l’équilibre (ou « contrôle postural ») mobilise une part étendue du système musculo-squelettique [3] et nécessite l’intégration d’informations en provenance de nombreux systèmes sensoriels : système vestibulaire, visuel, proprioceptif et cutanée [4]. Toute altération de l’une des voies nerveuses ou structures impliquée dans ce contrôle, e.g.1 avec l’âge ou la pathologie, peut potentiellement être à l’origine de déséquilibre, voire de chutes avec ses conséquences morbides bien connues [5].Les sources de perturbations de la posture et de l’équilibre sont nombreuses. Premièrement, il y a la gravité, cette force « collante » qui tend à nous plaquer continuellement au sol.Deuxièmement, il y a les perturbations (plus faibles) induites par un ensemble de phénomènes végétatifs, tels que la respiration, les pulsations cardiaques, le péristaltisme, le battement spontané des unités motrices, etc. [6]. L’ensemble de ces perturbations est responsable des oscillations du corps observées lors du maintien postural.Enfin, la production d’un mouvement, qu’il s’agisse d’un mouvement volontaire, automatique ou réflexe, constitue une source majeure de perturbation posturale. En effet, le corps humain étant constitué d’une juxtaposition de segments articulés, l’accélération d’un segment corporel génère, en vertu de la loi de l’action et de la réaction, des forces réactives qui sont transmises quasi instantanément le long de la « chaîne posturale » par le biais des os et des tissus mous jusqu’aux surfaces d’appui. De là, naissent des forces extérieures au corps (les forces de réaction du sol) qui sont perturbatrices de l’équilibre.Par ailleurs, le déplacement d’un segment corporel va entraîner le déplacement du centre de gravité global ou encore une modification de taille de la surface de sustentation : c’est typiquement le cas lors de la réalisation de tâches locomotrices où l’on passe d’un appui bipodal à un appui unipodal et, de façon plus générale, lorsque l’on est amené à décoller un pied du sol. Si le centre de gravité se trouve alors déplacé en dehors de la surface de sustentation, les conditions d’équilibre ne sont alors plus respectées.Malgré toutes ces sources de perturbation, nous parvenons à nous mouvoir efficacement et sans chuter... en tout cas la plupart du temps et pour la plupart d’entre nous. Si cela est possible, c’est parce que notre système nerveux central (SNC) développe de façon automatique et inconsciente des phénomènes dynamiques posturaux qui s’opposent à ces différentes sources de perturbations [7, 8]. Ces phénomènes dynamiques « contre-perturbateurs » correspondent aux « ajustements posturaux », dont l’efficacité dépend de l’état du système sensorimoteur, mais aussi de facteurs cognitifs et psychologiques, la peur de chuter par exemple.Ainsi, tout acte moteur intentionnel est soumis à deux exigences contradictoires. L'une consiste à déplacer un ou plusieurs segments corporels (les segments dits « focaux ») vers un objectif, l'autre à stabiliser les autres segments corporels (dits segments « posturaux ») afin de maintenir la posture et l'équilibre. L'une des tâches principales du SNC est de coordonner les composantes posturale et focale de l’acte moteur [9].Une fois cette « ligne de défense » contre les effets perturbateurs identifiés, en la matière des ajustements posturaux, la question se pose de l’adaptabilité de ces derniers aux différentes contraintes pouvant être appliquées au système postural (ou contrainte posturale). Comme on peut aisément le constater lors de nos activités ou situations quotidiennes, ces contraintes sont multiples. Il peut s’agir de contraintes externes ; c’est le cas par exemple lorsque nous devons enjamber un obstacle, ou lorsque nous devons marcher avec une charge au niveau des membres inférieurs modifiant ainsi leur inertie (e.g. lors du port d’un plâtre), ou encore lorsque nous exécutons une tâche en situation de pression temporelle forte.Il peut également s’agir de contraintes internes ; c’est le cas par exemple lorsque nous marchons en situation de fatigue ou de douleur localisée au niveau de la musculature posturale. L’adaptabilité des ajustements posturaux face à ces différents types de contraintes est nécessaire à la réalisation efficiente de la tâche et peut varier en fonction de l’âge des participants et de la pathologie.L’objectif général de cet article est d’illustrer l’apport d’un domaine scientifique, celui du contrôle moteur, au domaine clinique de la rééducation de l’équilibre et de la marche. La compréhension de l’organisation biomécanique des phénomènes posturaux associés aux mouvements locomoteurs et de leur adaptabilité aux contraintes posturales quotidiennes est, en effet, essentielle pour le rééducateur, dans la mesure où cela va lui permettre :– d’améliorer l’examen clinique de l’équilibre des patients présentant des déficits posturaux et locomoteurs ;
– de proposer une stratégie ou plan de rééducation en adéquation avec les déficits constatés ;
– d’objectiver les progrès des patients.Cet article est composé de 4 grandes parties. Dans la première, la méthodologie commune à l’ensemble des travaux présentés dans cet article est décrite.Dans la deuxième partie, la base théorique commune à ces travaux, à savoir la théorie de la « capacité posturo-cinétique » (CPC), est présentée.Dans une troisième partie, une synthèse de nos travaux de recherche portant sur l’adaptabilité du contrôle postural à différents types de contraintes est proposée. La question de l’amélioration de ce contrôle postural par le biais de la manipulation vertébrale est également abordée.Enfin, dans une dernière partie, l’ensemble de ces travaux de recherche est discuté en termes d’apport au domaine de la rééducation de l’équilibre et de la marche.Les travaux présentés dans cet article ont été réalisés par une équipe de kinésithérapeutes (RA, SD et TH) dans le cadre de leur travail doctoral mené au sein du laboratoire « Complexité, Innovations et Activités Motrices et Sportives » (CIAMS, EA 4532) de la Faculté des Sciences du sport de l’Université Paris-Saclay. Une partie de ces travaux a été présentée lors de la 51e Journée de l'INK : « Équilibre, posture et locomotion ».
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Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtEfficacité de la puncture kinésithérapique Dry Needling (DN) / Pathologie (1ère partie) / Pascal Pommerol in Kinésithérapie scientifique, 619 (Avril 2020)
[article]
Titre : Efficacité de la puncture kinésithérapique Dry Needling (DN) / Pathologie (1ère partie) Type de document : texte imprimé Auteurs : Pascal Pommerol, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 41-53 Langues : Français (fre) Mots-clés : Aiguilles Acupression Points d'acupuncture Résumé : La popularité de la puncture kinésithérapique (Dry Needling - DN) continue de s'étendre à travers le monde. Un nombre croissant de juridictions approuvent le DN dans le cadre de la pratique des physiothérapeutes, chiropraticiens, acupuncteurs, myothérapeutes (Australie) et, plus récemment, des ergothérapeutes et des entraîneurs sportifs [1]. Plusieurs programmes universitaires américains de physiothérapie de niveau débutant proposent des cours d'introduction au DN et la plupart des équipes sportives professionnelles aux États-Unis emploient des physiothérapeutes (physical therapist) et des entraîneurs sportifs qui utilisent le DN dans les soins de leurs athlètes. Même certains services d'urgence des hôpitaux comme à New York utilisent le DN, entre autres, pour réduire le nombre de prescriptions d'opioïdes pour les douleurs musculo-squelettiques Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=86107
in Kinésithérapie scientifique > 619 (Avril 2020) . - p. 41-53[article] Efficacité de la puncture kinésithérapique Dry Needling (DN) / Pathologie (1ère partie) [texte imprimé] / Pascal Pommerol, Auteur ; et al., Auteur . - 2020 . - p. 41-53.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 619 (Avril 2020) . - p. 41-53
Mots-clés : Aiguilles Acupression Points d'acupuncture Résumé : La popularité de la puncture kinésithérapique (Dry Needling - DN) continue de s'étendre à travers le monde. Un nombre croissant de juridictions approuvent le DN dans le cadre de la pratique des physiothérapeutes, chiropraticiens, acupuncteurs, myothérapeutes (Australie) et, plus récemment, des ergothérapeutes et des entraîneurs sportifs [1]. Plusieurs programmes universitaires américains de physiothérapie de niveau débutant proposent des cours d'introduction au DN et la plupart des équipes sportives professionnelles aux États-Unis emploient des physiothérapeutes (physical therapist) et des entraîneurs sportifs qui utilisent le DN dans les soins de leurs athlètes. Même certains services d'urgence des hôpitaux comme à New York utilisent le DN, entre autres, pour réduire le nombre de prescriptions d'opioïdes pour les douleurs musculo-squelettiques Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=86107 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtÉlaboration d'un protocole d'autorééducation de la paralysie faciale centrale apres accident vasculaire cérébral / Laurence Mailhan in Kinésithérapie scientifique, 619 (Avril 2020)
[article]
Titre : Élaboration d'un protocole d'autorééducation de la paralysie faciale centrale apres accident vasculaire cérébral Type de document : texte imprimé Auteurs : Laurence Mailhan, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 39-42 Langues : Français (fre) Mots-clés : Paralysie faciale Accident vasculaire cérébral Résumé : La paralysie faciale centrale (PFC) est habituelle dans les atteintes cérébrales vasculaires touchant l’artère sylvienne (cérébrale moyenne), et occasionne une dysarthrie et un trouble esthétique majeur. Contrairement à la rééducation de la paralysie faciale périphérique (PFP), sa prise en charge en service de Médecine physique et de réadaptation par les orthophonistes se base sur la réalisation de mouvements directement actifs (mais avec une phase passive si aucun mouvement n’est possible), l’absence de massages, la possibilité de stimuler avec de la cryothérapie.En parallèle, des auto-exercices sont remis aux patients pour poursuivre leur rééducation sur les jours non ouvrés, exercices là aussi non formalisés et sans évaluation de leur apport bénéfique par rapport à la rééducation classique.
Après recherche bibliographique et interrogatoire de plusieurs services de MPR référents en affections neurologiques, il est apparu qu’il n’existait aucun protocole de rééducation validé dans le paralysie faciale centrale. Le but de l’élaboration d’un protocole d’autorééducation de la PFC était double :
– valider un protocole de rééducation pour formaliser la rééducation faite dans le service par des orthophonistes différentes ;
– évaluer l’apport de l’autorééducation dans la prise en charge des patients après un accident vasculaire cérébral (AVC).Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=86108
in Kinésithérapie scientifique > 619 (Avril 2020) . - p. 39-42[article] Élaboration d'un protocole d'autorééducation de la paralysie faciale centrale apres accident vasculaire cérébral [texte imprimé] / Laurence Mailhan, Auteur ; et al., Auteur . - 2020 . - p. 39-42.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 619 (Avril 2020) . - p. 39-42
Mots-clés : Paralysie faciale Accident vasculaire cérébral Résumé : La paralysie faciale centrale (PFC) est habituelle dans les atteintes cérébrales vasculaires touchant l’artère sylvienne (cérébrale moyenne), et occasionne une dysarthrie et un trouble esthétique majeur. Contrairement à la rééducation de la paralysie faciale périphérique (PFP), sa prise en charge en service de Médecine physique et de réadaptation par les orthophonistes se base sur la réalisation de mouvements directement actifs (mais avec une phase passive si aucun mouvement n’est possible), l’absence de massages, la possibilité de stimuler avec de la cryothérapie.En parallèle, des auto-exercices sont remis aux patients pour poursuivre leur rééducation sur les jours non ouvrés, exercices là aussi non formalisés et sans évaluation de leur apport bénéfique par rapport à la rééducation classique.
Après recherche bibliographique et interrogatoire de plusieurs services de MPR référents en affections neurologiques, il est apparu qu’il n’existait aucun protocole de rééducation validé dans le paralysie faciale centrale. Le but de l’élaboration d’un protocole d’autorééducation de la PFC était double :
– valider un protocole de rééducation pour formaliser la rééducation faite dans le service par des orthophonistes différentes ;
– évaluer l’apport de l’autorééducation dans la prise en charge des patients après un accident vasculaire cérébral (AVC).Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=86108 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtIdentification des critères de retour au sport après chirurgie ligamentaire de la cheville / Maude Traulle in Kinésithérapie scientifique, 619 (Avril 2020)
[article]
Titre : Identification des critères de retour au sport après chirurgie ligamentaire de la cheville Type de document : texte imprimé Auteurs : Maude Traulle, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 27-38 Langues : Français (fre) Mots-clés : Cheville ligamentoplastie Reprise du sport Résumé : L’instabilité latérale chronique de cheville (ILCC) est une complication fréquente après entorse latérale de cheville (ELC). La probabilité de développer une ILCC augmente avec la récurrence des ELC. En effet, l’ELC est une pathologie très répandue avec une incidence en France de près de 6000 cas par jour selon Besse [1]. Bauer et al. [2] expliquent que la prévalence de l’ILCC après ELC est de 20 à 40 %.En 2019, Herzog et al. [3] comptent près de 2 millions d’ELC aux États-Unis d’Amérique. Ceux-ci nous expliquent qu’environ 70 % de cette population ayant subi une ELC est à risque de développer une ILCC. Dans le sport de compétition, quel que soit le niveau de celle-ci, 10 à 30 % des blessures sont des ELC.Il est nécessaire de distinguer l’instabilité fonctionnelle (déséquilibre neuromusculaire sans laxité) et l’instabilité sur laxité chronique (déplacement anormal du talus par rapport à la pince bimalléolaire objectivé par l’examen physique via un test en varus forcé et tiroir antérieur). Cette seconde description correspond à l’ILCC. Or, l’instabilité d’une articulation engendre une mauvaise répartition des contraintes lui étant appliquées et favorise ainsi la formation d’arthrose selon Kobayashi et al. [4].Le traitement de l’ILCC est essentiel tant pour la prévention de la dégradation de l’articulation que pour la reprise du sport en toute sécurité.L’ELC concerne le ligament latéral de la cheville ou ligament collatéral fibulaire (LCF). Le LCF comporte 3 faisceaux :– le faisceau antérieur ou ligament talo-fibulaire antérieur (LTFA) ;
– le faisceau moyen ou calcanéo-fibulaire (LCaF) ;
– le faisceau postérieur ou ligament talo-fibulaire postérieur (LTFP).Dans la blessure, un ou plusieurs des faisceaux du LCF présentent une distension ou une rupture, qu’elle soit partielle ou totale. Le traitement de l’ILCC doit par conséquent résoudre l’absence ou l’inefficacité d’une partie du LCF.L’indication chirurgicale relève de la sensation d’instabilité du patient mais également de la laxité du compartiment latéral de la cheville ainsi que du nombre de récidives d’ELC. Ainsi, ce sont les sujets les plus actifs qui seront concernés par ces procédures et plus particulièrement ceux qui souhaitent reprendre une activité sportive.Selon Bauer et al. [2], il existe plusieurs procédures chirurgicales permettant soit la réparation du ligament (procédures de Broström, de Karlsson, de Blanchet, de Duquennoy), ou de ligamentoplasties. Ces techniques se divisent en 2 types de reconstructions selon Yasui et al. [5] : les reconstructions dites anatomiques, suivant le trajet des ligaments formant le LLE et utilisant diverses prises de greffe (tendon du gracile, du fascia lata, du plantaire grêle), et les non anatomiques ou de substitution qui déroutent le tendon du court fibulaire pour former un renfort latéral (procédures de Castaing, de Chrisman-Snook, de Colville, de Watson) [6].Globalement, Shawen et al. [7] dans leur revue de littérature, montrent que les patients ayant bénéficié de chirurgie ligamentaire latérale de la cheville reprennent le sport mais à des niveaux moindres que ceux qu’ils pratiquaient avant blessure. La question qui est soulevée est évidement « Pourquoi ? » car les sujets ont retrouvé une stabilité articulaire physiologique grâce à l’intervention, comme dans l’étude de Keklik et Kiral selon la procédure de Colville [8]. Si le problème ne vient pas de la stabilité articulaire passive, c’est que d’autres critères, propres à chaque individu, doivent être pris en compte afin d’autoriser le retour au sport (RTS) en toute sécurité.La méta-analyse de Kobayashi et al. [4] parue en 2016 a montré qu’il existait certains facteurs de risque pour l’ELC : un IMC élevé, un déficit de mobilité en dorsi-flexion, une diminution de la force des éverseurs en excentrique à basse vitesse et une augmentation de la force de flexion plantaire concentrique rapide, un déficit proprioceptif et par conséquent, des troubles de la posture statique.Ces facteurs sont également retrouvés dans l’ILCC selon les travaux de Miklovic et al. de 2018 [9]. En effet, leur revue statue qu’une réduction de mobilité de la cheville, un déficit de force, des troubles posturaux, sont retrouvés sur le membre lésé.Par ailleurs, ils expliquent que la cinématique de marche, ou de course, est perturbée avec un placement de la cheville en éversion au moment de l’attaque du pas et une augmentation de la flexion de genou (pouvant être restaurée par la rééducation) et que ces observations se retrouvent dans le saut sur une jambe. Ces facteurs sont autant de points sur lesquels il est essentiel d’avoir une fonction restaurée pour autoriser la reprise d’une activité physique, quel que soit le niveau.À notre connaissance, il n’existe pas de littérature qui examine précisément les critères objectifs pouvant autoriser le RTS après ligamentoplastie du LCF dans le traitement de l’ILCC. Nous nous proposons de faire un état des lieux de la littérature et des critères concrets pouvant guider le choix thérapeutique.
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in Kinésithérapie scientifique > 619 (Avril 2020) . - p. 27-38[article] Identification des critères de retour au sport après chirurgie ligamentaire de la cheville [texte imprimé] / Maude Traulle, Auteur ; et al., Auteur . - 2020 . - p. 27-38.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 619 (Avril 2020) . - p. 27-38
Mots-clés : Cheville ligamentoplastie Reprise du sport Résumé : L’instabilité latérale chronique de cheville (ILCC) est une complication fréquente après entorse latérale de cheville (ELC). La probabilité de développer une ILCC augmente avec la récurrence des ELC. En effet, l’ELC est une pathologie très répandue avec une incidence en France de près de 6000 cas par jour selon Besse [1]. Bauer et al. [2] expliquent que la prévalence de l’ILCC après ELC est de 20 à 40 %.En 2019, Herzog et al. [3] comptent près de 2 millions d’ELC aux États-Unis d’Amérique. Ceux-ci nous expliquent qu’environ 70 % de cette population ayant subi une ELC est à risque de développer une ILCC. Dans le sport de compétition, quel que soit le niveau de celle-ci, 10 à 30 % des blessures sont des ELC.Il est nécessaire de distinguer l’instabilité fonctionnelle (déséquilibre neuromusculaire sans laxité) et l’instabilité sur laxité chronique (déplacement anormal du talus par rapport à la pince bimalléolaire objectivé par l’examen physique via un test en varus forcé et tiroir antérieur). Cette seconde description correspond à l’ILCC. Or, l’instabilité d’une articulation engendre une mauvaise répartition des contraintes lui étant appliquées et favorise ainsi la formation d’arthrose selon Kobayashi et al. [4].Le traitement de l’ILCC est essentiel tant pour la prévention de la dégradation de l’articulation que pour la reprise du sport en toute sécurité.L’ELC concerne le ligament latéral de la cheville ou ligament collatéral fibulaire (LCF). Le LCF comporte 3 faisceaux :– le faisceau antérieur ou ligament talo-fibulaire antérieur (LTFA) ;
– le faisceau moyen ou calcanéo-fibulaire (LCaF) ;
– le faisceau postérieur ou ligament talo-fibulaire postérieur (LTFP).Dans la blessure, un ou plusieurs des faisceaux du LCF présentent une distension ou une rupture, qu’elle soit partielle ou totale. Le traitement de l’ILCC doit par conséquent résoudre l’absence ou l’inefficacité d’une partie du LCF.L’indication chirurgicale relève de la sensation d’instabilité du patient mais également de la laxité du compartiment latéral de la cheville ainsi que du nombre de récidives d’ELC. Ainsi, ce sont les sujets les plus actifs qui seront concernés par ces procédures et plus particulièrement ceux qui souhaitent reprendre une activité sportive.Selon Bauer et al. [2], il existe plusieurs procédures chirurgicales permettant soit la réparation du ligament (procédures de Broström, de Karlsson, de Blanchet, de Duquennoy), ou de ligamentoplasties. Ces techniques se divisent en 2 types de reconstructions selon Yasui et al. [5] : les reconstructions dites anatomiques, suivant le trajet des ligaments formant le LLE et utilisant diverses prises de greffe (tendon du gracile, du fascia lata, du plantaire grêle), et les non anatomiques ou de substitution qui déroutent le tendon du court fibulaire pour former un renfort latéral (procédures de Castaing, de Chrisman-Snook, de Colville, de Watson) [6].Globalement, Shawen et al. [7] dans leur revue de littérature, montrent que les patients ayant bénéficié de chirurgie ligamentaire latérale de la cheville reprennent le sport mais à des niveaux moindres que ceux qu’ils pratiquaient avant blessure. La question qui est soulevée est évidement « Pourquoi ? » car les sujets ont retrouvé une stabilité articulaire physiologique grâce à l’intervention, comme dans l’étude de Keklik et Kiral selon la procédure de Colville [8]. Si le problème ne vient pas de la stabilité articulaire passive, c’est que d’autres critères, propres à chaque individu, doivent être pris en compte afin d’autoriser le retour au sport (RTS) en toute sécurité.La méta-analyse de Kobayashi et al. [4] parue en 2016 a montré qu’il existait certains facteurs de risque pour l’ELC : un IMC élevé, un déficit de mobilité en dorsi-flexion, une diminution de la force des éverseurs en excentrique à basse vitesse et une augmentation de la force de flexion plantaire concentrique rapide, un déficit proprioceptif et par conséquent, des troubles de la posture statique.Ces facteurs sont également retrouvés dans l’ILCC selon les travaux de Miklovic et al. de 2018 [9]. En effet, leur revue statue qu’une réduction de mobilité de la cheville, un déficit de force, des troubles posturaux, sont retrouvés sur le membre lésé.Par ailleurs, ils expliquent que la cinématique de marche, ou de course, est perturbée avec un placement de la cheville en éversion au moment de l’attaque du pas et une augmentation de la flexion de genou (pouvant être restaurée par la rééducation) et que ces observations se retrouvent dans le saut sur une jambe. Ces facteurs sont autant de points sur lesquels il est essentiel d’avoir une fonction restaurée pour autoriser la reprise d’une activité physique, quel que soit le niveau.À notre connaissance, il n’existe pas de littérature qui examine précisément les critères objectifs pouvant autoriser le RTS après ligamentoplastie du LCF dans le traitement de l’ILCC. Nous nous proposons de faire un état des lieux de la littérature et des critères concrets pouvant guider le choix thérapeutique.
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Exclu du prêtIntérêt de l'échographie musculaire du diaphragme chez le patient présentant une affection musculo-squelettique du rachis / Marion Lemarinel in Kinésithérapie scientifique, 619 (Avril 2020)
[article]
Titre : Intérêt de l'échographie musculaire du diaphragme chez le patient présentant une affection musculo-squelettique du rachis Type de document : texte imprimé Auteurs : Marion Lemarinel, Auteur ; Anthony Demont, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 43-49 Langues : Français (fre) Mots-clés : Muscle diaphragme Lombalgie troubles musculo-squelettiques Résumé : La lombalgie commune chronique, affection musculo-squelettique du rachis la plus prévalente dans la population, est devenue au fil des années un enjeu de santé publique de première importance en France [1]. Elle est définie comme une douleur et/ou un déficit persistant depuis plus de 3 mois sans signe neurologique identifié.La littérature a mis en évidence que les muscles transverses de l'abdomen, du plancher pelvien et multifides lombaires jouent un rôle primordial dans la mobilité et la stabilité de la région lombo-pelvienne lors de perturbations posturales automatiques et volontaires des membres inférieurs [3]. Lors de ces dernières, le muscle transverse de l’abdomen est le principal muscle pouvant s’activer indépendamment des autres muscles cités pour augmenter la stabilité du rachis [5]. Son dysfonctionnement entraînerait une mauvaise répartition du poids du corps associée à celui de la charge portée, cette répartition ne se faisant plus de manière homogène sur l'ensemble des articulations vertébrales et des disques intervertébraux.Cependant, le dysfonctionnement de ces muscles ne serait pas seul en lien avec la lombalgie car plusieurs études récentes ont évoqué également la présence d’un dysfonctionnement respiratoire [5]. Outre sa fonction dans la respiration, le muscle diaphragme contribue à la modulation de la pression intra-abdominale et joue également un rôle important dans la stabilisation du rachis lors de mouvements des membres inférieurs et supérieurs [3,5]. Il s’agit du muscle principal de l’inspiration lors de la respiration de repos.En effet, Janssens et al. [7] ont récemment montré qu’une augmentation de la demande respiratoire compromettrait le contrôle du rachis, en particulier chez les personnes présentant une lombalgie. Les sujets sains semblent être capables de compenser efficacement une demande respiratoire accrue [8]. Toutefois, cette compensation semble avoir été retrouvée moins efficace chez les personnes présentant une lombalgie, ce qui entraîne une altération du contrôle de l'équilibre postural du rachis.L'évaluation échographique de la fonction diaphragmatique permet de mettre en évidence les altérations respiratoires pouvant contribuer à l’entretien des épisodes lombalgiques. L'échographie du diaphragme est retrouvée depuis plusieurs années comme un outil d'évaluation précis, non invasif et facilement accessible des modifications de l’excursion diaphragmatique et/ou de la fraction d’épaississement. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=86111
in Kinésithérapie scientifique > 619 (Avril 2020) . - p. 43-49[article] Intérêt de l'échographie musculaire du diaphragme chez le patient présentant une affection musculo-squelettique du rachis [texte imprimé] / Marion Lemarinel, Auteur ; Anthony Demont, Auteur . - 2020 . - p. 43-49.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 619 (Avril 2020) . - p. 43-49
Mots-clés : Muscle diaphragme Lombalgie troubles musculo-squelettiques Résumé : La lombalgie commune chronique, affection musculo-squelettique du rachis la plus prévalente dans la population, est devenue au fil des années un enjeu de santé publique de première importance en France [1]. Elle est définie comme une douleur et/ou un déficit persistant depuis plus de 3 mois sans signe neurologique identifié.La littérature a mis en évidence que les muscles transverses de l'abdomen, du plancher pelvien et multifides lombaires jouent un rôle primordial dans la mobilité et la stabilité de la région lombo-pelvienne lors de perturbations posturales automatiques et volontaires des membres inférieurs [3]. Lors de ces dernières, le muscle transverse de l’abdomen est le principal muscle pouvant s’activer indépendamment des autres muscles cités pour augmenter la stabilité du rachis [5]. Son dysfonctionnement entraînerait une mauvaise répartition du poids du corps associée à celui de la charge portée, cette répartition ne se faisant plus de manière homogène sur l'ensemble des articulations vertébrales et des disques intervertébraux.Cependant, le dysfonctionnement de ces muscles ne serait pas seul en lien avec la lombalgie car plusieurs études récentes ont évoqué également la présence d’un dysfonctionnement respiratoire [5]. Outre sa fonction dans la respiration, le muscle diaphragme contribue à la modulation de la pression intra-abdominale et joue également un rôle important dans la stabilisation du rachis lors de mouvements des membres inférieurs et supérieurs [3,5]. Il s’agit du muscle principal de l’inspiration lors de la respiration de repos.En effet, Janssens et al. [7] ont récemment montré qu’une augmentation de la demande respiratoire compromettrait le contrôle du rachis, en particulier chez les personnes présentant une lombalgie. Les sujets sains semblent être capables de compenser efficacement une demande respiratoire accrue [8]. Toutefois, cette compensation semble avoir été retrouvée moins efficace chez les personnes présentant une lombalgie, ce qui entraîne une altération du contrôle de l'équilibre postural du rachis.L'évaluation échographique de la fonction diaphragmatique permet de mettre en évidence les altérations respiratoires pouvant contribuer à l’entretien des épisodes lombalgiques. L'échographie du diaphragme est retrouvée depuis plusieurs années comme un outil d'évaluation précis, non invasif et facilement accessible des modifications de l’excursion diaphragmatique et/ou de la fraction d’épaississement. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=86111 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtLa micro-instabilité de hanche : un nouveau concept qui fait son chemin (1ère partie) / Frédéric Laude in Kinésithérapie scientifique, 619 (Avril 2020)
[article]
Titre : La micro-instabilité de hanche : un nouveau concept qui fait son chemin (1ère partie) Type de document : texte imprimé Auteurs : Frédéric Laude, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 5-13 Langues : Français (fre) Mots-clés : Hanche Instabilité articulaire Subluxation Résumé : Depuis une vingtaine d’années, le spécialiste de la hanche s’est intéressé au concept du conflit fémoro-acétabulaire et cela lui a permis de mieux comprendre la pathogénie de l’arthrose de la hanche et dans certains cas d’envisager une correction chirurgicale [1-4].Néanmoins, toutes les douleurs de hanche, avec une radio que l’on peut considérer comme normale, ne sont pas toujours des conflits. Sous l’influence de Safran [5, 6] et de Philippon [7], deux chirurgiens américains, la notion de micro-instabilité de hanche commence à être mieux comprise et là encore de nouveaux traitements apparaissent, arthroscopiques ou non !La notion de hanche instable n’est pas bien évidente. La stabilité naturelle de la hanche provient bien sûr de l’anatomie osseuse, une tête fémorale enchâssée dans la cavité cotyloïdienne, mais aussi des parties molles adjacentes avec une capsule épaisse qui peut faire presque un centimètre, elle-même entourée de 17 muscles parmi les plus puissants de l’organisme. Alors comment cette articulation peut-elle être instable ?Tout le monde connaît la dysplasie acétabulaire de hanche si bien étudiée par Lequesne [8]. Le stade ultime étant bien sûr la luxation haute de hanche. Si la hanche « bretonne » a presque disparu de notre pratique, il existe cependant de nombreux cas où le cotyle sans être franchement dysplasique est à l’origine d’une instabilité osseuse masquée. Plus d’un tiers des arthroses de hanche à l’âge adulte proviennent de ces petits défauts de couvertures qui entraînent progressivement une subluxation antérieure de la tête fémorale et une destruction de l’articulation [9].Si cette entité nosologique est bien définie, il est clair cependant que certaines hanches douloureuses peuvent aussi s’expliquer par une atteinte des parties molles entourant l’articulation et en premier lieu la capsule.Les choses sont devenues assez claires quand des patients à qui on avait fait une arthroscopie de hanche pour des lésions du labrum et chez qui la capsule avait été laissée ouverte ou réséquée ont commencé à présenter des douleurs nouvelles quelquefois plus handicapantes que celles qui avaient motivé l’intervention. Il a même été rapporté des cas de luxation récidivante de hanche [10].Autre cas extrême : les patients atteints d’un syndrome d’Ehlers-Danlos qui se caractérise par une laxité capsulaire pathologique [11, 12] avec des anatomies osseuses normales peuvent présenter des phénomènes d’instabilité douloureuse importante et difficile à traiter. Ces différentes observations nous ont progressivement amené à définir une nouvelle entité pathologique : la micro-instabilité de hanche.La micro-instabilité de la hanche se définit comme l’apparition de mouvements non physiologiques de la hanche entraînant des lésions articulaires pouvant être à l’origine de douleurs et, à terme, éventuellement d’une destruction de l’articulation. Cette micro-instabilité peut trouver son origine dans une déficience soit des structures osseuses, soit des parties molles entourant l’articulation.Il faut bien faire la différence entre un conflit fémoro-acétabulaire où les lésions sont créées par une came qui, partant de l’extérieur de la cavité, pénètre dans l’articulation créant une hyperpression localisée à l’origine des lésions et l’instabilité où la tête fémorale se subluxant de dedans en dehors engendre les lésions qui ressemblent néanmoins beaucoup aux lésions du conflit (fig. 1). Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=86112
in Kinésithérapie scientifique > 619 (Avril 2020) . - p. 5-13[article] La micro-instabilité de hanche : un nouveau concept qui fait son chemin (1ère partie) [texte imprimé] / Frédéric Laude, Auteur . - 2020 . - p. 5-13.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 619 (Avril 2020) . - p. 5-13
Mots-clés : Hanche Instabilité articulaire Subluxation Résumé : Depuis une vingtaine d’années, le spécialiste de la hanche s’est intéressé au concept du conflit fémoro-acétabulaire et cela lui a permis de mieux comprendre la pathogénie de l’arthrose de la hanche et dans certains cas d’envisager une correction chirurgicale [1-4].Néanmoins, toutes les douleurs de hanche, avec une radio que l’on peut considérer comme normale, ne sont pas toujours des conflits. Sous l’influence de Safran [5, 6] et de Philippon [7], deux chirurgiens américains, la notion de micro-instabilité de hanche commence à être mieux comprise et là encore de nouveaux traitements apparaissent, arthroscopiques ou non !La notion de hanche instable n’est pas bien évidente. La stabilité naturelle de la hanche provient bien sûr de l’anatomie osseuse, une tête fémorale enchâssée dans la cavité cotyloïdienne, mais aussi des parties molles adjacentes avec une capsule épaisse qui peut faire presque un centimètre, elle-même entourée de 17 muscles parmi les plus puissants de l’organisme. Alors comment cette articulation peut-elle être instable ?Tout le monde connaît la dysplasie acétabulaire de hanche si bien étudiée par Lequesne [8]. Le stade ultime étant bien sûr la luxation haute de hanche. Si la hanche « bretonne » a presque disparu de notre pratique, il existe cependant de nombreux cas où le cotyle sans être franchement dysplasique est à l’origine d’une instabilité osseuse masquée. Plus d’un tiers des arthroses de hanche à l’âge adulte proviennent de ces petits défauts de couvertures qui entraînent progressivement une subluxation antérieure de la tête fémorale et une destruction de l’articulation [9].Si cette entité nosologique est bien définie, il est clair cependant que certaines hanches douloureuses peuvent aussi s’expliquer par une atteinte des parties molles entourant l’articulation et en premier lieu la capsule.Les choses sont devenues assez claires quand des patients à qui on avait fait une arthroscopie de hanche pour des lésions du labrum et chez qui la capsule avait été laissée ouverte ou réséquée ont commencé à présenter des douleurs nouvelles quelquefois plus handicapantes que celles qui avaient motivé l’intervention. Il a même été rapporté des cas de luxation récidivante de hanche [10].Autre cas extrême : les patients atteints d’un syndrome d’Ehlers-Danlos qui se caractérise par une laxité capsulaire pathologique [11, 12] avec des anatomies osseuses normales peuvent présenter des phénomènes d’instabilité douloureuse importante et difficile à traiter. Ces différentes observations nous ont progressivement amené à définir une nouvelle entité pathologique : la micro-instabilité de hanche.La micro-instabilité de la hanche se définit comme l’apparition de mouvements non physiologiques de la hanche entraînant des lésions articulaires pouvant être à l’origine de douleurs et, à terme, éventuellement d’une destruction de l’articulation. Cette micro-instabilité peut trouver son origine dans une déficience soit des structures osseuses, soit des parties molles entourant l’articulation.Il faut bien faire la différence entre un conflit fémoro-acétabulaire où les lésions sont créées par une came qui, partant de l’extérieur de la cavité, pénètre dans l’articulation créant une hyperpression localisée à l’origine des lésions et l’instabilité où la tête fémorale se subluxant de dedans en dehors engendre les lésions qui ressemblent néanmoins beaucoup aux lésions du conflit (fig. 1). Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=86112 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtMigration intra-articulaire du médaillon rotulien en polyéthylène d'une prothèse totale de genou (PTG) / Pierre Le Hir in Kinésithérapie scientifique, 619 (Avril 2020)
[article]
Titre : Migration intra-articulaire du médaillon rotulien en polyéthylène d'une prothèse totale de genou (PTG) Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre Le Hir, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p.55 Langues : Français (fre) Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=86115
in Kinésithérapie scientifique > 619 (Avril 2020) . - p.55[article] Migration intra-articulaire du médaillon rotulien en polyéthylène d'une prothèse totale de genou (PTG) [texte imprimé] / Pierre Le Hir, Auteur . - 2020 . - p.55.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 619 (Avril 2020) . - p.55
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[article]
Titre : Un autre monde... Type de document : texte imprimé Auteurs : Christian Dauzac, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p.1 Langues : Français (fre) Mots-clés : Coronavirus Résumé : Tout a basculé. Ce coronavirus a eu raison de la bonne santé de nos pays développés, visiblement trop insolente, et aussi frappé les plus pauvres ; un virus galopant ne faisant pas de distinction et se propageant du fait des transports intercontinentaux vient de mettre à l’arrêt la planète. Le cours habituel de nos vies est bouleversé par une maladie hautement transmissible.
La guérison passant par l’inactivation du virus, nous n’avons actuellement à disposition que la prévention et le traitement symptomatique des formes graves. Les pouvoirs publics ont adopté la stratégie d’étaler les cas dans le temps et dans l’espace, pour soulager les structures sanitaires, notamment les services de réanimation.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=86119
in Kinésithérapie scientifique > 619 (Avril 2020) . - p.1[article] Un autre monde... [texte imprimé] / Christian Dauzac, Auteur . - 2020 . - p.1.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 619 (Avril 2020) . - p.1
Mots-clés : Coronavirus Résumé : Tout a basculé. Ce coronavirus a eu raison de la bonne santé de nos pays développés, visiblement trop insolente, et aussi frappé les plus pauvres ; un virus galopant ne faisant pas de distinction et se propageant du fait des transports intercontinentaux vient de mettre à l’arrêt la planète. Le cours habituel de nos vies est bouleversé par une maladie hautement transmissible.
La guérison passant par l’inactivation du virus, nous n’avons actuellement à disposition que la prévention et le traitement symptomatique des formes graves. Les pouvoirs publics ont adopté la stratégie d’étaler les cas dans le temps et dans l’espace, pour soulager les structures sanitaires, notamment les services de réanimation.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=86119 Exemplaires (1)
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